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Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow

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MessageSujet: Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow 129196351Lun 30 Nov 2020 - 19:27

INTERROGATOIRE D'ALEXANDRE ROZEN - SUSPECT D'UNE SÉRIE DE MEURTRES VIOLENTS
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MessageSujet: Re: Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow 129196351Dim 6 Déc 2020 - 15:54

Morfin Carrow avait été surpris lorsqu’en pleine réunion de crise, le Ministre avait annoncé que plusieurs Directeurs de Départements étaient réquisitionnés pour participer aux interrogatoires des suspects dans le cadre de l’enquête contre le tueur (les tueurs ?) qui sévissai(en)t à coups de diffindo.  Etait-ce à dire alors que l’équipe de Croupton n’était pas capable de faire le boulot ? Il aurait aimé poser la question mais il s’était abstenu de le faire devant le comité des directeurs au complet.  La mine contrariée de son rival avait cependant suffit à le satisfaire. Il fût encore plus stupéfait et encore plus content lorsqu’il entendît son nom parmi les réquisitionnés. Il était persuadé que Senior avait tout fait pour l’écarter de l’enquête. D’autant plus qu’il savait très bien que certains aurors, notamment Alastor Maugrey, le soupçonnaient d’être responsable du meurtre de son frère. Le Ministre avait semblé cependant vouloir de lui dans l’équipe d’enquêteurs. L’énervement sur le visage et notamment la moustache de Senior donna à Morfin une satisfaction aussi proche que celle que pouvaient lui donner les filles du Red House.

C’était déterminé à coffrer le jeune Rozen que Morfin Carrow était entré dans la salle d’interrogatoire où se trouvait déjà le suspect.  Morfin voulait le faire arrêter pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour être écarté de la liste des suspects dans la mort de son frère, dans laquelle, il n’avait d’ailleurs rien à voir ayant été incapable de le tuer quelques années plus tôt. Ensuite, réussir là où Senior échouait. Cette guerre était à ses yeux tout aussi importante que celle qu’il livrait au côté du Seigneur des Ténèbres. Enfin, son nom ferait la une des journaux, ce qui serait parfait pour sa campagne et l’aiderait à se propulser sur le fauteuil du Ministre. Faire parler un ancien apprenti langue-de-plomb n’était probablement pas chose facile. Mais Morfin Carrow aimait la difficulté. Pourtant, à l’instant où il entra dans la salle, il regretta que l’usage des impardonnables ne soit pas permis. Lui qui excellait dans l’art du Doloris aurait pu le faire parler d’un seul coup de baguette. S’il avait, par pur intérêt politique, publiquement crié au scandale lorsque son rival avait rendu leur usage légal par les aurors aujourd’hui il aurait bien voulu utiliser la méthode Croupton.  Pour mieux le faire parler, il avait demandé à son petit protégé, Corban Yaxley de trouver le plus d’informations sur lui.  Il avait en sa possession des tas de dossiers. Notamment son attirance dégoutante pour les hommes.  Un homme qui se prêtait à pareille sauvagerie avait forcément le profil d’un tueur.

Morfin se tenait droit devant le jeune homme. Pour l’instant ce dernier était assis derrière la table. Mais s’il n’avouait pas rapidement, le Carrow n’hésiterait pas à le mettre debout sur un piquet, les bras en l’air. Attaché comme ces sorcières que les moldus brulaient. Dans la douleur, peut être qu’il parlerait.

« Un homme promis à un brillant avenir de langue-plomb   ». commença le directeur sèchement. «Qui décide soudainement d’arrêter ses études pour se consacrer à une carrière dans une entreprise de pompes funèbres. C’est étonnant. Très étonnant.  Comment l’expliquez-vous ? ». Il commençait en douceur avec la première question mais savait parfaitement où il voulait en venir. Il n’y avait pas besoin d’être Dumbledore pour voir la corrélation. «Bizarrement, les affaires sont florissantes». précisa-t-il pour bien s'assurer que le jeune homme réponde clairement à la question posée.  
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MessageSujet: Re: Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow 129196351Dim 6 Déc 2020 - 20:24

