Les relations epistolaires de Corban Yaxley

Sujet: Les relations epistolaires de Corban Yaxley Lun 16 Nov 2020 - 14:56

Boîte aux lettres

Au plaisir de lire certaines de vos missives, famille, "amis", artistes. Et toutes ces rencontres qui peuvent ponctuer une vie.
Corban vous adressera une réponse, aussi rapide soit-elle. Dans la mesure de son emploi de temps, bien évidemment.

COTÉ DU BIEN · Sujet: Re: Les relations epistolaires de Corban Yaxley Lun 16 Nov 2020 - 21:07

Bonjour Corban,

Ta lettre m'a ravie. Je serais enchantée de te retrouver ce samedi pour la nocturne du British Museum. Cela te convient si on se donne rendez-vous pour 19h ?

J'ai hâte de te revoir.
Kalia

COTÉ DU BIEN · Sujet: Re: Les relations epistolaires de Corban Yaxley Mer 18 Nov 2020 - 18:46

Mr Yaxley,

Je n’ai en effet pas souvenir de vous, j’en suis désolée. J’avoue également être plutôt surprise par votre courrier. Il est peu courant de contacter une personne simplement pour l’avoir croisée quelque part.

Que savez-vous exactement de mon “savoir-faire”? Qu’attendez-vous d’une telle entrevue? Pardonnez ces questions mais vous comprendrez que je puisse être un peu perplexe.

Si je ne suis pas fermée à une potentielle entrevue, comprenez que je ne prend pas ce genre de rendez-vous sans me poser de question.

J’espère ne pas vous avoir été désagréable.

Bien cordialement.

Professeur F. Bakke

COTÉ DU BIEN · Sujet: Re: Les relations epistolaires de Corban Yaxley Jeu 19 Nov 2020 - 14:09

Mr Yaxley,

Je ne vous tiendrais en rien rigueur de votre précédent empressement. Sachez néanmoins que quoi que vous ayez à me demander, la franchise est de mise. Elle peut parfois être inappropriée, cela fait partie du jeu si je peux dire. Mais elle reste essentielle.

Dans cette perspective je dois vous prévenir qu’une telle magie ne s’appréhende pas ni rapidement, ni facilement. De plus vous serez certainement en partie ralenti par votre condition d’homme, généralement moins aptes dans ces pratiques. Néanmoins il n’est pas dans mes habitudes de simplement refuser de partager mes connaissances. Je peux comprendre une forme de curiosité envers ces pratiques peu répandues ici.

Vous n’êtes certainement pas sans savoir que je suis enseignante et de ce fait relativement peu disponible. J’ai parfois quelques trous dans mes journées et si vous êtes prêt à libérer quelques heures y compris en pleine semaine nous devrions pouvoir trouver un arrangement.

Si vous êtes toujours prêt à laisser parler votre curiosité j’attends votre prochaine lettre.

Cordialement.

Professeur F. Bakke

COTÉ DU BIEN · Sujet: Re: Les relations epistolaires de Corban Yaxley Jeu 19 Nov 2020 - 17:25

Mr Yaxley,

Une fois encore dans une volonté de franchise je vais éclaircir légèrement mon propos. C’est une magie qui se transmet oralement, que je tiens de ma mère, que je pratique depuis un très jeune âge. Il s’agit presque de l’histoire d’une vie et je ne souhaite pas vous voir espérer pratiquer ces rites avec la même aisance.

Leur compréhension risque de vous plonger également dans des croyances qui ne vous sont peut-être pas connues. Dans le paganisme nordique ce sont les femmes qui pratiquent cette magie, elles seules sont considérées aptes à la manipuler avec succès. Selon nos croyances, les divinités masculines elles-même en sont incapables, ne le prenez donc pas contre vous et voyez là une généralité. Nous aurons de toute façon l’occasion d’en reparler si ces informations n’ont pas découragé votre curiosité.

Pouvons-nous envisager une entrevue un mercredi en fin de matinée? Disons à partir de 10h30? Si cela vous convient je vous transmettrai une adresse ultérieurement.

Bien cordialement.

