ϟ la fiche de recensement

NOM - Chourave PRENOMS - Pomona DATE DE NAISSANCE - 15 mai 1931 AGE - 44 ans VILLE D'ORIGINE - Cardiff, Pays de Galle SANG - Sang Pur ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Poufsouffle ORIENTATION - Côté du bien

Pomona Chourave répond, en tous points, aux attributions habituellement accordées à la maison Poufsouffle.
Travailleuse, la petite sorcière replète n’hésite pas à plonger ses mains nues dans le terreau salissant, à tailler les mandragores, à récolter le pus des Bubobulbs, à arroser, à bout de bras, ses semis.
Patiente, bien évidemment, car confrontée à la pousse progressive, assidue, de ses plantes. Mais aussi avec les relations humaines, qu’elle établit au gré des cours et des séances de travaux pratiques avec ses élèves. Qu’importe leur rythme, leur implication dans la matière qu’elle enseigne, le Professeur Chourave adopte son voix quelque peu bourrue mais chaleureuse, pour répéter, marteler, insister les propos les plus caractéristiques au sujet de ses plantes.
Loyale et fidèle, elle l’est éperdument ! En amitié et dans le cadre des responsabilités qui imposent à sa fonction, aussi bien en tant que Professeur que Directrice de la maison Poufsouffle, Pomona Chourave fait preuve d’une abnégation sans faille, d'une implication exemplaire et d'un altruisme modèle, dont elle refuse, par une modestie sincère, les éloges communiés.

VOTRE PATRONUS - Canard colvert
VOTRE EPOUVANTARD - Serres incendiées
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Noix de coco
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Herbivicus, pour que mes plantes chéries poussent plus vite !
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Poussos : à défaut de faire pousser les belles plantes à sa maman, on fait pousser les os ! C’est fascinant, bien que douloureux !
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Glacier Florian Fortarôme ! Vous y avez déjà goûté la glace à la noix de coco ? Un DELICE !
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Phillipa Augirolle, pour ses connaissances de la botanique et ses oeuvres qui ont bouleversé l’enseignement de l’herbologie aux jeunes sorciers
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Dragon, c’est fou tout ce qu’on peut faire avec ses déjections !
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Engrais de fumier de dragon, pas étonnant ?

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Non, rien … A moins que vous vous intéressiez aux déjections de dragon, peut-être ? Parce qu’il y en a, des choses à dire, croyez-moi !

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Mon travail, c'est avant tout une passion, ma chère Rita. Je suis botaniste, et j'en ai toujours rêvé, figurez-vous ! Je plante mes graines, j'empote mes semis, je greffe mes jeunes pousses, j'ajuste les tuteurs pour soutenir la croissance de mes protégées, j'arrose quotidiennement mes plants, aussi bien dans mes Serres que dans la tête de mes élèves ! Et oui, j'enseigne, et j'aime faire naître l'intérêt pour la botanique auprès de mes petites têtes blondes ! Avec moi, tout le monde a le droit à sa chance pour découvrir la botanique, et chacun a son rythme, mon devoir étant de les aider, et les voir s'épanouir comme des fleurs sous un soleil de juin !

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Pensez-donc, ma p’tite Rita ! Est-ce qu’un homme avec toute sa tête rêverait sincèrement d’une femme comme moi ? Les pieds crottés, empestant le fumier de dragon de la tête au pied, toute collante de la moiteur des serres, les ongles sales et les mains abîmées, les cheveux en pagaille à longueur de journée ? Vous plaisantez ! Mais vous voulez savoir ? Je ne m’en porte pas plus mal ! Ma vie, je la destine à l’enseignement et à mes plantes chéries, et à personne d’autre !

