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| [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Jeu 13 Mai 2021 - 11:33 | |
| Retrouver l’Isaac Wellington qu’il connait. C’est plus facile à dire, qu’à faire. Car, ce jour, je le hais au plus profond de mes tripes. C’est ancré dans mon for intérieur depuis des années. Depuis ma naissance, où je sais qu’en cette journée, je n’ai aucune garantie d’être à ma place en ce monde. Hernan Wellington, me l’a bien fait comprendre et ce, chaque jour que Merlin fait. A coups d’injures. Dirigées à la fois vers ma mère et vers ma personne. N’ayant jamais compris sa haine envers moi, je l’ai pris pour une vérité absolue et je ne l’ai jamais modifiée. Je n’ai jamais changé ma façon de penser. C’est établi ainsi et pas autrement, après tout.
Me frottant la nuque, je lui ai néanmoins tout balancé. Tout ce qui me hante depuis des années, à lui, ce jeune étudiant que j’aime. Du moins, comme peut aimer un grand frère. Malgré le coup de poing, l’envie de l’étriper. Lui et sa blonde bandante aux seins outrageusement conséquents. Dont je ne me suis pas privé d’établir là aussi, une vérité. Posant mon regard bleu clair sur mon interlocuteur, je lui dédie une œillade attentive. Alors qu’il s’emploie à me faire un laïus conséquent auquel, visiblement, je ne peux plus me soustraire. Mon regard bleu clair le fixe et j’enregistre chaque terme prononcé. Chaque mot, qui me semble être destiné.
Ça me touche, mais je ne dois pas le montrer. Pas le lui montrer. Parce que ces simples syllabes, je ne les ai jamais entendues ou, je n’ai jamais voulu les comprendre. J’ai un léger sourire sur les lèvres, parce que ce petit con m’émeut et qu’il est venu me voir. Qu’il ne s’est pas enfui suite aux Ténèbres, que j’ai pu lui présenter. Comprenant les réflexions nimbées de colère et de ressentiment. Me passant une main presque violente sur le visage, j’accuse encore le coup. Me frottant l’arête du nez, tout en fermant mon regard aux teintes bleutées et redevenu clair. Pourquoi, cet idiot m’apprécie autant ? Parce que je lui ai sauvé les miches ? Que je sais généralement ce que je veux ? Un long soupir s’échappe d’entre mes lèvres entrouvertes. Là, sérieusement, j’ai besoin d’un putain de verre. Le plus fort possible.
Je remarque, après quelques minutes, que la blonde s’est échappée. Haussant les épaules, j’ai bien d’allier l’utile à l’agréable, en m’allumant une cigarette ainsi que boire un verre d’un whisky que j’affectionne tout particulièrement. Encore silencieux, je perçois que Gauwain Robards, attend une réponse ou un geste de ma part. Lentement, je pose mes mains sur mes genoux et me redresse pour venir prendre place à côté de lui. Le prenant contre moi, quitte à lui exploser la nuque et la moitié des côtes. Tout en lui ébouriffant les cheveux et en lui frottant le crâne.
- Sale petit con, tu le sais ça, que tu m’énerves ? Que tu m’emmerdes ? Alors, que je ne suis pas d’humeur ? Un léger rire, cette fois. Qui n’est pas sarcastique. Si tu te lances encore dans un plaidoyer, je te jure, je te pète le nez. Une nouvelle fois. Et autre chose. Je te l’assure.
Qu’il comprenne, ce qu’il veut. A ce stade, je m’en fous.
- Tu veux un verre, Gauwain ? Un de ceux qui te tordent les boyaux ? Un petit rire presque malsain avant de poser de nouveau mon regard bleu clair sur lui, teinté de tendresse et d’affection. Merci. Une pause. D’être venu, et qu’un sale coup dans le nez, ne t’a pas fait prendre la fuite.
Cette fois-ci, je me lève pour de bon et je m’emploie à aller lui servir un verre, comme je le lui ai proposé quelques instants plus tôt. Adossé contre la table de ma cuisine, j’attends qu’il se décide ou me rejoigne.
- Qu’est-ce qui pourrait te faire plaisir, avant que ta copine ne débarque ? Histoire que je ne sois pas à moins mille points, vu que je dois être déjà en négatif. Vu sa claque. Qui est encore cuisante, cela étant dit. Et que mon putain d’égo en a pris un coup, sur l’instant. |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Sam 15 Mai 2021 - 12:31 | |
| Très honnêtement, plus le silence du sportif durait, plus Gauwain Robards voyait se profiler un second coup de poing. Il essayait de rester à l’affût, d’avoir les meilleurs réflexes possibles, pour pouvoir éviter l’impact, mais il connaissait Isaac : le Batteur était rapide, ce serait chaud d’éviter le coup, franchement. Mais il ne vînt nul coup, venant de l’autre homme.
Il se trouva soudain écrasé dans une étreinte fraternelle, la plus forte, la plus désespérée, la plus sincère, sans doute, que Gauwain ait jamais partagé avec quiconque. C’était à couper le souffle, au sens propre comme au figuré. C’était étouffant, et pourtant, il le devinait, pour Isaac, c’était une forme de libération. Peut-être pas de tout, mais…. D’une partie des ombres. Alors…. Si Gauwain perdait deux trois côtes dans l’histoire, ma foi, était-ce important ? Sainte Mangouste était là pour ça, non ? Et si sa coiffure en sortait ébranlée, quelque chose lui disait que sa styliste personnelle remettrait de l’ordre dans tout ça, dès qu’elle serait de retour (ça n’allait sans doute pas améliorer la côte d’Isaac dans les yeux de Meredith, mais bah, euh…. On travaillerait ce point problématique dans un troisième temps).
Il rendit l’étreinte, comme il pouvait, ainsi prisonnier des biceps plus épais que les siens, avec un rire. Parce qu’il devinait ce qu’il y avait derrière les mots. Une émotion sincère. Le geste qui disait ce que l’autre homme se refusait à dire tout haut, par fierté. Ce qui comptait, c’était que Gauwain percevait le message sous-jacent.
« Pas de deuxième plaidoyer, c’est bon, je veux pas que Reddy croie que je veux te demander en mariage, si elle revient en plein milieu. Et je tiens à mon nez, je veux pas que ça devienne un de tes hobbies de me l’arranger, fy Mwrad. Ni…. Autre chose. »
Un nouveau rire chaud, une dernière tape sur les épaules costaudes, et il le relâcha. Hochant la tête, en réponse à la proposition d’un verre.
Les mots qui suivirent le saisirent. Parce qu’il ne s’attendait pas à ce qu’Isaac les verbalise. Pour épargner sa fierté. Gauwain ne les avait pas attendu, et ne les aurait pas demandés. Alors ils comptèrent d’autant plus. Il prit une inspiration, baissant les yeux, soudain embarrassé.
« Je t’ai dit. Isaac. T’es important. Pas question que je sois ailleurs aujourd’hui. »
Il aurait bien été incapable de tourner les talons, en découvrant Isaac ainsi. Est-ce que c’est ce qu’avaient fait les autres, ses coéquipiers, ses amis, en étant ainsi éconduits ?
Le jeune Gallois se remit sur ses pieds, pour le suivre dans l’espace de l’appartement dévolu à la cuisine. Un verre, donc. ….Bon, il s’agissait pas non plus d’être fin torchés quand Meredith reviendrait, hein ?
« Je t’aurais dit une bière, mais si t’as envie de plus, la règle du jour, c’est que ton avis compte triple sur toutes les questions. »
Un rire, et puis une semi grimace.
« J’avoue, t’as pas dû t’illustrer en bien. Mais…. Evite de lui reparler de ses seins, même s’ils sont effectivement ….mmhm, et je suis sûr que ça va s’arranger. »
Tout en discutant, ses yeux retombèrent sur une tâche de sang, comme celles qu’ils avaient repéré plus tôt. Prudemment, il demanda :
« Y a eu d’autres amateurs de bourre-pif qui sont passés avant nous ? »
Est-ce que c’était comme ça qu’Isaac avait récolté cette blessure à la main ?
« Tu sais que y en a à d’autres endroits de l’appart ? On a cru que t’avais été attaqué, par les temps qui courent- …..Je suis content que ça soit pas le cas. J’aurais dû m’en douter, si y avait eu une attaque, c’est toi qui leur aurais flanqué la raclée de leur vie. »
Un nouveau rire, tandis qu’il acceptait la boisson qu’Isaac lui tendait.
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| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Dim 16 Mai 2021 - 12:18 | |
| Il ne l’a pas volée, l’étreinte pour lui broyer le cœur et le corps. Parce que malgré tout, je l’aime ce petit con à qui j’ai sauvé les miches de nombreuses fois. Car, il n’est même pas fichu de voir l’ombre d’un danger présent en face de lui. Cependant, s’il me demande un jour d’aller en Enfer pour lui, je le ferais. Quitte à me faire lécher le corps et l’âme par les flammes incandescentes et sataniques, d’en bas. Je suis loyal, et là, ça me fait défaut. Mon amitié et mon amour fraternel ne doivent pas interférer dans ce que je suis réellement. Mais, ce petit con à qui j’ai refait le portrait quelques instants plus tôt, je n’y peux rien : je l’apprécie. Comme un petit frère et comme un confident. Et parce que je ne sais pas verbaliser ces mots, je l’étouffe. C’est bien plus simple et ça me laisse échapper un rire. Parce qu’il ne se débat nullement. En même temps, comment le peut-il ? En tant que vedette du Quidditch, je suis bien plus fort, non ?
