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| Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Ven 30 Oct 2020 - 18:52 | |
| Le coude appuyé contre le bar, je le fixe. Je fixe cet homme de mon regard bleu clair tentant de sonder ce qui se passe au travers. Il est ma foi intéressant et il est homme de célébrité. Lui, il ne la refuse nullement alors que par moments, la mienne est tel un fardeau que je dois assumer. Je l’ai voulue pourtant, mais elle est parfois si difficile à maîtriser que je me noie dans des entraînements toujours de plus en plus violents et drastiques. Ceux qui sont mes plus grands fans, connaissent cette propension à le faire, et ils apprécient cette abnégation et cette volonté dont je peux faire preuve au quotidien. Mais, le coach et son second, avec leurs bons conseils me disent de me ménager sinon je ne tiendrais jamais cette cadence. En tant que Batteur émérite et surnommé le Boucher Vert, je ne peux pas prétendre à fauter.
Mon âge arrivant sur le tapis, je sais qu’il me reste encore des années à monter sur un balai et à castagner mes adversaires avec mes Cognards. Tant que je sais tenir sur mes deux jambes, que je possède encore cette violence rageuse et manifeste, je peux me prétendre à être le meilleur Batteur de ma génération. L’âge, n’a pas de prise sur la passion qui peut nous animer et Lachlan en est l’archétype. Dix années de plus que ma personne, mais toujours autant hargneux sur le terrain. Et pour ça, je l’aime. J’aime ce gars rude qui m’est identique. Alors oui, l’âge n’est réellement qu’un détail illusoire dans ce sport sorcier pour lequel, je donne mon âme à chaque match.
- C’est le but. Je ne compte pas faillir à la tâche, demain. Dis-je riant contre mon verre. Stubby Boardman, le verra de ses propres yeux.
Que je ne me suis pas survendu, que je lui aie bien expliqué ce que je suis. Un tueur sur le terrain et que mesurer mes coups, il en est hors de question. Mon équipe est connue comme telle, la plus horrible des équipes. Quitte à fracasser des crânes en plein match ou au-dehors. Distrait par le match futur qui m’attend inexorablement, j’écoute les propos de mon interlocuteur qui me raconte des pans de sa vie d’artiste. Je souris en imaginant un petit gosse de trois ans, en train d’emmerder sa mère et ses plus proches voisins. Si le gosse du passé est à l’image de l’homme du présent, je comprends mieux. En revanche, je tique malgré moi sur la mention maternelle mais pas paternelle.
- J’imagine le spectacle ! Qui devait être autant réjouissant pour les yeux que pour les oreilles, si j’en crois tes dires. Là, je m’esclaffe un peu bruyamment, parce que c’est vrai et que j’ai une image mentale qui perdure.
Le pire reste à venir avec la suite de ses propos. Toujours plus dans le débordement et dans l’exagération la plus totale. Ce type, est une exception à lui tout seul et j’apprécie –malgré moi- sa compagnie. Quitte à en oublier, les autres joueurs de Quidditch présents dans la salle pour la soirée. Je les salue distraitement, quand j’accroche certains de leurs regards, en coin. Préférant sûrement que je me mêle à eux, ce que je ne fais pas. Pour une fois, il y a un certain Stubby Boardman qui monopolise mon attention et il peut en être satisfait, le bougre. Car, je me lasse vite. Surtout, avec les hommes.
- Et surtout, je ne serais pas allé à ton concert ! M’exclame-je presque outré. Ce qui aurait été une horreur en soi.
Je ne me fiche pas de lui –un peu quand même, faut l’avouer-, mais je souris sincèrement. Il est un « chic » type, sur mon échelle personnelle.
- Et, le restant de ton groupe est là, où tu es le seul ? Tu as d’autres personnes à me montrer, que je voie un peu ce monde artistique dans lequel tu brilles !
Je suis toujours un peu curieux. Mon plus gros défaut, jusqu’à présent.
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| Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Dim 1 Nov 2020 - 14:01 | |
| Au fil de la conversation, Stubby commençait à cerner plus ou moins son interlocuteur. C’était un homme très fier, quelque peu vantard, indéniablement beau parleur, mais avec qui il était néanmoins agréable de converser. De plus, il aimait observer ce joli faciès. Il regrettait presqu’Isaac ne fut pas du même bord même si, à priori, cela ne lui avait pas semblé comme étant une grande perte – il y en avait plein des jolis garçons sur terre. D’un coup, il pensa à Jacob. Ô Jacob ! En voilà un bien bel homme. Il lui manquait. Il fallait absolument qu’il le voit de nouveau pendant les vacances de la Toussaint. Son attention revint rapidement à Isaac qui venait de lui poser une question à laquelle il répondit volontiers en évoquant brièvement sa petite enfance. Le joueur de quidditch en fit une plaisanterie. « Chaque nuit se tenait le meilleur concert qu’on eut jamais entendu dans tout le Royaume Uni. » renchérit-il, plein d’auto-dérision sur son lui de trois ans. Fort heureusement, il s’était amélioré depuis grâce à des années de travail et de passion. Il en était très fier et on pouvait aisément le ressentir. Il but une nouvelle gorgée de son cocktail non alcoolisé. Il était très sucré, comme il aimait. « Cela aurait été une grande perte pour la culture sorcière. » soutint-il avec excès, d’un air convaincu. Qu’aurait-il fait de sa vie s’il n’avait pas percé dans le monde de la musique ? Cela aurait été d’une tristesse ! Peut-être aurait-il continué à travailler comme vendeur dans des boutiques de fringues. A termes, il aurait sûrement repris le commerce familial. Rien de quoi faire rêver.