Alexandre avait un mauvais pressentiment. Il le sentait mal, cet interrogatoire. Il se sentait nerveux. Il avait la bougeotte. Qu’avait-il fait pour se retrouver là ? Il était innocent. Après plusieurs minutes d’attente, l’enquêteur fit son apparition. Il s’agissait d’un homme entre deux âges. Cet homme le regardait de haut. Il n’aimait pas ça. Sans aucune banalité d’usage, l’homme commença dès lors à faire un curriculum vitae d’un air plus que suspicieux. Eh bien ? En quoi c’était une preuve de sa culpabilité ? Alexandre croisa les bras après avoir haussé les épaules.
« C’est comme ça. On ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Les études coûtent cher. Et quand on se rend compte que notre job étudiant nous plaît plus que nos études, autant quitter les bancs de l’école pour passer à temps plein. »
C’était une explication fort pragmatique. Alexandre avait quitté le domicile familial dans des circonstances calamiteuses. Toujours cette éternelle guerre avec son père. Son père, parlons-en ! En arrivant au Ministère de la Magie, une heure avant, il avait croisé le chemin de ce cher Hans Rozen. Alexandre n’allait jamais oublier le regard empli de déception de son père et ce douloureux pincement au cœur que cela avait provoqué.
L’ancien étudiant regardait l’enquêteur dans les yeux pour se donner consistance. Intérieurement, il était dans un état de panique monstrueux.
« Nous sommes en temps de guerre. Il faut bien des personnes pour s’occuper de nos morts dignement. »
Depuis quelques années, Alexandre cultivait un certain intérêt pour la mort et un peu la magie noire d’un point de vue théorique, scientifique et philosophique. A l’issue de ses études de langue-de-plomb, il avait vocation à entrer dans la Salle de la Mort du Département des Mystères. Ce job étudiant dans une entreprise de pompe funèbre était une aubaine pour lui. Être en contact avec les défunts ne le dérangeait pas. Mais il demeurait humain. Oui, voir un cadavre particulièrement amoché ne le laissait pas insensible. Ca fait quelque chose, de voir un corps lacéré par la violence viscérale de l’humain. Les corps ayant beaucoup saigné étaient parmi les plus délicats à récupérer, par ailleurs. Mais ce n’était pas pire que ceux en état avancé de décomposition. Cela lui en donnait des haut-le-cœur. Comment ça, c’est glauque ?
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MessageSujet: Re: Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow 129196351Lun 7 Déc 2020 - 22:27

Alors qu’il interrogeait le suspect, Morfin Carrow sentait une vague d’excitation envahir chaque millimètre de son corps. Il aimait cette position dominante plus que tout. Ce sentiment de toute puissance était pour lui le plus doux des plaisirs.  Lorsqu’il était chef de la brigade des oubliators, l’héritier de la famille Carrow était impitoyable lors de ses entretiens avec ceux qui avaient brisé le code international du secret magique. Aujourd’hui, c’était avec le jeune Rozen qu’il le serait.  C’est lui qu’il allait briser.

Il le regardait trembler comme une feuille et rigolait de l’intérieur.  Il allait l’écraser comme un Botruc.   Il l’observait croiser les bras, symbole même de la résistance et le notait sur la feuille en l’écoutant parler. « C’est comme ça. On ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Les études coûtent cher. Et quand on se rend compte que notre job étudiant nous plaît plus que nos études, autant quitter les bancs de l’école pour passer à temps plein. » . Morfin laissait échapper un rire strident lui signifiant ainsi que sa réponse n’était pas une réponse convenable. « Nous sommes en temps de guerre. Il faut bien des personnes pour s’occuper de nos morts dignement. » continua –t-il en fixant son interrogateur avec un regard qui était loin de lui plaire.  Ce petit merdeux allait payer cette attitude c’était certain.