Professeur F. Bakke

MANGEMORT

Mr Yaxley, Corban,

Nous sommes tous deux, il me semble, dans une position qui nous permet une certaine familiarité par nos activités communes. Aussi je vous accorde cette légère liberté d’utiliser mon prénom. Accordez-moi en retour si cela vous convient la même fantaisie.

Je ne peux vous dire ne pas avoir remarqué votre présence, ces réceptions sont toujours une occasion de garder denses les liens entre les grandes familles de notre monde et de ce fait nous nous reconnaissons il me semble. Néanmoins je ne garde aucune rancœur face à cette “impolitesse”, je vous l’assure. Je sais pour en avoir organisé un certain nombre moi aussi qu’il est rare de saluer personnellement toutes les personnes présentes lors de ces réceptions.

Je prend bonne note mon cher de votre volonté de ne pas me sembler froid ou impoli, soyez donc assuré de mes bons sentiments.

Transmettez si vous en avez l’occasion mes salutations à vos proches.

Bien cordialement.

Elise Lerouge

MANGEMORT

Cher Corban,

Je suppose que nous serons amenés à communiquer par lettre, certes, mais cela ne vous dispense en rien si vous le souhaitez de vous adresser à moi plus directement si l’occasion vient à se présenter. Il m’est rarement arrivé de refuser une conversation avec l’un de mes confrères. En revanche je ne peux que vous encourager dans votre volonté de maintenir ces précieuses marques de respect et vous remercie de celles que vous m’accordez. Certains fondamentaux sont bénéfiques dans toute relation, aussi distante puisse-t-elle être.

Je vous avoue pouvoir comprendre votre “mère-grand”, vous avez fait preuve d’une certaine provocation. Votre tenue comme vos changements capillaires n’ont pas échappé à grand monde. Peut-être qu’un peu plus de retenue au moins dans un premier temps aurait été plus facilement accepté. Il me faut pourtant reconnaitre que cette couleur de cheveux est plutôt flatteuse sur vous, si vous me permettez une telle remarque.

Puis-je cependant vous demander quelques précisions? Si vous souhaitez poursuivre cette conversation j’ose supposer quelques raisons sous-jacentes. Si je ne suis pas contre un échange avec vous Corban, accordez-moi la possibilité d’en savoir un peu plus. N’y voyez aucune manipulation, une simple curiosité, pour vous qui semblez si désireux de voir cet échange ce prolonger de façon assez surprenante, vous en conviendrez certainement. Mais parlez-moi si vous le désirez, je doute que vous ayez beaucoup à craindre de moi.

Je vous laisse ainsi prendre la décision de la poursuite de notre échange mon cher Corban.

Bien à vous.

Elise Lerouge

MANGEMORT

Cher Corban,

J’ose espérer malgré vos déclaration que je ne suis pas trop intimidante à vos yeux et que vos précautions sont le fruit de ces marques de respect que vous m’accordez bien judicieusement. Il est vrai que j’ai noté votre tendance à la discrétion dans différents domaines, j’en conviens. Si votre volonté vient à se concrétiser sachez que je ne m’oppose pas à votre visite.

Vous avez mon cher cet avantage visiblement d’apprendre de vos erreurs. Si il vous est évidemment impossible de revenir en arrière sur ces faits, vous ferez certainement preuve de plus de mesure à l’avenir. Comme toute jeune personne j’imagine vous aviez à faire cette expérience. Prenez cependant ma remarque précédente pour ce qu’elle est, une réelle pensé bienveillante et sincère.

Votre démarche n’est pas courante et je crois que vous le savez. Je ne la perçoit pas cependant comme une volonté étrange ou inappropriée. Elle est pour moi une façon peut-être maladroite d’établir un lien sans doute plus précis que ce à quoi nous sommes coutumiers. Mais notre rang et nos activités communes semblent à mon sens propices à plus de familiarités ou au moins de proximité. Je ne vous cachez pas que je n’avais pas envisagé provoquer chez vous cette “fascination”. Je n’ai pas non plus pensé vous être si étrangère. Comme beaucoup d’autres membres des grandes familles nous nous connaissons depuis longtemps, presque depuis votre naissance. Une connaissance superficielle, je l’admet. Je suis relativement surprise par votre remarque. Néanmoins je vous accorde cette possibilité de nous appréhender par quelques lettres si cela vous intrigue tant.

