La compliment du professeur à l'attention du dessin de Jyn n'attira de cette dernière qu'un regard noir. S'il avait en plus aimé son dessin ! Que devait-elle faire pour qu'il la déteste ? L'insulter à plein poumons pendant le cours ? Lui faire des gestes obscènes ? La petite galloise se sentait impuissante face à la bonhomie du jeune homme qui lui faisait sortir de la vapeur par les trous de nez. « Pfff. J'le déteste » fit-elle à l'attention de Vicky en croisant ses bras sur sa poitrine toujours inexistante. La jeune fille n'était absolument pas motivée à l'idée de produire un patronus. Elle n'en avait même absolument rien à faire. Connaître son animal totem ? Y'avait des tests moldus pour ça dans n'importe quelle brocante, et puis de toute manière, elle était à peu près sûre que le sien serait un animal fort laid et solitaire. Mais enfin bon ! Si elle pénalisait encore Poufsouffle, on lui ferait subir le souffle du dragon et elle n'avait clairement pas le temps pour ça. Elle se demanda pendant de longues secondes quel souvenir heureux elle pourrait utiliser pour ce sortilège. La réponse s'imposa d'elle même lorsqu'elle croisa les yeux bleus d'Agatha Lloyd. De la même façon que les autres élèves, Jyn se mit en position, pensa fort à son souvenir, et incanta sans trembler : « Spero Patronum ».

1/6

1 | Un filet argenté sort de la baguette de Jyn à sa grande stupéfaction.
LE RESTE | Le silence suit ses paroles et elle lève les yeux au ciel. Tu parles d'un cours sympa.

« Je suis sûre que si j'avais réussi, j'aurai eu un lézard comme patronus » lança-t-elle à Victoria en soupirant d'un air désabusé, « genre un varan ».

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'Le dé ' : 5

Agatha se sentait au bord des larmes, ébahie devant sa note. Elle observait maintenant avec attention son écriture pour être certaine qu'il s'agissait de sa feuille. Siân lui donna bon espoir, soyons honnête, elle releva vers elle un regard animal envieux, pour voir la note sur sa feuille. Elle poussa un couinement de souris avant de se retourner, rageuse, vers sa copie. Le sujet du jour aurait fait bondir la sorcière de joie si son moral n'était pas au fond de ses chaussettes. Elle n'avait jamais réussi à produire de patronus. Ce n'était guère étonnant, le sortilège était complexe et non pas à la portée de n'importe qui... Mais enfin, elle était en dernière année, ne devait-elle pas montrer l'exemple ? Devant l'échec cuisant de deux jeunes filles plus jeunes qu'elle, Agatha bomba le torse pour se donner du courage. Un bon souvenir, un souvenir heureux. Incertaine, la jeune femme choisit celui qui l'avait conduit à exploser de rire lorsque son frère l'avait emmené à Gringotts pour la première fois pour faire un tour dans les chariots des souterrains. « Spero Patronum ! ».

4/6

4 | Réussite totale ! Agatha voit s'échapper de sa baguette un chevreuil qui gambade jusqu'au bureau du professeur. Incroyable ! Elle a réussi !
3.1.2 | Un simple filet argenté sort de sa baguette. Agatha fit la moue. Elle n'avait pas du penser assez fort au souvenir...
5.6 | Rien ne se passe. Deuxième déconvenue qui risque de mettre à mal les paupières de la jeune femme.