« Menteur ! Menteur !». dit-il en posant ses poings sur la table et en se levant.  Son visage était à présent à quelques centimètres du sien. Comme pour le défier.  « Un innocent qui n’a rien à se reprocher ne tremble pas comme ça ». poursuivit le Directeur de Département en fixant avec férocité le jeune homme. Son regard accusateur était plongé dans celui du suspect jusqu’à ce que ce dernier l’abaisse.  Morfin lui attrapa alors fermement le visage pour replonger son regard dans le sien. «Soit un homme, un peu, et regarde moi ». dit-il en faisant référence à son homosexualité qu’il avait pu découvrir dans les souvenirs de la mémoire de son frère.  «N’oublie pas que je sais tout, absolument tout, de toi, assassin ». Cela n’avait plus rien d’un interrogatoire. Morfin ne posait plus de questions. Il affirmait et mettait la pression sur le suspect pour le forcer à avouer. Il suffisait d’installer un climat assez anxiogène pour que le jeune homme finisse par avouer ses crimes.«Je sais tout de toi, comme ton père. ». dit-il en appuyant là où cela faisait mal.  «Il n’y avait qu’à voir son regard lorsqu’il t’a vu pour savoir à quel point il avait honte, lui le grand auror, d’avoir engendrer un tueur. ».. Sa voix était de plus en plus sèche.  Il voulait lui faire de plus en plus mal avec la seule violence qu’il pouvait utiliser, celle de ses mots. «Et un tueur avare qui plus est ». Morfin se recula pour s’asseoir à nouveau derrière la table d’interrogatoire.   «La vérité, si tu ne veux pas me le dire, puisque je la connais, je vais te la dire » rétorqua-t-il en martelant ses doigts sur la table en bois massif. « La vérité c’est que tu es devenu apprenti langue de plomb pour apprendre à cacher et taire tes noirs secrets.  Tu as ensuite choisi de travailler dans une entreprise de pompes funèbres pour jouir encore plus des fruits de tes méfaits ». Sa voix était posée, calme mais accusatrice.  Son regard était toujours aussi noir.  « Inutile de nier on a déjà toutes les preuves et les témoignages  ». affirma –t-il sans sourciller avant d’étaler devant lui une à une les photos macabres des victimes juste après leur meurtre. Les retournant carte après carte en scrutant chacune de ses réactions devant chaque photo plus funeste que la précédente.

« Pourquoi tu les as tuées ? ». demanda-t-il en affirmant qu’il était l’assassin. « Hein ? Pourquoi ? ». c’était sa deuxième question.
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MessageSujet: Re: Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow 129196351Lun 7 Déc 2020 - 23:52

Alexandre ne cessait de se demander pourquoi de telles choses n’arrivaient qu’à lui. Il vivait toujours avec cette malchance qui avait incrusté tous les pores de sa peau. Ou était-ce son karma qui était vraiment si négatif ? Et si, pour une fois, on le laissait avoir la vie de M. Tout le Monde ? Quoi ? Ce n’était pas envisageable ?
Il se tendit et retint son souffle avec terreur quand l’inspecteur se dressa en tapant du poing sur la table, le traitant avec hargne de menteur. Malgré sa terreur, Alexandre refusait de baisser le regard. Il ne s’était même pas rendu compte qu’il tremblait. Ou bien venait-il juste de commencer ? Il n’y tenait plus, il finit par écarquiller les yeux. Mais l’homme le força à le regarder en un geste qui lui déplut fortement.
Sois un homme. Assassin.
« Je n’ai tué personne. » maintint-il d’une petite voix.
C’était peine perdue, l’homme était convaincu de sa culpabilité.
Le regard de son père. Il fronça les sourcils. Avait-il… ? Il ne s’en était même pas rendu compte… Il se mit à essayer de faire barrière, comme Basil Carrow lui avait enseigné. Sans baguette, c’était tellement plus difficile. L’homme exposait son interprétation des faits d’un ton accusateur.
« Vous ne savez rien de moi. »
Suait-il ? Entendait-on son cœur battre bruyamment dans sa poitrine ? Il ne voulait pas aller à Azkaban. Son regard parcourait les photos des victimes que l’enquêteur étalait sur la table, sous son nez. En temps normal, il aurait répondu par un sarcasme. Or, avec cet homme-là, c’était du suicide. Un aller simple à Azkaban.
« Je répète : je n’ai jamais tué personne. Pourquoi j’irais tuer de parfaits inconnus ? Je n’ai jamais vu la plupart de ces visages. » maintint-il de nouveau. « Pour tout vous dire… J’estime que c’est un des droits fondamentaux de l’Homme que de pouvoir choisir le moment de sa mort et comment elle surgit. Tuer quelqu’un, c’est lui refuser ce droit. »
Il essayait tant bien que mal de garder son sang-froid. Lui-même avait régulièrement penser à se tuer un jour, avant que la mort ne vienne d'elle-même le chercher à travers la maladie et la vieillesse. Il était convaincu que la vie était bien meilleure après la mort.
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MessageSujet: Re: Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow 129196351Mar 8 Déc 2020 - 19:56