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
J'ai vécu une enfance des plus communes, à vrai dire. Fille de deux parents sorciers, Papa travaillait comme rédacteur à la Gazette du Sorcier, et Maman était mère au foyer, et s'occupait de moi. Je dois avouer que j'aurais apprécié avoir des frères et soeurs, mais le destin en a voulu autrement ! J'ai grandi baignée dans la magie, j'ai eu ma lettre d'admission pour Poudlard. Je dois avouer que je trépignais d'impatience de m'y rendre ! Et je dois vous avouer que la première chose qui m'ait frappée à mon arrivée, c'était l'étendue des forêts qui entouraient Poudlard. De la Nature, et somme toute magique, à perte de vue ! Je brûlais d'envie de partir en expédition, et d'y observer tout ce que le monde avait à m'offrir. J'ai toujours bien aimé étudié, je dois le reconnaître, mais l'ambiance calfeutrée des salles de classe m'oppressaient, en y repensant. Mes instants de liberté, c'était dans les Serres que j'y goûtais ! Quel formidable lieu à Poudlard ! J'y passais mes journées, adonnée aux rêveries, aux études, aux observations en tout genre ! Poudlard m’avait, en quelque sorte, imposé ma passion de la botanique, que je partage aujourd’hui. Une fois mes BUSE et mes ASPIC en poche, j’ai étudié de près la bouse de dragon, ses propriétés magiques et son utilisation possible dans l’horticulture magique, au sujet duquel j’ai rédigé plusieurs thèses. Rencontre après congrès après soutenances, me voilà Professeur de Botanique. Rien de bine exceptionnel, somme toute !

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Mon rêve premier, c’est de faire briller les yeux de mes élèves ! Qu’ils se découvrent ou non une passion pour la botanique, j’aspire à les faire acquérir les bases fondamentales du monde qui les entoure, à ma manière ! Sinon, viendra peut-être un jour où je continuerai mes travaux sur le fumier de dragon, en collaboration avec des magicozoologistes ou le Ministère de la Magie. Même si la tâche paraît peu réjouissante, plusieurs scientifiques à travers le monde sont persuadés que le fumier de dragon a encore bien des secrets qui n’attendent que d’être révélés !

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Je crois fidèlement et loyalement à la magie blanche, la seule qui mérite d’être pratiquée et enseignée à nos chères petites têtes blondes ! Je me battrai continuellement, à ma manière, pour la promouvoir et la défendre ! Vous en avez ma parole !

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Mon premier voeu : que chaque élève de Poudlard trouve son talent, son domaine de prédilection, son intérêt qui lui est propre et d’y plonger tête la première, de s’y épanouir et d’en vivre, tout simplement !
Mon deuxième voeu : que les futures générations de sorcier prêtent une attention toute particulière à notre environnement qui nous entoure, à sa fragilité et sa vulnérabilité que nous mettons d’ores et déjà à mal, et qu’ils engagent tous les moyens à leur portée pour le protéger.
Mon troisième voeu : que le fumier de dragon acquière finalement ses lettres de noblesse, qu’il mérite amplement !

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Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :
— Pour une raison ou pour une autre (maladie, accident magique ou autre), vous devez passer un court séjour à Ste-Mangouste. Pourquoi ? Que vous arrive-t-il une fois à l'hôpital ? Décrivez votre aventure au cours d'un RP.

Une lumière vive, aveuglante, fendait horizontalement l’ouverture timide des paupières de Pomona Chourave. Un cliquetis froid, métallique, inconnu, vint rapidement à ses oreilles. Elle enfla largement ses narines, prit une profonde inspiration, et s’étonna de ne plus y retrouver l’odeur fétide de la terre humide ou les relents lourds du fumier. Elle inhala, en guise d’ersatz médiocre et - ce qu’elle considérait, personnellement, comme nauséabond -, un air sec, chargé de l’odeur âcre et corrosive d’antiseptique. Elle crispa son petit corps trapu, puis bailla bruyamment, sans se soucier encore qu’une robe verte l’observait attentivement au pied de son lit. Revenant doucement à la raison, sa bouille replète, aux joues dodues, surmontée d’un enchevêtrement difforme et grisonnant qui devait s’apparenter à une coupe de cheveux en jachère depuis quelques années, étirait une grimace douloureuse et plaintive. Se redressant, toujours les yeux mi-clos, le professeur Chourave avala péniblement sa salive, et grogna :

