Interrogatoire non-officiel de Gabin Ollivander l par Isaac Wellington

COTÉ DU BIEN

Salut,

Brûle ce message quand tu l'auras lu. Tu avais proposé de m'aider à retrouver le meurtrier des Bones et de toutes ces jeunes femmes. J'espère que j'ai toujours ta parole.

Le Ministère suit plusieurs pistes, mais ça devient la panique ici. Un Auror a une dent contre un mec, Gabin Ollivander, et l'accuse avec acharnement. Le type était présent sur la scène de crime de Monsieur Bones, ce qu'il a fait le soir du Festi Witch est flou, et il habite le Chemin de Traverse. Il est fêtard et c'est surtout ça qui leur paraît suspect. On n'a pas de mandat mais ça revient sans cesse, et j'ai l'impression qu'on se disperse. Peut-être qu'ils ont raison de l'accuser, mais.... enfin nos énergies seraient mieux utilisées à poursuivre du tangible.

Trouve-le. Il crèche sur le Chemin, avec deux nanas : W. Griffith et une amie, Hestia (ne l'implique pas, pitié).

Essaye de voir ce qu'il a fait ces derniers mois, l'air de rien. Sans éveiller ses soupçons. Et ramène-le nous plus d'info si t'as l'impression qu'il est pas net ? On a besoin d'un mandat... Joint à ce hiboux tu trouveras une copie des dossiers des aurors.

Pas d'Impardonnables, okay ? Et dans l'idéal.... pas de dents pétées ?

Je te revaudrai ça.

Codage par Libella sur Graphiorum, parchemin de ftourini

Si je n’ai qu’une seule et unique parole ?
A coup sûr, je n’en ai bien qu’une seule, car quand je promets, généralement je ne me défile pas. C’est pourquoi, je me retrouve là, à endosser ce rôle d’enquêteur que je n’ai pourtant pas voulu mais que je fais néanmoins avec un malin plaisir. Sous l’aide d’une couverture parfaite que l’expéditeur de cette missive m’a fourni, il y a quelques temps de cela. Sans n’en avoir aucune conscience. Vu que le gars en question n’est pas foutu de tenir l’alcool. Et, qu’un jour, cela va lui apporter quelques soucis, dont moi, Isaac Wellington, ne vais pas réussir à chaque fois à lui sauver les miches. Lors de cette fameuse soirée alcoolisée, j’ai ramené ce cher et tendre étudiant, jusque dans mon appartement afin qu’il puisse profiter du sommeil du juste. Le regardant dormir avec une œillade que je juge toujours fraternelle, car je l’aime bien, ce petit connard, chercheur de merde.

C’est pourquoi, j’ai décidé de lui emprunter son apparence, du moins pour cette fois. Tout ceci grâce aux minces cheveux bruns trouvés sur l’oreiller lorsque ce petit gars s’est endormi. Face au grand miroir en psyché de ma chambre, je contemple ce corps que je n’ai pas habitude de voir, et que je ne verrais probablement plus après cette journée. Mais, je dois avouer et ça me crève le cœur de dire cela, c’est qu’il est assez bien foutu, ce petit enfoiré. Arquant un sourcil appréciateur devant pareil spectacle, je suis confronté à ces prunelles cacao dont je n’ai nul attrait, d’ordinaire. Enfilant des vêtements que je juge être corrects pour coller à la peau et à la personnalité de Gauwain Robards, j’escompte trouver le principal sujet qui m’intéresse. Je l’ai filé quelquefois, sans pour autant me faire remarquer, usant et abusant de tout un stratagème de discrétion. Je le sais, fêtard et buveur invétéré. Et, c’est de ça que je vais me servir pour le faire avouer.

L’alcool est souvent bien meilleur conseiller. Si en plus, on ajoute une fiole de Véritasérum à l’équation. Je ne compte utiliser cette dernière qu’en dernier recours et si, mon temps écoulé avec le Polynectar a pris fin. Et, que je n’ai pas obtenu, ce que je suis venu chercher. Me repassant la main dans ma chevelure brune et non légèrement bouclée, je prie tous les anciens dieux à la fois Moldus et Sorciers, de ne pas croiser l’autre abruti de Gauwain Robards. Sinon, un petit Informulé, bien placé pour limiter les agissements de ce dernier et modifier ses souvenirs, comme quoi, il ne s’est jamais trouvé confronter à un double. En espérant que cette tentative passe, bien que j’en sois parfaitement conscient, qu’elle va fonctionner.

Mettre en confiance Gabin Ollivander, sans Impardonnables, ni dents pétées. Je dois pouvoir y arriver. Mais avec une aide potentielle ou providentielle. C’est donc tout naturellement que je transplane vers le Chaudron Baveur, sachant pertinemment que l’autre serait là. Ou du moins, ne tardera pas à s’afficher dans ce bar. Choisissant un emplacement stratégique, un petit peu excentré de la salle bruyante et rempli de la populace sorcière, mais dont j’ai le regard farouchement accroché sur la porte d’entrée. Mes mains croisées sous mon nez, en attendant que le blond daigne faire son apparition. Il ne me faut pas attendre bien longtemps pour le reconnaitre instantanément, vu que je l’ai suivi de nombreuses fois. Toussotant légèrement, j’affiche un air neutre teinté d’un sourire que je souhaite Robardsien. Ainsi qu’un geste du menton et d’un mouvement de main, qui l’incite à me rejoindre. Lorsqu’il prend enfin place, je le fixe de mon regard nouvellement couleur chocolat et souris, aimablement. Ma ligne de conduite va être exprimée comme telle, je ne vais pas rentrer dans le vif du sujet trop vite. Je dois mettre l’autre en confiance, et seulement après, je m’insère dans la brèche. Mais, pas trop tard non plus, histoire de ne pas me faire couillonner.

- Bonjour, Gabin. Commence-je doucement, tout en lui adressant toujours un sourire. Tu vas bien ? Il est clair que je me fous royalement de sa réponse.

Moi, ce qui m’importe c’est de lui tirer des aveux. Ou lui apporter une part d’innocence.
Le reste, rien à foutre.

- Commande ce que tu veux, ça me fait plaisir. C’est moi, qui offre.

Sache Robards, que tu vas devoir me le revaloir.
Je ne vais pas l’oublier.
Sois en certain.

NEUTRE

Gabin avait rendez-vous avec Svet dans un peu plus d'une heure, il avait décidé de profiter de son attente pour aller boire un verre au chaudron baveur, un endroit qu'il appréciait bien. A peine les portes traversées quelqu'un le héla avec la main, il s'agissait du garçon qu'il croisait vraiment souvent dernièrement Gauwain Robards. Il avait été le témoin silencieux de la drôle de vie du garçon de ces dernières semaines. Rupture = alcool, alcool et encore alcool. C'était une évolution assez sympa à observer, le brun commençait à avoir de plus en plus de bouteille en ce qui concernait l'alcool. Il n'y avait qu'à voir sa première cuite qui remontait à quelques semaines, l'état dans lequel il avait fini était assez hilarant. "Salut" Dit-il en s'asseyant en face de lui, ils allaient prendre l'habitude de se retrouver dans les bars si ca continuait comme ça. "Ca va merci et toi ?" Ce mec était-il vraiment à ce point guindé habituellement ? Il n'en avait pas l'impression mais après tout il l'avait jusqu'ici pas mal connu quand il avait déjà quelques grammes d'alcool dans le sang. Le garçon lui offrait à boire, à croire que pour un étudiant il ne manquait pas d'argent. "Merci" il arrêta l'employé et lui commanda une pinte de brune comme à son habitude en journée, il n'allait pas se mettre mal à cette heure de la journée et sachant qu'il allait voir sa meilleure amie un peu plus tard. "C'est rare de te voir dans un bar à cette heure, tu es plutôt du soir d'habitude non ?"

Gabin Ollivander.
Le blond est enfin là et mon stratagème a somme toute fonctionné. Il s’assoit en face de ma personne sans sourciller, tandis que je lui offre un sourire pleinement Robardsien, commençant à me mettre dans mon rôle d’étudiant. J’hoche la tête à son salut et le lui retourne posément sans pour autant m’exprimer trop. Je ne sais pas vraiment comment Gauwain agit en temps normal avec lui, mais peut-être que le fait de lui offrir des consommations, me trahit en quelque sorte. Auquel cas, l’autre ne s’en formalise pas outre mesure et accepte.

Tant mieux, je ne vais pas m’en plaindre.

Je remarque que mon interlocuteur commande une pinte de bière brune et je réfléchis rapidement à ce que peut faire mon homologue en temps normal. J’opte rapidement pour une biéraubeurre, la valeur sûre. Malgré que je n’en ai pas bu depuis ma sortie de Poudlard. Y préférant le whisky Pur Feu. Au Chaudron Baveur, agissons comme Gauwain Robards. Et tout devrait bien se passer, non ?

Première question posée négligemment, alors que c’est moi et moi seul, qui devons mener cet interrogatoire. Lentement, je porte ma main à ma nuque et la masse, y apportant une sorte de gêne feinte, tout en posant un regard couleur cacao sur mon vis-à-vis.

- Je vais bien oui. Merci de t’en soucier. Un petit sourire. Avec tout ce qui se passe en ce moment, j’ai un peu envie de me changer les idées, tu vois.

Pincement de lèvres. Je continue sur ma lancée, tant qu’à faire.

- Dis, Gabin. Commence-je, tout en me mordant les labiales. Je ne sais pas comment aborder ce sujet, mais je reste en boucle dessus et ça me turlupine.

Une gorgée de biéraubeurre qui arrive à point nommée assorti d’un petit « toc » qui signifie que je suis en train de trinquer avec lui. Le suspect.

- Tu sais ce fameux soir où tout a basculé. Tu es passé où, toi ?

Le regard cacao qui traduit une inquiétude et une mâchoire des plus crispées.
Je pense être dans le bon. Et si l’autre ne me répond pas, c’est que je me suis admirablement planté.
Et ce, dans les grandes largeurs.

NEUTRE

Plus il parlait plus Gabin trouvait Gauwain étrange. Il était malade ? A l'ouest ? Il savait qu'il n'était pas alcoolisé le connaissant plus extravagant sous cette influence. Avec tout ce qu'il se passait ? Lui qui croyait qu'il avait enfin réussi à passer au dessus de la fin de sa relation avec son ex ? Est-ce que ce n'était pas le cas ? "T'inquiètes, je suis sûre que tu réussiras à te retrouver une autre nana avec qui ca fonctionnera bien mieux. Quand ca s'arrête il y a toujours une bonne raison." Et puis ne connaissant que peu Amélia mais de plus en plus Gauwain, ils étaient un drôle de couple mais bon, ce n'est pas lui qui allait juger. Mais bon, bien que boire n'était pas forcément la raison magique pour tout effacer il le comprenait. Il avait eu des problèmes à la fac ? Peut-être bien, il espérait en tout cas que ce n'était pas encore et encore son ex, ressassez n'était pas bon pour le moral. Au moins il s'était calmé, il passait de la bière à la bierraubeurre, ce mélange très sucré qui n'avait d'alcool dans le nom, mais bon, dire qu'il croyait qu'il avait bon gout. Ils s'étaient fait des débats sur l'alcool qui l'avait réellement ravi. Il écouta perplexe, attendant que Gauwain lui pose LA question qui semblait tourner en boucle dans son esprit. Il s'attendait à un truc de fou, un truc vraiment important, un truc fou et tout. Mais non, il lui demanda une question complètement incongrue. "Euh, j'en sais rien, je sais même pas quand vous avez rompu tous les deux ? " Il était perplexe face à cette question vraiment bizarre, qu'est ce que ca pouvait bien lui faire ce qu'il faisait ce soir là, ils ne se parlaient même pas vraiment à ce moment.

Well.
Je dois jouer cet interrogatoire comme une partie de Quidditch, et là, mon adversaire parvient à me faire des manœuvres d’esquive qui ne me plaisent pas vraiment. Haussant un sourcil interrogateur, je me rends compte que nous sommes dans une incompréhension totale. Le tout étant attribué à ma seule et unique faute, de ne pas avoir été précis dans mon questionnement. Car, mon interlocuteur pense à la copine de Gauwain et non à la série de meurtres pour laquelle, il peut prétendre être suspect. Me massant l’arête du nez, avec une certaine impatience, que je juge encore un peu trop contenue, je prends néanmoins le temps d’une intense réflexion. Or, mon temps est tout de même compté et je ne dois pas le gaspiller inutilement.

Au pire, la fiole de Véritaserum, en dernier recours. En ultime recours.

