Décembre 1977 | Cours n°2 : les Patronus (Terminé le 9 janvier 2020)

ORDRE DU PHÉNIX

C'était le dernier cours avant les vacances des fêtes de fin d'année. Comme à son habitude, il était assis sur son bureau tandis que les élèves entraient dans la salle de cours, sirotant une tasse thé au miel pour soulager sa gorge. Il affichait malgré tout un sourire en saluant les élèves.
« Vous ne trouvez pas qu'il fait froid dans ce château ? Ou c'est juste moi ? » demanda-t-il aux élèves voulant bien l'entendre alors qu'ils s'installaient. Sa voix déraillait un peu. « C'est affreux j'ai l'impression de muer une seconde fois. » Il était malade.
Quand tous les élèves eurent pris place, il se leva, prenant au passage les copies des devoirs remontant à un peu plus d'une semaine. Par principe, le Professeur ne corrigeait pas de devoirs (et n'en donnait pas non plus d'ailleurs) pendant les vacances alors il avait tenu à le faire avant. Le devoir avait porté sur les détraqueurs et les loup-garous. Il s'était présenté sous la forme d'une question à priori subjective mais à laquelle il fallait répondre à l'aide des connaissances de façon organisée.
« J'ai corrigé vos devoirs. Dans l'ensemble, c'est assez satisfaisant quoique hétérogène. Si vous avez des questions sur votre note vous pourrez venir me voir pendant le cours. »
Il commença la distribution des copies. Les corrections étaient faites en rouge avec une écriture très soignée aux lignes courbes.
« Quand j'aurai fini de rendre les copies, on pourra passer aux Patronus. »

NOTE:

NEUTRE

Victoria n'avait qu'une hâte : être en vacance. Cette année, son père lui avait promis qu'elle allait pouvoir rentrer en Nouvelle-Zélande pour fêter Noël avec sa mère. S'il le disait, c'était que cela ne pouvait qu'être vrai. Cela n'avait pas eu l'air de lui faire plaisir, mais qu'en avait-elle à faire ? En se rendant au dernier cours de Défense contre les Forces du Mal, la Poufsouffle ne cessait de piailler à l'intention de ses amies, insistant bien à quel point elle allait profiter de ces vacances.
En arrivant dans la salle de classe, elle salua le professeur d'un grand sourire en s'installant à l'un des rangs du milieu. De toute façon, elle ne risquait pas d'être assise longtemps. Mr. Martens avait promis qu'ils allaient essayer de produire des patronus. Tant mieux ! Elle ne se sentait pas en mesure de suivre un cours long et ennuyeux, tout comme le professeur ne semblait pas apte à le donner. Néanmoins, elle déchanta rapidement à l'annonce du rendu des copies. Paniquée, elle se tourna vers sa voisine : « Oh c'est sûr je vais avoir un désolant ! J'ai trop raté ce contrôle ! » se lamenta-t-elle. « Déjà la dernière fois j'ai eu un passable ! Un passable ! Tu te rends compte ? Alors que j'avais révisé des heures et des heures. C'est pas juste ! J'aurais mérité un Optimal. »
Le temps qu'elle se plaigne sur les injustices de notation, le professeur vint à elle pour lui rendre son parchemin....

(2/6)
1 - 2 : Désolant... Victoria geignit, désespérée. « Qu'est-ce que je disais ? »
3 - 4 : Piètre. Au moins, c'était moins pire que ce qu'elle pensait. Elle soupira tout de même.
5 - 6 : Acceptable. « Haaaaan ! Regarde regarde ! C'est le miracle de Noël ! »

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'Le dé ' : 5

PRÉFET POUFSOUFFLE

Jyn avait suivi Victoria sans grande envie. L'idée lui avait traversé le crâne de sécher le cours, mais elle avait entendu dire que ce serait un cours sur les patronus. Ce sortilège était sans doute le seul que la petite sorcière trouvait un minimum intéressant. Elle se demandait quelle forme pourrait prendre le sien, sans se faire toutefois d'illusions. Elle n'aurait aucune chance d'en produire un. Vicky déblatérait des propos à une vitesse folle et la galloise se contentait d'hocher la tête sans l'écouter. Elle avait complètement oublié le devoir de la semaine précédente, mais elle ne pensait pas qu'il plairait à son professeur. Jyn espérait même qu'il s'était décomposé devant son oeuvre. Elle l'avait en effet dessiné lui, nageant dans une tasse de thé. Piètre qualité, elle n'en doutait pas, mais la jeune fille espérait qu'il saisirait la moquerie à peine déguisée...