« Je suis venu avec Miles. Il est parti jouer au beerquidditch dans l’autre salon. » Miles était le guitariste des Croques-Mitaines. « Les autres nous ont lâché. C’était plutôt attendu de la part de Desmond. Il n’est pas trop soirée. Il est plutôt…. Solitaire. C’est déjà la guerre pour l’avoir à mon anniversaire dès qu’il y a plus de dix personnes. » Desmond était le pianiste du groupe et l’auteur des paroles d’un bon nombre des chansons, dont les plus belles. « Et Sullivan n’a pas pu venir parce que sa petite est malade, la pauvre. Elle a la dragoncelle. » Sullivan était le batteur du groupe. Il était marié et père de deux petites filles. Eh oui, mine de rien les Croques-Mitaines avaient tous plus de trente ans. Isaac lui demanda de lui présenter des gens. « Je crains de ne pas pouvoir te montrer beaucoup de monde que tu ne connaitrais pas. » Il balaya la salle du regard, à la recherche d’un visage du milieu du spectacle qui lui serait évidemment familier. Il montra du menton une jeune femme brune à a frange très élégante. « C’est Marise. Elle est française. Elle est comédienne. Elle sort avec un ancien joueur de quidditch qui a mal tourné. Ca fait des années qu’elle dit qu’elle va retourner en France mais on attend toujours. » Il pouvait en dire tellement plus sur cette femme. Mais cela n’allait probablement pas intéresser Isaac. Il désigna un homme d’une bonne quarantaine d’années. « Julius Montgomery. Il détient la plus grande maison de disque sorcière des Etats-Unis. L’année dernière, il est sorti de cure de désintox pour son addiction aux écailles de boullus. Mais je crois qu’il a replongé. » Il paraissait qu’à forte dose, les écailles de boullus avaient des effets hallucinogènes. Ensuite, il désigna un beau jeune homme d’une petite vingtaine d’années. « Marius. Il est mannequi mais voudrait se lancer dans la musique. Le problème, c’est qu’il n’a aucune oreille. En début de soirée, il est venu me voir. Il m’a proposé un deal. J’ai ri et je suis parti. Je veux pas me rendre responsable de sa propre humiliation. » Il tourna son regard vers Isaac et lui sourit. La plupart des autres invités étaient directement liés au quidditch. |
| | | | Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Lun 2 Nov 2020 - 17:10 | |
| Quel homme décidément charmant. Je me surprends de plus en plus à en apprécier la compagnie. Ce qui me change radicalement de mes accointances liées au Quidditch et de ce qu’il en retourne. Stubby Boardman est un homme de scène et artiste avant tout, dans un monde que je ne côtoie décidément pas. Ou très peu. Ici, je me mélange à certaines personnes de ce milieu en plus de ces invités liés au Quidditch. Prochainement, lors de mon trentième anniversaire, j’y songerais. A faire une fête en grande pompe, bien que je n’aie pas pour habitude d’inviter trop de gens. Je reste néanmoins solitaire, ayant grandi sans aucun frère, ni sœur. Quoique je possède bien un « frère », car à défaut de sang, il est de cœur. Mais, il n’a pas été invité lors de cette soirée, et ça, c’est bien dommageable.
Je ris en entendant mon interlocuteur surenchérir suite à mes propos, imaginant toujours une mini version d’un Stubby Boardman de trois ans. Chantant excessivement faux ou haut perché pour un voisinage sensiblement peu réceptif envers un futur talent en devenir. Mais, à force de persévérance et de travail acharné, il s’est vu s’illustrer dans son domaine. Tout comme moi, dans le mien. Si par le plus grand des malheurs, je n’avais pas été un joueur de Quidditch émérite à Poudlard, qu’aurais-je fait de ma vie ? En y repensant, je ne vois pas d’issues possibles. Peut-être, aurais-je terminé comme mon très cher paternel, à œuvrer derrière un bureau, sans aucune envie. Car, Noah Wellington, ancien joueur de Quidditch doit sûrement souffrir de son éviction de l’équipe dans laquelle je suis actuellement. Même poste, même équipe. Je crois que si j’en viens à disparaitre du monde du Quidditch, je m’autokedaverise. Pas mieux.
- Pour ça, je n’en doute pas ! M’exclame-je encore en riant, avant de redevenir subitement sérieux. Tu aurais fait quoi, si par malheur, tu n’étais pas devenu chanteur ?
Il peut bien évidemment me retourner la question. On est plus à ça près.
Quand je lui ai demandé où est passé tout le restant de son groupe, il me répond avec le plus d’honnêteté possible. Me tentant presque d’aller rejoindre le dénommé Miles pour une partie de beerquidditch, en bonne et dûe forme. Si, on en vient à se séparer à un moment donné de la soirée, j’irais faire un petit tour dans l’autre salon. Mais, pour l’instant, je suis accaparé par le chanteur des Croques-Mitaines, en personne. Et, il me serait très inconvenant et malpoli de laisser l’homme seul. Puis, je l’ai dit : j’aime converser avec. Buvant une gorgée de mon cocktail fruité, j’en viens à l’écouter quasi religieusement, me disant tout de même qu’il manque une touche d’alcool dans cette boisson un peu trop sucrée à mon goût. Je fais signe au barman, d’en ajouter une dose. Même minime, mais qu’elle contrecarre cet aspect bien trop suave.
- A part ton groupe, je dois reconnaître que tous ces charmants visages ne me sont malheureusement pas inconnus. Dis-je avec une pointe d’humour. Or, je suis quand même plus porté Quidditch, qu’art de la scène.
Je marque un léger temps d’arrêt. Avant de poursuivre, sur un ton que je pense sincère.
- Je dois avouer, que te parler, ça me fait sortir de ma zone de confort.
Bien que mon regard d’un bleu clair semble captivé par la dénommée Marise. La Française, petite amie d’un joueur de Quidditch, qu’il me plairait d’évincer. L’homme en cure de désintox, ne m’est d’aucun intérêt et encore moins un certain Marius. Qui parait s’être fourvoyé au regard de Stubby Boardman en lui proposant un deal. Bien moins concluant que celui qui s’est instauré entre nous deux. Néanmoins, je retiens l’addict aux écailles de boullus et le mannequin, nul en musique.
- Parle-moi d’elle. Dis-je en désignant de mon menton, la dite Marise. La comédienne. Elle m’intéresse. |
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| Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Mer 4 Nov 2020 - 11:46 | |
| Isaac savait faire la conversation, en tout cas ! C’était une qualité que Stubby appréciait chez un homme. Pipelette comme il pouvait l’être, il aimait faire face à une personne qui ne répondait pas uniquement par monosyllabes. Qu’on lui donne du grain à moudre, bon sang ! « Si j’étais pas devenu chanteur ? Quel ennui. Je crois que je serais resté vendeur. Mais j’aurais bien voulu me lancer dans la création de mode, peut-être en autodidacte et avec l’aide de ma mère. Parce que les écoles de mode sont très très chères. Plus probablement, j’aurais pris le commerce familial au bout d’un moment. » Sa mère et son beau-père tenaient un commerce de pressing et retoucherie depuis plus d’une vingtaine d’années. Le commerce fonctionnait très bien. Ils ne vivaient pas mal. Mais quand toutes les factures et les dépenses courantes étaient passées, il ne restait plus grand-chose. A l’époque, c’était tout juste assez pour subvenir au besoin de cinq personnes en se serrant un peu la ceinture en fin de mois. Ils n’avaient pas assez pour payer les études d’Anna, la petite dernière, alors Stubby avait pris la décision de prendre en charge ces frais. Il pouvait au moins faire ça. « Et toi ? J’imagine que ça vendrait pas de rêve non plus. » Tout paraissait plus fade à l’ombre des paillettes et des projecteurs. Le triste commun des mortels.