Je le relâche. Enfin. Et me permets un rire, parce qu’il a compris ce qui peut bien se tramer sous l’embrassade qui a dû lui bousiller deux ou trois côtes flottantes. Mais ça, ce n’est pas vraiment mon problème. C’est qu’il a réussi à encaisser pareille boutade, et que moi ça me plait. Bien meilleur, que tous mes acolytes réunis. Mes coéquipiers, n’arrivent pas à recevoir les accolades que je peux leur offrir après une victoire. Ça leur détruit, une bonne partie de ce que pour quoi, on est payés. Puis, il y a l’adrénaline, la sensation galvanisante du match réussi. Gauwain Robards, c’est plus sincère. Et, bien plus amical.
- Merde. Moi, qui croyais que t’étais venu expressément me demander en mariage. Je comptais rendre ta copine jalouse. Un rire et une pause. Pour un nouveau rire. Ça va, je ne toucherais pas à ce qu’on sait tous les deux. Sinon, ta petite amie, elle m’arrache les mains et les yeux. Elle pouvait faire peur la blondinette bandante, quand elle le souhaitait.
Je fronce les sourcils, quand je le vois baisser son regard brun. Avec un air, que je ne lui connais pas vraiment. Attentif, j’écoute la suite de ses propos. Et ça me touche. Une nouvelle fois. Alors, pour faire chasser le semblant de trouble qui m’étreint, je le dégage d’un geste de la main et d’un rire. Parce que l’exprimer, je n’aime pas ça. Les émotions avilissent et rendent faibles. Étant destinées à nous corrompre quand on s’y attend le moins.
- Dis pas de conneries plus grosses que toi Gauwain. Tu sais que je n’aime pas ça. Lâche-je avec un sourire, avant d’acquiescer avec un air entendu lorsqu’il m’avoue être tenté par une boisson alcoolisée. Si mon avis compte triple, je vais en profiter. Et par ailleurs, si tu roules à moitié nu sous la table du salon, sache que ce n’est pas mon problème. Tu l’auras bien voulu. Termine-je en levant mes paumes, pour me dédouaner d’une situation problématique qui risque d’arriver.
En parlant de situation problématique, il y a celle des seins opulents et haut perchés de sa compagne. Avec une grimace qui se veut contrite mais qui ne l’est pas réellement, je toussote. Me doutant aisément, que ça n’a pas dû plaire à la principale intéressée que j’en vienne à qualifier sa poitrine de la sorte. Haussant un sourcil, je vais tenter de me rattraper mais je ne promets rien.
- Y’a que toi, qui en es seul juge. Et, promis, je tenterais de ne pas avoir un score négatif. Même si avouons-le, c’est déjà bien parti. Dis-je en éclatant de rire, tout en cherchant un verre d’alcool puissant pour lui servir. Avant qu’elle ne revienne. Avant de me raidir, parce qu’il est un peu trop curieux. Un peu trop intrusif. T’es un privilégié. Parce que t’es le seul à qui j’ai pété le nez. En dehors de ma main droite, qui a rencontré la glace de ma salle de bain.
En disant cela, je sors le verre parfait et dégaine une bouteille de Brandy, que je sers dans deux verres en cristal ouvragé. M’approchant de l’étudiant de l’EMS, pour lui octroyer une tape sur l’épaule et faire s’entrechoquer nos deux verres. Il croit sérieusement que je me serais fait avoir par une cohorte d’individus aux mauvaises intentions ? Alors que c’est moi, le mauvais dans l’histoire ? Je ricane tout en buvant une gorgée de mon verre d’alcool, parlant contre ce dernier.
- Je sais me demmerder seul. Tu n’as aucun souci à te faire, de ce côté-là. Une pause, équivalente à un sourire. Santé, espèce de petit con. Et si j’ai bien compris, toi et ta copine, vous vous incrustez, c’est cela ?
Un nouveau silence. Un autre sourire.
- Comptez pas à faire des folies dans mon lit. Je serais obligé de brûler les draps après. Un air sérieux qui ne dure pas longtemps, avant d’éclater de rire. |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Lun 24 Mai 2021 - 20:54 | |
| Gauwain Robards préférait, et de loin, cette atmosphère. Pas forcément le débordement d'affection, encore que, même si l'un et l'autre étaient embarrassés, il était salutaire, aussi, de s'exprimer la force de certains liens. Mais, au delà de ces vérités précieuses et sous-etendues par des gestes plutôt que des mots, ce que Gauwain appréciait, c'était de voir Isaac Wellington de meilleure humeur. Prêt à plaisanter, et totalement lucide sur le destin qui l'attendait s'il provoquait l'ire de Meredith. Le jeune Gallois prit un air pince-sans-rire.
« Peut-être qu'elle ne t'arrachera pas les mains, mais à ta place, je ne m'attacherais pas trop à certaines parties stratégiques de mon anatomie, si tu l'as provoquée. »
Il avait annoncé ça pour plaisanter, mais il était clair qu'il y avait dans ses yeux, une fierté intense. Parce que oui, c'était clair.... La vengeance de Meredith serait implacable. ….......Heureusement qu'Isaac n'allait pas réellement lui faire des avances, parce que finir la soirée au Ministère pour expliquer un démembrement serait un développement fâcheux.
« Méfie-toi, je pense que si je finis sous la table, ce sera aussi -2000 points. »
Il a un rire, mais il est très conscient que ces points de pénalité seront partagés entre le sportif et lui. Donc... il ne compte pas dépasser les bornes. Il va boire, ils vont célébrer ça, mais il restera sur ses deux jambes, et il ne verra pas d'eruptifs roses d'ici à la fin de la soirée.
Gauwain s'était laissé prendre par le retour de l'atmosphère détendue. Il ne vît pas venir la réelle raison de la blessure à la main d'Isaac, trop persuadé qu'il avait été de ce que d'autres infortunés avaient été accueillis à coup de poing. Hm. Un coup de poing dans son miroir. Ouais. Il grimaça, réalisant que ce n'était pas une plaisanterie, pas une exagération. Les mots de son grand-père devaient le hanter, toujours. Le bouffer. Il pouvait comprendre. Lui-même avait du mal à encaisser les piques de son père, et il ne ses supportait que de façon récente.
Le brandy serait bienvenu. Il accepta de trinquer, avec un sourire un peu piteux.
« Santé, fy Mwrad. Et... ouais, c'est l'idée. Si tu nous vires pas. On va pas te laisser crever de faim, et on avait l'intention de dîner. Autant qu'on partage. Si tu veux un truc en particulier, il est peut-être encore temps d'envoyer un message en hibou express à Meredith ? »
Il haussa les épaules, comme pour lui faire croire que tout ça, c'était juste normal, s'empêchant de faire remarquer à voix haute qu'il voulait célébrer ce jour. Vraiment. Que ce n'était pas qu'une question de dîner ensemble. C'était une histoire de marquer le coup. Peut-être pas de façon épique, mais.... de façon mémorable. Pour compenser tout ce qu'Isaac avait manifestement encaissé sur des jours comparables.
Tandis qu'il se faisait ces remarques, animé d'un amour fraternel sincère, Isaac Wellington lui préparait une petite remarque subtilement et merveilleusement placée, un avertissement concernant d'éventuelles folies, qui cueillit Gauwain par surprise, en pleine gorgée. Le brandy ressortit illico-presto, lui arrachant la trachée au passage. Il grimaça de douleur.
« ...c'était pas prévu... »
Mais puisqu'Isaac riait à ses dépends, il comptait bien ne pas laisser passer ça. Vengeance... ?
« C'est ton canapé, qu'on comptait squatter, mais tu voulais en changer, non ? » |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Dim 30 Mai 2021 - 15:49 | |
| Je ne suis pas vraiment habitué, à ce qu’on me présente une « furie ». La petite amie du petit con, elle est rudement bandante. Ça, je ne peux pas vraiment le nier, parce que c’est une évidence, établie sûrement depuis sa naissance. Après, j’avoue qu’avec ma franchise légendaire et mon absence de filtres qui gravitent autour de mon immense carrure, j’y suis peut-être allé un peu fort. Quitte, à ce que lui, en paye les conséquences. Conséquences, qui m’arrachent un rire, par ailleurs. Car, j’imagine ce pauvre Gauwain Robards dépourvu d’attributs masculins, alors que sa petite copine aux formes outrageusement tentantes, s’est fait un malin plaisir de se venger. Ce qui, accroît mon hilarité, que j’occulte bien trop rapidement par un toussotement grave. Une lueur toujours mutine dans mon regard bleu clair.
