Quand les oiseaux tombent de leur nid. ↯ Ft. Meredith et Gauwain. [abandonné]
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Lewis A. Hickmore
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
| HIBOUX POSTÉS : 62 | AVATARS / CRÉDITS : ➢Jack Falahee ↯ avatar by Kane ↯ signature by Koalavolant | SANG : ➢L'impureté et l'obscénité d'un né-moldu.
Sujet: Quand les oiseaux tombent de leur nid. ↯ Ft. Meredith et Gauwain. [abandonné] Sam 28 Aoû 2021 - 5:22
Dernière édition par Lewis A. Hickmore le Jeu 30 Déc 2021 - 1:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: Quand les oiseaux tombent de leur nid. ↯ Ft. Meredith et Gauwain. [abandonné] Lun 30 Aoû 2021 - 20:32
Très honnêtement, ils auraient pu attendre. Dans d’autres circonstances, ils l’auraient probablement fait.
Les fiançailles étaient une promesse : la certitude que, quoi qu’il advienne, ils traceraient leur chemin à deux, aujourd’hui et pour le reste des temps. Ils avaient mis leur famille, leurs amis au courant, de vive voix, autant que le monde, avec ces rubans de métal bien visibles à leurs annulaires. Ceci étant fait, il y avait comme un apaisement. Un sentiment de bien-être, de tranquillité, de savoir que les choses étaient telles qu’elles devaient être.
Ils en avaient parlé : ils ne se marieraient pas tout de suite. Ils voulaient prendre leur temps, pour cette cérémonie, faire ça bien, se donner le droit à la cérémonie idéale, construite à deux, et qui leur ressemble. Ne pas se précipiter pour cela, s’octroyer des souvenirs parfaits, pour une journée qui serait unique.
Et pourtant…
Ils se trouvaient dans le Hall du Ministère. En vue de faire les papiers d’autorisation au Mariage.
C’était stratégique : une fois octroyé, le formulaire était valable trois ans renouvelables, une procédure bien plus légère que ce qu’ils s’apprêtaient à traverser. Pourquoi, alors, lancer les démarches dès ce mois d’août 1979 ? Parce que ni Meredith ni Gauwain n’étaient naïfs. Et que chacun avait eu l’occasion de se confronter aux préjugés anti-vélane ou à un mépris envers les sang-mêlés. Cette autorisation ne leur serait octroyée que si, par miracle, ils tombaient sur des fonctionnaires qui ne montraient ni cette inclination, ni ce jugement. …..Vu le contexte, ce n’était pas gagné. Mieux valait, donc, soumettre leur dossier une première fois, quitte à refaire les démarches l’année suivante, et l’année qui suivrait. Gauwain était un jeune homme qui pouvait se montrer patient et qui se donnait les moyens de réussir.
Les deux jeunes gens savaient que la procédure était compliquée : elle naissait d’une crainte historique de la société sorcière de voir leurs précieux héritiers dévoyés par des femmes aux charmes irrésistibles, de constater que ces intrigantes feraient main basse sur leurs héritages les plus précieux, alors même qu’elles n’étaient pas d’immaculées femmes au sang-pur. Il s’agissait pour le Ministère (et pour les géniteurs inquiets de l’époque) d’assurer un contrôle sur les lignées, en s’assurant des motivations de la future et de l’état mental de son compagnon. La procédure avait été maintenue à l’époque contemporaine, comme bien d’autres lois datées des différents Codes Magiques.
Dans la pratique, de ce qu’ils avaient pu lire ou comprendre en discutant, les résultats de tout cela étaient très aléatoires. Dans certains pays, comme en France, l’octroi du sésame était presque automatique, pour peu qu’on ait fourni la quantité astronomique de pièces justificatives demandées. Dans d’autres…. C’était au bon vouloir du fonctionnaire, à la tête du client ; et le Ministère Britannique était partiellement gangréné.
Cette incertitude expliquait la tension qui avait régné depuis la veille, à la demeure Hawthorne.
Certes, ils auraient la possibilité de réessayer, cependant.... cette idée n'enchantait ni l'un ni l'autre des deux fiancés. A mesure que l’échéance se rapprochait, l’atmosphère avait changé, dans la grande maison de Londres. Et même la voix rassurante de Gauwain n’arrivait plus à chasser les tensions sur le joli visage de Meredith. Même la musique de la radio moldue ne réchauffait pas l’atmosphère. Même les mets préparés par Cole manquaient de saveur et d’attrait.
Fort heureusement, il leur était resté l’amour, pour se rappeler qu’ils étaient ensemble, quoi qu’il arrive. Quoi que leur réserve ce rendez-vous.
Et si le sommeil avait été long à venir, cette nuit-là, il était venu néanmoins, pour le jeune Gallois.
Leurs tenues, pour cet entretien au Ministère, avait été choisie au préalable. Professionnelle. En contrôle. Montrer qu’ils étaient de jeunes adultes, certes, mais de jeunes adultes responsables, et non frivoles. Tout en restant décontractés. Ne pas donner l’impression qu’ils étaient austères. Gauwain avait opté pour un costume couleur rouille, sur un T-shirt à manches longues couleur moutarde. Ayant fini de se raser, il s’observait dans le miroir, échangeant un regard avec sa fiancé, et offrant un sourire.
« Prête ? »
Il lui tendit la main, et, même si son regard était moins confiant que d’ordinaire… Il lui vola un baiser.
« Allez. On vise un entretien parfait. Mais on reste stratèges. Profil bas ? »
Et tout ceci, tout cet enchaînement, ces rituels accomplis en tentant d'ignorer le stress et la conscience qu'il se jouait là un moment aux enjeux importants... Tout ceci menait nos deux amoureux dans le Hall du Ministère, fiers mais tendus, se dirigeant vers le département de contrôle et de régulation des créatures magiques, section des animaux, êtres et esprits.
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Sujet: Re: Quand les oiseaux tombent de leur nid. ↯ Ft. Meredith et Gauwain. [abandonné] Mar 31 Aoû 2021 - 11:19
Meredith Hawthorne était extrêmement tendue. Parce qu’en plus des préparatifs inhérents à un futur mariage, qui ne serait pas célébré de sitôt, il y avait toute une kyrielle de démarches administratives à faire. Des documents à fournir, en vue d’autorisations prochaines. Savoir si, au vu de sa condition de demi-Vélane, il fallait qu’elle soit jugée et passée au crible. Afin de savoir si son fiancé, n’avait pas été injustement charmé par ce sang de Créature qui parcourait ses veines, au demeurant. Et qui faisait partie de son être. Dans son entièreté la plus pure et la plus primaire. La belle blonde, n’avait jamais demandé à sa Grand-Mère, comment cela s’était produit pour elle et Aristide de Vermandois. Peut-être, qu’à l’heure actuelle, il aurait fallu le savoir afin d’appréhender les risques qu’une telle union engendrerait. Cependant, il y avait bien des employés au Ministère de la Magie, qui étaient conciliants, n’est-ce pas ? Que certains ou certaines voyaient au-delà de l’étiquette ‘Créature’ apposée sur le front de la Franco-Galloise. Néanmoins, la principale concernée n’était pas dupe. Et savait avec une certaine colère sourde, que les démarches entamées, malgré le bon vouloir des deux parties en présence, n’auraient nullement gain de cause.
Avec un soupir, l’aspirante Auror faisait tourner sa petite cuillère dans son thé devenu bien trop froid pour être bu. Les gaufres aux fruits frais préparées par Cole Bronson étaient intactes. Le ventre noué par l’expectative, la fille unique de la Comtesse de Vermandois n’avait pas faim. Ayant une hâte certaine que ces formalités soient terminées et qu’ils en soient quittes pour le restant de leur journée. Or, une petite voix pernicieuse au fond de son esprit, lui soufflait l’exact contraire. Que rien ne serait simple. Que cela allait même être tout l’inverse. Qu’ils allaient repartir sur les cendres de cet espoir, qu’on allait consumer sous leurs yeux. Alors non, la Présidente du BDE de l’EMS avait une mine plus sombre qu’à l’accoutumée. Moins rayonnante et beaucoup moins volcanique. Le rendez-vous approchant, son état d’esprit était fluctuant. Passant d’excès de confiance, à cette colère toujours intrusive, dont elle n’arrivait pas à se défaire. Et qui faisait accroître une tension déjà bien présente dans la demeure Hawthorne. Qui n’aurait de finitude que lorsqu’ils auraient quitté le Ministère de la Magie. Papier en main, dans le meilleur des cas. Ou non, et il leur faudrait alors tout recommencer.
Perdue dans des soupirs langoureux et imbriquée judicieusement dans le corps tout en muscles de son Ours, l’Hermine comptait sur l’Amour pour braver toutes les Tempêtes. Même celles, bien trop rigides de la Grande Institution. Toutefois, l’heure était à la préparation en vue de l’entretien avec l’un des membres de la congrégation statuant à l’étage du Département de Contrôle et de Régulation des Créatures Magiques. Plus spécifiquement, la section des animaux êtres et esprits. Un autre soupir s’échappa de la bouche rouge et pleine lorsque la Présidente du BDE de l’EMS boutonna son pantalon de costume féminin couleur taupe et réajusta son haut en dentelle noire. Tout en offrant une œillade à son fiancé qui terminait de se raser, elle opta pour une trace de sa couleur rouge préférée. A savoir sur ses ongles et sur ses labiales vermeilles. Bien que ses atours n’en trahissent pas la teinte, elle l’affichait en accessoire.
- Il le faut. Un regard vert qui se ferme durant quelques secondes. Le temps que va durer ce baiser. Oui, on reste stratèges et on fait profil bas. Après tout, qu’est-ce qui pourrait bien nous arriver de dommageable ? Un sourire crispé avant d’enfiler sa veste de tailleur cintré assortie à son pantalon et de récupérer son sac à main noir, afin de transplaner.
Une main dans la sienne, que la bouche rouge embrasse pour se donner un élan de courage pour parvenir au quatrième niveau. Dans l’ascenseur, la belle blonde n’était pas loquace. Silencieuse sur une conduite à adopter, car la personne qui allait les recevoir, lui était inconnue. Un dernier baiser et un haussement d’épaules, pour remettre en place des mèches claires, qu’elle occulta prestement dans un chignon de danseuse étoile. Perchée sur des talons, elle ne bougeait pas, attendant que l’employé s’adresse à eux. Or, c’était la secrétaire de ce dernier, qui les emmènerait devant le dit employé, prénommé Lewis Hickmore.
- Bonjour, Monsieur Hickmore. Meredith Hawthorne. Attendant que le fiancé prénommé Gauwain Robards, prenne la suite et se présente, la demi-Vélane tendit une main assurée afin de saluer le représentant de ce quatrième niveau.
Lewis A. Hickmore
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Sujet: Re: Quand les oiseaux tombent de leur nid. ↯ Ft. Meredith et Gauwain. [abandonné] Ven 3 Sep 2021 - 19:03
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Sujet: Re: Quand les oiseaux tombent de leur nid. ↯ Ft. Meredith et Gauwain. [abandonné] Dim 5 Sep 2021 - 19:17
L’homme était grand et sec, l’air distant, et il regarda avec un mépris assez évident celle qui était sa secrétaire.
Gauwain tenta de ne pas en tirer de conclusions hâtives : après tout, il ne savait rien de cette femme, peut-être tuait-elle des bébés niffleurs pour s’en faire des gants, et peut-être la froideur affichée par l’agent administratif était-elle justifiée. Peut-être Gauwain lui-même, s’il avait découvert les livres trônant dans la bibliothèque de cette dame, aurait-il partagé l’opinion de ce monsieur au sujet de cette infortunée représentante de la gente féminine.
Pas question de céder à l’alarmisme, malgré la tension que partageaient les deux amoureux, et qui les rendait plus attentifs au moindre détail. Comme le sourire crispé et forcé, qui trahissait le manque d’enthousiasme de leur interlocuteur.
Sans doute pour reprendre le contrôle d’une situation tendue, ou parce qu’il était dans son caractère de prendre les rênes, Meredith prit les devants, tendant une main assurée à l’agent, tout en se présentant. Cette démarche leur fournit un second signal d’alarme : durant un temps infiniment long, l’homme fixa la main de Meredith. Et ne la serra pas.
Bon. Hm. Peut-être que ce n’était pas tant de l’alarmisme qu’un nécessaire réalisme quant à l’issue qu’aurait cette première procédure.
Réprimant une grimace, le Gallois passa une main apaisante le long du dos de sa compagne, avant de prendre place avec elle, face à l’employé.
« Gauwain Robards. Merci de nous recevoir. »
Malgré les premiers signes décourageants, ils ne lâcheraient rien. Rester courtois, pour ne pas griller totalement leurs chances. Pour cette même raison, il obtempéra à la requête de l’employé, qui récitait les lignes de la procédure et leur demandait de déposer leurs baguettes le temps de la déposition. Cette notion le faisait tiquer. Jusque dans ses tripes.
C’était un des premiers enseignements du parcours Auror. Etre toujours prêt. Et dans la mesure où aucun d’eux n’était manumage, cela signifiait ne pas se départir de sa baguette, quoi qu’il arrive. Car une baguette était une extension de vous-mêmes. Pas seulement une arme ou un accessoire bien pratique, mais un éclat de magie ayant une individualité propre, synchronisée avec la vôtre. L’abandonner, ne pas l’entretenir, ne pas l’avoir à portée de main en toutes circonstances… c’était vouloir mourir un peu.
Et pourtant, parce que cette procédure lui importait plus que tout, il porta la main à son holster et en tira sa longue baguette de bois clair, simple et efficace, manche carré, et pointe fine et ronde. Sans ciller ni protester, il la déposa à l’emplacement indiqué.
Quelque part, il comprenait que le ministère ait inclus une telle disposition dans la procédure. Il imaginait bien l’ampleur de la déception des couples éconduits lors de la demande du précieux sésame, et il n’était pas étonnant que certains passent leur colère et leur frustration sur le symbole de cette gigantesque machine (c’est-à-dire l’homme posant des questions jugées inconvenantes). Il y avait de quoi lancer un Impardonnable et finir la journée de façon déplaisante.
A cet instant, se produisit une chose qui le désarçonna et remit en cause ses certitudes nouvelles : le fonctionnaire leur adressa un coup d’œil….. amical ?
Gauwain cligna des yeux. Euh… est-ce qu’il avait mal interprété ? Il lança un regard interrogatif à sa compagne, afin d’avoir son opinion, mais ils ne pouvaient débriefer sur le sujet.
Comme pour jouer plus encore avec leurs nerfs, l’employé leur demanda s’ils souhaitaient poser des questions : et sa voix était… bienveillante.
Ne sachant trop s’il s’imaginait un soutien, Gauwain secoua la tête par la négative… ….avant de se tendre à nouveau, en notant la grimace de l’employé lorsqu’il ouvrit leurs dossiers.
Ce rendez-vous, c’était pire que les montagnes russes de Gringotts. A quelle sauce allaient-ils réellement être mangés ?
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Sujet: Re: Quand les oiseaux tombent de leur nid. ↯ Ft. Meredith et Gauwain. [abandonné] Lun 6 Sep 2021 - 10:28
Leur interlocuteur avait ce quelque chose de ‘dérangeant’. Tout en lui, n’était que froideur et pédanterie face au monde qui pouvait l’entourer. La première qui récolta ses foudres intimes fut sa secrétaire. Or, comme si cette dernière en avait eu l’habitude, elle n’afficha nulle surprise sur son visage. Juste de la neutralité. Haussant un sourcil, Meredith Hawthorne sentait que leur vis-à-vis ne serait pas le plus aisé à convaincre. En même temps, n’avaient-ils pas triomphé face à Samuel Shepherd et sa jalousie, Parrain et ses valeurs, Mère et son manque d’enthousiasme face à leur projet futur d’union ? Cependant, ceux-ci avaient été compréhensifs et s’étaient laissé attendrir par le couple de fiancés. Toutefois, cela ne serait sûrement point le cas de celui qui se prénommait Lewis Hickmore et qui avait la protection de la sacro-sainte institution jusque dans son badge. Alors, que la belle blonde avait voulu saluer l’homme présent en face de sa personne, son interlocuteur ne cilla nullement. Ne souhaitant pas engager une poignée de main. Peut-être, était-ce bien trop intrusif ? Sans se départir de son appréhension quant à la suite des évènements, la demi-Vélane n’insista pas. Sentant alors, la main de son compagnon dans le creux de ses reins.