Isaac lui avoua qu’il le faisait sortir de sa zone de confort. Stubby en fut un peu surpris. « Vraiment ? » Il eut un rire un peu moqueur. « Mais pourquoi donc ? Quelle drôle de pensée. » On ne pouvait pas vraiment dire que le chanteur avait une zone de confort bien définie quand il s’agissait de socialisation. Il n’avait aucune gêne. C’était un spécimen social. Il passa en revue quelques noms qu’il connaissait qui étaient présents dans la pièce. Il se retenait de trop commérer – même s’il adorait ça. Il remarqua que la Marise attirait particulièrement Isaac. D’une façon probablement peu platonique. C’était une belle femme, il était vrai. Il demanda de lui en dire plus sur elle. Stubby fit une sorte de grimace équivoque. Il ne la tenait pas particulièrement dans son cœur. « Elle a quelque chose comme vingt-huit ou trente ans. Mais je t’avoue que je vais pas savoir rester objectif à son propos. Il y a cinq ou six ans, on s’entendait très bien. Elle venait tout juste de débarquer dans le milieu. Sans mentir, elle était vraiment cool comme nana. Toute fraîche, toute pimpante. Elle s’est mise en couple avec sa co-star d’une Sorcière à New York. Je l’avais prévenu que c’était pas forcément une bonne idée. Elle m’a pas cru. Puis elle s’est retrouvée cocue. Elle a rompu avec lui et est venu pleurer dans mes culottes. Et elle s’est mise à dire que c’était de ma faute pour aucune raison. Elle est devenue tellement odieuse avec moi. Depuis, on en est au même point, voire même plus bas. » Il épargnait pas mal de détails de l’histoire. Stubby savait que le gars en question était gay puisque ça faisait plusieurs semaines qu’ils se tournaient autour. Quand le gars s’est mis en couple avec Marise, il avait décidé de lui dire qu’il ne voulait pas continuer ce petit jeu. Parce que Marise était sa pote et qu’il n’était le second bureau de personne. Et ça lui était retombé dessus. « Depuis je constate que depuis… Voilà quoi. C’est un accio à emmerdes. Mais je t’ai dit que j’étais pas objectif. » |
| | | | Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Dim 8 Nov 2020 - 18:54 | |
| Je me surprends à apprécier Stubby Boardman, finalement. Un peu cette même façon de penser, de ce monde idéalisé entre strass et paillettes. Enfin, je trouve dans le chanteur et leader des Croques-Mitaines, cette personnalité que je n’ai pas vraiment. Moi, c’est l’effervescence dans les gradins, les acclamations du public et la liesse générale lorsqu’un match de mon équipe se gagne. C’est là, et seulement à cet instant précis, que je me sens exister. Et, que je me dis que je suis fait pour cela et uniquement pour cela. Que rien, ne peut avoir de grâce à mes yeux. Que ce que je considère comme étant inadéquat quant à ma façon d’être et de penser. Alors, m’imaginer à un autre poste que celui que j’occupe actuellement, m’assombrit légèrement. Bien que je ne me suis pas privé pour le demander à mon interlocuteur. Qui lui, semble être porté par un commerce familial, s’il n’était pas devenu chanteur. Ce qui est une grande perte ? Peut-être.
- Tellement terre-à-terre, et bien trop loin de tes aspirations musicales.
L’ennui tellement palpable. Tellement. Et comme, je me le suis imaginé, il vient à me retourner la question. Le pire cauchemar que je peux avoir présentement, si je dois me stopper au niveau de ma carrière professionnelle liée au Quiddtich, c’est de terminer comme mon père. A cause, d’une mauvaise blessure, mon père Noah Wellington se voit endosser un rôle de bureaucrate qui n’est sûrement pas fait pour lui. Il a été comme moi, un violent Batteur et il se retrouve à griffonner de la paperasse liée à son ancienne profession. L’ennui et l’horreur sont palpables, dans le ton de ma voix.
- Comme Noah, mon père, à griffonner de la paperasse, liée au Quidditch. Ça vendrait pas du rêve, non. Termine-je avec un petit rire bien sadique. Car, la figure paternelle n’est pas la mieux représentée dans ma pensée familiale.
Et encore moins ma mère. Bien que son poste haut placé auprès du Premier Ministre Moldu soit une gageure, cela n’en reste pas moins emmerdant. Ma mère restant une honte pour le côté sorcier de ma famille qui était pure, jusqu’à sa venue. En plus de posséder son même regard, j’ai plus ou moins cette même personnalité changeante qui a tellement plu à mon paternel. En parlant de personnalité, je reconnais un attrait certain à celle de mon interlocuteur : Stubby Boardman. M’ayant fait sortir de ma zone de confort, comme je le lui ai attesté. Moi, qui n’aie pas l’habitude de converser avec ce genre de personnages haut en couleur.
- Vraiment, oui. Dis-je avec une voix légèrement douce. Je suis plus à même de parler avec des personnes partageant les mêmes centres d’intérêts. Le sport, comme tu peux t’en douter mais sûrement pas la musique.
Je laisse planer quelques secondes de battement, avant de continuer. D’un ton un peu moins doux.
- Ça me sort vraiment de ce que j’ai l’habitude de faire, mais sache que ça ne me déplait pas.
Après est venu la jolie française qu’il me plairait de connaître bien plus en profondeur. Adossé au bar, cette fois-ci, je la contemple tout en écoutant attentivement le laïus de mon vis-à-vis. Ce dernier m’expose un différend qu’ils ont eu tous deux et qui semble avoir fait en sorte de les éloigner l’un de l’autre. Sans nulle surprise, apparemment. Mais, je dois avouer que c’est plus le côté plantureux de la jeune femme qui m’intéresse et non sa propension à être une emmerdeuse auprès du chanteur. Quoique, je prends peut-être le parti de l’homme qui est à côté de moi et que je m’étonne d’apprécier.
- Je vois, je vois. T’accuser alors que tu n’as visiblement rien fait, n’est pas une preuve d’intelligence. T’es un honnête homme, Stubby. Malgré ce monde dans lequel tu évolues, mais c’est tout à ton honneur. Je dépose lentement une main compatissante sur son épaule, avec un sourire sincère.
Suis-je devenu philosophe en l’espace d’une soirée ? C’en est si risible.
- Si c’est un accio à emmerdes, je ne vais pas me mettre plus dans les emmerdes. On me fourgue déjà des relations avec des stars féminines de Quidditch et d’autres célébrités .Alors, pour le coup, je préfère rester sur le banc de touche.
Bien que je dois avouer que la cambrure de ses reins et sa généreuse poitrine ne me font pas avoir de pensées chastes. C’en est même l’exact contraire. |
| | | Stubby Boardman NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 685 | AVATARS / CRÉDITS : ★ MIKA | SANG : ★ Chaud bouillant
| Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Mar 10 Nov 2020 - 13:37 | |
| Stubby estimait avoir réussi sa vie. Objectivement. Il était un trentenaire célèbre et riche, au sommet de sa propre entreprise, talentueux et beau. Il n’était tombé ni dans l’alcool ni dans la drogue. Il était parti de très bas. Certes, il n’était pas marié avec une jolie blonde et n’avait pas d’enfants à jolies petite bouclettes scolarisés dans le privé. Mais oh ! Voilà. Il ne l’avait pas voulu non plus. Le mariage, très peu pour lui. On était tellement plus libre en restant célibataire. Stubby ne ressentait pas l’envie de se mettre en couple. Il aimait sa vie telle qu’elle était. Il ne l’envisageait pas autrement. Cela semblait être réciproque pour Isaac. Sa vie, sans le quidditch, aurait été encore plus ennuyeuse que la vie sans musique du chanteur. « Mais quel ennui ! Ne me fais pas croire que tu n’aurais pas essayé de faire autre chose que ça. C’est trop déprimant. » Stubby ne s’occupait même pas de sa propre paperasse. C’était son elfe de maison qui s’en chargeait en lui faisait simplement des comptes-rendus. Pomelo avait même une autorisation dérogatoire pour accéder à son coffre à Gringott’s autant pour aller chercher de l’argent pour des dépenses courantes que pour régler les factures. Le chanteur ne savait même pas combien d’impôt foncier il payait chaque année, ni s’il avait fini de payer son prêt pour l’achat de sa maison près de Nice. Il plaçait une confiance aveugle en son elfe comme en sa mère.
Il fut ravi et surpris d’apprendre qu’il faisait sortir Isaac de sa zone de confort. Il devait quand même venir d’un milieu vachement ennuyeux, ce garçon. Il lui expliquait qu’il était plus accoutumé au milieu sportif. Mais ça semblait curieux à Stubby de ne pas s’être d’avantage intéressé à autre chose. « Pourtant, la musique est partout. » Ce n’était pas pour rien que c’était une industrie aussi puissante dans le domaine culturel. Elle était omniprésente. Ou ce n’était que l’impression qu’en avait Stubby en tant qu’acteur de cette industrie. Il eut également l’impression qu’Isaac lui tendait une énorme perche qui lui donnait envie de retenter une avance. Mais c’était sûrement inattentionnel. Non voulait dire non. Il lui adressa simplement un beau sourire. Se rendre attirant, ce n’était pas la même chose que draguer. D’autant plus que le joueur semblait s’intéresser à la Marise. Ne vous méprenez pas, Stubby n’était pas jaloux d’elle, même s’il n’en disait pas beaucoup de bien. Encore qu’il se retenait de dire toutes ces choses peu glorieuses qu’il savait sur elle. Il n’avait aucune raison d’être jaloux. Ils n’exerçaient pas dans le même domaine. Il pensait juste qu’il valait mieux qu’elle. Il regarda du coin de l’œil la main d’Isaac posée sur son épaule. « Qu’en sais-tu ? Cette histoire te suffit à déduire une telle chose sur ma personne ? » répondit-il d’un air presque joueur. « Tu ne sais pas, peut-être que je tue des bébés niffleurs pour décompresser. Peut-être que je maltraite mon elfe de maison, mes employés et même ma famille. » Sans en être à ce point-là (il n’aurait jamais fait physiquement mal à aucune des personnes citées), Stubby n’était pas une blanche brebis. Si dans cette histoire avec Marise, il n’avait rien à se reprocher, il avait aussi fait des choses plutôt moches. Comme se servir de ses relations pour stopper la progression d’une personne qu’il n’apprécierait guère ou avec qui il s’était brouillé. Parfois c’était légitime, parfois non. « Toi ? Sur le banc de touche ? C’est surprenant. » s’étonna-t-il, taquin. Il amena son verre à ses lèvres avant de le reposer sur le comptoir. « Est-ce que Sorcière Hebdo a déjà fait de bonnes suppositions sur tes conquêtes féminines, même ? Pour ma part, ça fait plus de dix ans qu’ils sont à côté du chaudron. » C’était parfois à mourir de rire. Mais bon. S’ils étaient autant à côté du chaudron, c’était bien parce qu’il avait de bons avocats. Et des moyens financiers. Ils le savaient. |
| | | | Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Mer 18 Nov 2020 - 14:59 | |
| Honnêtement, si je n’avais pas été un grand joueur de Quidditch reconnu, qu’aurais-je fait ? Jamais de la vie, je ne me serais employé à remplir de la paperasse dans un bureau comme mon très cher père. A griffonner, parapher et annoter des commentaires sur des formulaires, malgré que ces derniers soient reliés au Quidditch et donc, à mon domaine de prédilection. Enfermé, dans un bureau entre quatre murs, il est certain que je dépéris. Mais, c’est peut-être ce qui m’attend, si ma carrière tend à se terminer par un coup de Cognard bien placé. Comme Lachlan, comme ce qui l’a conduit à ranger son uniforme au placard et à en endosser un autre. Toujours lié au Quidditch néanmoins, mais avec bien moins de prétention. Bien moins d’enjeu. Bien qu’aller le voir au magasin et partager cette même passion commune, me plait farouchement. Or là, c’est plus délicat. Car à cette soirée placée sous le signe d’un anniversaire pour le moins sportif, je parle à un homme dont jamais la conversation ne m’aurait plu jusqu’alors. Soit.
- Je peux te promettre que si. Bien entendu, j’aurais fait quelque chose. Je n’aurais pas pu tenir, à ne pas monter sur un balai, à ne pas être Batteur. Quand j’étais venu rendre visite à mon père dans son bureau et que je l’ai vu entouré de ses dossiers à remplir, j’ai paniqué.
J’ai paniqué. Totalement. Écarquillant mon regard bleu clair de nouvel adulte, devant toutes ces responsabilités qui ne me vont pas au teint. Moi, c’est l’adrénaline sur le terrain, la liesse d’avant, de pendant et d’après match. Pas, un engouement spécifique à faire de la paperasse et à la ranger dans des dossiers poussiéreux qui vont être finalement archivés. Par Merlin, cette journée au Ministère de la Magie a été un Enfer, sur Terre. Un. Véritable. Enfer. Néanmoins, cela m’a confirmé sur une seule chose et pas des moindres : mon futur ne va pas se résumer à ça. Jamais. Plutôt me prendre un Cognard en pleine gueule et perdre la mémoire, que d’avoir à assumer des tâches subalternes entre quatre murs anxiogènes. J’en viens à le souhaiter à mon pire ennemi, mais sûrement pas à ma personne.
- Elle est peut-être partout, mais pour me dédouaner, je pense que je n’y ai pas fait vraiment attention. Du moins, jusqu’à maintenant. J’ai toujours préféré évoluer dans ce monde sportif, plutôt qu’autre. Ce qui est con, en définitive. Admets-je, avec un large sourire.
Le chanteur des Croque-Mitaines, en la personne non moins célèbre de Stubby Boardman vient à se confesser sur cette « histoire » le reliant avec une certaine française. Française qui accapare toute mon attention, plus pour sa silhouette que pour sa réelle conversation. Ayant posé ma main sur son épaule, en signe compatissant, je coule mon regard bleu clair vers lui. Avec un large sourire, suite à son aveu. Je le vois très mal mais alors très mal, maltraiter avec une certaine violence non contenue la moitié de son entourage. Ça en vient même à me faire expressément rire. Je penche ma tête en avant, ne m’empêchant nullement d’avoir un petit rire. Et, c’est surtout cet air joueur présent sur ses traits, qui me fait m’esclaffer. Je ne suis pas philosophe et encore moins Legilimens, mais rien qu’à voir son agissement quotidien, qu’il n’est pas violent. Du moins, pas comme « moi ».
- J’ai du mal à te prendre au sérieux. Car, je pense honnêtement que tu préfèrerais user de mots pour blesser plutôt que de poings. Ou bien, abuser d’un certain pouvoir sur une personne de ton entourage pour faire le mauvais boulot à ta place. Nouveau petit rire.
Moi, sur le banc de touche. C’est rare mais ça peut arriver. C’est ce que je suis avec Carina Hodgens. Tout comme un remplaçant à un match de Quidditch, je me suis pourtant évincé seul et me suis tu durant quinze longues années. Mon regard bleu clair se teinte d’une lueur sombre lorsque je le regarde mais disparait bien vite quand je vois le petit tacle espiègle qui se cache derrière ces quelques mots.