- Juste, qu’elle ne m’arrache pas la main gauche. J’en ai besoin pour jouer au Quidditch. C’est tout ce que je peux demander, à ta copine. Qui, je l’espère, est remplie de mansuétude. Un petit ricanement. Mais, je ne veux pas être le pauvre homme aux paroles sincères, qui pourrait t’entraîner sur des décennies de disette sexuelle. Bien, que ce serait risible. D’ailleurs, je me marre.
En plus d’une petite amie, aux allures de furie, si par malheur on l’énerve trop, Mademoiselle peut clairement me retirer encore des points. Points, qui sont de toute manière, déjà dans une notation abyssale, me concernant. J’avoue, ne pas avoir fait une très bonne impression lors de cette première véritable rencontre, au sein de mon appartement. Alors, si en plus, son petit ami est à moitié saoul et danse à moitié nu, sur l’une des tables de mon appartement, je vais me faire clairement arracher mes prunelles bleu clair. Cette idée, reste encore en bonne place dans mon esprit. Alors que l’issue peut m’être fatale. Et, à l’étudiant de surcroît.
- Ce ne sont que deux mille points, évaporés dans un combat perdu d’avance. Lâche-je avec une tape dans le dos de celui que je considère comme un petit frère. A défaut de sang, mais de cœur. Tu rouleras sous la table. Sinon, je ne m’appelle plus Isaac Wellington. Grand Batteur. Et meilleur de sa décennie. Un grand sourire qui se veut tendre. Ta copine n’en saura rien. Ça restera entre nous. Conclus-je sur un ton doucereux de confidence, avant de laisser échapper un rire.
Parce que l’atmosphère est bien moins régie par mes propres ombres, je lui sers un verre d’alcool. Conscient, qu’il ne va pas déguerpir de sitôt. Lui, et sa blonde. Qu’ils vont rester, jusqu’à la fin de cette journée que je ne supporte pas, depuis que je suis enfant. Avec un léger grognement perceptible, je perçois sa réponse qui me confirme cette idée. Décidément, ils vont rester. Et dîner. Alors que je suis et demeure toujours, d’une humeur exécrable. Une Ire sourde que j’ai déchaînée, dans le nez de mon interlocuteur, que je scrute en fronçant les sourcils.
- Santé. Fy Mwrad. Maintenant, que je peux ingurgiter de la nourriture choisie par ta petite copine, je ne vais sûrement pas vous foutre dehors. Autant profiter, de ce que nous offre la vie ? C’est bien cela qu’on dit ? Un sourire. Je fais confiance à ta Meredith incendiaire, pour nous dégotter un repas. Mais pitié, pas un putain de gâteau. Conclus-je, plus abruptement. Toujours avec les sourcils froncés.
Avant d’éclater de rire à nouveau, quand je le vois s’étouffer avec une gorgée de son brandy suite à ma prose, dont je suis on ne peut plus fier. J’imagine, et je ne pense pas réellement me tromper, qu’un couple de ce que je considère être toujours comme des adolescents vient à se découvrir de nombreuses fois et un peu partout. Non pas que ça me dérange, mais dans mon lit, ça reste moyen. Une hilarité conséquente qui s’ensuit lorsque mon vis-à-vis me rétorque une diatribe bien sentie. A laquelle, je ne peux qu’hocher ma tête brune. Bien joué. On est dans une égalité parfaite.
- S’il ne se passe rien dans mon lit, je vous le concède. A cette seule et unique condition. Parce que mon canapé, je compte encore un peu le garder en l’état, vois-tu. Un large sourire, contre le verre ouvragé, tandis que je bois une gorgée de brandy. Quoi de neuf dans ta vie ? Confesse-moi, des secrets remplis de testostérone, avant que ta donzelle ne réapparaisse et fasse disparaitre ce moment entre hommes.
Parce qu’au plus profond de mes tripes, je sens qu’elle ne va pas tarder à refaire surface, la blonde bandante. Non pas qu’elle me gâche cette soirée, mais quitte à conserver un peu de ce moment privilégié avec le petit con, autant en profiter. |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Dim 30 Mai 2021 - 21:16 | |
| « Ouais, tu ferais un piètre Mwrad, si tu signais la mort de ma vie sexuelle. »
Le jeune Gallois secoua la tête, amusé, en s'abstenant de préciser qu'il doutait bien qu'un agissement d'Isaac, quel qu'il fut, puisse lui coûter sa vie de couple. Meredith et lui... c'était instinctif, une évidence. Ils se retrouvaient si souvent parce que le corps de l'autre et le plaisir leur étaient aussi essentiels que l'air, que l'eau. C'était un besoin primaire, une envie d'un lien et d'une symbiose. Il n'imaginait pas un seul sujet qui aurait pu les amener à se fâcher assez pour faire une croix sur tant de perfection sensuelle, sur l'expression par les gestes d'un amour infini, tel qu'ils n'en connaîtraient avec personne d'autre.
Dans tout ça, Isaac jouait uniquement sa propre image aux yeux de la jeune femme. Gauwain lui, il en était certain, était sauf.
« Mais non, c'est pas perdu d'avance. Montre-lui tes bons côtés. ….sans la séduire pour autant, hein ? ….merci bien. »
Manquerait plus que ça, tiens. Autant il n'avait pas envie d'assister à une guerre froide, autant... Ouais, non, il préférait qu'Isaac ne tente pas sa chance avec sa Reddy. Il eut un rire, secouant la tête devant la promesse qu'il finirait ivre, incapable de tenir sur ses jambes. Et que Meredith n'en saurait rien.
« Si elle rentre et que je suis plus en état de dire son nom, je pense qu'elle aura quelques doutes. Sauf si vous avez une potion anti-gueule de bois express, que vous gardez secrètement pour l'équipe ? »
En réalité, c'était plausible. Que ces joueurs aguerris mais aimant, hm, célébrer la vie, disons, ait une sorte de joker, leur permettant de résister un peu au pire de la vague alcoolisée ? Pour être en état le lendemain. Il fixa Isaac, se demandant s'il avait mis le doigt sur un secret du Men's Club parfaitement bien gardé.
Il leva son verre pour célébrer l'homme du jour, même si celui-ci ne désirait nullement cet honneur. Prudemment, Gauwain s'abstint de s'exprimer concernant la possibilité que Meredith ramène un gâteau ; lui ne la blâmerait certainement pas. C'était l'anniversaire d'Isaac, ça paraissait plus que logique qu'elle trouve un gâteau sur le chemin. …..on rattraperait le coup en n'y mettant pas de bougies, et le tour serait joué.
Et il n'allait pas non plus s'avancer concernant le lit. Parce que.... honnêtement... ouais, non, on ne s'avancerait pas. Au cas où.
« Confie-nous plutôt ton canapé, je t'assure qu'on en prendra soin. Et qu'il n'en gardera pas un traumatisme profond et durable. »
Un clin d'oeil, avant la question d'Isaac, à laquelle il prit le temps de réfléchir.
« Eh bien... les partiels approchent, d'ici un mois, et je devrais m'en sortir. Je veux qu'on renforce la sécurité sur le Campus, on a rendez-vous avec le Doyen pour lui suggérer des mesures à la rentrée. Et... il va y avoir une fête monumentale où on n'aura le droit de ne porter qu'une unique pièce de vêtements. Sous-vêtements compris. »
Il marqua un arrêt, avant de lui dédier un sourire.
« Une de ces affirmations est fausse, je te laisse deviner laquelle. ….je suis désolé, mais je crains d'être un peu dépourvu en secrets testostéronés. »
Quoi que.... il y avait bien quelque chose....
« La grand-mère de Meredith m'a confié une bague. Pour... pour le moment où je serai sûr. »
Ce n'était sans doute pas ce qu'Isaac attendait. Mais il ne l'avait dit à personne, pas même à sa petite amie. Alors c'était définitivement un secret. Il lâcha un rire mal assuré, dans un souffle court, comme s'il venait de courir un marathon.
« ….et toi, quoi de neuf ? » |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Mar 1 Juin 2021 - 14:56 | |
| - Je m’en voudrais, si tel était le cas. Parce que je prendrais ta place, pour honorer ta copine bandante, crois-moi. Et plutôt, deux fois qu’une. Avec un rire, je me permets de le taquiner à outrance.
Parce que je sais, qu’il m’étripe, si je m’évertue à arpenter ce chemin. Et, je persiste à croire que vu le regard que la blondinette lui a lancé quelquefois alors qu’elle s’était trouvée dans mon salon, il n’y a bien que lui qui peut lui importer. Même, si je suis bien plus à l’aise sur un balai qu’avec des sentiments, je peux facilement reconnaître un attachement puissant quand j’en vois un. Et, le couple d’étudiants en fait partie. Briser, cette alliance n’a pas lieu d’être, en ce qui me concerne. Il est ce petit frère que je n’ai jamais eu, ce petit con qui a su mériter mon amitié que je ne distille pas à grande monde, dans cet univers. Déjà, qu’il ne sait pas tout. Qu’il n’a jamais vu la Marque. Celle qui brûle quand Il m’appelle. Moi, et ses incontestables fidèles. Une grimace imperceptible barre mon visage, alors que je touche mon avant-bras gauche.