En s’approchant à quelques centimètres du visage de l’indésirable numéro 1,  Morfin  sentît sa respiration se saccader. Le jeune homme était envahit de panique. L’interrogateur connaissait trop bien le sentiment de terreur pour ne pas le reconnaître lorsqu’il pointait le bout de son nez.  Cela le rendait encore plus cruel.

« Je n’ai tué personne.» osa-t-il mentir effrontément.  L’interrogateur lâcha un nouveau rire machiavélique à en faire frémir de terreur l’interrogé. Il riait parce qu’il savait qu’il mentait. Nier ne lui servait à rien. C’était trop tard. « Vous ne savez rien de moi. » protesta-t-il d’une voix fluette qui contrastait avec le rire strident de l’homme qui se voyait déjà futur Ministre de la magie. Un rire qu’il laissa échapper à nouveau. « Tu n’as pas la moindre idée de tout ce que je sais sur toi et tes histoires d’amour répugnantes !». lâcha-t-il comme une bombe. Il savait beaucoup de chose sur lui. Tout ce que Corban avait pu trouver et tout ce qu’il avait pu lire dans les pensées de son frère lorsqu’il avait pris soin de déconstruire chacune de ses pensées pour lui en broder de nouvelles. Morfin Carrow n’était pas réputé pour être tendre avec ses employés comme avec ses victimes et le jeune homme allait en faire les frais, surtout s’il continuait avec son attitude de petit con. Morfin mourait d’envie de lui fracasser la tête contre la table et retenait ses pulsions avec une maîtrise qui l’impressionnait.
« Je répète : je n’ai jamais tué personne. Pourquoi j’irais tuer de parfaits inconnus ? Je n’ai jamais vu la plupart de ces visages. » Les rôles dans cet interrogatoires étaient inversés. Le Carrow affirmait et le Rozen posait les questions. Morfin soupira  face à cette réponse intolérable. « Pourquoi t’obstiner à mentir alors qu’on a déjà toutes les preuves. TOUTES». Morfin ne comprenait pas le jeu auquel jouait le jeune homme. « Pourquoi tu les tuerais ? Mais c’est ce que je te demande petit con !  Alors si tu répondais à ma question plutôt que de faire l’intéressant» dit-il en venant se mettre derrière lui pour lui repasser les menottes. Histoire de tirer un peu sur ses bras, et sans violence, le faire souffrir un peu.  « J’ai bien mes idées.... peut-être te prouver que malgré tes pratiques sexuelles féminines, tu es un homme. Peut-être t’inscrire en rejet contre ton père ?». C’est fou ce que Morfin pouvait ressembler à Basilius à cet instant là.  Les deux frères qui se détestaient tant partageaient au moins cette même homophobie.  « Peut-être pour assouvir d’autres de tes étranges fantasmes sexuels. Si tu te tapes des hommes, pourquoi pas des morts? ».   Poursuivit-il avant de lâcher un nouveau rire démoniaque.  « L’avantage, c’est qu’en prison, tu risques de prendre ton pied, il paraît que les viols par des détenus sur d’autres détenus sont communs.  Ton père a déjà dû t’en parler... » demanda-t-il. « Peut-être même que c’est pour ça. Pour aller à Azkaban et te faire sodomiser que tu les as tués ! HEIN C’EST POUR CA ?!» demanda-t-il de façon rhétorique en attrapant à nouveau son visage pour le forcer à le regarder sans sourciller.