- C’est étrange, mais ça peut arriver. Ego, quand tu nous tiens. Pour te répondre, on m’a prêté une relation avec chacune des joueuses des Harpies de Holyhead. Avec plus ou moins de succès, s’entend.
Dix années que Sorcière Hebdo est à côté du chaudron, pour lui ? J’hausse un sourcil à la fois interrogateur et émets un sifflement réprobateur. Ça me parait étrange, de tomber à côté à chaque fois, et ce, durant dix longues années. A moins que …
- Dix années, à faire de la bouse d’hippogriffe ? Ça m’étonne. Qu’as-tu eu comme relations, aussi étranges soient-elles ?
J’avoue que ça m’intrigue. Je ne lis généralement que quand je suis en couverture. Normal, en somme. |
| | | Stubby Boardman NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 685 | AVATARS / CRÉDITS : ★ MIKA | SANG : ★ Chaud bouillant
| Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Lun 23 Nov 2020 - 9:18 | |
| Quand on atteignait un certain âge, la société se mettait à nous interdire de rêver et, par extension, on se l’interdisait également. Stubby l’avait durement éprouvé entre le moment où il avait quitté Poudlard et celui où sa vie avait pris un autre tournant. Il avait passé environ trois ans à ne pas savoir où les choses allaient le mener. Il n’admettait qu’avec pudeur son rêve de devenir un chanteur célèbre alors qu’il n’était qu’un simple vendeur. Les gens ne concevaient pas que ce rêve puisse être une véritable ambition, un projet de vie. Ce n’était pas assez terre-à-terre pour eux. Eux, ils se contentaient de leur vie un peu médiocre d’employé de bureau en enviant ceux qui visaient plus haut. Des gens comme lui ou comme Isaac. « Et depuis cette vision est ton épouvantard ? » demanda le chanteur, l’air moqueur. Cela lui paraissait avoir été une réaction bien disproportionnée. Un bureau n’avait jamais mangé personne. Peut-être quelques plumes. Ce qui aurait expliqué leur soudaine disparition toujours aux pires moments.
Stubby Boardman n’était pas tant la personne délicate et précieuse que l’on imaginait. Bon, on s’entend. Il n’avait clairement pas sa place sur un chantier ou sur un terrain de quidditch. Et ne songez même pas à lui demander de faire quoique soit de salissant ou un peu répugnant à son goût. Mais était-ce vraiment parce qu’il en serait incapable physiquement et/ou psychologiquement ? Ou parce qu’il n’en avait tout simplement pas envie et qu’il faisait des manières afin que le lui demander ne constituait même pas une option ? Il avait un fort caractère. On ne lui refusait rien, il avait le caprice facile. Et la colère facile, aussi. Il pouvait rapidement devenir agressif lors de grand coup de colère. Dire qu’il ne s’était jamais battu aurait été un odieux mensonge. C’était une diva hargneuse, Stubby. Mais nul doute que s’il pouvait déléguer le sale boulot à quelqu’un d’autre, il n’avait aucun scrupule à le faire. Il préférait largement l’usage de mots parfois très blessant. Isaac devinait donc juste. « Je suppose que tu ne veux pas le savoir. » Stubby ne voulait pas non plus pas lui donner raison sur cet aspect peu admirable de sa personnalité. Et puis, il estimait être dans son bon droit. Il y avait plein de choses qu’il ne valait mieux pas savoir. « Face à une équipe exclusivement féminine, ça doit être dur pour toi de retenir tes ardeurs. » Le chanteur des Croque-Mitaines n’avait pas tant eu de relations intimes avec des noms connus que cela. En tout cas, beaucoup moins que ce que les rumeurs internes prétendaient. Le plus notable et le plus admis, c’était un grand créateur de la mode sorcière, de quinze ans son aîné, avec qui il était resté en couple environ deux ans au début de sa carrière. Cet homme était cocu mais ça c’était une autre histoire. Mais en autre conquête, on pouvait aisément compter l’ex de la fameuse Marise et un mannequin, de dix ans son cadet. Il haussa les épaules à la question d’Isaac. « Juste des relations qui permettent à ma vie privée de rester privée. Rien de bien étrange. Tu devrais y songer, toi aussi. » |
| | | | Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Ven 4 Déc 2020 - 10:56 | |
| Mon Epouvantard ? Malheureusement, c’est moi-même. Et non pas un bureau aussi étriqué soit-il, comme le pense justement Stubby Boardman. Or, cela a pu traverser mon esprit de jeune adolescent à ma sortie de Poudlard, ne sachant quoi faire réellement de ma vie future. Mes aspirations étant tournées vers le Quiddtich et sa maîtrise en tant que futur Batteur professionnel. Cependant, je me suis accordé une année sabbatique pour découvrir le monde et ne pas rester sous la domination maladive d’Hernan Wellington, mon très cher aïeul. Ce dernier n’ayant pas vu d’un très bon œil, ma fuite, à proprement parler. Et, n’aimant nullement par ailleurs, mon futur choix de vie quant au sport par lequel je me suis illustré, durant ma scolarité.
Quoique, l’Epouvantard aurait pu être sincèrement mon grand-père, mais c’est moi. L’air mutin du chanteur des Croques-Mitaines, me fait largement sourire, tandis que je passe l’une de mes mains dans mes boucles brunes, le fixant longuement de mes iris bleu clair. Quel est d’ailleurs l’Epouvantard de cet homme à l’égo démesuré et surdimensionné ? Une vie morne sans faste ni paillettes ? Quelque chose de fade à l’image des « autres », ceux qui nous envient. Littéralement. Ou alors, perdre sa voix. L’ultime affront pour un chanteur qui en fait son métier depuis tant d’années. Comme si moi, je perds l’assurance et la force physique lorsque je manie ma batte. Une cruelle vision d’horreur que celle-ci.
- Ce n’est pas cette vision, mon Epouvantard. Mais ça pourrait. Comme peut l’être celle de mon grand-père, ce qui serait peut-être plus cohérent. Je marque une petite pause. Et toi, c’est quoi ? Plus de célébrité ? Plus de paillettes ? Ou pire encore, plus de voix ? Le questionne-je avec ce même air, qu’il a affiché juste avant.
Je m’imagine mal Stubby en venir aux poings et se battre comme un lion sur le terrain nocif qu’est la vie à proprement parler. Lui, je l’ai pensé être très capricieux, à l’image de ces starlettes moldues impossibles à supporter. Qui pour une simple tâche sur un vêtement ou une parole bien trop déplacée, explosent en plein vol. Le chanteur, il est bien plus mots dédaigneux qu’actes répréhensibles et ça, j’en suis intimement persuadé. Mais, de là à ce qu’il puisse me faire une démonstration de ces talents hors normes, je ne demande que ça. En tant qu’ancien Serpentard, je suis rôdé à l’exercice. Ne m’ayant pas privé durant mes sept années d’études de briller autant par ma verve vipérine que par mes poings.
