ϟ la fiche de recensement

NOM - moore, épouse delarco PRENOMS - clare poppy linda DATE DE NAISSANCE - un joli vingt-six septembre, la demoiselle est balance. AGE - vingt-neuf ans VILLE D'ORIGINE - gloucester (angleterre) SANG - mêlé par le temps ANCIENNE MAISON A POUDLARD - serdaigle ORIENTATION - la neutralité a du bon

Sans doute pourrait-on dire de Clare qu'elle est quelqu'un de particulièrement censé. Censée sur ce qu'elle est, ses compétences, la vie, ses atours, ses contours, ses problèmes. Pas vraiment du genre à se monter la tête pour rien, ni à se faire des idées, ni encore à sauter rapidement aux conclusions. Cela fausse le jugement, paraît-il. Elle est perspicace, pas naïve pour trois sous, ni stupide, merci bien. Les erreurs de son passé étaient dues à sa jeunesse et son manque d'expérience. Mais grâce aux coups - façon de parler - elle a grandi. Et elle a mûri. Et surtout, elle a appris. Mutine et douce, piquante parfois, sarcastique de temps en temps. Jamais méchamment toutefois, le juste milieu a toujours été son mantra. Même si toute chose a ses failles, aussi n'a-t-elle absolument pas confiance en elle, sauf en ce qui concerne la botanique. Ses connaissances remarquables, remarquées dès le collège, la conduisirent à se faire réprimander par ses professeurs pour ne pas emprunter la voie royale de l'école supérieure de magie.

Clare a toujours été particulièrement loyale, que ce fut en amitié, comme en amour, la conduisant finalement à ce que le Choixpeau hésite longuement sur sa tête pour l'envoyer à Gryffondor. Ce qu'il ne fit pas, mais tout de même, elle a toujours eu un peu de fierté mal placée d'être chapeauflou (on se console comme on veut).
La vie et l'expérience l'ont rendu particulièrement cynique. Pas romantique pour trois sous, parce qu'à quoi bon se laisser porter par de doux espoirs pour se casser la gueule ensuite, hein ?

VOTRE PATRONUS - un moineau
VOTRE EPOUVANTARD - des rats, affreux, qui lui tombent dessus
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – cerise
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – reparo
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – lissenplis
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – tsarduck's
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – cliodna
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – les botrucs
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – une odeur de saule fumé, un sous-ton épicé et une touche de lavande.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - nada

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.


De toute façon, à quoi tu sers ? Tu t'es vue ?

Ça, c'est Anthony. L'ex de Clare. Celui dont elle ne parle jamais, dont elle tait autant que possible l'existence pour oublier les années qu'elle a passé avec lui.  Quatre années, c'est long dans une relation, encore plus lorsque l'on sort tout juste de l'école. Il faut bien dire que ce fut difficile pour elle, et à juste raison. Anthony a toujours été le genre de personnalité dominante et flamboyante. Celui qu'on admirait, celui avec beaucoup d'amis, sociable, on lui donnerait le bon dieu sans confession ! Alors que pendant ce temps, il la détruisait avec un certain plaisir malsain, à petit feu toujours, à coup de réflexions et de réflexions et de réflexions, sur tout. En permanence, tous les jours, tout le temps. Leur relation était toxique au possible et elle y était enfermée comme on aurait piégé une mouche dans une boîte en attendant qu'elle se meure. Clare n'aurait sans doute pas dû s'écraser devant un pareil bellâtre. Mais voilà, méthodiquement, vicieusement, il avait détruit sa confiance en elle pour la garder à sa coupe. Il l'a piétiné comme un gosse sauterait sur une fourmilière.  

Et ta famille alors ? Une joyeuse bande de ratés.

La famille de Clare pourtant, était si importante pour elle. Mais écrasée par le poids de ce petit-ami envahissant et méprisant, elle n'avait rien dit. Elle qui pourtant, n'avait pas toujours sa langue dans sa poche, on ne l'avait jamais entendu se rebeller sur la façon qu'il avait de les traiter. Que ce soit son petit frère, qu'il insultait copieusement, ou ses parents qu'il regardait avec dédain et dont il écorchait volontairement les prénoms. Pourtant, il était tout de même difficile d'écorcher les prénoms de Michael et Alicia Moore. Quant à son petit-frère, qui portait un regard tout hostile sur ce garçon qui s'en prenait à sa sœur, il avait attendu d'être majeur pour faire passer une tentative d'empoisonnement pour un accident de cuisine, un beau jour à table. Anthony avait passé trois jours le nez dans les toilettes et lui, ça l'avait bien entendu beaucoup amusé. Sans qu'il ne se rende compte, forcément, que le courroux s'abattrait sur Clare et qu'elle serait coupée de sa famille jusqu'à ce que ce soit elle qui décide finalement de fuir ce dégénéré.