Grimace qui est aussitôt remplacée par un sourire et suivie d’un rire. Décidément, il est vraiment un petit con, dans tous les sens du terme. Levant mon regard bleu clair vers le plafond, je fais claquer ma langue contre mon palais en tournant ma tête brune à gauche et à droite. Pour manifester ma désapprobation, quant au fait qu’il ne comprend pas, comment fonctionne sa bouillonnante petite amie. Avec un soupir qui se veut agacé, je consens à lui répondre après quelques secondes. Tout en ne me privant nullement de lui mettre, une tape derrière la tête.
- Elle a l’air intraitable ta blondinette. Si je suis déjà à moins deux mille points, je ne suis pas prêt de remonter dans son estime. C’est le coup dans le nez, qui m’a fait dégringoler dans son classement. Je marque une pause, tout en le fixant longuement, un éclat vif dans mon regard bleu clair. Je crois que même si je me foutais à poil devant elle, elle ne me remarquerait même pas. Il m’est facile de voir les regards, qu’elle te lance. Y’a que toi qui as l’air d’exister dans son monde. Alors si je la drague et que je me reprends une gifle à nouveau, je tombe directement dans les Enfers. Et au passage, je saluerais mon grand-père. Une note d’humour noir, pour ce vieux connard.
Connard, qui, dans sa plus grande noblesse m’a fait haïr ce jour qui doit être le meilleur en ce monde. Sauf que pour moi, ça se résume à être une journée comme une autre. Ponctuée de reproches en tous genres, distribués par Hernan Wellington. Haussant un sourcil, à la réponse de mon interlocuteur frileux quant à terminer notre conversation, en roulant sous ma table, je lui adresse un sourire énigmatique. C’est bien mal me connaître que de croire qu’il va s’en tirer sans être bourré comme un polonais. Mais, j’ai face à moi, une demoiselle qui n’est pas foncièrement idiote et qui, apparemment, va pouvoir déceler les signes d’un petit ami, totalement torché. Cependant, je me dois de la jouer fine. Pour ne pas encore descendre dans les abysses. Enfin, plus qu’actuellement, en l’occurrence.
- En plus d’être bandante, elle n’est pas idiote ta dulcinée. Un sourire, carnassier avant de reprendre une dernière gorgée de mon breuvage alcoolisé et de me resservir, un autre verre. La potion anti-gueule de bois, c’est mon petit secret. Mais, sache que je sais très bien tenir l’alcool. Mes équipiers, quant à eux, beaucoup moins.
Là, est l’ignoble vérité. En tant que colosse avoisinant les deux mètres, j’ai une propension à tenir l’alcool assez conséquente. Levant mon verre à nouveau, je fais mine de trinquer alors que je sens que la jeune femme aux seins hauts perchés va se ramener avec un gâteau et me planter vingt-neuf bougies sur le dessus. Et là, seulement là, je vais être en droit de péter les plombs. Cependant, elle n’est pas encore revenue de ses courses afin de nous sustenter, et je concentre mon attention sur Gauwain Robards. Qui s’acharne à me faire rire et me foutre en rogne, en même temps. Qu’on laisse mon canapé tranquille, avec son assise exceptionnelle ! Les deux amants brûlants, vont me le souiller. Tant et si bien, que je vais être obligé de l’immoler. Pour le purifier.
- Laisse mon canapé en-dehors de ça. Il en a assez vu dans ses années d’existence. Bien qu’il ne serait pas contre pour que ta charmante compagne daigne poser son postérieur sur son cuir. Un éclat de rire, sublimé par une gorgée d’alcool qui descend directement dans mes veines. Avant d’écouter, silencieusement, la réponse à ma question posée. Tout en fronçant mes sourcils et en analysant le « piège ». C’est quelque chose d’admirable de prendre en considération, la sécurité de ton Campus. Par contre, pour le reste, je te vois mal accepter que ta petite amie pavane seulement vêtue en sous-vêtements lors d’une fête estudiantine qui va être sous le signe d’intenses débordements. Une pause. Me trompe-je ?
Et pour ça, je suis sûr que non. Avant qu’il ne m’achève avec sa dernière déclaration. Haussant un sourcil interrogateur, je repose avec force sur ma table de salon, mon verre. Sans un mot. Juste en le contemplant lui, une ombre de fierté passant dans mon regard bleu clair et un sourire qui se veut tendre. Là, il obtient le grade de ce petit frère que j’aime tant et dont j’ai envie de botter le cul, quand il m’insupporte. Une main posée sur son épaule, et un tapotement sur cette dernière. Avant de resserrer mon emprise. Avec un large sourire. Parce que oui, je suis fier de lui.
- Gauwain, je te fais confiance de ce côté-là. T’as la tête sur les épaules, pour savoir quand ce sera le moment adéquat. Et, je suis encore plus heureux, de le savoir. Merci, de me faire confiance. En disant ces derniers mots, j’ai une sorte de boule dans la gorge. Car un jour, il va savoir que je me suis fait dévorer par les Ombres. Il y a bien longtemps.
Et qu’il n’y a pas de rédemption, pour un type tel que moi. Et toi quoi de neuf ? Je suis juste un putain d’odieux Mangemort. C’est tout ce que je suis.
- Moi ? Je sors avec ma Médicomage.
Clair. Net. Précis. |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Dim 13 Juin 2021 - 19:42 | |
| Isaac, sans surprise, avait noté les charmes de Meredith, et clairement, le sportif reprenait du poil de la bête rapidement. Avec un air faussement mécontent, qui démentit le sourire qui s'imposait sur ses lèvres, l'étudiant balança au visage de son aîné le premier coussin venu.
« Calmos, avec Meredith, parce que ouais, elle est.... elle est divine. Mais y a tellement de mecs qui se font la même réflexion que toi que j'ai l'impression qu'un type va finir par lui sauter dessus alors qu'on sera en train de se prendre un café en amoureux. »
Il n'était pas aveugle, il les voyait, les regards chargés d'envie, tournés vers sa petite amie. Et si elle ne les rendait pas, elle attirait tout de même les intérêts et la fascination de ces messieurs. Malgré elle, sans les provoquer, juste en étant elle. Quelque part, il comprenait, hein. Lui aussi ne pouvait s'empêcher de la suivre des yeux, dans leur demeure. Et encore, tous ces mecs ne l'avaient pas vue, au quotidien, drôle et vive et piquante, avec ses petits airs mutins.... ! Il grogna, se laissant retomber dans le canapé.
« Je sais bien qu'elle sait se défendre, mais je peux pas m'empêcher de me dire qu'un jour, je vais être obligé d'en boxer un, et je finirai devant le Magenmagot. »
Et alors, pas sûr que tous ses membres approuvent sa petite démonstration de petit ami viril et protecteur de sa belle.... Bon, enfin on s'inquiéterait de cela le moment venu. Pour l'heure, celui comptait, c'était Isaac, qui avait décidé de lui donner quelques conseils de sagesse. Il les accepta pour ce qu'ils étaient : des mots rares, mais juste, une analyse externe, d'un homme goûtant peu le sentimentalisme mais qui pourtant reconnaissait des signes. Sans oublier d'ajouter une petite note d'humour sombre, comme l'indispensable glaçon dans un verre de whisky. Ca fit sourire le jeune Gallois, qui hocha la tête.
« Ne va pas risquer la gifle, j'ai l'impression que ton grand-père était un mauvais fêtard et de manière général un con. ….Merci, Isaac. Ca compte et.... je fais confiance à ton jugement. Je le sais qu'elle m'aime. Ce sont plus les autres qui m'inquiètent. Qu'ils la forcent, qu'elle soit prise au piège et contrainte de... Urgh, je préfère pas y penser. »
Là, clairement, c'est à Azkaban, qu'on l'enverrait.
Quelques instants plus tard, le sportif le taquinait à nouveau sur la beauté de sa belle, et malheureusement, ils s'étaient déplacés : plus de coussins à proximité pour exprimer sa désapprobation. Il eut un rire, cependant, dans lequel flottait quelques vapeurs alcoolisées.
« Pour la peine, tu pourrais révéler ta recette secrète, on sait jamais, ça me semble être le genre de trucs à savoir, dans la vie. »
Surtout si votre frère aîné d'adoption tenait l'alcool bien mieux que ses coéquipiers et, l'expérience l'avait prouvé, bien mieux que vous-même. …..Si Isaac ne partageait pas sa sagesse, Gauwain n'aurait AUCUN scrupule à ne pas tenir compte de ses avertissements concernant son canapé, surtout s'il était loin d'avoir toujours sa virginité.