- Étrangement, si. J’aimerais voir ou plutôt entendre, un Stubby Boardman à l’apogée de sa médisance. Mon petit côté purement malsain et sadique, ça. Que je puisse voir, comment tu te débrouilles pour manier l’art abject de blesser tes semblables. Avec tes mots, du moins. Une légère lueur de défi qui se présente dans mes iris bleu clair, agrémentée d’un large sourire.
Pour la suite de ses propos, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Je suis donc perçu comme un goujat qui ne sait pas se contenir face à toute une équipe féminine de Quidditch ? Rectification : face à Wilda Griffiths, mon ardeur est difficile à canaliser, mais pour le restant de l’équipe, je n’en ai strictement rien à foutre. Ce sont la poitrine opulente et la chute des reins vertigineuse de la Harpie qui me manquent, le reste, je m’en bats littéralement les Cognards.
- Pas toute l’équipe non. Une seule joueuse en particulier. Je fais mine d’être purement et simplement mystérieux ou doublement sérieux. Libre à mon interlocuteur d’interpréter mes palabres.
Mes iris bleu clair sont perdus dans la contemplation de la sculpturale Marise, tandis que mes lèvres sont plongées dans le cocktail fruité que j’ai presque terminé. Adossé contre le bar, j’entends le conseil avisé de mon vis-à-vis, et souris lorsqu’il en a terminé avec son sage avis. Je dois, il est vrai, me prémunir de faire éclater quelques scandales à la face du monde. Mais, il est parfois bien trop tard et Stubby Boardman ainsi que sa recommandation ne sont pas arrivés à point nommée. J’hausse un sourcil, ainsi que mes épaules, tout en jetant une œillade à l’homme avec qui, je passe une bonne partie de cette soirée d’anniversaire. Et avec qui, il me plait de discuter. Là encore, je suis vraiment surpris. Mais, c’est dans le bon sens.
- Sage conseil, que tu viens de me donner Stubby. Mais, je ne suis pas homme à étaler ne serait-ce qu’un dixième de ma vie privée. On me connait Batteur et c’est tout. Le reste, importe peu dans ce domaine sulfureux qu’est la célébrité qu’on a tous les deux.
Me retournant vers le bar, je demande un nouveau cocktail et en propose un à mon interlocuteur par un hochement de tête et un sourire. |
| | | Stubby Boardman NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 685 | AVATARS / CRÉDITS : ★ MIKA | SANG : ★ Chaud bouillant
| Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Mar 8 Déc 2020 - 11:28 | |
| Son épouvantard ? Il n’en avait pas, bien sûr ! C’était un Gryffondor. Les griffons ne craignaient rien ni personne. Si seulement. Le courage, ce n’était pas l’absence de peur, c’était l’habilité à les affronter. De l’extérieur, Stubby aimait paraître sans peur et sans faiblesse, surtout quand ce n’était pas le cas du tout. Certains de ses plus grands excès de colère avait explosé sous l’impulsion de la peur. Parfois, il regrettait ce temps de l’enfance où il n’avait peur que du noir. Plus le temps passait, plus il avait l’impression d’acquérir de nouvelles craintes. Cela avait commencé par celle qu’on le sorte du placard, puis de la solitude. Certaines avaient été passagères, comme celle des insectes ou de l’intimité. D’autres avaient surgi très tardivement. On pense à la crainte de voir sa carrière s’effondrer et celle de vieillir. « Ca fait longtemps que j’ai pas croisé d’épouvantard. Depuis Poudlard, en fait. A l’époque, c’était les insectes, particulièrement les cafards. J’imagine que ça a changé depuis. Mais je ne suis pas sûr d’avoir envie de croiser un épouvantard pour le savoir. » Stubby avait trouvé les cours sur les épouvantards un peu gênant. L’idée d’exposer sa plus grande peur devant tous ses camarades lui avait fortement déplu. D’autant plus que suite à ce cours, certains amusés avaient instrumentalisé son épouvantard contre lui. C’est facile à trouver, des cafards. Des Serpentards qui manquaient de scrupule et qui avaient une dent contre lui. Croyez bien qu’il leur avait rendu la monnaie de leur pièce, à ceux-là ! Un stock conséquent de bombabouse y était passé. « Et pour ton information personnelle, j’ai déjà perdu en quelque sorte ma voix il n’y a même pas si longtemps. Quelques semaines avant le Festi’Witch. » Il avait passé une des pires semaines de sa vie. Il n’avait pas pu répéter, ni même parler convenablement. Il avait vécu dans l’angoisse de ne pas pouvoir se produire lors de l’ouverture du festival comme c’était convenu. Tout ça à cause de sa fichue voisine ! Il en avait des méchantes choses à dire sur cette vieille peau de Rotula !
C’était comme si Isaac le mettait au défi. Le chanteur plissa légèrement les yeux en le regardant. Il n’aurait pas employé le terme « médisance ». Ce n’était pas de la médisance. Il se refusait à le qualifier de la sorte. C’était sévère ! Il esquissa un sourire presque bienveillant. « Mais je ne suis pas médisant. Je n’accepterais pas une telle calomnie sur ma personne. » Il visualisait sa vieille voisine aigrie qui passait sa journée à sa fenêtre à juger les passants et le voisinage. En insinuant qu’Isaac ne savait pas se tenir face à une équipe de filles, il ne médisait pas. Il supposait. Il ne comprenait pas grand-chose au désir masculin pour la gente féminine. Il pouvait l’expliquer. Une femme, c’était beau, c’était attractif. Leur présence était très agréable. Mais c’était tout pour lui. Il lui arrivait d’envier ces hommes qui parvenaient à érotiser ces dames dans leur tête. Isaac, quand il parlait des Harpies, il pensait à une joueuse en particulier. « Je ne veux pas savoir. » lui signala Stubby aussitôt avec un geste de la main. Il ne voulait pas prendre le risque d’entendre le nom de Wilda Griffiths. Il n’était pas prêt à l’envisager dans cette situation. Il accepta le cocktail que lui proposait silencieusement le joueur de quidditch. « Tu n’as pas besoin de l’étaler de toi-même. Tu crois vraiment que j’ai déclaré être intime avec Sinistra Lowe pour que Sorcière Hebdo le dise ? » Cette peste de Sinistra Lowe, voulut-il rajouter. A tous les coups, c’était une frustrée. « Les gens font preuve d’une curiosité indiscrète. Voire malsaine. » En se saisissant du verre préparé par le barman, Stubby regardait Isaac dans les yeux. Il demeura silencieux quelques secondes après avoir trempé ses lèvres. C’était fort. « Ce n’est pas que je n’apprécie pas ta compagnie… Mais il se trouve que je suis demandé ailleurs… » Ce n’était pas tout à fait vrai. Tout du moins, pas formellement. Il savait juste que certaines personnes attendaient le moment opportun pour le harponner. Et d’autres à qui Stubby avait juste un peu envie de taper la discussion. Mais il disait ça surtout pour se faire désirer. |
| | | | Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Mer 16 Déc 2020 - 9:54 | |
| Je n’ai jamais aimé ce cours sur les Epouvantard. D’aussi loin, que je m’en souvienne en tout cas. Cela faisait onze années, que j’avais quitté Poudlard et autant dire que certains cours ne m’avaient pas vraiment marqué. L’exact contraire étant plus logique, en définitive. La seule chose qui me revient facilement en mémoire, c’est cette retenue mémorable, juste avant de quitter Poudlard. A jamais. Et, de ne plus y revenir. J’ai éprouvé, un certain désir, voire une attirance presque malsaine pour Yelena Dratsena et malgré les années qui me séparent de cette journée monumentale, j’en éprouve encore une certaine nostalgie. Sachant, qu’elle est toujours professeur là-bas, il se peut qu’un jour, je débarque. Qu’elle se rappelle de moi, tout comme moi, je peux me rappeler d’elle. Ce qui peut être, si drôle, en soi.