« Par la barbe de Merlin, je ne reconnais pas là mes Serres ! Dans quel fumier me suis-je encore fourrée ? »

Ses paupières lourdes laissèrent finalement place à ses yeux en forme d’amande, aux reflets d’ambre, notablement cernés. Son regard trahissait une certaine inquiétude, un ahurissement devant les potences supportant plusieurs poches à perfusion, les innombrables tubulures qui reposaient sur sa poitrine, le lit sommaire sur lequel elle reposait, le drap blanc tiré jusqu’à son cou potelé. Ignorant toujours le praticien à quelques mètres d’elle, le professeur Chourave tenta vainement de défaire sa main gauche d’un enlisement paresthésique que ses sens lui rapportaient, avant de ressentir un intolérable élancement, qu’elle ne manqua pas de manifester :

« - Awouah ! Ma main, que s’est-il passé ? »

« - Du calme, Professeur Chourave. Vous êtes à l’Hôpital Sainte Mangouste, vous avez été admise dans le service d’empoisonnement par potions et plantes. Je suis le guérisseur qui vous a pris en charge dès votre arrivée … »

La botaniste ne put s’empêcher d’écarquiller grand les yeux, comprenant avec difficulté le discours du médicomage. L’élancement saisissant avait évolué en des fourmillements impérieux, chauds, qui remontaient progressivement le long de son avant-bras. La sensation interrogeait profondément Pomona Chourave, qui jeta finalement un oeil inquiet à sa main, qu’elle devinait sous un pansement occlusif particulièrement épais. La bouche pâteuse, le coeur battant, la patiente blêmit, incrédule. Le guérisseur, devinant son désarroi, clarifia rapidement la situation :

« Le bandage paraît impressionnant, Professeur Chourave, mais il faut dire que ce chou mordeur de Chine ne vous a pas raté ! Il vous a profondément entaillé la main, de la largeur de sa mâchoire ! Il a d’ailleurs totalement déchiqueté votre gant en peau de dragon, preuve en est ! »

Le Médicomage laissa tomba, sur le drap recouvrant le lit, à côté du bandage imposant, les vestiges écharpés, brunâtres et tannés de ce qui devait être, dans une vie antérieure, une paire de gants en peau de dragon. Toujours hébétée, Pomona Chourave fixa alternativement la paire de gants et le professionnel de santé, interdite. Elle déglutit difficilement, écarquilla une nouvelle fois ses yeux, pour finalement murmurer, d’une voix gutturale :

« Sacré chou mordeur, hein ? Je parie que vous n’en voyez pas tous les jours, des blessures provoquées par cette Brassicacée, je me trompe ? »

Le visage du Professeur Chourave s’illumina finalement, et emplit son regard d’une chaleur nouvelle, d’une tendresse presque maternelle. Rien ne pouvait plus la consoler que ce motif d’admission : la botanique, elle l’avait dans la peau, littéralement et métaphoriquement. Il ne s’agissait d’ailleurs pas d’une première : elle avait collectionné les contusions et les morsures, et jamais une seule n’avait pas réduire sa passion pour sa matière de prédilection.

« Votre blessure sera bientôt de l’histoire ancienne. Vous devriez regagner Poudlard en fin de journée, j’ai averti le Professeur Dumbledore, qui se réjouit de votre retour imminent. Toutefois, vous devrez prêter attention à la cicatrisation de … »

Déjà, Pomona Chourave n’écoutait plus. Elle esquissait un sourire d’autant plus large, d’autant plus radieux, et fermait déjà ses paupières, se représentant, dans une ébauche presque mystique, le château qu’elle occupait depuis maintenant plusieurs années. Elle repensait aux Serres, à son territoire bien à elle, son fief, son siège de toute les passions, aux jeunes mandragores qui attendaient patiemment leur supplément de terreau pour avoir un peu plus chaud, aux Snargaloufs qui attendaient sagement leur ration carnée … Elle expira longuement, tranquillement, apaisée. Déjà, elle regagnait les bras de Morphée.