- Hum. Je mesure mes mots, pour ne pas me griller, mais l’envie de lui faire « avouer » à la force mes poings est grandissante. Je suis Gauwain Robards et je retombe toujours sur mes pieds non ? Si ce n’est pas elle, ce sera sûrement une autre. Ce n'est pas une de perdue, dix de retrouvées qu'on dit ?

Un petit sourire agrémenté d'un rire gêné, un aveu en demi-teinte, je poursuis. Toujours en buvant une gorgée de ma bieraubeurre, tout en scrutant chacun de ses détails. Tout ce qui peut le trahir ou le disculper. Fronçant les sourcils, je me rends encore compte que mon questionnement précédent est tombé à côté. Me mordant l’intérieur des joues violemment, je dois VRAIMENT recentrer cet échange, qui je l’espère, ne va pas être stérile. L’étudiant à qui j’ai donné ma parole, compte sur moi. Et, je n’ai qu’une seule et unique parole.

Go. Ahead. Isaac. Wellington.

- Non Gabin, je ne te parle pas de ça. Commence-je en toussotant légèrement. Je te parle de la soirée du Festi’Witch et du fait que tu n’es pas tout de suite rentré à ta colocation.

Une pause. Un souffle. Un regard couleur cacao déterminé et désolé.

- C’est parce que tu es reconnu comme étant un fêtard et que ça peut paraitre très suspect au vu du Ministère. Je continue, en me mordant les lèvres. Ce n’est pas que je doute de toi, mais j’aimerais être sûr d’apporter ton innocence, tu vois. Tu serais disculpé et je serais soulagé.

Nouveau temps d’arrêt. Nouvelle gorgée de bieraubeurre et frottement de visage.

- Gabin, tu as fait quoi après ? J’insiste –encore-, tout en lui offrant un petit sourire poli.

NEUTRE

Whaouh alors là il était choqué, que Gauwain dise une phrase pareille, si dégagée, si calme, si libre il n'en croyait pas les oreilles ! Est-ce qu'il avait enfin réussir à se libérer de la toile d'araignée de son ex ? Il l'espérait même si clairement ca semblait aller vite, il n'y a pas si longtemps il disait l'inverse exacte. Est-ce qu'une belle jeune femme aurait pointé dans sa vie pour le faire aller de l'avant ? Ca serait vraiment cool. "Bonne idée ais bon 10 ca fait peut-être un peu beaucoup pour toi tout seul non ? Après tu peux bien t'éclater ! "
L'entretien vira vite vers un autre sujet bien plus dramatique mais assez drôle aussi à vrai dire. Ainsi, le jeune brun était, à l'image de la société londonnienne obnubilée par ca. Quelle tristesse, mais son temps était bizarre. "Paraitre suspect aux yeux du ministère" dit-il en explosant de rire peut-être une pointe condescendante. "Ta un peu loupé ta place hein, tu sais ? Tu es encore un bébé mais vas-y éclate-toi si tu me penses suspect" répondit-il avec un sourire d'ange sur le visage, oui, il adorait cette situation qu'il trouvait très marrante mais un peu surréaliste. Un apprenti auror qui interroge quelqu'un avec un verre à la main avec quelqu'un qu'il apprécie. "Alors moi en tant qu"'OMBRE" adorant le monde de la nuit, tu voudrais quoi ? Que j'aille faire un tour chez ton ex pour la calmer un peu ?" Quoi que non maintenant que Gauwain avait enfin réussir à s'en détacher ca serait un mauvais bailpour le replonger la tête la première dedans. "Par contre pour un auror tu as vraiment une mémoire de troll, dommage ca pourrait te jouer des tours." En effet l'apprenti auror savait bien où Gabinou se trouvait à ce moment-là. "Comme tu le sais déjà... j'étais en contrat, je devais aider mon maitre à ranger tous les instruments des scènes, je n'allais quand même pas m'enfuir en l'abandonnant avec tout le taf sur le dos !"

Putain.
Ça fonctionne.
Cette phrase totalement cliché a fonctionné sur les chapeaux de roue, chose que je n’ai pas vraiment espérée. Le blond auparavant surpris semble néanmoins enchanté par une telle boutade et dont je me fais un malin plaisir d’éclater de rire. L’une de mes mains frottant ma nuque, tandis que l’autre prend place autour de la bouteille de bieraubeurre. Faire passer Gauwain Robards pour un tombeur de la gente féminine ou pour un tocard ? Ou les deux. C’est peut-être plus cohérent, finalement.