« En tant que frère, d’une victime, j’ai le droit de savoir. POURQUOI MON FRERE ? POUUUUUURQUOIIII !!!!! POURQUOIIIIIII ????» hurlait-il à présent en laissant échapper une fausse colère et une fausse peine. Morfin Carrow était un excellent manipulateur et laissa des larmes couler sur ses yeux. « Que t’a-t-il donc fait pour que tu lui en veuilles ainsi, lui qui a été un mentor pour toi ! Lui qui t’a appris l’art de l’occlumencie.  POURQUOIII ! POURQUOI LE TUER ?» hurlait-il en brandissant sous ses yeux la photo de Basilius juste après sa mort.  C’était sa troisième question. Pourquoi avait-il tué son frère ? « Tu vas encore me mentir? Me dire que tu ne le connais pas ? Je sais ! Je sais tout ce que mon frère a fait pour toi ! Alors arrête et respecte le ! Respecte sa mémoire et la tristesse de sa famille ! ». Morfin et Basilius savaient se tenir en société et n’affichaient pas leur haine au premier venu.  La nouvelle stratégie de pression était donc la corde sensible. Celle de la famille de la victime.
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MessageSujet: Re: Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow 129196351Mer 9 Déc 2020 - 11:35

Le rire de l’enquêteur glaçait le sang d’Alexandre. Un frisson désagréable parcourait tout son corps. C’était un rire profondément mauvais. Le rire d’un fou. A compter de ce moment-là, il avait compris que les choses allaient mal tourner. L’homme savait. Il savait pour ses attirances « répugnantes ». Oui, ce mot était probablement approprié. Il se sentait honteux. En même temps, une sorte de colère montait en lui en entendant ces mots. Il avait essayé les femmes, il avait même aimé. Mais il y avait un petit quelque chose qui l’attirait toujours naturellement vers la gente masculine. Ce n’était pas juste. Il ne l’avait pas choisi.
L’enquêteur restait sur sa position quant à sa culpabilité. Il de déplaça derrière lui, le menotta de nouveau d’une façon peu délicate. Alexandre déglutit en grimaçant légèrement. Il écoutait sa théorie. Encore une petite montée de colère. Il fronçait les sourcils.
« Je vous l’ai dit… Je suis innocent. Je ne peux pas expliquer pourquoi j’ai commis un acte que je n’ai pas commis. »
Cet homme essayait d’utiliser ses faiblesses contre lui. Le choc et un élan de révolte s’empara d’Alexandre. Il était peut-être gay, ouais, mais il n’était pas un tueur ! Se taper des hommes – vivants, c’était pas mal différent que se taper des morts.
« Mais ça tourne pas rond dans votre tête ! »
Il était aussi effrayé que furieux. Il serra les poings et la mâchoire en entendant la suite qui était pire. Il se sentait trembler. L’homme le forçait à le regarder.
« J’aimerais que vous me respectiez ! Faudrait être complètement cinglé pour faire ça et presque autant pour y songer ! »
L’enquêteur essaya de toucher la corde sensible. Et Alexandre se sentit totalement insensible à sa « douleur » et à sa « détresse ». Comment avoir de la compassion ou de l’empathie pour lui ? S’il était comme ça au quotidien et qu’il aimait vraiment son frère… Sa mort n’était qu’un coup du karma. S’il y avait un fou psychopathe parmi eux deux, ce n’était pas Alexandre. L’enquêteur lui mettait une photo de Basil Carrow sous le nez. Le portait qu’il faisait de lui le révolta de nouveau.
« Oui, je le connais ! Mais je ne l’ai pas tué ! Pourtant, Ô Merlin, que j’aurais putain d’aimer ! C’était un bien beau connard ! Mais je voulais apprendre l’occlumancie. Puis, du jour au lendemain, il n’a plus donné de nouvelles et je ne l’ai plus jamais revu. Si ce n’est dans une housse mortuaire. »
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MessageSujet: Re: Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow 129196351Mer 9 Déc 2020 - 20:20