Je ne m’oppose en rien à cet échange. Ne prenez surtout pas mal ce que je vais dire, mais je la trouve assez divertissante. Cela n’a rien de condescendant, elle révèle à mon sens les choses sous un nouveau point de vue, ce qui est toujours intéressant. J’admets également apprécier l’idée certes assez réduite mais agréable que vous avez de ma personne. Comme toute femme je crois avoir ma part de vanité que vos mots savent flatter.

Acceptez en attendant l’expression de mes sentiments les plus doux.

Elise Lerouge

MANGEMORT

Cher Corban,

Je dois vous avouer être assez attristée de savoir que je vous intimide réellement. Ce n’était en rien mon intention. Cependant sachez que je comprends votre position et il est vrai que je fais parfois preuve d’un peu trop d’assurance pour ne pas avoir ce genre de conséquences. J’espère en revanche que vous trouverez dans ce respect que j’apprécie tant une once suffisante de courage pour oser m’approcher un jour. Je ne demande en rien l’abandon de vos manières qui vous rendent à votre tour d’une nature distinguée et délicate, ce malgré votre discrétion habituelle. Vous apprendrez cela dit que je ne suis plus dans mes jeunes années. Il en devient ainsi plus délicat de me choquer. Je peux donc lire il me semble ce que vous pensez de ma personne et je crois même être capable de l’apprécier. Comme je vous l’ai dit précédemment, j’ai ma vanité, et elle sait apprécier vos paroles admiratives. J’espère à mon tour que vous ne trouverez pas cette réaction inappropriée ou désagréable.

Pour ce qui est de votre jeunesse mon cher Corban, sachez que je suis mère, je sais prodiguer des conseils, je sais apporter une forme de soutien ou me montrer attentive au besoin. Je doute cependant que je puisse être un modèle convaincant pour votre personne. Je doute plus encore que votre famille pourrait l’apprécier, si vous me permettez un avis personnel. En ces circonstances mon cher je ne suis pas certaine que vous puissiez me remercier.

Vous avez cependant tout à fait raison, votre façon de faire est assez inhabituelle et plutôt même audacieuse. Je crois cependant que j’apprécie votre méthode. Cela tempère les choses, donne une autre dimension à l’échange. Veillez cependant, et prenez-le comme un conseil en passant, éviter de trop marquer l’âge d’une femme et la différence éventuelle que vous pouvez avoir avec elle. Certaines risqueraient de mal le prendre. Je vais donc faire preuve de mansuétude et vous passer cette erreur que je place sur le compte de votre jeune âge malgré votre “vieille école”.

Malgré ces quelques remarque et votre visible intimidation, je suis ravie de savoir que je vous semble agréable. Je vous laisse donc selon votre désir épancher votre curiosité à mon égard et j’espère vous répondre au mieux dans ce sens.

J’attends votre prochaine missive avec curiosité mon cher Corban.

Bien à vous.

Elise Lerouge

MANGEMORT

Cher Corban,

Je vais bien entendu vous remercier pour cette douce attention que vous avez eu pour moi. Cependant je crois pouvoir sans trop m’avancer penser que vous n’avez pas l’habitude de manier le langage des fleurs. Ce qui risquerait de vous causer quelques ennuis par la suite en fonction des personnes à qui vous adressez un tel présent. Je vais donc me permettre de vous reprendre pour cette fois encore et continuer à tabler sur votre jeunesse. Il est préférable d’offrir un nombre impair de roses, vous montrez ainsi qu’il n’est destiné qu’à une seule personne, impossible à partager. Passé ce détail, et j’espère sincèrement que c’est une nouvelle méprise, les roses noirs ont une symbolique toute particulière. Elles sont l’expression du regret, de la fin, de la tristesse, l’adieu, voire même une forme de haine. J’ose espérer mon cher que je ne vous inspire pas de tels sentiments. Certains y voient une romance tragique et dans ce cas je crois devoir vous pousser à vous questionner bien plus sérieusement. Il ne vous aura sans doute pas échappé que je ne suis pas spécialement réceptive à la romance et les relations qu’elle entraine.