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'Le dé ' : 2

« Et bien, j'espère que vous guérirez, après tout les vacances sont bientôt là, Monsieur Martens ! » haussa-t-elle les épaules, pensant largement qu'il ne savait pas ce qu'il manquait, pauvre de lui. Être malade avant les vacances de Noël, ce n'était vraiment pas de chance. Mais la malchance semblait s'abattre sur d'autres, tels qu'Agatha, qui semblait vouloir pleurer pendant que le professeur inspectait leurs parchemins respectifs pour vérifier si une erreur avait été commise.  « Wow. Je pense que finalement la maladie vous réussit Professeur. » déclara-t-elle en observant sa copie dont la note n'avait pas été changé. C'était ses parents qui allaient être fous de joie, ni plus ni moins !
Le sujet du jour sembla la transporter encore plus loin. Le Patronus était l'une des choses qui la fascinait le plus, cet être de magie argenté capable de devenir porteur de message tout comme de repousser les détraqueurs par son concentré si puissant de bonheur était définitivement incroyable. La demoiselle prit place, pensant le plus fortement possible à ses parents, à la plage de Hollyhead, et à sa première vague prise seule, l'été de ses 12 ans. Un souvenir des plus intenses. « Spero Patronum ! »

1 : Réussite totale. Un biche s'envole du bout de sa baguette, trotinant dans la salle, caressant la joue d'un Poufsouffle avant tourner autour du Professeur pour ensuite s'évaporer.
2, 3, 4 : Echec total, il semblait que le souvenir ne soit pas si puissant, la demoiselle se mit à rêver, plage et planche de surf à volonté pour trouver son souvenir le plus joyeux.
5, 6 : Réussite partielle. Seul un fin filet s'échappe de sa baguette, la demoiselle décide de réessayer au plus vite, il ne manquait que de la conviction !

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'Le dé ' : 2

La voilà ! La partie pratique. Celle que Victoria attendait. Le sortilège du patronus avait toujours été un sortilège qui la faisait rêver. Elle trouvait que c'était le plus beau de tous et le plus magique. Elle voulait ardemment réussir à produire un patronus corporel au moins une fois dans sa vie de sorcière. Quand le Professeur Martens avait annoncé qu'ils allaient essayer d'en produire un en cours, elle avait ensuite passé ses journées à réfléchir au souvenir ou à l'idée qui la rendait la plus heureuse. Mais elle s'était rendu compte que c'était tout sauf facile. Le souvenir qu'elle avait choisi allait-il être à la hauteur ?
Elle se remémora l'anniversaire de ses 11 ans, le dernier qu'elle avait passé sur sa terre d'origine. Elle avait invité tous ses proches à le célébrer sur la plage, autour d'un feu de camp, faisant brûler des marshmallows à l'aide d'un bâton. Un de ses amis avait suggérer de rajouter une patacitrouille pour qu'elle coule sur la friandise. Elle n'avait jamais rien goûté d'aussi bon. On lui avait aussi préparé un grand gâteau.
« Spero patronum ! » incanta-t-elle.

1 - 2 - 3 : une gerbe de lumière jaillit de sa baguette avant de retomber mollement tout en s'éteignant. C'était un début et cela suffisait déjà à Victoria pour être contente d'elle.
4 - 5 - 6 : Rien ne se produisit. Victoria fut un peu déçue.

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'Le dé ' : 5

Ses suppositions avaient été exactes : ses élèves étaient raplaplats pour la plupart. Ils donnaient l'impression d'avoir été épuisés par les dernières semaines. Mais le Professeur Martens ne s'en formalisait pas. En tant qu'enseignant, on devait parfois se confronter à ces choses là tout à fait naturelle. En y réfléchissant, il les trouvait même agréablement calmes par rapport aux élèves à Uagadou le dernier jour avant les vacances. Ces derniers devenaient complètement foufous.
Pendant l'exercice, il avait parcouru la classe pour donner des conseils à des les élèves qui semblaient en difficulté d'un point de vu technique. Ou pour faire la police. Néanmoins, il n'y avait que peu d'élèves indisciplinés. Et le Professeur prenait un soin tout particulier à imposer des limites. Quand ce fut la fin du cours, Octavius appela tous les élèves à stopper l'exercice.
« Le cours est terminé. Comme on ne se reverra pas d'ici la rentrée, je vous souhaite à tous de très bonnes vacances et d'heureuses fêtes de fin d'année. »
A cette annonce, les jeunes gens se dissipèrent. Les plus polis saluèrent le professeur.

POINTS: