ϟ la fiche de recensement

NOM - Wheeler, nom typiquement anglais signifiant "celui qui fabrique des roues". PRENOMS - Erin "paisible" en celte, et Ciara "sombre" en gaélique. DATE DE NAISSANCE -  Née le 30 novembre 1949, sous le signe du sagittaire. AGE - Bientôt 30 ans, le temps la rattrape. VILLE D'ORIGINE - Née à Cork, en Irlande, mais a emménagé à Glasgow à cinq ans et enfin à Londres à neuf ans. SANG -  Mêlé, mère née moldue et père sang mêlé depuis des générations. ANCIENNE MAISON A POUDLARD - A l'image de son signe astrologique, Erin a un caractère de feu. Quelle meilleure maison que Gryffondor pour l'accueillir ? ORIENTATION - côté du bien.

Le miroir à double sens
Erin a deux visages, deux facettes qui coexistent en parfaite complémentarité : la lionne flamboyante qui ne se plie à aucune règle et la libraire qui respecte le silence et la tranquillité des livres. Les normes n'ont jamais été son dada. A "Met une robe", elle sautait dans un pantalon de son frère. A "tais-toi", elle répondait simplement par un rire plus fort encore. Elle fait ce qu'elle veut quand elle l'entend. Et pourtant, les normes, elle est prête à les suivre si cela lui permet de prendre soin de ses ouvrages. Avec sa petite dose d'originalité ! Car Erin, voyez-vous, elle parle à ses livres !

La poudre d'escampette
En amour, Erin n'a jamais été très douée. Elle n'aime guère s'engager. Elle a pourtant failli une fois commettre l'erreur de trop. A 22 ans, elle s'apprêtait à lier son destin à celui d'un homme avec une "bonne situation". A la dernière minute, son cœur épris de liberté a pris le dessus sur son affection. Ainsi, elle fuit la cérémonie dans sa belle robe de mariée sans jeter un regard en arrière. L'amour avec un grand A, elle veut le vivre mais pas à n'importe quel prix.

Des rêves étoilés
Son ancien patron l'a dit, miss Wheeler a des rêves plein la tête. Mais des ambitions qui lui sont inaccessibles. Enfant, Erin voulait voler comme les petits oiseaux qu'elle voyait par la fenêtre de sa chambre. Si sa volonté de s'élever dans les airs demeure intacte, sa peur du vide la cloue au sol. Plus récemment encore, Erin a voulu écrire et publié un roman pour enfants La plume enchantée. Passionnée de littérature jeunesse et de linguistique, ancienne correctrice de manuscrits, elle avait eu envie de se mettre à l'écriture. Résultat ? Un échec cuisant. La raison ? Un anglais impeccable, un style trop académique et impersonnel.

L'hippogriffe mal léché
Il n'y a pas de créature plus fière et caractérielle qu'un hippogriffe, sauf un dragon peut-être. Blessée dans son orgueil, Erin sait se montrer particulièrement rancunière. L'exemple ultime est sans nul doute sa relation avec sa mère pour laquelle elle n'a guère de compliments. Elle l'appelle "la vieille bigote". De la colère, elle en a aussi eu pour ses anciens employeurs qui ont refusé son manuscrit. Elle a quitté l'entreprise avec pertes et fracas alors qu'ils lui proposaient une évolution de carrière...  

Les cendres du phénix
Malgré le dernier échec qu'elle a essuyé, Erin ne s'est pas laissée abattre. Au contraire, elle a rebondi pour mieux se réinventer. Avec l'aide de quelques investisseurs, Erin a ouvert en 1978 une librairie-papeterie pour enfants. Tôt dans son enfance, elle a pris soin de ses jeunes frères et soeurs. Ainsi la littérature jeunesse, elle la connait bien. Il lui arrive même parfois de cacher à la crèche des livres à destination des familles - avec l'accord de sa propriétaire, et l'aide d'une employée. Mais si elle ne se s’apitoie jamais sur son sort, il y a toutefois une petite fêlure. Car même elle se réinvente, il demeure un peu de la Erin désirant publier son livre. Mais un jour viendra peut-être... Ses ailes ne sont pas entièrement brisées.

Le fléreur égaré
Derrière son caractère flamboyant et le soin immense qu'elle porte à ses livres, Erin a un grand cœur et une passion pour les animaux. Les chats semble-t-il. Ce fut un fléreur qui trouva son chemin jusqu'à sa boutique. Seul, il se fit une place dans le décor et surtout le cœur de la libraire. L'attachement fut tel qu'elle demanda le permis pour le garder au ministère et l'obtint après quelques avertissements. Depuis un an qu'elle le possède, Erin recueille des chats dans sa boutique et les mets en adoption. A ce jour, dix petits félins ont fait leur nid entre les étagères et tables. Quand elle aime, elle ne compte pas. Et le chat est le meilleur ami de l'écrivain.

VOTRE PATRONUS - Un écureuil, symbole de sa vivacité, et de son indépendance.
VOTRE EPOUVANTARD - Le vide, représenté par une haute, très haute falaise sur laquelle elle se trouve prisonnière. Ironique pour une fille qui a toujours voulu voler.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Sans grande originalité, la pistache.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Incarcerem, très pratique pour se débarrasser d'un ennemi.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Le plus loin elle se tient des potions, le mieux elle se porte. Elle n'en a donc aucune.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE –  Fleury & Botts a toujours été sa boutique favorite sur le chemin de traverse, même si cela a changé. Imaginez bien que sa librairie papeterie pour les enfants, la Plume enchantée, a sa préférence.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Les quatre fondateurs de Poudlard ont toujours eu sa fascination et une place dans son cœur, y compris Salazar Serpentard.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – La licorne, pour son blanc immaculé, sa pureté et son mystère, a toujours su attiser son intérêt.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – L'odeur d'un livre neuf se mêle aux effluves de l'eau de rose et du caramel chaud.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - réponse

“ Tu sais ce qui me ferait plaisir pour mon cadeau de mariage ? ” Demanda un jour son frère. Elle savait. Evidemment qu'elle savait. Elle pouvait lire en Callum comme dans un livre ouvert. Elle aurait aimé être son témoin. Même elle aurait préféré. Conserver les anneaux précieusement. S'assurer que le noeud papillon tenait bien en place. Attendre toute droite derrière le futur marié. organiser l'enterrement de vie de garçon. Toutes ces choses traditionnelles qui la débectaient lui donnaient plus envie que sa vraie demande. C'était dire à quel point l'idée de renouer contact avec sa mère la mettait hors d'elle. Elle faisait de l'urticaire rien qu'en songeant aux cheveux bien gonflés de cette vieille chouette, à ses ongles parfaitement manucurés, à son rouge à lèvre qui dégoulinait sur ses dents parfois. Sans parler de ses idées bien souvent archaïques !

“ Cela la tuerait de le reconnaître, mais tu lui manques. Plus que tu ne peux l'imaginer. ” Elle n'en crut pas ses oreilles. Se moquait-il ? “ Merde ! ” Répondit-elle avec toute l'élégance du monde. “ Voilà qui est très constructif. ” Dit-il en haussant un sourcil. Il n'avait pas tord dans le fond. Elle agissait comme une enfant quand il en venait à leur mère. Elle lui en voulait encore - pas toujours à juste titre. Elle la détestait pour avoir essayé de faire d'elle une parfaite petite fille de bonne famille : appliquée, féminine, autonome, mais pas indépendante, désireuse de se marier et d'enfanter, exerçant un métier de femmes. Entendez par là institutrice - comme sa mère - secrétaire, infirmière, couturière ou bien nourrice. “ Essaie de lui parler. Qu'est-ce que tu risques ? ” C'est qu'il jouait sur la corde sensible à présent. Les risques. “ De lui arracher la tête ? Pire la mienne ! ” Ironisa-t-elle tout en grimaçant. Pour ne plus l'entendre ou la voir. C'était assurément excessif et ridicule. Jamais, elle n'en viendrait à une telle violence. Mais tout de même. Elle espérait que son frère apprécierait l'effort. “ Fais le pour moi, pour nous Kylian, Alexander, Darina et moi. Tu nous as toujours protégé. Tu ne sais pas nous dire non. ” Et il avait absolument raison.

Elle alla la voir le lendemain dans la petite, mais néanmoins charmante, maison dans laquelle elle vivait encore avec Darina. Darina, elle avait tout juste 17 ans, une petite poufsouffle pimpante. Alexander avait quitté le nid l'été précédent pour faire sa vie. Vingt trois ans et déjà si courageux. Elle les aimait ses frères et sa sœur. Et leur père aussi, elle l'adorait. Elle n'avait de relation conflictuelle qu'avec sa mère. Une mère qui fut choquée de la voir sur le seuil de la porte, mais qui lui offrit le thé. C'était bientôt l'heure du thé. “ Tu es devenue si jolie.” Fit-elle avec un sourire. “ Merci.” Que répondre d'autre ? A quoi s'était-elle attendue ? Tout sauf à cela. Un compliment venant de sa mère à son endroit ? Cela relevait de la fiction. Certaines personnes se bonifiaient en vieillissant. Il était temps.  “ C'est du thé au caramel, comme tu l'aimes.” Elle semblait si fière, si fière de le dire. Ses yeux s'ouvrirent grands comme des soucoupes. Après huit années d'absence et de silence radio, elle de se souvenait de ça elle ? Qu'était-il arrivé à sa mère ? Qui était cette copie si douce et gentille ? Elle n'avait pas en sa mémoire un tel portrait d'elle. Mais peut-être, elle devrait considérer la possibilité qu'elle ait changé.

“ As-tu trouvé un homme bien ?” S'enquit-elle l'air de rien. “ Non.” Articula-t-elle en insistant sur chaque lettre. “ Cela viendra quand il faudra.” Cela la fit tiquer de suite. Elle ne l'avait pas anticipé celle-là. Sa mère paraissait en paix avec cette idée comme si une délicate petite fée lui avait accordé le don de la patience et de la bonté depuis leur dernière rencontre. Elle se demanda si son père serait resté avec elle si elle était devenue ainsi au cours de leur mariage. La séparation lui avait peut-être fait réaliser ses erreurs. “ Comment va ton père ?” Voilà qui était étonnant. “ Bien. Il est à la retraite depuis quatre années, mais tu le savais sûrement déjà.” Darina devait bien lui avoir dit. Elles vivaient ensemble. “ Non. Ils ne me parlent jamais de lui. Ils désirent peut-être m'épargner.” Cela la surprit à juste titre. Pourquoi ? Savoir que son époux - ils étaient séparés, mais pas divorcés - était heureux lui ferait du mal ? Elle en doutait très clairement; Ancien journaliste d'investigation il avait enfin trouvé son petit coin de paradis à Paris; Il se passionnait pour l'architecture des musées de la capitale française et la photographie. Beaucoup moins dangereux que partir en voyage dans des pays en guerre ou aux contours de l'URSS. “ Il t'emmenait partout où il pouvait. Tu te rappelles de la Grèce ? Tu était peut-être trop jeune.” Dit-elle avec nostalgie. “ J'avais huit ans, maman. Eh oui, je me souviens. C'était la première fois que je voyais une licorne.” Affirma-t-elle avec une certaine méfiance. “ On a tous deux pensé que tu deviendrais journaliste. Cela m'effrayait.” Et que voulait-elle exactement ? Elle ne lui donnerait pas son pardon aussi facilement pour un thé au caramel. Elle avait sa fierté, telle une gryffondor.

“ Je devrais rentrer. Tu diras à Darina de passer quand elle veut ?” Elle fuyait encore une fois. “ Quoi déjà ?” S'étonna sa mère. “ Cela fait déjà une heure, maman.” Rappela-t-elle en désignant la vieille horloge.  “ Mais j'ai à tant à te dire. Je regrette d'avoir essayé de faire de toi quelqu'un que tu n'étais pas. Et de t'avoir crié dessus quand tu as fui un mariage qui ne te convenait pas... Je veux me faire pardonner. ” Insista-t-elle en voyant parfaitement qu'elle perdait peut-être une occasion de récupérer sa fille. “ Laisse moi du temps alors ! Et arrête de jouer les petites mamans parfaites ! Je n'ai pas oublié les humiliations ni ta rigidité.” Elle avait haussé le ton sans s'en rendre compte. Elle le regretta dès le moment où elle avait croisé son regard. Elle lâcha un regard et lui fit un bisou sur la joue comme elle essayait de se faire pardonner à son tour. “ Je suis désolée. Je n'aurais pas dû crier.” S'excusa-t-elle platement. “ Oui.” Elle l’enfonçait plus, merci de remuer le couteau dans la plaie. “ Je repasserai.” Assura-t-elle. Tu promets ? Quand ?” On aurait dit une gamine désirant un jouet.“ Bientôt. Le plus tôt possible. Au revoir maman.” Ainsi, elle partit sans un regard en arrière. Car c'était ce qu'elle faisait de mieux ! Fuir sa mère comme une fillette de six ans. Peut-être en était-elle une d'enfant, encore.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Trois personnages. Une étudiante en droit (serdaigle), une médicomage (serpentard) et un auteur à succès (serdaigle). Où avez vous connu le forum ?  Via google, il y a fort longtemps... Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : murlap