Et puis, malgré l'alcool qui leur réchauffait la gorge, ils glissèrent vers des sujets plus sérieux. Isaac avait-il correctement distingué le vrai du faux ? Bien sûr. Et le garçon hocha la tête, avec un sourire. Mais le plus important, bien sûr, ce fut la dernière phrase lâchée. L'information qu'il n'avait partagée avec aucun autre. C'était intimidant, et il ne savait pas comment Isaac réagirait. Trouverait-il cela trop rapide, surtout pour des jeunes gens sortis de Poudlard depuis finalement assez peu de temps ? Trouverait-il l'idée par trop traditionnelle ? Pour lui qui vivait une vie bien plus en dehors des normes sociales ?
Mais le joueur de Quidditch eut un regard qui cueillit Gauwain en plein dans le plexus : un regard empli de fierté. Et des mots qui disaient la confiance, sans bornes.
Le jeune homme tenta de demeurer impassible, mais il craqua, partageant avec Isaac un nouvelle accolade fraternelle. Incapable de le remercier, la gorge comme broyée par l'émotion, mais voulant le lui exprimer néanmoins. Sa gratitude.
A cet instant, Gauwain Robards n'imaginait pas qu'il puisse se trouver stupéfait par la réponse du joueur, à sa question. Eh bin ! S'il pensait avoir du renversant, Isaac l'égalait.
La surprise se transforma en un plaisir marqué, à l'annonce de cette nouvelle.
« Mais c'est génial, ça !! Tu vois, toi qui avais peur de sa réaction ! Je suis content pour toi. Vraiment. »
Bon, d'accord, il n'avait pas forcément bien compris le comportement de la jeune femme quand le hasard l'avait amené à la croiser, mais ce qui lui importait, c'était que le Mwrad soit heureux. Donc.... il garda silence sur cet épisode.
« Dis-m'en plus, ça se passe comment ? »
Le clair, net et précis, c'était efficace, mais Gauwain voulait des détails ! |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Mar 22 Juin 2021 - 12:37 | |
| Je complimente sa petite amie bandante et voilà que je me prends un coussin, en plein dans la gueule. Ça ne me gêne aucunement de réceptionner cette chose moelleuse dans mon faciès, parce que j’en ris et que je sais pertinemment que c’est peut-être un peu justifié, pour le coup. Fronçant les sourcils, je suis cependant, plus prompt à ne pas apprécier les dires du petit ami en question. Qui perçoit chez tous les hommes, des vices inhérents à la beauté merveilleuse de sa petite amie. Grimaçant et toussotant, je me rends compte que je fais partie de ces hommes qui sont sous le charme de cette belle blonde aux formes outrageusement tentantes. Sauf que, par respect pour ce petit frère de cœur mais pas de sang, je ne tente rien. Puis, vu comment je me suis fait recadrer, il n’y a pas si longtemps, elle m’émascule, c’est certain.
- Ta chère Meredith, s’en contrefout des autres types et vu, comment elle est prompte à gifler les membres de la gente masculine, il se peut que ton café en amoureux, tu le savoures jusqu’à la dernière goutte. Une pause. T’es conscient de comment elle est, non ? Je veux dire, elle est belle et comme toutes les femmes, elle attire le regard sur sa personne. Mais, peut-être plus elle que les autres. Je lui adresse un sourire confiant avant d’émettre un rire, quand je le vois grogner et tomber dans mon canapé. Ceci étant dit, en tant que ‘grand frère’, je pourrais le boxer. Toi t’es exempt de te justifier devant la Cour Suprême et quant à moi, je me défoulerais. N’est-ce pas du gagnant-gagnant pour les deux parties ? Le questionne-je en riant, pour le mettre plus à l’aise.
Buvant une gorgée de mon alcool préféré, je garde mes sourcils froncés en attendant la réponse de mon interlocuteur. Ce dernier parvient à me faire sourire, en parlant de mon connard de grand-père, qu’il m’a toujours été difficile de porter dans mon cœur et de comprendre que j’en suis un héritier proche. En pensant à cette seule et unique idée, j’émets un grondement avant de reporter mon attention sur Gauwain Robards qui se met clairement des idées noires en tête. Sa petite amie est armée pour se défendre, non ? Il suffit que je lui enseigne quelques rudiments de boxe ou de combat et l’affaire est réglée. Par moment, les poings, c’est bien plus valorisant que les sorts.
- T’as raison sur un point, mon grand-père était un parfait connard. En revanche, si tu crains vraiment pour ta demoiselle, je peux vous proposer une chose. Un silence soutenu, pour ménager mon petit effet. Je peux éventuellement vous montrer quelques techniques de combat rapproché. Parce que c’est bien beau les baguettes et les sorts tout ça, mais les poings et la violence, ça peut vous sortir de quelques problèmes. Et, j’en sais quelque chose. Après, vous n’êtes pas obligés d’accepter. Mais, tu peux lui en parler, en tête-à-tête. Conclus-je en sirotant la dernière gorgée de mon breuvage alcoolisé.
En parlant d’alcool, il semble que mon vis-à-vis a une propension manifeste à ne pas le tenir plus que d’ordinaire. Malgré sa stature et sa musculature et son genre masculin, il lui est difficile de ne pas être saoul après quelques rasades d’un alcool fort. Avec un rire, je me ressers une autre lampée ambrée avant de faire trinquer mon verre contre le sien, qui va être bientôt vide et qu’il faut que je m’empresse de reremplir, si je ne veux pas passer pour un mauvais hôte. Tapotant sur son épaule, dans un geste qui se veut être d’une potentielle compassion, je souris à celui que j’aime comme un petit frère que je n’ai jamais eu. Avant de lui chuchoter à l’oreille ma recette secrète.
- Alors, je n’en ai pas vraiment. Mais, et il y a un mais … C’est à force d’entraînement constant. Mon corps s’habitue et je ne ressens plus aucun effet. Pour ça, qu’avant que ta copine bandante ne refasse surface, je dois te montrer les ficelles ! M’exclame-je en éclatant de rire.
Avant de me stopper progressivement, de déposer mon verre devant moi et de le regarder. Gravement. Une lueur de fierté dans mon regard bleu clair suite à cette déclaration et à la confiance qu’il peut m’octroyer en m’ayant confessé cela. Je l’aime ce petit con, parce qu’il connait ce qui se trame sous la carapace du grand joueur de Quidditch, Isaac Wellington. Peut-être pas le plus important, mais cet amour que j’ai pour lui, il n’est pas faussé. Il est véritable, tout comme les conseils que je peux lui prodiguer. Je sens l’émotion perceptible dans le regard brun qui me fait face et les mots qui sont difficiles à exprimer. Alors, je le laisse tout simplement faire. A savoir me serrer une nouvelle fois contre lui. Dans une accolade puissante qui montre combien notre lien est important. Puis, au vu de son exclamation, j’ai l’air d’avoir lâché une bombe. Ce qui est peut-être vrai, en même temps.
- Merci. Lâche-je laconiquement. Ça se passe. Continue-je de parler sur le même ton, parce que je n’aime pas m’épancher sur tout ce qui est sentimental. Tu sais que je ne suis pas un grand sentimental et parler de ce genre de choses, parvient à me foutre assez mal à l’aise. Tout ce que je peux dire, c’est qu’avec Carina, c’est intense et chouette.
Par Satan ! Que sa copine bandante arrive rapidement ! Je n’aime pas parler de ‘ça’. Vraiment pas. |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Sam 26 Juin 2021 - 22:48 | |
| Meredith Hawthorne avait laissé Gauwain Robards et Isaac Wellington en pleine discussion. Après tout, le grand sportif était l’ami de son amant et la belle blonde ne comptait pas s’immiscer dans l’une ou l’autre des conversations qui auraient eu lieu dans cet appartement à l’image de l’immense joueur de Quidditch. La demi-Vélane avait alors obtempéré et s’était débrouillée pour transplaner rapidement dans la demeure Hawthorne afin de récupérer un sac d’affaires pour la nuit, parce que son intuition ne l’avait nullement trompée. En effet, la Présidente du BDE de l’EMS était sûre et certaine, qu’avec son tutoré, ils allaient dormir dans l’espace de celui qui était surnommé le Boucher Vert. Le grand Gallois ne voulant nullement le laisser seul, malgré le coup de poing obtenu dans son nez et la mine peu affable du Colosse athlétique et sportif.
Cole Bronson était quant à lui, présent dans la bâtisse de la jeune femme, œuvrant aux tâches ménagères et à la cuisine sans sourciller. Surpris de la voir apparaitre alors que ce dernier préparait une fournée de cookies pour le lendemain matin, ainsi que des gaufres à la cannelle encore tièdes, qui reposaient sur une assiette au décor fleuri. N’y tenant plus, la demi-Vélane en prit une, dont elle mordit une bouchée avec délectation, regardant sa montre afin d’avoir une idée de l’heure à laquelle revenir à Camden Town. Cependant, l’aspirante Auror n’en fit pas cas, laissant le temps imparti à son petit ami pour discuter avec cet homme qu’il considérait comme un modèle. Ou, étrangement, comme un illustre grand frère peu avare de bons conseils.
