ϟ la répartition

NOM - votre nom PRENOMS - Scylla, Margaret DATE DE NAISSANCE - 20 août 1960 AGE - 17ans VILLE D'ORIGINE - Londres CLASSE - septième année SANG - Sang pur

Froide en aval, avenante en amont, Scylla est à la droiture ce que la droiture est à Scylla. N’en déplaise à la famille Barrow, la jeune femme est une force tranquille qui sait exactement ce qu’elle veut. C’est bien pour cela qu’elle fera tout ce qu’ils voudront.
Destinée à un mariage arrangé, Scylla se veut être une sorcière libre, mais est bien incapable de se libérer de la volonté de sa famille. Car la famille, c’est sacré. On ne rigole pas avec le sang.
A Poudlard, ses facilités à apprendre combinées à son sérieux lui permettent d’obtenir d’excellents résultats sans trop se fatiguer. C’est bien pratique pour dégager du temps libre qu’elle emploi pour vivre sa passion débordante envers les créatures magiques : Scylla les aime, Scylla aimerait les posséder, pouvoir toutes les approcher, pouvoir tout savoir, pouvoir toutes… les bichonner. Car derrière sa carapace de femme forte qu’elle a su se forger pour supporter la dureté d’une éducation stricte, se cache une grande enfant en quête d’amour et d’attention. Si Callum vit dans l’ombre de son frère, Scylla vit dans l’ombre d’un duel entre frères, supportant le numéro de la petite dernière dont l’intérêt principal est d’honorer un mariage parfait pour « conserver le sang ». Ni plus ni moins. Et pourtant, elle aime ses frères, vouant une admiration débordante pour Atticus, ce personnage né pour être à la lumière, au centre de l’attention, cette attention qu’elle envie tellement.
Depuis sa plus tendre enfance, Scylla exécute la moindre volonté des Barrow, n’écoutant que son sens du devoir. Pourtant, souvent, ses rêveries l’emmènent ailleurs, vers une liberté, une puissance, un libre-arbitre qui n’appartiennent qu’à elle. Mais elle reste envers sa famille, indubitablement, une jeune fille aimante et dévouée. La famille c’est sacré. Et elle tient à faire leur fierté.
Une fierté qu’elle n’expose pas aux regards et aux oreilles de tous. Aux yeux de ses amis, ce n’est qu’une jeune fille enjouée au sourire facile, de bons conseils à ses heures et dont la compagnie est agréable autour d’une tasse de café et d’un plateau de muffins bien garni.

VOTRE PATRONUS - hirondelle
VOTRE EPOUVANTARD - Brouillard – Scylla a peur du néant.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Citron meringué
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Lumos
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Felix Felicis
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Soins aux créatures magiques.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Mme Guipure.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Morgana.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Dragon.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Cupcake aux myrtilles, maxi toping au citron.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - La curiosité est un vilain défaut. Mais si tu veux tout savoir, assied-toi et écoute-moi. Tu aimes les cupcakes ?

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Clearwater ? Scylla n’a jamais entendu parler de ce nom. Certainement un sang-mêlé ou une née moldue. Droite comme un i, confortablement assise sur la banquette, Scylla papillonne des cils pour manifester sa surprise. Il faudra qu’elle travaille ses expressions faciales. D’habitude, on lui reproche sa froideur de prime abord. Aujourd’hui, la préfète à la langue bien pendue lit de l’inquiétude sur sa figure. Scylla porte une main à son visage pour s’assurer que tout va bien.

Scylla Barrow, de la noble famille Barrow. Tu dois connaître les Barrow…

Cela devrait suffire pour lui faire deviner dans quelle maison elle envisage mener ses études. Tous les Barrow sont passer par Serpentard, et au plus profond d'elle-même, Scylla à bien l'intention de suivre leurs pas, dusse-t-elle corrompre le Choixpeau.
En attendant, dans cette conversation, la jeune fille n’est pas au bout de ses peines. Les gens sont d’une ignorance…


« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Mon père est dans le commerce, répond-t-elle simplement. Il exporte des spiritueux partout dans le monde. Malheureusement, je doute que le règlement de l’école me permette d’emmener quelques échantillons de nos produits pour les faire goûter à mes camarades…

Scylla sourit malicieusement, se demandant si elle avait réussi à semer le doute dans l’esprit de son interlocutrice quant à la nature des produits que sa famille commercialise. Si on ne peut plus rigoler un peu…

Tu dois connaître mes frères ou du moins, tu as forcément déjà entendu parler d’eux. Atticus et Callum ont étudié dans la maison des serpentards. Leur passage à Poudlard a été remarqué… Non ? Vraiment pas ?


« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

N’avait-elle jamais entendu parler d’Atticus Barrow, sorcier émérite et accomplie ? Cette préfète curieuse comme une pie devait laisser trainer son nez trop souvent dans ses manuels scolaires. Comment peut-on ignorer l’existence de la famille Barrow ?

Tous les enfants Barrow ont une place de réservée au sein de l’entreprise familial, explique-t-elle avec fierté. Quand mes examens seront validés, je me dévouerai corps et âme à notre entreprise.

Et tandis que son corps et son âme seront occupés, son cœur sera ailleurs.


« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

Scylla marque une pause. Le choix est difficile. De quoi elle s’occupe celle-là ? Mais tout de même, si elle avait la possibilité de faire trois vœux… ce serait tellement bien… Elle demanderait au géni un dragon qui lui obéirait au doigt et à l’œil. Elle demanderait une robe façonnée d’or aussi légère qu’une plume, plus robuste que n’importe quel acier moldu, capable de renvoyer chaque sort qu’on lui jetterait. Elle demanderait qu’une heure dure un an pour pouvoir voyager à travers le monde et découvrir tous les endroits plus spectaculaires les uns que les autres. Mais elle répondit :

J’attribuerai mon premier vœu à la pérennité de l’entreprise Barrow. Qu’elle connaisse toujours le succès. En deuxième vœu, je demanderai de protéger toutes les personnes de ma famille, pour les protéger du mal et de la maladie. Enfin, je demanderai de devenir la nouvelle ministre de la magie, pour hisser encore plus haut le nom des Barrows.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Non Où avez vous connu le forum ?  Par hasard, en cherchant. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui, dimanche-demiguise

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Il est minuit, le manoir Barrow est profondément endormi. Sans faire de bruit, la benjamine s’extirpe de son lit pour grimper, à pas feutrés, dans le grenier. Désormais sous les toits du manoir, Scylla referme avec précaution la lourde trappe poussiéreuse.

C’est ici qu’elle se rend, aussi souvent qu’elle le peut, pour s’inspirer du silence. Dans cette pièce mansardée aux odeurs de bois vieilli et de vieux parchemin, Scylla peut respirer la tranquillité et devenir, le temps de quelques heures, juste Scylla. Pas une Barrow, pas Scylla Barrow. Juste Scylla. Ni le troisième enfant, ni l’unique fille, ni celle promise à un mariage arrangé. Juste Scylla.

Sous les toits, il n’est pas question de destin. La jeune fille peut pleinement profiter du moment présent. Et présentement, elle a simplement envie de se prélasser sur un tapis de fortune formé avec quelques coussins usés pour s’adonner à sa lecture favorite : des romans d’amour (le vrai, le pur, pas celui qui s’arrange), des encyclopédies relatant de créatures magiques, plus incroyables les unes que les autres. Un jour peut-être, elle en posséderait, comme des indomptables qu’elle aurait réussi à ranger de son côté. Et s’en servir. Et devenir forte, puissante. Indépendante.

Un bruit sourd brise le silence de plomb. Plongée dans sa rêverie, Scylla n’y fait pas attention. Les vacances d’été sont bien entamées. Dans quelques semaines, Scylla débutera sa septième année dans l’école de magie Poudlard, aussi prestigieuse que décriée. A l’issue de cette année, la décision de lui trouver un mari digne de son sang sera délibérément d’actualité. Scylla est fière de prolonger la pureté des Barrow. Mais au fond d’elle… qu’est-ce que c’était ?

D’un bond, Scylla se redresse sur ses pieds nus, accroupie sous la toiture basse, la baguette en garde. Quelque chose à bouger. De marbre, scannant le silence, l’œil aux aguets, assurant ses arrières, Scylla murmure un « Lumos » destiné à éclairer un peu plus la pièce plongée dans la plus totale des pénombres. Sous un monticule de parchemin recouvert d’un linge censé les protéger de la poussière, ça gesticule. Scylla s’approche, relève les draps.

Ce n’est qu’un rat, un rat qui s’enfuit. Et tandis qu’il déguerpit, il bouscule une boîte qui se cogne sur le plancher et s’ouvre sous le choc. Quelque chose roule, quelque chose qui était caché à l’intérieur. D’abord, Scylla tend l’oreille pour s’assurer qu’elle n’a réveillé personne. Ensuite, elle attrape le mystérieux objet : un diamant. Un gros diamant, assez grand pour remplir sa main, parfaitement transparent, intacte, sans fissure ni même une égratignure. Que fait un objet si précieux caché dans un grenier poussiéreux ? Scylla l’inspecte, le tournant et le retournant entre ses doigts. Bah, s’il a été rangé là, c’est qu’il ne vaut rien. La jeune fille hausse finalement les épaules, s’en retournant à son cocon improvisé, gardant le diamant dans sa main. Dans une ancienne chope de bière à la hanse brisée, elle fait apparaître de l’eau pour s’abreuver. Détendant ses longues jambes, et jouant à lancer en l’air le diamant transparent, celui-ci lui échappe et plonge dans le verre d’eau.

Qu’elle ne fût pas sa surprise lorsque le diamant, logé au creux du verre, s’illumine de bleu, sa lumière rayonnant dans toute la pièce. Il tournoie sur lui-même, produisant un son mélodieux, à peine audible, comme une berceuse. Scylla sourit, l’élégante lumière est puissante mais n’éblouie pas. Elle se reflète, comme deux ronds bleus dans ses pupilles noires. Enchantée de sa découverte, bercée par le chant magique du diamant, elle s’allonge sur les coussins, croisant les jambes, rejoignant ses mains derrière sa nuque. Le sourire toujours aux lèvres, Scylla songe alors que si le destin lui fait peur, l’instant présent est magique.

Ares Zabini a écrit:

Bienvenue à toi , madame la sœur de mon futur beau-frère