Plus le temps passait et plus les attitudes du jeune homme avaient le don d’énerver le haut cadre du Ministère de la Magie qui, en miroir, devenait de plus en plus épouvantable. Le pauvre jeune homme était sans doute tombé sur le pire interrogateur. Il prenait un plaisir malsain à rire à gorge déployer, à crier, à menotter le jeune homme pour lui faire mal, à redresser son visage sur lequel il avait envie de cracher.   « Je vous l’ai dit… Je suis innocent. Je ne peux pas expliquer pourquoi j’ai commis un acte que je n’ai pas commis. » . Morfin leva les yeux au ciel. Un langage non verbal qui trahissait son agacement. « A croire que quelqu’un, si ce n’est pas toi, t’as jeté un sortilège d’amnésie». siffla l’ancien chef de la brigade des oubliators en faisant tourner sa baguette entre ses doigts. L’interrogateur ne lâchait pas sa ligne d’interrogatoire qui consistait à affirmer qu’il savait pour forcer le suspect à avouer.  

« Mais ça tourne pas rond dans votre tête ! » ragea le tueur de l’ombre en dévoilant déjà une part de cette fureur qui le caractérisait. Un sourire satisfaisait et narquois illumina le visage du quarantenaire « Merci de me donner l’opportunité d’ajouter outrage à agent dépositaire de la force publique dans la liste de vos incriminations ». dit-il en couchant l’infraction sur la papier avant de reprendre ses théories plus homophobes les unes que les autres pour le faire sortir de ses gonds et montrer ses pulsions de violences. Preuves ultimes de sa culpabilité.  Cela fonctionnait à merveille. Le coupable serra les poings et la mâchoire. Trahissant ainsi sa violence. Morfin ajouta sur sa feuille d’enquête « suspect incapable de contrôler ses pulsions. »  Information qu’il souligna trois fois.  Il forçait l’homme à le regarder en serrant son visage entre ses mains pour l’intimider, le forcer à baisser sa garde, à craquer.   « J’aimerais que vous me respectiez ! Faudrait être complètement cinglé pour faire ça et presque autant pour y songer ! »Nouveau rire démoniaque de Morfin Carrow «C’est pas un psychopathe qui s’accouple avec des hommes et des elfes de maisons, qui découpe ses victimes avant de les conserver et maquiller qui va me donner des leçons sur la folie ».


A un moment celui qui s’obstinait à clamer son innocence crû bon de préciser « pour tout vous dire… J’estime que c’est un des droits fondamentaux de l’Homme que de pouvoir choisir le moment de sa mort et comment elle surgit. Tuer quelqu’un, c’est lui refuser ce droit. » Pensait-il vraiment que quelque chose d’aussi stupide allait servir son cas ? «Traduction :  J’ai tellement honte de mes actes, je suis tellement lâche pour les assumer... que je vais me suicider avant d’aller à Azkaban.» ironisa l’enquêteur en griffonnant quelques éléments sur son PV d’audition avant d’applaudir lentement « Bravo pour cet aveu à demi-mots, Monsieur Rozen. On progresse» conclu-a-t-il un sourire au coin des lèvres.

Il donna ensuite à l’interrogatoire une toute autre tournure en agitant la carte de la mort de son frère et de la corde sentimentale. Il s’était laissé envahir par l’émotion pour susciter également des émotions chez l’assassin de son frère.