- Tes gaufres sont délicieuses Cole. A la cannelle, en plus ! S’exclama la belle blonde, tout en réceptionnant une tasse de thé à la bergamote, auréolée d’un nuage de lait. Cependant, je vais me restreindre sur tes desserts merveilleux, je vais en ramener un, pour l’anniversaire de Monsieur Wellington. - Un dessert, et vous n’avez même pas pensé à moi ? La questionna l’Écossais avec un sourire en coin, une lueur amusée dans son regard gris-bleu. - Par Lilith ! Où ai-je la tête ? Si tel est ton désir, tu peux t’y soustraire. Bien que je ne connaisse nullement les goûts de Monsieur Wellington en matière de gâteaux. Grimaça la belle blonde, incapable d’aider ou de donner une piste, même infime, à son Majordome. - Ne vous en faites pas, je me débrouillerais.
Appliqué et fidèle à son habitude, Cole Bronson fut un pâtissier hors pair. Optant alors pour un gâteau au chocolat et à la framboise, alliant deux saveurs qui pour son palais assuré, fonctionnaient merveilleusement bien ensemble. Rappelant, dans une symbolique occultée, le brun du chocolat pour Gauwain Robards et le rouge acidulé de la framboise pour Meredith Hawthorne. Attendant que ce dernier finisse de cuire, l’employé modèle s’adossa contre l’îlot central, buvant lui aussi une gorgée de thé. Avec un sourire, parce qu’il était certain que ce mets à la fois chocolaté et framboisé serait susceptible de plaire. Même à cet homme, qui n’appréciait pas qu’on le célèbre lors de son anniversaire.
- Avez-vous rassemblé toutes vos affaires Miss Hawthorne ? - Oui, Cole. J’attends que le gâteau refroidisse et je transplane directement dans l’appartement du joueur de Quidditch. Cela rassurera Gauwain, de savoir que je n’ai pas vraiment été à l’extérieur mais que j’ai préféré le confort de notre maison. Sourit la demi-Vélane, consciente que le terme ‘notre’ était désormais facilement identifiable dans n’importe quelle bribe de conversation. - Je préconise d’attendre encore un peu, je vous l’emballe dans une boîte et vous pourrez vous volatiliser. Murmura l’étudiant en Arts de l’EMS avec un large sourire, piochant dans une partie de la cuisine, une boîte rouge cartonnée qu’il mit en forme rapidement, afin qu’elle puisse accueillir le délice d’anniversaire. - C’est parfait. Tu es une perle Cole. Une véritable perle. - C’est bien pour cela que j’ai été engagé Miss Hawthorne, j’en suis persuadé.
Mettant son sac de week-end en bandoulière sur l’épaule et réceptionnant l’écrin rouge dans ses deux mains, qui contenait l’essentiel pour la fin de soirée, Meredith Hawthorne transplana. Pour se matérialiser directement dans l’appartement d’Isaac Wellington, qui paraissait encore en grande discussion avec Gauwain Robards. Posant le sac à terre et le carton rouge où contenait le gâteau, dans les mains du joueur, la Franco-Galloise se précipita sur son petit ami, pour lui démontrer, par un langoureux baiser combien il avait pu atrocement lui manquer.
- Je t’aime. Un léger froncement de nez taquin, alors qu’elle venait de capturer ses lèvres, une nouvelle fois puis une troisième. Et une quatrième. Passant ses mains fines et délicates dans les mèches brunes qui étaient si douces. Si captivantes. |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Mar 29 Juin 2021 - 10:43 | |
| Isaac avait peut-être la décence et le recul nécessaire pour ne rien tenter frontalement avec Meredith, mais malheureusement, ce n’était pas le cas de tous les hommes sur cette planète. Cependant, le Gallois prit le temps d’écouter les mots offerts par son aîné. Les mots pour rassurer tout en reconnaissant que la belle attirait plus les regards que la moyenne. Et encore, si Isaac savait pour sa lignée… (Ceci étant, ce motif d’inquiétude aurait aussi pu être source d’assurance : car si ses gènes valaient à Meredith l’attention de la gente masculine, si elle poussait son Don, sans doute lui donnaient-ils également des armes, dangereuses à manier, mais des armes tout de même). Ignorant cet aspect de la situation, le sportif continuait, et il proposait une solution qui était réellement ce qu’aurait proposé un frère. Cela laissa le plus jeune à la fois amusé et touché. Soulagé, aussi. Il leva son verre pour trinquer à cela.
« Je note et je viendrai frapper à ta porte quand l’heure du gagnant-gagnant sera venue. »
Il avait accepté d’un sourire et en trinquant ; ce qu’il avait réellement envie de faire, c’était de partager une nouvelle étreinte fraternelle, mais il mesurait que ça aurait été trop, trop émotionnel, trop embarrassant, trop chochotte. Alors le brun resta là, le regard couleur chocolat réchauffé par cette émotion, la certitude de n’être pas seul face à ce que l’avenir leur gardait en stock. Et comme pour souligner ça, Isaac fit une nouvelle proposition, qui exacerba l’intérêt de l’étudiant. Le sportif défendait son idée, sans savoir qu’il n’en avait pas besoin : dès la première phrase, Gauwain avait été convaincu.
« Tu accepterais de donner des cours pas seulement à nous, mais à des étudiants volontaires ? Parmi les mesures de sécurité que je voulais proposer au Doyen, il y avait des cours de self-défense. J’envisageais plutôt l’aspect magique, mais…. Tu as raison. Ca ne fait pas tout. »
Il y avait un gros risque qu’Isaac n’ait pas envie de jouer les babysitters de jeunes adultes, et Gauwain pourrait comprendre ; au pire, ils transmettraient ce qu’ils apprendraient à ses côtés. Et ce serait déjà extrêmement précieux. Gauwain ne regrettait pas d’avoir posé la question : c’était peut-être l’effet de l’alcool qui le rendait un peu trop confiant. Mais on ne savait jamais, et il plaçait en Isaac une estime infinie.
Le sportif, pourtant, était parfois surprenant. Comme en cet instant : il avait été prompt à demander des détails sur la façon dont Gauwain gérait, avec Meredith, et pourtant, il était soudain timide, réservé, en ce qui concernait sa médicomage, et cela amusa grandement le jeune homme, le faisant rire de bon cœur, alors qu’il prenait une nouvelle gorgée brûlante, se laissant progressivement réchauffer par l’alcool.
« D’accord, d’accord, je n’insiste pas, on va jeter un voile de pudeur sur tout ça. Mais… je suis content pour toi. Vraiment, Fy Mwrad. Tu mérites un petit coin de ciel bleu. »
Qu’est-ce qu’il racontait, avec sa métaphore météorologique ? Au moins, il l’offrit de bon cœur, avec un air réjoui. Ce même air se trouvait encore sur son visage quand la plus belle transplana, pour les rejoindre.
L’alcool avait ralenti ses réflexes, et pourtant, instinctivement, sans avoir besoin de le conscientiser, il la réceptionna, la serra contre son torse, souriant, comme elle l’embrassa, avec une forme de soulagement intense. Pour la rassurer, il la couvrit de caresses, de baisers, demandant d’une voix chaude :
« Eyh…. Je suis là. Je suis là… Tout va bien ? Seren, ça a été, mon Enaid ? Tu as trouvé ce que tu voulais sans problème ? »
Il attendit qu’elle le rassure, qu’elle lui raconte. Alors seulement, il sembla se rappeler qu’ils n’étaient pas seuls. Une chaleur lui monta aux joues, et il adressa à Isaac un coup d’œil, avec une toux embarrassée, mais ne relâcha pas sa petite amie pour autant. Son Mwrad en penserait bien ce qu’il voulait : Gauwain aimait sa Meredith et rien ne changerait cela, jamais.
« Vous avez faim, alors ? On grignote un peu ? »
Ce serait peut-être mieux, pour éponger ; Isaac n’en avait pas besoin et gérait l’alcool avec aisance, mais ce n’était pas le cas de l’apprenti auror, qui pouvait absorber pas mal vu sa constitution, mais qui, au gré de la discussion avec Isaac, avait déjà descendu une quantité fort respectable de shots.