1/6

1.2.3 : T.R.O.L.L. Tel était le mot doux adressé par son professeur à sa jeune élève. Jyn était ravie !
4.6 : Piètre. Jyn fit la tête. Elle voulait un troll !
5 : Désolant... C'est mieux que Piètre, non ? Jyn s'esclaffa devant sa copie et la montra à Victoria : « T'as raison, sacré miracle ! ».

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'Le dé ' : 3

« Tu comprends ? » finissait-elle son laïus en entrant avec Marcus dans la salle de cours. Elle acceptait, dans toute sa générosité de Noël, de ne pas se mettre au premier rang pour ce cours mais au second. Elle n'avait pas vraiment envie de froisser le jeune homme avec qui elle reparlait à peine. « Bonjour professeur ! » roucoula-t-elle quand même à l'attention du charmant individu qui leur faisait cours, il n'y avait pas à dire, il était beaucoup plus beau à regarder que le professeur Dumbledore. Agatha joignit ses mains sous son visage en se tournant vers son ami : « J'espère avoir la meilleure note ! » ! Agatha oubliait souvent que la défense contre les forces du mal, ce n'était pas l'arithmancie, et qu'elle était bien loin d'être la meilleure élève en la matière...

4/6

3 | Agatha plissa les yeux, sans pouvoir y croire. P... Piètre ? Etait-ce un "T" qu'il avait commencé à écrire avant de se raviser ? Malheur ! La sorcière se tourna vers son camarade avec l'espoir malsain qu'il ait un note similaire à elle.
5 | « Désolant » souffla-t-elle déconfite, « comment est-ce possible ? ». Agatha était sur le point de défaillir.
1.4 | Acceptable. Agatha ravala sa salive et se contenta de fixer sa copie d'un regard sombre.
6 | Efforts Exceptionnels. C'était mieux que rien !
2 | « Je le savais ! » s'écria-t-elle victorieuse en mettant sa copie sous le nez de Marcus pour qu'il admire son optimal si joliment écrit, « j'ai vraiment tout tout donné pour ça ».

Le membre 'Agatha Lloyd' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Le dé ' : 5

La jeune fille était surexcitée, les vacances de Noël approchaient à grands pas et la partie intéressante du programme de Défense Contre les Forces du Mal également. Que dire de plus, si ce n'était que la demoiselle avait failli s'étouffer en mangeant sa tartine et qu'elle s'était fait collée pour "usage abusif d'un objet moldu dans les escaliers du château"... Bon peut-être qu'utiliser la rampe de l'escalier du hall comme rampe de skateboard n'était pas une très bonne idée. Pas une bonne idée du tout en fait. Mais elle n'avait fait de mal à personne et s'était vu confiquer son précieux bien jusqu'aux vacances : triste vie. C'était donc avec une surexcitation et un monologue intérieur sur le bien fondé de cette heure de colle fit son entrée dans la classe. « Bonjour, Professeur ! Je vous conseille un grog, avec un bon rhum ou du whiskey ? Je ne sais plus ce que ma grand-mère met dedans... » fit la jeune fille tout souriante avant d'aller s'assoir au troisième rang, juste derrière Agatha. Mais tout juste assise, l'heure fatidique arriva : le rendu des copies. Les Loups Garous, tout ça, c'était franchement pas son rayon préféré, mais bon, c'est beau de rêver... non ?

3/6

1 | « Désolant ? Bon... au moins c'est pas Troll, soit contente ! » dit-elle fièrement à Agatha qui avait reçu la même note qu'elle.
2.3 | Piètre... Et ben dis donc. C'était pas si mal pour le coup, elle s'améliorait ! Son père serait content ! Pour une fois !
4.5.6| « ACCEPTABLE ?! » s'étonna plutôt violemment la demoiselle, non parce qu'elle ne comprenait pas une telle note, mais plutôt parce que... « Monsieur. Je pense que le rhume a contaminé votre vue. Vous auriez pas échangé ma copie et celle d'Agatha ? » fit-elle sous le choc et sans lâcher ce magnifique "A" écrit sur sa copie.