« Oui, je le connais ! Mais je ne l’ai pas tué ! Pourtant, Ô Merlin, que j’aurais putain d’aimer ! C’était un bien beau connard ! Mais je voulais apprendre l’occlumancie. Puis, du jour au lendemain, il n’a plus donné de nouvelles et je ne l’ai plus jamais revu. Si ce n’est dans une housse mortuaire. » A peine eu-t-il le temps de finir ce monologue que Morfin se leva avec férocité et l’attrapa au collet, le soulevant dans les airs en le tenant par le col de sa chemise. Il avait envie de le broyer. Personne à part lui n’avait le droit d’insulter son frère. Il était furieux. La colère envahissait chaque particule de son être. « Tu as de la chance qu’on soit dans un interrogatoire, sinon je t’aurais démoli pour avoir insulté mon frère sale tarlouze ! ». Il savait que la violence était proscrite dans cet interrogatoire. Il relâcha son emprise sur le jeune homme sans le quitter de son regard féroce pour lui faire bien comprendre qu’il n’allait pas le louper en dehors.  L’interrogateur s’installa à nouveau derrière la table puis nota la phrase du jeune homme avec soin qu’il répéta. « Je ne l’ai pas tué ! Pourtant, Ô Merlin, que j’aurais putain d’aimer ! C’était un bien beau connard !» L’interrogateur insista sur chaque syllabe pour lui faire comprendre la gravité de ses propos. « Tu avoues donc avoir des mobiles !» lâcha l’interrogateur en inscrivant le mot « mobile » sur son bout de papier. « Tu ne l’as plus jamais revu sauf dans une house mortuaire! Là où tu as voulu le revoir ! Parce que tu l’as tué ! Tu l’as tué parce que tu n’acceptais pas qu’il disparaisse et arrête tes cours d’Occlumencie.  Mais tu étais un élève minable à ce qu’il paraît» dit-il en se levant et pointant sa baguette sur le visage du jeune homme. « Légilimens»

En une seconde, Morfin avait pénétré l’esprit du jeune homme visiblement incapable de pratiquer l’art pourtant si simple de l’occlumencie. L’ancien chef de la brigade des oubliators qui adorait oublieter  ses victimes de l’intérieur de leur esprit était un fin maître du cerveau. Il savait détecter en quelques secondes les souvenirs que ses victimes cherchaient à cacher et c’est ce qu’il fît avec le jeune homme.  Il trouva d’abord un souvenir qui se passait à Poudlard (http://www.autempsdesmaraudeurs.com/t12834-de-l-art-de-saluer-les-sangs-de-bourbe-sujet-clos). Il pouvait observer Rozen frapper à plusieurs reprises avec hargne un autre élève sous les encouragements de ses camarades dont Thomas Avery et Amycus.

Quelques secondes plus tard, sans voir la suite de la scène qui avait valu à Amycus son expulsion, il se retrouva dans un tout autre décor.  Un cimetière (http://www.autempsdesmaraudeurs.com/t15048-au-cimetiere-il-y-aura-toujours-de-nouveaux-residents-alexandre-o-rozen). Un cimetière dans lequel, le tueur parlait avec une jeune femme, Katrine Grant, en lui expliquant son travail dans son agence de pompe funèbre.  Lorsque la jeune femme lui demanda « Et quand tu n'es pas... agent funéraire, tu fais quoi ? », le jeune homme répondit sur un ton très sérieux  « Je tue des gens. ». Satisfait de cette information, l’enquêteur sortit de l’esprit du jeune homme qui semblait tenter de l’en chasser.

Il porta à nouveau toute son attention sur lui. « Goût pour la violence, aveu d’être un tueur...Encore d’autres preuves !» dit-il en consignant soigneusement ces informations sur un bout de papier en laissant échapper un nouveau rire strident. « Tu sais qu’on a interrogé Katrine Grant hier et qu’elle t’a dénoncé comme le tueur ? C’est pour ça que tu as été arrêté. Je vois que son témoignage concorde !  J’ai tout ce qu’il me faut !» dit-il en posant son stylo et en refermant le dossier  du jeune homme  pour lui signifier qu’il était en train de mettre fin à l’entretien « On a tout ce qu’il faut contre toi. La partie est finie mon beau» dit-il en lui caressant du bout des doigts le visage pour l’énerver. « Je vais aller chercher ton père, si tu le souhaites, pour que tu puisses lui dire au revoir » il marqua une courte pause. Laissant un silence pesant s’installer « Ou adieu ! » continua le directeur de Département tout sourire. Il était heureux.  Avoir démasqué le tueur lui promettait d’être le prochain Ministre de la Magie. « Le choix est tout à toi !  Soit tu avoues, et le Magenmagot statuera sur ta peine.  Surement la réclusion criminelle à perpuité à Azkaban. Mais je m’engage à soutenir une remise de peine. Combien tu veux ?» dit-il en le fixant droit dans les yeux.   « Sois tu n’avoues pas mais au regard des preuves qu’on a contre toi, ce sera le baiser du détrqueur.  Que choisis-tu ? » demanda-t-il. Oui, pour le faire avouer, il était prêt à lui proposer un deal.  Tant qu’il avait les aveux, il se moquait strictement de la peine.