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| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Dim 4 Juil 2021 - 21:17 | |
| Ce que je peux l’aimer cet abruti. Ce petit con, il fait parti de ma vie. Et bien malgré moi, je l’ai laissé prendre la place de petit frère. De ce qu’il prénomme Mwrad dans sa langue. Qu’il partage apparemment, avec sa petite amie bandante. Sa dulcinée, elle affole les foules et moi y compris. Sans que je ne puisse rien y faire, ne pouvant me soustraire à sa beauté que je peux qualifier d’irréelle. Elle est belle, atrocement belle, c’est un fait avéré qui a l’air de plaire au petit ami, qui n’est pas au bout de ses peines pour évincer nombre d’amants qui peuvent lui dérober sa belle. Sauf que moi, je suis en bien mauvaise place, vu le score négatif que je dois me payer et la gifle que j’ai obtenue. La belle blonde aux formes affriolantes ne doit pas me porter dans son cœur. Ou alors, je suis placé profondément dans les abysses de son intérêt. En parlant d’intérêt, il suscite le mien. Suite à ma proposition énoncée. Celle de partir sur une relation de gagnant-gagnant. Avec un rire, je tends ma main, pour sceller un pacte solennel. Parce que oui, je compte bien honorer mes engagements en me défoulant sur les pauvres âmes susceptibles de ravir à Gauwain Robards, sa Meredith Hawthorne. Car les regards amoureux, je les perçois et les ressens facilement, avec une transparence absolue. C’est quelque chose que le couple d’amants ne peut occulter. Et honnêtement, ça me fait plaisir. Qu’il y ait une once de bonheur dans les Ténèbres. Dont, moi-même, j’en fais outrageusement partie. Sans que lui, ne le sache. - Je t’ouvrirais avec un certain et malin plaisir, cher Gauwain. Je peux te le certifier. Un petit sourire quelque peu sadique d’ancien Serpentard, mixé à une fierté de Boucher Vert, surtout en entendant la suite de ses propos. Haussant un sourcil, je fais mine de ne pas comprendre ce qu’il me demande. Instaurant un silence, avant d’avoir une lueur fière dans mon regard bleu clair. Non, ça ne me dérangerait pas de jouer les professeurs pour des étudiants. Juste que je risque d’être intransigeant et que je sens d’ici, les supplications pour arrêter mes cours. Un silence. Je devrais pouvoir m’arranger. Et non, l’aspect magique ne fait pas tout.Pour ce qui est du reste, je ne préfère pas m’épancher sur le sujet. Préférant écouter mon interlocuteur plutôt que de devoir déblatérer sur mon couple. Je reste prude et peu loquace quand il s’agit d’avouer ou même d’exprimer des sentiments. On ne me l’a jamais appris et ce n’est pas à vingt-neuf ans, -ça fait mal à l’égo ça-, que je vais changer la donne. C’est imprégné dans mon être, ou dans mon sang et mes racines, que je ne dois jamais divulguer ce que je ressens. Parce que ça rend faible, ça avilit l’esprit et consume l’âme. Et, je n’ai pas envie d’en arriver à ça. Alors, silencieusement, je remercie mon vis-à-vis de ne pas insister. De ne pas faire en sorte de me pousser à entrer dans des détails, que, de toute manière, je ne vais pas confesser. - Merci. Grommelle-je avant de me tendre, imperceptiblement. C’est que ça partirait presque dans des envolés lyriques en étant bourré, là ! M’exclame-je en riant. Avant de sourire, car la belle blonde aux formes extravagantes est revenue. Me tendant un carton rouge, auquel, par réflexe, j’hausse un sourcil interrogateur. Bien que je me doute de ce qu’il y a dedans et qui ne m’enchante guère. Ayant un sourire fier, lorsque je constate que le couple d’amoureux s’est retrouvé et que je passe totalement à côté. Elle, elle passe ses mains dans les cheveux du petit con, et lui, il fait courir ses doigts sur la silhouette féminine qu’il semble tant aimer. Ça ne me dérange pas, de ne pas exister durant ce laps de temps où ils se retrouvent, curieux de voir de quoi il en retourne dans le carton rouge. Avec attention, je déballe ce qui peut se retrouver à l’intérieur. Et, honnêtement je suis surpris. Pas de bougies. Heureusement. Mais un gâteau sublime. Je décèle rapidement du chocolat noir et de la framboise, dans un entremets parfaitement exécuté. Elle a dû se ruiner, ma parole. Alors qu’elle me déteste. Ça en est cocasse. - T’es folle. A coup sûr, ça va m’attirer une nouvelle baffe. T’as dû te ruiner, parce que sérieusement, ça n’en vaut pas la peine. Conclus-je avec un léger rire avant de couper, trois parts de gâteau. Dont deux, que je tends au couple, sur des assiettes sombres. Merci, Meredith.Avant de plonger ma fourchette à dessert, dans le mets à la fois chocolaté et framboisé. Jamais, je n’ai goûté pareil délice de ma vie. Bien que Miss Hudson et Gladys, sont d’excellentes cuisinières et tenancières de maison, jamais je n’ai pu savourer ce genre de dessert. Elle l’a trouvé où ? Sérieusement. |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Dim 18 Juil 2021 - 16:33 | |
| Gauwain avait l’esprit trop hétérocentré pour tiquer devant pareille promesse du joueur, ce dont il fallait se réjouir, car il est certain que ça aurait entraîné un malaise certain entre les deux anciens Serpentards. Sans avoir relevé le double sens, les deux hommes pouvaient partager un moment de camaraderie parfaitement détendue, sans avoir besoin d’un ou deux verres d’alcool fort additionnels.
Surtout, cela leur permettait de se concentrer sur le futur et des Projets Importants. Des choses à même d’améliorer l’avenir. Le genre de projets qui pouvaient sauver des vies, qui pouvaient, sur de petits détails, s’assurer non seulement de limiter les drames en cas d’attaque, mais aussi…. En cas d’affrontements, peut-être était-ce sur ce genre de choses qu’on ramenait la Lumière. En ayant appris à des jeunes gens à se défendre, à contre-attaquer, et non à agir en victimes passives lors d’une attaque, tout juste bonnes à supplier, à se faire prendre en otage et à se faire égorger.
Et Isaac avait accepté d’aider à construire ça. Une émotion profonde passa dans les yeux bruns, alors que le jeune homme hochait la tête. La voix soudain plus basse, plus sérieuse.
« Merci, Isaac. C’est- C’est hyper important. Et ça compte énormément, pour moi et sans doute pour des dizaines de familles. Tu… T’auras le droit d’être intransigeant. Au contraire, te gêne pas. On sauve pas des vies avec de la clémence, non ? »
La conversation entre les deux hommes prit fin lorsque la plus belle des étudiantes du Campus les rejoignit, et ce fut avec un plaisir non dissimulé que son petit ami l’accueillit entre ses bras.
Le jeune homme relâcha les lèvres de sa belle, la gardant dans ses bras, tandis que son attention revenait au roi du jour. Avec un sourire amusé, il le regarda ouvrir la boîte rouge, et paraître mi-touché, mi-méfiant face au gâteau. Le sportif offrit un compliment, malgré tout, mais un compliment sous lequel il cacha une idée auto-dépréciative, et ça serra le cœur du Gallois. Parce qu’Isaac n’était pas comme ça. Isaac était flamboyant, et sûr de lui, et fort. ….S’il avait eu son abruti de grand-père en face de lui, ça se serait très mal passé.
Il prétendit ne pas avoir entendu le sous-texte, tout comme il fit mine de ne pas avoir remarqué que le sportif s’était empressé de couper des parts de gâteau pour éviter qu’on y ajoute des bougies. Avec un sourire, il commença à déguster sa part, identifiant clairement le travail d’un certain Ecossais. Mais c’était à la jeune femme de dévoiler l’identité de son cuisinier, si elle le souhaitait. Lui-
Oh, Merlin, il allait oublier ça !! Reposant son assiette, il s’écarta momentanément, pour récupérer son présent, abandonné dans le désordre consécutif à leur entrée en fanfare. Les yeux réchauffés par la joie, il le tendit au sportif, en annonçant :
« Si tu préfères, tu peux considérer que c’est un cadeau pour te remercier d’avoir dit oui. »
Ah, d’ailleurs !! Il se tourna vers sa compagne, et son visage trahissait son excitation face à cette nouvelle :
« Tu te rappelles l’idée de renforcer la sécurité sur le campus ? Les cours de self-défense ? Isaac a accepté de donner un coup de main pour les entraînements ! On a un instructeur, le Doyen peut pas refuser, non ? »
Et s’il refusait… Eh bien ils contourneraient l’interdiction, comme d’habitude. Penser en Serpents et louvoyer, tant qu’on touchait au but fixé. |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Lun 26 Juil 2021 - 11:19 | |
| Meredith Hawthorne avait pris congé de Cole Bronson, pour retrouver alternativement, Gauwain Robards et Isaac Wellington. L'un, était évidemment bien plus important au regard couleur de fée verte de la demi-Vélane. Le joueur professionnel de Quidditch étant de ce fait, une énigme à peine voilée et insondable. Un regard bleu clair qui, la belle blonde l'avait remarqué, était quelquefois dévoré par des ombres secrètes et indicibles. Le Batteur, cependant, était d'une réelle affection qui n'était nullement feinte envers le grand Gallois. Le considérant comme un petit frère, c'était du moins, l'impression que cela donnait. Dans cet appartement de Camden Town, que la Franco-Galloise avait quitté pour se rendre dans la demeure Hawthorne et y retrouver l'Écossais. Son Majordome exemplaire qui avait encore brillé de par ses exceptionnelles compétences en cuisine. Et qui, à la demande de sa patronne, n'avait pas failli et s'était illustré adroitement dans la conception d'un entremets à la fois chocolaté et framboisé, exécuté sur le pouce. L'employé modèle de la Présidente du BDE de l'EMS était une perle. Doublé d'une modestie sans bornes.