Le membre 'Siân Pritchard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Le dé ' : 4

PRÉFET GRYFFONDOR

Une élève de la taille d’un gnome se dessina un passage discret parmi toutes ces longues cannes trop occupées à commenter leur dernière note pour la remarquer. Cela allait bien à Moggy qui avait plus l’habitude de se faire remarquer pour les mauvaises raisons que pour les bonnes. Ce matin encore, sa mine était aussi chiffonnée que sa robe de sorcière (mal cousue par sa cracmolle de mère en plus). Elle s’assit sur un banc en fond de salle, pas trop loin d’une autre porte, tout en bout de rangée. Un choix tout indiqué si la salle de classe avait été un clapier et les élèves de jeunes lapereaux condamnés à finir en civet. C’était en effet jusque là l’impression que lui faisait l’école.

2/6

1, 2, 3 : Moggy soulève le coin de sa copie pour y trouver un D … Désolant ! Toutes les copies qu’elle rendait depuis le début de l’année étaient illisibles. L'élève un peu fâchée fit claquer une dernière bulle de son chuddy avant de le coller dans sa copie qu'elle réduisit, sans la relire, à une boule tout juste bonne à finir en panier dans la corbeille.
4, 5 : Moggy soulève le coin de sa copie pour y trouver un P … Piètre ! La gosse hausse des sourcils sous l’effet de la surprise, c’est que cela constitue un relatif progrès par rapport à ses dernières copies toutes illisibles.
6 : Moggy soulève le coin de sa copie pour y trouver un A … Acceptable ! La gosse n’est pas encore férue du système de notation sorcière mais il lui semble bien que … c’est positif. Un fin sourire trahit sa fierté avant qu’elle ne range la copie en boule au fond de son sac comme un précieux secret. Son premier A !

Le membre 'Moggy Bubblington' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Le dé ' : 3

Tout frais sortie de la douche, les cheveux un peu humides, pour le style ‘’woke up like this’’, j’aborde un sourire bien fier d’être levé, lavé et presque diné. Je sors tranquille des cachots en rêvassant de bacon, tout semble enligné pour que j’arrive bien à l’heure, même en avance, car je le sens, le bellâtre à la chevelure doré m’a en grippe, il vit mal le fait que je suis pas le mec le plus ponctuel du Château. Ça va, c’est pas mon prof préféré non plus, j’pense que c’est dû à une compétition entre mâles alphas, en tout cas. J’engouffre mon bacon avec une joie marquée et j’prends le temps de bavasser un peu avec mes copains canaries avant de me lever bonnement et de me diriger vers les salles de cours. « Oh, corne d’éruptif en ruthe! » je m’exclame en me rappelant tel un génie que j’ai laissé mon sac à dos au pied de mon lit. Bien joué Diggory. J’me met à courir, car c’nest pas vrai que j’arrive en retard encore une fois. J’mépoumone et me donne à la tâche, j’ramasse mon sac, lequel contient le devoir dû ce matin, celui sur les Loup-garous et les détraqueurs, j’pense que j’vais me dégoté un E, je l’ai trouvé clair quand je l’ai relu, et la belle Agatha m’a peut-être chocotté les pages les plus pertinentes. J’rente juste au moment où le blondinet se plain du froid et je ne peux empêche un p’tit sourire en coin : un vrai mâle n’a jamais froid… sinon, comment ferait-il pour pécho des Chiquitas en leurs passant sa cape? Je prend place à côté de Moggy, ma nouvelle pote, une boule de potentiel cette gamine. « Yo Mogg’, t’as pas trop patiné pour rendre le devoir? Perso j’y ai presque passé la nuit» dis-je en sachant qu’elle éprouve le même genre de difficultés que moi. Une pote de désarroi. Je sors mon parchemin au même moment où je réalise que Prof Martens remet les copies, lesquelles traitent du sujet même que mon parchemin. « MAIS C’EST PAS SÉRIEUX? » je lâche, bien trop fort, tout en m’affalant sur ma chaise, désespéré. Évidemment, j’ai dû manqué un cours entre-temps et ledit devoir, sur lequel je me suis cassé les bavboules, était à remettre à ce cours qui m’est complètement sorti de la tête… Ah, ça devait être jeudi matin, quand je me suis pointé en potions et qu’il y avait que des premières.

Dépassé, je frappe mon front contre mon parchemin, sur mon bureau, et j’entoure ma tête de mes bras. Un jour, peut-être, tous mes efforts et mes nuit blanche à étudier porteront fruits. Peut-être.

