Ava Zabini COTÉ DU MALLa méchanceté s'apprend sans maître. | HIBOUX POSTÉS : 148 | AVATARS / CRÉDITS : Lesley-Ann Brandt @Pepito | SANG : Pur
| Sujet: En commerce, l'occasion est tout | Nollan & Ava Lun 6 Sep 2021 - 20:44 | |
| Ava était bien contente d’avoir retrouvé sa vie. Certes, elle essuyait encore quelques regards désobligeants, quelques messes basses, mais elle n’en avait strictement rien à faire. Au moins, elle ne laissait pas indifférent, et elle faisait parler d’elle, ce qui comptait beaucoup à ses yeux. Si malgré ses efforts à se faire passer pour la victime, certains continuaient de la croire coupable, grand bien leur fasse. Elle n’allait pas s’efforcer de convaincre tout le monde, une poignée suffisait amplement. Plus le temps passerait, et plus les réfractaires oublieraient toute cette histoire. C’était le plus important. Même si Ava ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin, elle voulait tout de même prendre le temps de faire les choses correctement, et ne pas se marier trop vite. Il était inutile d’éveiller les soupçons, ou de convaincre les plus difficiles.
Enfin, quoiqu’il en soit, elle avait de quoi s’occuper. Sur ce terrain-là, elle n’était absolument pas en manque d’inspiration. Pour commencer, elle avait ses relations, qu’elle prenait grand soin d’entretenir. Qu’elles soient masculines ou féminines, cela n’avait pas d’importance. Il y avait une chose à savoir, au sujet d’Ava, c’était qu’une fois qu’on était dans ses petits papiers, on ne le regrettait pas. Sauf évidemment si on la décevait profondément, elle n’avait dans ces cas-là, aucune difficulté à rayer ces personnes de sa vie, de manière simple et efficace.
Et puis, elle avait bien évidemment sa boutique. Elle n’était pas toujours d’humeur à supporter des clients peu engageants, mais lorsque c’était le cas, elle avait l’opportunité de passer ses journées dans l’arrière-boutique, histoire de pouvoir concocter quelques potions. Mais pour cette fois, elle avait décidé de jouer les parfaites commerçantes. Elle était de plutôt bonne humeur, et n’aurait donc aucun mal à se montrer souriante, et serviable. Des qualités qui lui étaient essentielles dans sa profession.
Elle releva la tête, lorsque la petite clochette au-dessus de la porte tinta. Signe que quelqu’un venait d’entrer. Elle observa l’homme qui venait de pénétrer sa boutique. Cet homme ne lui disait rien, elle ne pensait pas l’avoir déjà vu, ou alors elle ne s’en souvenait pas. Mais ce n’était pas le plus important. Maintenant qu’il était là, autant qu’elle lui donne de bonnes raisons de dépenser ses gallions. Elle lui offrit le sourire le plus charmant possible.
« Bonjour monsieur, bienvenue. En quoi puis-je vous être utile ?» |
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