Si j’en juge par vos mots suivants mon cher Corban je vais rester sur ma première idée, à savoir que vous n’avez simplement pas manié vos messages avec habileté. J’ose ainsi croire que vous avez cherché à me plaire, peut-être cette vision sombre et sulfureuse que vous semblez avoir de moi vous a inspiré une telle couleur qui, une fois sa symbolique mise à l’écart, est effectivement une belle alliance de teintes. Vous ne me semblez pas inconvenant, peut-être simplement maladroit. Ce qui devrait vous rassurer puisque c’est là un trait bien plus simple à corriger.

En revanche je ne suis pas certaine de pouvoir vous apporter ce que vous semblez réclamer. D’une connaissance lointaine vous pourrez me placer dans vos amis ou alliés si cela vous plaît. Si il m’est possible de vous accompagner et vous conseiller, il me sera impossible de vous materner. Cela ne fait partie ni de mes projets ni même de mes capacités. Pour ce qui est des avis de votre famille, il ne m’appartient pas non plus de vous dire comment les recevoir. J’accepterai pour ma part de vous partager une part de ma pensé dans la mesure du raisonnable. Je vous ai déjà fait part de mes bons sentiments, je n’ai pas l’intention de vous les arracher. Vos remarques bien que parfois maladroites ne sont pas une justification à ma colère, rassurez-vous. J’accepte ainsi votre présent et vous en remercie. J’admets d’ailleurs être flattée également d’avoir éveillé en vous cette volonté.

Je vous renvoie pour vous rassurer à nouveaux mes meilleurs sentiments mon cher Corban et au plaisir de vous lire prochainement.

Elise Lerouge

MANGEMORT

Cher Corban,

Sachez que votre volonté première a bien été entendue. Prenez mes remarques comme une façon de vous en signaler la maladresse et ainsi essayer de vous épargner une nouvelle désillusion. Un tel langage peut cependant s’apprendre et je ne doute pas que vous pourriez rapidement vous en faire une habitude. Quand à vous en faire pardonner mon cher, il ne tient qu’à vous d’en trouver le moyen. Il me serait cela dit assez peu agréable de savoir que cela vous empêche de poursuivre notre échange auquel j’ai fini par m’attacher.

Une fois de plus j’accepte vos excuses Corban et je ne prévois pas de mon côté d’arrêter cette conversation, même si j’ai conscience qu’elle souligne votre inexpérience et que cela peut vous être désagréable. J’espère ainsi que vous aurez en effet ce courage de venir jusqu’à moi un jour. Pourquoi ne pas me rejoindre pour un thé en fin de semaine? Avant que votre courage ne s’envole, il serait tout à fait regrettable que cette envie ne vous passe. J’espère ainsi que vous finirez convaincu que je ne suis pas si inatteignable que vous semblez le croire.

Dans l’attente de votre décision.

Bien cordialement.

Elise Lerouge

MANGEMORT

Cher Corban,

Je suis ravie de voir que vous êtes en mesure de prendre en compte les quelques remarques que l’on vous fait, y compris celles qui ne vont pas en votre sens. Quand à vous faire pardonner, vous semblez motivé à le faire, j’en attend donc le résultat avec curiosité. Si je peux vous rassurer en un point cependant, laissez-moi vous assurer que votre vie encore relativement courte sera effectivement bien remplie de nombreuses autres erreurs qui seront d’importants apprentissages. N’y voyez pas là une expression de vieille femme expérimentée que je ne pense pas être, mais simplement un conseil répété avec beaucoup de soin par de nombreuses générations avant nous. Ne soyez pas non plus trop inquiété par vos maladresses, je me pense capable de ne pas vous en tenir rigueur pour la suite. Je vous propose ainsi de me rejoindre ce jour à17h, si vous en avez la possibilité. Il serait terriblement dommageable que votre volonté ne vous échappe avant d’avoir eu l’occasion d’échanger directement. Je vais également m’efforcer d’être la plus accessible possible et espérant ne pas trop vous impressionner.

Dans l’attente de votre réponse.

Bien cordialement.