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

“ Miss Wheeler ?” Demanda une voix qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle leva les yeux vers son interlocuteur. Il s'agissait d'un des médicomages du service "accueil et accidents matériels". “ Notre rencontre remonte à quatre mois n'est-ce pas ? Cela faisait longtemps.” Il lui arrivait bien souvent malheureusement d’atterrir à l'hôpital Sainte Mangouste. A cause de son propre entêtement. Assurément, elle rencontrait régulièrement certains d'entre eux si bien qu'il lui arrivait de les tutoyer. “ Avouez que vous m'aviez manqué.” Le défia-t-elle en affichant un sourire. A cause d'une douleur dans sa mâchoire, elle dut l'effacer presque aussitôt. “ Peut-être bien. Mais cette fois-ci, vous ne vous êtes manquées. Quelle potion avez-vous raté cette fois-ci ?” Depuis Poudlard, la fabrication de potions avait toujours été sa bête noire. Elle parvenait sans trop de mal à confectionner des potions de difficulté moindre. Telle qu'un remède contre les furoncles. Mais les plus compliquées, elle les ratait presque à chaque fois. “ Une solution de force.” Répondit-elle presque honteuse. Il ne laissa rien transparaître. Mais elle savait que son médicomage en rit dans sa tête. Et il avait peut-être bien raison. Car voyez-vous, la solution de force n'était pas du niveau d'un filtre d'amour ou de mort. Il ne fallait exagérer pourtant... “ Une potion accessible aux cinquièmes années à Poudlard.” Dit-il en haussant les sourcils. “ Peut-être devriez-vous mettre votre fierté de votre côté. Je vais vous chercher votre traitement.” Et il quitta la pièce la laissant pendant une dizaine de minutes.

Dix minutes qui lui laissèrent le temps de réfléchir. Erin était quelqu'un d'assez digne, d'orgueilleux presque. Elle n'aimait pas reconnaître ses échecs et accepter qu'elle ne pouvait pas réussir seule. C'était comme cela qu'elle se retrouvait toujours dans de telles situations. Elle descendit du lit avec difficulté, des élancements se produisant dans ses côtes. Mais elle se mit sur pieds. Comme toujours. Finalement le médicomage revint avec quelques anti-douleurs remplissant un petit sac. Il sourit amusé. Elle ne prenait plus mal ces sourires depuis bien longtemps, c'était une habitude. “ Pourquoi aviez-vous besoin d'une solution de force ?” L'interrogea-t-il à tout hasard. Elle se redressa, toute droite comme un piquet. “ J'ouvre d'ici peu une nouvelle librairie-papeterie pour enfants sur le chemin de traverse. J'ai besoin de force.” Il rit de bon cœur. Elle agissait parfois comme une enfant, désirant plus que tout faire les choses seule et accomplir des miracles, faire ses preuves seule. “ Justement conservez votre force et votre énergie pour vos clients. Et procurez-vous ces potions. Il y a de très bons apothicaires sur le chemin de traverse.” Il était vrai. Elle en connaissait au moins un. Oh elle avait fait son petit tour, sans forcément acheter. Elle enfila sa veste et le gratifia d'un sourire malicieux. “ Très bien. J'arrête les potions. Mais je ne promets pas de ne pas revenir pour d'autres raisons. Peut-être que je tomberais de mon balais dans trois semaines. Passez une bonne journée.” Répondit-elle sur le ton de défi en remettant ses cheveux blonds désordonnés en place. Elle prit son petit sachet et regarda les petites fioles avec curiosité. “ Et merci pour ça.” Dit-elle avant de sortir du cabinet.

Sortie de l'hôpital, elle disparut dans un pop. Le transplanage, elle adorait cela. Plus que les potions ou les soins. Car s'il y avait bien une chose pour laquelle Erin Wheeler était douée - outre les livres - c'était bien le maniement des sortilèges.