Armée de son gâteau aux saveurs qui, à la fois caresserait le palais et lui donnerait un coup de booste bien appuyé, la fille unique de la Comtesse de Vermandois était réapparue dans l'immense Loft appartenant au Batteur vedette des Faucons de Falmouth. Son amant, ne lui avait pas menti, car tout semblait à l'image du propriétaire de ce lieu. Un endroit à la fois atypique et reposant. Se coulant dans du bois et de l'acier. Tout comme l'immense sportif à la carrure impressionnante pouvait être. Ça lui correspondait, et ça, l'aspirante Auror ne pouvait le nier bien longtemps. Ça lui collait au derme, comme la décoration que pouvait avoir sa propre Mère. Dans sa demeure française et la plus proche, celle de Londres. Non loin de sa descendance et que la belle blonde trouvait charmante. Néanmoins, un sourire grenat intense venait d'apparaitre sur les lèvres belles et charnues, lorsque Meredith Hawthorne revit Gauwain Robards. Se dirigeant instinctivement vers lui, en oubliant celui à qui le jour était dédié. Isaac Wellington, étant bien loin des considérations intérieures de la jeune femme. En face d'elle, se trouvait le Roi. Celui qui avait toutes ses attentions. Un Roi, un peu groggy par l'alcool, mais un Roi quand même. Le sien. Celui qui pouvait porter toutes les couronnes du monde, parce que chacune lui allait à merveille. Notamment posée métaphoriquement, dans les mèches brunes.
- Oui, j'ai trouvé tout ce qui me fallait. J'ai eu un peu d'aide, concernant le gâteau. Murmura la demi-Vélane tout en commençant à ronronner, sous les caresses et les baisers, de son ancien camarade de maisonnée tant aimé. Caressant les joues quelque peu rosies par l'alcool fort de l'homme de la soirée. Perdant ses fins doigts dans la chevelure foncée. Effleurant le front, recoiffant les quelques cheveux désordonnés avec un froncement de nez taquin et espiègle. Tu es beau ? Tu sais que tu es beau ? Le questionna la belle blonde, sachant pertinemment ce qu'il allait répondre. Le plus beau du monde. Et, celui que j'aime au-delà de tout ce qui peut être quantifiable ! S'exclama-t-elle avec un rire flûté, avant de plaquer ses mains de chaque côté du visage tant révéré et de lui administrer un baiser passionné. Sans se préoccuper qu'un dénommé Boucher Vert pouvait les observer, son carton rouge dans les mains.
Il ne lui en tiendrait pas rigueur, si ? De toute manière, l'ancienne Serpentard n'en avait que faire, dévorant par des petits baisers amoureux, la peau de son amant. Avant de s'arrêter progressivement et de froncer doucement les sourcils, à la tirade du grand Batteur. D'après Gauwain Robards, ce colosse en valait la peine. Surtout, en ce jour que lui détestait pourtant. Cole Bronson avait fait les choses merveilleusement bien, s'illustrant dans cet art qu'était la cuisine. Ou plus précisément la conception ardue de douceurs sucrés pour un illustre sportif professionnel qui avait du mal avec la conception de bonheur. Qui, lui paraissait alors illusoire et dont, il n'en méritait aucun fruit. Claquant sa langue contre son palais, dans un mouvement totalement réprobateur, Meredith Hawthorne s'adressa à Isaac Wellington, plantant ses iris verts dans les prunelles bleu clair, sans ciller.
- Pour la folie, vous pourrez remercier Cole Bronson. Mon cuisinier. Une pause. Pour le reste en revanche ... Gauwain vous aime et pense que vous le méritez. Alors, je le crois. Une nouvelle pause. De rien, Monsieur Wellington. Avec plaisir. Conclut la jeune femme blonde, un sourire bienveillant sur ses labiales vermeilles, tandis qu'elle réceptionnait entre ses mains, une assiette noire où se trouvait une part de gâteau.
Occupée à en goûter un morceau, religieusement et silencieusement, l'aspirante Auror regardait l'échange qui résultait du présent offert. Ce dernier était assuré de plaire à l'hôte de ce jour, lui, qui ne se cachait nullement au vu de l'appréciation de l'alcool. Vu, ce qu'il avait pu servir, -quand elle était absente-, à son amant. Avant de se stopper, dans une nouvelle bouchée, totalement intriguée. Regardant tour à tour, de son regard vert acéré, son petit ami et celui qui avait proposé son aide, si rapidement. Être le 'coach' plaisait à cet immense homme retors et peu avenant ? Ce dernier, le faisait sûrement par amitié pour Gauwain Robards, Meredith Hawthorne en était persuadée. Cela était si aisé à deviner.
- Quelque chose me dit que vous allez être intransigeant, n'est-ce pas ? Un court silence. C'est ce qu'il nous faut. En revanche, vous devrez vous présenter au Doyen. Avoir une conversation avec lui et nous. Gauwain fait partie du pôle sécurité du Campus et moi, j'en suis sa Présidente. Si, Sir Edmund Sanders met un visage sur celui qui peut nous aider à donner des cours, ça accélèrera le processus. Un nouveau silence. Et puis, vous êtes connu, non ? On a tout à y gagner.
Serpentard, jusqu'au bout. C'était l'évidence, même. |
| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take Dim 5 Sep 2021 - 19:27 | |
| Meredith était rayonnante, pétillante, quand elle se pressait ainsi contre lui. Lui offrant des compliments amoureux, comme s’il s’agissait de grains de raisin, juteux et sucrés, qu’elle aurait déposés entre ses lèvres. De caresses et de baisers, une kyrielle légère et brûlante à la fois, qui le fit rire avec un bonheur si grand qu’il en était impossible à quantifier.
« Ah oui ? Le plus beau du monde ? ….Eh bien je suis chanceux, alors, parce que je sors avec la fille la plus sexy et la plus incroyable de la Terre. Désolé, fy Mwrad. »
Parce que c’était Isaac, et que Gauwain était à 98% sûr qu’il approuvait, le jeune homme ne se priva pas de l’attirer en retour, pour des baisers qui n’avaient plus rien de chaste, des caresses du même ordre, saupoudrées de rires ensoleillés.
Savoir que Meredith acceptait Isaac, non pas uniquement parce que c’était Isaac mais aussi parce qu’Isaac était un autre frère, pour son compagnon, l’émut plus qu’il ne pouvait l’exprimer. Contre sa peau, il murmura un merci sourd.
Décidément… Cet après-midi avait débuté dans les ombres, mais la soirée se poursuivait dans une ambiance bien plus lumineuse. Et Gauwain, ainsi entouré de deux personnes qu’il aimait de toute son âme, gentiment bercé par l’alcool et par l’affection que ces deux êtres lui portaient, chacun à leur manière, Gauwain, donc, ne regrettait absolument pas d’être passé à l’improviste, ni même de s’être gentiment fait refaire le nez. Ils repasseraient tous les ans, c’était décidé !
D’autant que non seulement on s’abreuvait plaisamment, mais on dégustait aussi un gâteau fameux. En voyant Meredith picorer de petites bouchées, l’air adorable, il eut à nouveau envie de l’embrasser. Plus encore, lorsqu’elle offrait au sportif des réparties posées, stratégiques, pleinement en contrôle, même devant ce sportif qui devait bien faire le double de son poids en muscles. Bref : une réponse de Présidente, éclatante.
S’installant contre le dos de la jeune femme, le Gallois laissa ses mains courir l’air de rien sur les hanches pleines, sur son bas-ventre, abandonnant un baiser dans le creux de sa nuque.
« Isaac sera un super intervenant. Il nous faut quelqu’un qui a une expérience de terrain, et pas dans un environnement contrôlé. »
Sous-entendu : pas ce qu’ils pouvaient avoir en cours de duels.
« Faut qu’on acquiert le réflexe d’utiliser notre environnement, d’improviser, que les filles n’hésitent pas à ne pas jouer réglo. »
Il s’emballait peut-être un peu, mais aux grands maux, les grands remèdes. Cette mention des filles lui mena à l’esprit une remarque qu’il exprima dans un rire :
« C’est pas une invite à donner des cours particuliers à certaines étudiantes, hein ! »
Un clin d’œil, et puis :
« Alors ? T’en dis quoi ? Tu viendrais pour ce rendez-vous ? «
Parce que Meredith avait raison, s’ils présentaient ce projet, il faudrait obtenir une validation de l’administration. Non seulement pour qu’Isaac ait le droit de circuler sur le campus, mais aussi parce qu’une star de Quidditch qui jouait les formateurs, ça pouvait créer de l’agitation. Peut-être vaudrait-il mieux ne pas trop le clamer sur tous les toits, d’ailleurs, pour éviter d’avoir des gens plus préoccupés par les autographes que par le self-défense.
Il guettait les réactions d’Isaac, attentif.
« Tu aurais combien de séances à nous consacrer, grosso modo ? Et sur quelle période ? »
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| | | | Sujet: Re: [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take | |
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| | | | [25 avril 1979] Isaac Wellington - Meredith Hawthorne - The number of breaths we take | |
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