Le grand Gallois se présenta à son tour, sans tendre la main pour offrir une salutation à l’employé du Ministère de la Magie. Sûrement échaudé par cet évènement survenu quelques instants auparavant. Alors que le regard couleur de fée verte, resta à contempler cet homme qui était en train de leur parler, ce dernier voulut qu’ils se séparent de leurs baguettes. Telle était la procédure contraignante qu’exigeait ce genre d’entrevues. Cependant, ce rendez-vous n’aurait pas la saveur de celui passé avec Machiavel Gondole. Lors de celui-ci, il n’y avait pas eu d’enjeu. Pas de sésame pour réussir à se marier, malgré une société qui n’avait rien de progressiste. Les statuts des Créatures étaient mal vus, et le fait d’être une Hybride charmant les hommes, ceux qui détenaient le pouvoir de ce monde était une ignoble aberration. Instinctivement, celle qui portait le sceau d’Être au sang plus que mêlé reporta son attention sur son bracelet en forme de serpent, avant de daigner présenter sa baguette. Qui, se trouvait à l’intérieur de son sac à main. Tout comme son fiancé, la Présidente du BDE de l’EMS n’aimait pas cela. Laisser sa baguette au soin d’un ‘autre’. C’était ôter, une partie de son âme.
Toutefois, avec un geste des plus élégants, la Franco-Galloise offrit sa baguette en bois de tremble et à la couleur verte, subtilement travaillée avec des arabesques. Qu’elle posa à côté de celle de son petit ami, avec une inspiration et une expiration propres à cette anxiété de se trouver amputée d’un morceau de soi. Qu’allait-il en sortir de cette observation minutieuse ? Qu’elle se trouvait être une Créature, et que tout serait remis de nouveau en question face à l’Amour qu’elle possédait ? Et, qui n’était pas floué malgré les prédispositions de son sang ? Au moment, où Lewis Hickmore eut un questionnement avéré, la jeune femme blonde n’en revenait nullement. Sa voix était bien plus ‘douce’ que lorsqu’il les avait reçus en premier lieu. Comme s’il voulait les aider à obtenir ce qu’ils pouvaient souhaiter. Son sentiment amical vis-à-vis du jeune couple était bien présent et visiblement, les aspirants Aurors eurent tôt fait de lui faire confiance. Et, en ce qui concernait les questionnements, la fille unique de la Comtesse de Vermandois en avait des centaines. Et bien plus encore. Mais ces derniers furent balayés par la grimace qui anima le visage du préposé.
Le regard d’absinthe pure avait vu ce sceau. Juste présent, en-dessous de sa photographie. Et qui témoignait de ce sang mêlé qui n’était pas apprécié dans ce microcosme magique. Une œillade vers son compagnon, qui l’avait contemplée à son tour. Sans mot dire. Qui était resté silencieux, suite à tout ce qui était en train de se produire et qui aurait peut-être, une finalité heureuse. Peut-être. Avec une voix teintée d’appréhension mais néanmoins d’une approximative douceur, Meredith Hawthorne ne posa qu’une seule interrogation qui lui brûlait les lèvres. Et qui, donnerait le ton de la poursuite de cette entrevue.
- Monsieur Hickmore ? Vous ne vous arrêtez pas au sceau que vous voyez en-dessous de ma photographie ? Un silence. Je suppose que Gauwain, n’a rien à faire dans l’histoire. Il ne doit pas prouver ce qu’il ‘est’. Une autre pause, alors que la silhouette toute en courbes, vint prendre place dans un fauteuil en face de l’employé du Ministère de la Magie. Ce sera à moi de le faire. C’est bien cela, n’est-ce pas ?
Lewis A. Hickmore
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