- Dix, j’exagère peut-être un peu. Même si bon, je n’ai pas vraiment froid aux yeux. Se la péter ? Ne pas se la péter ? Se la péter. C’est sûr que bon, si une telle occasion se présente, je ne vais pas faire le difficile.

Une moue, un peu confuse. Prions Satan et tous ses dévots, pour que ça passe.
Ça passe.
Vu que j’ai pu ENFIN dévier sur le sujet qui fait que je suis ici, en face de lui et que je m’évertue à rester le plus Robardsien possible. Sans péter des dents, des rotules ou fendre des crânes. Mon interlocuteur se met à rire, avec un petit air méprisant, alors que je lui offre un haussement de sourcil incertain et interrogateur. Je l’écoute avec attention et me marre intérieurement.

- Si je te le dis. Je ne dis généralement pas de bêtises. Un frottement d’arête de nez. Avec une mine qui se veut sérieuse, alors que mes paroles ne sont qu’un immense et large sourire. Tu sais Gabin … Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.

Encore plus cliché, tu meurs.

La suite, je lui adresse un froncement de sourcil avéré, le regard couleur cacao teinté d’une lueur avide en entendant ce terme qu’il a malgré lui souligné. En faisant exprès ? J’en ai bien l’impression. Là, où je peux prétendre à être bloqué, c’est si, c’est un code implicite avec le Gauwain Robards véridique. Qui peut me foutre dans la merde. Buvant une gorgée de bieraubeurre tout en le regardant, je manque de m’étouffer en entendant la suite et surtout ce terme. « Auror ». Je n’ai pas le temps de m’appesantir là-dessus, je dois me grouiller.

- Ombre ? Attends. J’ai déjà le cerveau en vrille avec toute cette histoire et tu me balances des trucs comme ça ? Explique, parce que je suis vraiment fatigué. Mes sens affutés ne sont plus ce qu’ils sont. Si, tu me reparles de mon ex petite-amie, ce n’est assurément pas le bon moment. Laisse-la, en dehors de ça. Un ton, un peu sec. Voire cassant.

Auror. Ça va risquer de poser un léger souci à un moment donné.

- Le futur Auror en devenir, il t’embouse. Dis-je en riant, tout en terminant d’avaler une gorgée de bieraubeurre. Ton patron, tu es sûr qu’il peut rapporter que tu étais bien avec lui ? Jusqu’au bout pour ranger le matériel ? Et, que tu n’es pas parti à un moment donné ?

C’est décidément, de plus en plus surréaliste.

NEUTRE

Whaouh dis donc, il était bien surpris du changement de comportement (un peu trop radical du jeune brun). Etait-il sous substance étrange ? Possible là clairement... Ou alors il avait été complètement happé par les plaisirs charnels, autre possibilité, il valaitmieux ne pas trop prétendre savoir ce qu'il se passait dans la tête du garçon. "Ok eh bien écoute, éclate-toi".
Alors là il commençait à l'inquiéter et vraiment sortir des trucs bozarres, tout ça le gênait et le dérangeait un peu à vrai dire, il était offensif, il se sentait agressé. "Alors là je crois que tu te prends un peu trop au sérieux, tu as commencé ta formation depuis quoi ? 2 jours, tu vas devoir te calmer un peu..." Alors que lui rigolait un peu beaucoup et essayait de légèrement énerver son interlocuteur. Mais lui il le prenait clairement mal, il semblait analyser chacun de ses mots et de ses gestes, il se sentait agressé. "Du calme dis donc, c'était une blague blague.... Et dis donc il semblerait que tu ne sois pas tellement self control par rapoort à tout ca, ton ex et tout. Il se prenait beaucoup trop la tête là vraiment, aucune limite sérieux. Il lui faisait un vrai interrogatoire ou quoi ? Il voulait peut-être un emploi du temps heure après heure, si ca continuait comme ça, il allait finir à Azkaban avant de savoir ce qu'il se passait. "Ecoute j'en sais rien, on a pas été ensemble non stop on a vécu un peu et tout chacun de notre côté. Il avait envie de partir le plus loin possible de ce mec qu'il ne comprenait plus. "Bon déso j'ai un rendez-vous, salut" Et là il transplana avant d'avoir eu sa réponse.

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