- Je dois avouer que ce n’est pas la peur qui me saisit aux tripes quand j’entends le terme cafard ou insecte. C’est plus le dégoût. Après, je ne te juge sûrement pas. Ce qui est véridique, en définitive. Chacun ou chacune, vit avec sa propre Peur. Que celle-ci, soit fondée ou non. Je crois que je ne te l’ai même pas demandé, mais … tu étais dans quelle Maison ?
Juste pour information. Parce que je l’imagine avoir été parmi les rangs des Poufsouffle. Ce qui peut être vraiment risible, mais je ne le vois ni Serpentard, ni Serdaigle. Et si c’est Gryffondor ? Alors là, je me dis que je ne sais définitivement pas mettre les individus que je rencontre dans leurs Maisons respectives. Merde, j’ai pourtant un instinct infaillible ! Sauf, sous l’emprise de l’alcool.
Stubby Boardman, m’avoue avoir déjà perdu cette « chose » qui a fait en sorte de lui apporter cette renommée. Perdre sa voix, a dû être un moment horrible pour ce chanteur qui en a fait sa carrière. Instinctivement, je me mets à sa place et me dis, que si j’avais perdu ma propension à jouer sur le terrain, même ne serait-ce qu’un quart d’heure, j’aurais tout simplement pété les plombs. Me priver, de ce qui fait mon essence et me fait exister, c’est horrible. Par contre, une question me brûle les lèvres, comment a-t-il pu perdre cet organe, qui lui est pourtant si important ? Tout comme je protège toujours ma main gauche, celle qui tient ma batte.
- Quelques semaines avant ? Attends, comment ça se fait ? Je veux dire, que tu dois prendre soin de ta voix comme un trésor, non ? Alors, comment tu as pu la perdre ? On t’a empoisonné ? Tu as pris tout simplement froid ? Mes questionnements peuvent lui sembler assommants, mais étrangement, ça m’inquiète. Ou c’est tout simplement de la jalousie et on a décidé de te le faire payer, avec ta voix ?
C’est peut-être un peu extrapolé, ce que je viens de lui annoncer, mais ça peut très bien arriver. Un autre chanteur, jaloux du succès des Croques-Mitaines et qui voit en Stubby Boardman, un gêneur ? Il ne doit pas être le seul à vouloir faire disparaitre la voix du chanteur, d’ailleurs. Tout comme mes adversaires sur le terrain, ces derniers ne m’épargnant nullement et s’attaquant toujours à mon côté gauche. Le plus fort en terme d’entraînement, mais le plus dommageable, si j’en viens à perdre son usage. Ce qui peut me faire bien chier, je dois dire. Fronçant les sourcils, je le fixe de mon regard bleu clair, ayant lancé un « défi » à mon interlocuteur, qui refuse ardemment de s’y complaire. Pas de médisances, au programme. Me voilà déçu. Tant et si bien, que j’émets un sifflement entendu. Mais je ne pousse pas le vice plus loin. Quoique je peux le faire.
- Bien. Restons-en là. Mon ton n’est pas froid mais mon sourire l’est. Promis, pas de médisance, Monsieur Boardman.
Je ravale donc mon venin d’ancien Serpentard, et me concentre sur la suite. Il est certain qu’il a dû comprendre aisément, l’identité de la joueuse mystérieuse qui est Wilda Griffiths, mais dont il ne veut pas en connaître la certitude. Et, ça m’arrange pour ainsi dire. La joueuse des Harpies et sa réputation, couplée à la mienne, ne fait généralement pas bon ménage. C’est même pire. Bien. Pire. En revanche, j’hausse mes deux sourcils et le fixe intensément de mon regard bleu clair quand il me dit qu’on lui a porté une certaine intimité avec Sinistra Lowe. Je ne vais rien dire là-dessus. Tant et si bien, que j’en toussote.
- Sinistra Lowe, je vois très bien, oui. A la suite de l’aveu de mon vis-à-vis, je suis entièrement d’accord, car j’en fais quelquefois parti. En effet. Les gens aiment à se repaître de ça. Surtout quand c’est malsain. Vraiment malsain. Un petit sourire, en coin.
J’ai fait en sorte d’offrir un cocktail au chanteur, le verre étant un « peu » chargé en alcool. Mais, ce dernier, compte me fausser compagnie, car il est désiré ailleurs. Dans toute cette foule, remplie de célébrités et d’accointances connues. Il est notable que je n’ai pas salué tous les joueurs de Quidditch présents dans la salle, à part avec des signes de tête, pour certains. D’autres restant des rivaux, sur et en-dehors du terrain. Faisant en sorte de toujours vouloir me piquer le trophée de meilleur Batteur de l’année. Titre, que je défends d’ailleurs avec hargne et sang. Et, avec de la sueur, aussi.
- Je ne peux pas retenir plus longtemps, Monsieur l’attendu, alors. Dommage. Je bois une gorgée de ma boisson, et lui fait une révérence. Monsieur Boardman, va-t-il vraiment s’en aller, ou se fait-il simplement désirer ?
Ah. La Célébrité. |
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| Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Dim 3 Jan 2021 - 1:34 | |
| Ses années à Poudlard n’avaient pas été des plus calmes. Stubby avait été un élève particulièrement dissipé. Un cancre, pouvait-on dire. L’école moldue l’aurait affublé d’un bien beau bonnet d’âne. Il n’avait pas rencontré beaucoup d’intérêt aux études et cela ne l’avait pas aidé à rattraper un évident retard qu’il avait sur la plupart de ses camarades. En fait, il voulait juste faire de la magie et s’amuser. Il n’arrivait pas à garder ses fesses vissées sur une chaise devant un livre ou à écouter un cours qu’il trouvait rébarbatif au possible. Il était étonnamment bon en arithmancie, cela étant. Il aurait pu être meilleur avec quelques efforts supplémentaires. Il enchaînait les bêtises et les heures de retenue. Et, avouons-le, il aimait se la jouer Robin des Bois en partie pour susciter l’admiration de ses camarades. « Gryffondor. Et toi, t’as une bonne tête de Serpentard. » C’était plutôt évident. Quelque chose dans l’air, la personnalité, les vêtements. Tout du parfait Serpentard. Sans aucun doute que si Stubby n’avait pas hérité de ce tempérament fougueux et survolté, il aurait été un bon Serpentard dans son genre. Il avait l’ambition.