Casse-toi alors, puisque c'est comme ça. Sale goule.

Et sur ces derniers mots empreints d'une certaine amertume, Clare était partie. Cela avait été finalement la dernière fois qu'Anthony avait eu le loisir de l'insulter. Avec son chemisier à fleurs, la jeune femme avait tourné les talons. Dans son sac en cuir, ses affaires. Elle n'avait pas grand chose, puisque c'était lui qui gérait tout dans leur foyer. Des mornilles aux plats qu'ils mangeaient, aux endroits qu'ils visitaient. C'était un véritable miracle qu'elle réussisse à trouver un emploi avec un homme pareil à la maison. Oh, travailler lui avait valu son lot de réflexions. Lorsqu'il n'était pas heureux qu'elle s'en aille le matin pour l'ouverture de la boutique, par exemple et qu'elle lui échappait quand même. Plusieurs fois, Anthony lui avait suggéré de démissionner et Clare avait considéré la chose sous un air amusé. Parce que malgré son caractère impétueux, il était certain finalement que la petite sorcière l'avait aimé. Malgré sa façon de la malmener, malgré tout le reste. Et malgré ses sentiments, salie par la façon dont il la traitait, elle était partie. Et elle ne l'avait plus jamais vu.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  non Où avez vous connu le forum ?  prd Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui voilà ! + lundi-lutin de cornouailles / mardi-manticore / mercredi-murlap / jeudi-jobarbille /vendredi-veaudelune / samedi-serpencendre / dimanche-demiguise

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Assise sur un banc, en face d'un lac sur lequel l'on pouvait voir le coucher du soleil, une discussion bien animée se dressait entre deux individus, un homme et une femme.

Clare posait ses yeux bleus sur l'étendue d'eau fraîche, merveilleux symbole écossais, alors que le bout de ses ballerines roses touchait le sol poussiéreux du bord du lac. Une légère brise soufflait sur ses mèches blondes, à l'époque mi-longues. Ses ongles pianotaient le bois brut en écoutant son petit frère parler. « Tu sais ce que papa m'a dit ? » ; « Je t'écoute » ; « Il a dit que si j'avais suffisamment d'Optimal aux ASPICs, je pourrais peut-être devenir Auror. Tu crois que c'est possible ? ». Clare se balança un peu d'avant en arrière alors qu'un petit sourire mutin se dessinait sur ses jolies lèvres. Sans jeter un regard à son frère, la jeune anglaise répondit simplement : « Pourquoi tu n'y parviendrais pas si c'est ce que tu veux ? ». La réponse pouvait sans doute paraître complètement à côté de la plaque, mais elle n'était pas dénuée de lien avec la question du garçon. Il garda le silence pendant un petit moment. Jack n'était pas une tête brûlée... Pas totalement. Mais il avait des rêves et il était encore un adolescent, là où sa sœur était une jeune adulte qui avait fait le choix de ne pas se lancer dans des études. Coup de tonnerre dans la maison des Moore. Le père s'était effondré, la mère était persuadée qu'elle était malade. Mais voilà. Apprécier la lecture, apprécier apprendre (toute seule, merci, pas besoin de professeur), n'avait rien à voir avec le fait de cirer les bancs de l'université sorcière.

Clare avait toujours aimé se débrouiller et apprendre par elle-même. Il en allait de même pour la botanique. La professeure de Poudlard, aussi sympathique fut-elle, ne lui avait pas appris tant de choses que cela. Pas que les cours n'étaient pas assez riches. Mais la passion de la petite sorcière l'avait conduite à se pencher dans les bouquins, hanter la bibliothèque avec des piles de livres de botanique. Quitte à délaisser le reste, par ailleurs. « Papa et maman ont été très déçus que tu ne t'inscrives pas à l'Université ». Encore une fois, comme à chaque fois qu'elle voulait être mesurée, Clare laissa passer dix secondes, puis dix de plus. Son frère la connaissait assez pour ne pas commencer à parler et risquer de lui couper la parole, mais l'envie était sans doute là : « Je sais. Mais je n'aime pas être l'élève ! ». Son petit air fier arracha un rire à son adolescent de frère et elle passa une main dans son dos pour le rapprocher d'elle. « Clare sait toujours tout sur tout, na ! ».