HJ:

ORDRE DU PHÉNIX

Le Professeur saluait aimablement les élèves qui entraient et faisaient la conversation à ceux qui le voulaient bien.
« C'est bien aimable à vous, Mademoiselle Pritchard. Mais tant que je suis à Poudlard, je préfère laisser les boissons alcoolisées de côté et rester sur le miel. Cela me semble plus sage et avisé. »
Le Professeur sentait que les élèves commençaient sérieusement à fatiguer et qu'ils n'attendaient qu'une seule chose : les vacances. Certains étaient plus agités qu'à l'accoutumé, d'autres dormaient sur leur table. Il lui fallut un certain temps pour rendre les copies. Il entendait tantôt des plaintes, tantôt des éclats de joie.
« Très beau dessin. » commenta-t-il distraitement en rendant la copie de Jyn. Successivement, il rendit les copies d'Agatha et Sian dont les résultats étaient très surprenants. Quand la Gryffondor le fit remarquer, dans le doute, le Professeur prit quand même leur copie pour vérifier. Mais il n'y avait aucune erreur. « Je crains que non. » répondit-il finalement.
Il fit un commentaire concernant l'écriture presque illisible de Moggy à la concernée qui fut la dernière à recevoir sa copie. Il revint à son bureau.
« Donc, pour ceux qui ne seraient pas satisfaits de leur note, vous pouvez me rendre un devoir supplémentaire pour après les vacances si vous le souhaitez. »
A vrai dire, il s'adressait plus particulièrement aux élèves ayant eu un Désolant et à Reginald.
« Sur ce, vous pouvez sortir vos baguettes si ce n'est déjà fait. On est partis sur le patronus. » déclara-t-il. « Tout le monde se souvient de la formule ? Spero Patronum. Et vous devez penser à quelque chose qui vous rend heureux. En général, le plus simple est de penser à un souvenir. »

Instructions:

PRÉFET GRYFFONDOR

Reggie vint s’asseoir à côté de Moggy et le coin des lèvres de la sorcière se retroussèrent discrètement. La gosse ne se sentait plus seule quand il était là, cela même quand elle n'entravait pas un mot de ce qu’il causait. Patiner sur quel devoir au fait ? La gosse comprit la méprise lorsque leur professeur retourna derrière son estrade sans avoir rendu le moindre papier à son camarade, il avait le front abattu sur sa copie gribouillée pour rien. « Ouch ! ». La scène était comique mais suscita quand même sa compassion. Une chance que Monsieur Martens décide de se la jouer grand seigneur. Elle n’était pas vraiment résolue à rendre un nouveau devoir mais se doutait que sa mère ne serait pas de cet avis et la ferait bûcher durement dessus pendant les vacances. Pour Reggie par contre, c’était du pain béni. Elle lui donna un petit coup de coude dans le bras pour qu’il capte ce qui était en train de se passer. « Tu ferais mieux de passer ta copie main’nant ou d’la mettre en lieu sûr jusqu’à janvier ». C’est qu’il aurait bien été capable de l’égarer pendant ses vacances, vous voyez ?

Le professeur annonça alors la suite des réjouissances qui suscita un vent d’enthousiasme partout ailleurs dans la classe. La première année qui trouvait cet exercice trop difficile pour ses petites capacités magiques et émotionnelles râla à contrevent. « Oooooooh ! ». Jamais l’ombre d’un patronus n’était sorti de sa baguette lors des dernières classes. La gosse était pourtant têtue et, depuis le fond de la classe, fut l’une des premières à se remettre à l’exercice, répétant encore et encore la formule avec le geste qui allait bien. Malgré ses meilleurs efforts, son fort accent gonflait tellement les voyelles qu’elles finissaient par avaler le t de patronum ; mais aucun accent n’avait jamais empêché la production d’un patronus, non ? Le bonheur porté par un souvenir par contre ! Ce n’était pas que la gosse manquait de souvenirs heureux, c’est que leur chute était le plus souvent brutale. Un peu comme un oisillon qui fendrait la liberté de ses ailes ouvertes avant de s’écraser par terre faute de savoir encore voler. Toujours sa mère qui la tirait par le lobe des oreilles pour lui ramener les talons au sol … Elle pensa alors à la St George’s Day, la liesse communicative de la foule autour, les klaxons qui menaçaient de faire exploser son coeur, les drapeaux rouges et blancs qui s’évanouissaient dans le ciel bleu … et puis les épaules de son papa sur lesquelles elle était perchée, ses mains autour de ses chevilles qui l’empêchaient de tomber. Elle essaya encore. « Spero Patronum ! »

1, 2 : « J’ai réussi ! » s’extasie-t-elle en voyant un mince filet de fumée argenté, similaire à celui d’une cigarette oubliée sur un bord de cendrier, sortir du bout de sa baguette.
3, 4, 5, 6 : Absolument rien ne se passe, la base quoi …

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'Le dé ' : 5

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