L’anecdote de la perte de sa voix sembla intriguer Isaac. Stubby supposait qu’il y avait en effet plein de gens qui auraient aimé lui clouer le bec pour de diverses raisons. Stubby n’avait pas que des amis et des admirateurs. « Il semblerait que c’est le fait de ma voisine. Tu sais, c’est une très vieille femme qui parait très gentille et affable mais qui, en fait, est une vieille peau acariâtre. » Stubby était sûr que cette femme était assez âgée pour bien se souvenir de la célébration du nouvel an 1900. Rotula Bersbek, emmerdeuse depuis au moins avant 1900. Mais pour la défense de la vieille dame, Stubby était peut-être le pire voisin. Un voisin de type bruyant qu’elle se coltinait depuis plus de dix ans. Et pourtant l’isolation était bonne ! « Si elle avait un problème avec moi, elle n'avait qu'à me le dire en face à face au lieu de faire sa faux-cul avec ses petits gâteaux et ses sourires avenants. » La réalité n’était pas aussi passionnante qu’une rivalité musicale fantasmée à la Mozart et Salieri. Beaucoup moins vendeuse. Mais Stubby n’essayait rien de vendre à Isaac. Il aurait été prêt à parier que cette Sinistra allait finir comme cette Rotula. Une vieille femme aigrie. « Mais parfois les gens devraient s’intéresser à leurs fesses plutôt que de vouloir savoir à quel point celles des autres sont sales. » Stubby trouvait les gens très hypocrites à juger les vices des autres en pensant qu’ils valaient mieux qu’eux en tant qu’être humain. Ce fut sur cela que Stubby décida d’écourter la conversation. D’un sourire et d’une inclination de la tête, il prit congé d’Isaac avant de s’éloigner. Il passa le reste de sa soirée à papillonner, parlant à de nombreuses personnes. De temps en temps, quand l’occasion se présentait, il adressait un sourire à Isaac. A d’autres, il l’ignorait délibérément. |
| | | | Sujet: Re: Jouer dans la même équipe | Ft. Isaac Lun 4 Jan 2021 - 11:13 | |
| Non. Je ne sais décidément pas mettre les individus dans les cases qui leur sont pour autant désignées. Je l’ai imaginé à juste titre être dans les rangs des Poufsouffle, et Stubby Boardman me certifie qu’il est pourtant un Gryffondor. L’un des ennemis jurés de ma sacro-sainte Maison au sein de Poudlard. Instinctivement, je pense à O’Mahony et à Dearborn, les deux connards représentatifs de sa Maison et je m’en mords les joues. Que j’en vienne à « sympathiser » avec un gars de cette engeance, me cloue littéralement sur place. Il est ce que l’on peut certifier d’exception à la règle. La seule et unique, malheureusement. Et, je ne sais dire pourquoi, exactement. C’est peut-être cet égo égal au mien qui a joué en sa faveur. Ça, j’en suis persuadé. Lorsqu’il m’avoue que j’ai une bonne tête de Serpentard, je ne peux m’empêcher un ricanement. Sachant, que je le porte adroitement sur toute ma personne. Dans l’intégralité de mes un mètre et quatre-vingt-dix centimètres. A la hauteur de cette fierté très bien placée, du moins de mon point de vue. Il me faut un temps pour me reprendre, mon cocktail à la main, car il est si facile de me catégoriser parmi l’illustre Maison de Salazar Serpentard. Maison, que j’ai arpentée après mon très cher paternel, et son paternel avant lui. La honte sur moi, si par malheur, j’avais dû emprunter sept longues années dans une Maison différente. Déjà, qu’Hernan Wellington ne me portait pas dans son cœur, alors son petit-fils qui est un Gryffondor, Poufsouffle ou encore Serdaigle est une aberration doublée d’une infamie. Une disgrâce. - Merci pour la bonne tête. Mais oui, j’ai été et je suis toujours un Serpentard. Ah. La fidélité. C’était donc si évident ? Notez que la question est purement rhétorique et n’attend aucune réponse de la part de mon interlocuteur. La petite histoire concernant la perte même minime de la voix du chanteur m’intéresse. Fronçant les sourcils, j’écoute avec attention la suite de son récit, incluant alors une vieille femme retorse et acariâtre qui lui aurait fait subir ce désagrément. En y repensant, je me dis que bon nombre de mes adversaires ou même co-équipiers aimeraient me faire la peau et m’empêcher de jouer. Cela me rappelle un match à l’issue heureuse pour mon équipe, mais qui a failli me coûter mon côté gauche. Côté qu’a visé sans nulle vergogne, les Batteurs opposés, sans discontinuer. Heureusement, que mon équipier a été un puissant renfort. Donc oui, je connais les personnes malintentionnées qui peuvent intenter à un choix de carrière. Mais cachées sous les traits d’une vieille femme, ça je dois l’avouer, je ne l’ai encore jamais expérimenté. - Une vieille rombière. Les pires. Dis-je en terminant mon verre de cocktail et le tendant vide au barman. Par expérience, ce sont souvent les personnes qui paraissent lisses sur elles, qui ne le sont pas vraiment.Là, je ris. La mégère qui lui a donc sorti la panoplie de la gentille vieille voisine bien sous tous rapports. Peut-être qu’en tant que voisin, mon vis-à-vis est un homme plus qu’infernal ? Je me l’imagine très mal comme étant silencieux et peu soumis au bruit. Je sais qu’au fond de moi, je ne pourrais le supporter. Tout comme cette femme. Mais de là, à monter tout un stratagème pour lui faire perdre son instrument vocal qui lui offre cette célébrité, ça m’est impossible. Comme si, je perdais à vie, l’utilisation de mon bras gauche, celui qui tient ma précieuse batte. L’issue serait fatale. - Je n’ai pas une grande estime de ces personnes aux faux sourires et aux paroles plus qu’hypocrites. Ça m’emmerde. Et, c’est peu de le dire. Si je dois retenir de sages paroles, ce sont celles énoncées par le chanteur lui-même. Qui a résumé en une seule phrase ce que je pense des « autres » et de leur propension à foutre la merde dans la vie de ceux ou celles qu’ils peuvent jalouser. Juger les vices, faire en sorte d’ébruiter des rumeurs. Comme Sorcière Hebdo et sa volonté de me donner des aventures particulières avec certaines joueuses de Quidditch. Remarquant que le chanteur des Croque-Mitaines souhaite écourter cette conversation, je lui adresse un large sourire de connivence, quand il prend congé. Me retournant, je reprends un verre d’alcool sur un plateau voisin et me dirige vers un salon attenant. Où quelques joueurs de Quidditch professionnel, se plaisent à faire du Beerquidditch. L’occasion est parfaite. - Wellington, nous n’attendions que toi. Ta présence à elle seule, va nous faire gagner !- Arrête de faire le con, commence.C’est un ordre lâché avec un immense rire, tandis que je m’adonne au plaisir à la fois de la boisson et du jeu qui en découle. Il y a au moins une chose que j’ai pu retenir de cette soirée, c’est cette rencontre plus que fantasque avec un Leader à la personnalité « charismatique ». Qui m’a en plus invité à l’un de ses concerts et dont je ne me suis pas privé pour l’initier à l’un de mes matches. C’était « sympathique ». - FIN - |
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