Elise Lerouge

MANGEMORT

Cher Corban,

Je vous souhaite d’être capable de faire ce travail. De la même manière j’espère ne pas être coupable de trop de violence à votre égard dans mes remarques, cela me semblerait regrettable. Mais si j’en juge par votre vision de ma clémence mon cher Corban, j’imagine que ce n’est pas le cas. je suis peut-être effectivement trop clémente avec vous, mais admettons également que notre échange a un côté assez exceptionnel pour nous le permettre.

Je vous attend donc pour 17h. Si je n’ai rien à vous demander de particulier, afin de vous éviter une éventuelle bévue, je me permet tout de même de vous conseiller de songer à quelque chose. Si je ne suis pas forcément difficile il n’est pas des plus convenable de se présenter sans rien, même avec ce contexte presque improvisé. Je compte sur vous pour me surprendre dans ce cas. En second conseil, apprenez qu’il n’est pas forcément plus convenable de se présenter à une dame avec trop d’avance. Vous risqueriez ainsi de mal tomber, cela peut être malvenu. La ponctualité se remarque par l’absence aussi bien de retard que d’avance.

En vous attendant.

Bien cordialement.

Elise Lerouge

COTÉ DU BIEN

Coucou Corban,

Comment vas-tu ? Je suis désolée d'être partie un peu trop rapidement la dernière fois. Malheureusement, nous sommes au milieu de la période des naissances des niffleurs. Ca me brise le cœur de ne pas avoir pu répondre à ton invitation mais je pense être bloquée à Poudlard au moins jusqu'à la nouvelle année ! Ca me plait de pouvoir être là pour assister le professeur Brulopôt et de pouvoir surveiller ces adorables petites boules de poils, elles sont fascinantes.
En tout cas, sache que tu me manques vraiment et j'ai très envie de te revoir. J'ai hâte d'être de retour à Londres pour pouvoir te proposer un nouveau rendez-vous j'espère que je te manque un peu aussi.

Bisous !
Kalia

COTÉ DU BIEN

Hello Corban,

Heureuse de savoir que ma lettre t'a plu tout comme la tienne a illuminé ma journée. Si tu es fatiguée, n'hésites pas à bien te reposer c'est dans ce genre de moments que l'on risque le plus de tomber malade et je ne voudrais pas que cela t'arrives ! Sinon de mon côté, je vais très bien, l'hiver est ma saison préférée, le chateau est recouvert d'une bonne couche de neige, ça donne vraiment l'impression de changer d'univers. Mes journées sont bien remplies mais c'est un véritable plaisir, en plus cela me donne l'occassion de revoir mes amis plus jeune que moi qui sont toujours à Poudlard
Alors les niffleurs, c'est une grande histoire d'amour entre eux et moi, ce sont d'ailleurs les premiers animaux qui m'ont donné envie d'exercer ce métier. Ils ont un objectif dans la vie, c'est de dérober tout ce qui brille, peu importe leur âge, leur sexe, leur lieu, leur fascination pour cela ne change jamais. On pourrait donc penser que ce sont des animaux égoistes et solitaires, et pourtant pas du tout, c'est là tout leur charme, ils sont très affectueux et adorent qu'on les prenne dans les bras pour de longs calins. Leur naissance est d'autant plus belle, on se retrouve avec une armée de petite boule de poils noirs avec juste une pointe d'or au niveau de leur bouche. Ils sont tous collés les uns aux autres pour profiter de leur chaleur et les parents sont à côté à les surveiller, c'est vraiment un moment unique.
Oups, désolée, il semblerait que je me sois un peu perdue dans toutes cette histoire, j'espère que je ne t'ai pas embêté ahaha. Tous tes compliments ont eu le don de me faire rougir, je dois bien 'ladmettre, heureuse de savoir que j'illumine tes journées et que tu me vois ainsi. Promis, tu seras le premier au courant de mon retour, et le premier que j'aurais envie de revoir à londres. J'espère pouvoir revenir dès la première semaine de janvier mais ne sait-on jamais... Peut-être que je pourrais me libérer avant et que je te ferais la surprise (enfin si j'arrive à te trouver).
P.S : J'adore recevoir tes lettres alors n'hésite pas

Bisous !
Kalia

Sujet: Re: Les relations epistolaires de Corban Yaxley

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