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Au soir de la tempête, les tourments Spudmore | ANSELMUS | SEPTEMBRE 1978

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Anselmus Spudmore

Anselmus Spudmore


NEUTRE
Le silence est une opinion.

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Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Randolf, son aîné
| PATRONUS : Un sanglier
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MessageSujet: Re: Au soir de la tempête, les tourments Spudmore | ANSELMUS | SEPTEMBRE 1978 Au soir de la tempête, les tourments Spudmore | ANSELMUS | SEPTEMBRE 1978 - Page 2 129196351Mar 2 Mar 2021 - 20:32

La rage qui lui avait fait monter la bave au bord des dents, l’intonation affable de son grand frère était en mesure de la dominer. Le choix de ses mots était moins judicieux. Ca le dégoûtait qu’il veuille mettre un mot sur ses sentiments, plus encore que ses sentiments, c’était sordide. « Ferme la … arrête ! - il balança ce qui était devenu une évidence au moment même où sa belle-soeur avait été mise en cause - Je vais signer, je vais le faire. Laisse-moi juste un peu de temps ... ». Spud laissa tomber ses fesses sur les marches, le dos courbé sous le poids familial qu’il supportait à nouveau. Les doigts puant la nicotine contre les ailes de son nez, il se retenait de chialer comme un môme.

Randolf n’aurait pas tenu trois jours dans la rue et lui n’aurait pas tenu trois jours dans la Compagnie. Surtout pour négocier la tranquillité de celle qu'il aimait face à des mangemorts. Il espérait simplement que ces derniers ne lui courraient pas derrière la cape. Tromper le Ministère, le temps de trouver un portoloin qui le conduirait loin de cette tempête de merde, c’était jouable, il faudrait compter sur de vieux amis. Il ne ferait par contre pas le poids contre des mangemorts. Le cadet espérait sincèrement que l’aîné saurait les tenir à distance mais il restait trop fier pour rien lui demander.

C’était douloureux mais il avait appris à ne plus être capable de parler à Alizea ces dernières années. Ne plus pouvoir la regarder dans ses magnifiques yeux noisettes, trouver ailleurs leur pétillement. Mais ne plus se regarder lui dans le miroir ?  L'ensorceleur déposa le bout de son bois de noisetier sur le parchemin et son nom s’inscrivit lorsqu'il lui murmura son consentement. La simplicité avec laquelle il renonça à sa vie d’homme libre ne lui fit pas grand effet. Les conséquences se rappelleraient bien assez tôt à lui. Puis d'une voix éraillée : « Je sais pour qui je fais ça, et toi ? ».

Il était dur de discerner les intérêts qui motivaient Randolf entre la protection de ses affaires ou de son épouse. Le fait venait d’être établi que son petit-frère ne représentait pas son intérêt, alors qui sur terre ?
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Randolf Spudmore

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| SANG : Mêlé, que voulez-vous d'autre ?


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| EPOUVANTARD : Son frère et son épouse.
| PATRONUS : Un cerf.
| POINTS DE COMPÉTENCE :

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MessageSujet: Re: Au soir de la tempête, les tourments Spudmore | ANSELMUS | SEPTEMBRE 1978 Au soir de la tempête, les tourments Spudmore | ANSELMUS | SEPTEMBRE 1978 - Page 2 129196351Mar 9 Mar 2021 - 23:01

La surprise de Randolf ne se refléta pas sur ses traits. Il se contenta de le fixer avec un calme olympien qu'on lui avait toujours demandé d'avoir. Le fait est que la manœuvre n'était pas une manœuvre commerciale. Il s'agissait de faire signer à son jeune frère un papier l'incriminant pour quelque chose qu'il n'avait pas fait, au risque qu'il aille en prison. Tout cela pour se protéger lui-même, sa place dans la compagnie et aux yeux de son père et l'entreprise elle-même. C'était foutrement cynique comme calcul, cruel également. Le geste de désespoir de son frangin, qui finit sur les marches, attira finalement un geste de faiblesse de la part de l'aîné qui se retint in extremis de poser sa main sur l'épaule d'Anselmus. Randolf, qui se tenait derrière lui, crevait de honte, mais la honte était un sentiment qu'il pouvait encaisser davantage qu'un allez simple pour la prison. Il sortirait son frère de là, il se l'était promis au moment où il avait calculé rapidement ses chances. Mais Ansel ferait-il de même pour lui ? La relation qu'ils avaient était trop compliquée, trop tordue, pour qu'il parie un penny là-dessus. Il aimait son petit frère, à sa manière. De façon bizarre, malsaine peut-être. Il l'enviait, le détestait autant qu'il l'appréciait. Au fond, l'aimait-il sans doute à la haine. Mais voilà, ils avaient été élevés comme cela, l'un se dressant en face de l'autre comme deux coqs dans un combat. Randolf préférait être celui qui serait victorieux malgré les blessures que celui mort sèchement, achevé par l'autre.

Ansel signa le papier dans un silence de plomb. Et il lui demanda pour qui il faisait ça et il aurait eu de la peine, à travers sa honte, à répondre simplement qu'il faisait cela pour lui-même. Pourtant, il y avait un peu de ça dans sa décision. Se protéger, protéger Alizea, protéger la compagnie. « Je fais ça pour nous protéger tous » dit-il d'un ton blasé, « et je ne te demande pas cela pour t'enfoncer toi. Quoique tu penses ». Randolf s'approcha pour s'asseoir à côté de lui en rangeant tout de même le parchemin qui allait coûter la liberté de son frère. Il se demanda si la fragilité dans laquelle semblait être enfoncé son cadet nécessitait qu'il pose une main sur son épaule, aussi ne le fit-il pas : « Je te sortirai de ce merdier, Anselmus. J'ai juste besoin de temps ». Randolf pensait ses paroles. Sincèrement. Comme pour sceller ce pacte qu'il lui proposait, l'aîné sortit de sa poche un paquet de cigarettes qu'il tendit à son cadet. Acheter la liberté à coup de promesses et de tabac, c'était bien une manoeuvre de Spudmore.
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