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MessageSujet: Re: Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow Interrogatoire d'Alexandre Rozen | par Morfin Carrow 129196351Ven 11 Déc 2020 - 13:18

L’enquêteur était parti avec la ferme intention d’obtenir des aveux. Mais des aveux de quoi ? Alexandre n’avait rien à avouer. Quelle preuve avait-il contre lui ? Il voulait les voir, ces preuves ! Cet homme pissait sur un balai pour le faire voler. Au demeurant, Alexandre ne savait pas quoi faire. Tout ce qu’il disait était retourné contre lui. Et s’il gardait le silence, cela allait passer pour un aveu de culpabilité. Il avait vraiment envie de pleurer comme jamais. Pleurer de désespoir, de peur, de colère. Seule sa fierté retenait la première larme de couler. L’enquêteur disait des choses affreuses sur son compte. Il ne pouvait pas l’accepter.
« Si vous pensez vraiment que je suis un psychopathe, donnez-moi des preuves. » s’agaça-t-il.
Ce type-là, il n’était pas à la recherche de la vérité. Il voulait juste un coupable.

Alexandre prononça, sous l’impulsion de la colère, des mots qu’il regretta aussitôt sans pour autant regretter. Ils semblèrent être les mots de trop. L’enquêteur le souleva par le col de la chemise, d’un air menaçant. Il avait le visage rouge et déformé par la fureur. Il le lâcha et retourna s’asseoir. Alexandre était totalement pétrifié. Il ne tremblait même plus. Il n’osait plus respirer. Ses traits semblaient avoir pris dix ans en quelques secondes. C’était de la torture. Il n’y avait pas d’autre mot qui vienne à l’esprit du jeune adulte. Sans crier gare, le sorcier plus âgé pénétra son esprit. Alexandre, pris au dépourvu, s’empressa de mettre sous couvert ses pensées les plus intimes et essaya, en vain, de chasser cette intrusion. Cette intrusion, il la vivait comme un viol de la pensée. Cette fois, c’était bon : il sentait les larmes couler quand il fut libéré de cette intrusion.
De nouveau, l’interrogateur tirait des conclusions en sortant sciemment des éléments de leur contexte. L’interrogatoire de Katrine Grant ? Il n’y croyait pas une seule seconde. Il le laissait parler, pleurant sans pouvoir s’arrêter et reniflant bruyamment. Il ne fallait pas qu’il laisse le désespoir l’emporter. Il devait rester lucide pour s’en sortir. Une chose qu’il avait dûment appris lors de son année en tant qu’apprenti langue-de-plomb, c’est que rien ne devait le faire céder, ni le chantage, ni la torture, ni la manipulation au nom du secret. Alexandre devait appliquer les mêmes principes.
Il ne répondit pas de suite à la proposition de Morfin Carrow. Il se laissait le temps de la réflexion. Juste quelques secondes. Presque une minute était passée quand il se décida enfin à parler.
« Si j’ai vraiment tué ces gens… Je veux les preuves. Et vous êtes legilimens, apparemment. Servez-vous de la legilimencie pour voir ces meurtres. Puis faites voir ces souvenirs à tout le monde avec une pensine. Ca me semble être une bonne idée, non ? »
Légalement, l’enquêteur n’avait pas tout à fait le droit d’utiliser la legilimencie sur lui. Toute pénétration de l’esprit, par l’utilisation de véritasérum ou de la légilimencie, était interdite. Surtout par un employé du Ministère dans l’exercice de ses fonctions. Au moins, Alexandre avait retenu quelque chose de ses cours de droit magique qui l’avaient tant emmerdé.
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