ϟ la fiche de recensement

NOM - Kane. PRENOMS - Constantine, Hael. Il préfère son deuxième prénom. DATE DE NAISSANCE - Trente et Un Octobre 1954. AGE - 25 ans. VILLE D'ORIGINE - Inverness, Ecosse. SANG - Sang Mêlé. ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard, évidemment. ORIENTATION - Neutre, mais il s'en fiche totalement.

Vous reconnaîtrez Hael facilement. Il faut dire, qu'il ne passe pas inaperçu. Un blouson en cuir noir élimé, de grosses chaussures cloutées, des cheveux en constante bataille, et une tête renfrognée, il déambule sur les pavés, au cœur d'une société qui ne l'accepte pas, et dont il ne suit ni les règles, ni les codes. Voyez-vous, le jeune homme est rebelle, anarchiste, têtu comme une mule, capable de vous colle rune baigne, si vous le chatouillez de trop près. Fier de l'être, il ne déviera pas de sa route, de sa propre croyance, et de ses principes : un monde meilleur pour demain, où chacun serait libre d'ouvrir sa gueule, et où chacun aurait sa place. Il cherche encore la sienne. En véritable électron lâché dans la nature, il va où le mène ses godasses. Partout, et nulle part à la fois.

Il avance seul, mais toujours recouvert de cette peau sale et étouffante, destructrice, qui le plonge chaque jour un peu plus dans la solitude. Il ne se lie que très difficilement aux autres. Faire confiance pourquoi ? Tromper, maltraiter, abandonner, ça il a bien connu. Et croyez-moi, ça ressemblait bien à l'enfer avec Lucifer en maître de cérémonie. Une différence, et tout son monde s'est écroulé sous ses pieds, lâchant les rejetons de l'antre de la terre, sur ses frêles épaules d'enfant. Ses onze ans, il s'en rappellera toute sa vie. Le début de la fin, des sévices, mauvais traitements, la violence psychologique, l'oubli, la peur, la honte, les pleurs... Il ne connaît que trop bien. Aimer ? Vaste question. Pour lui, ça ne sert à rien. Il ne sait pas faire, et puis à quoi ça rime d'avoir des putains de sentiments, si c'est pour détruire l'autre, et souffrir ?

Anticonformiste, il n'aime pas les mêmes choses, que la plupart des petits moutons qui suivent le souffle du vent, en la bouclant. Il a choisi la liberté, le sentier escarpé des rêves utopiques, des faux espoirs, et des souhaits brisés. L'aventure est hasardeuse, mais la routine, un poison insidieux, pour ce jeune homme paumée et rebelle, qui ne veut surtout pas ressembler à ses parents adoptifs, et encore moins à ce sage Constantine, qui le débecte au plus haut point. Poli, travailleur, citoyen modèle, enfermé dans le moule fragile du Ministère, et des institutions incapables. Le gendre idéal, prêt à marier. Des nausées, voilà ce que son alter égo lui évoque. Il était pourtant bien là,, lui aussi ? Jaloux maladif, il ne le comprendra jamais.

Il couches ses colères, sa rage, ses cauchemars sur un carnet à la reliure noire abîmée, comme son âme et son cœur trop lourd à porter. Des symboles anarchistes en jonchent les pages, de longues rayures noires et des tâches, en finissent la triste et sombre décoration. Regrets ou simple folie, côtoyer Hael ne vous laissera pas indifférent, bien au contraire. Ce jeune homme qui secoue les préjugés, et les règles établies, vous donnera un souvenir impérissable...

VOTRE PATRONUS - Un Lynx.
VOTRE EPOUVANTARD - Des flammes rougeoyantes.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Il n'aime pas ça.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Aparecium.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Amnésie.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Obscurus Books.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Cornelius Agrippa.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Augurey.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – L'odeur du vieux papier, l'odeur de l'air frais hivernal, et l'odeur du pelage de Darcy, son niffleur.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Il a les deux bras entièrement tatoués, pour cacher de vilaines cicatrices, dont il a honte.

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.

Ecorché vif

Les mêmes bruits sourds et lourds de sens
Une autre vapeur d'essence

Un jeu malsain à quatre mains
La violence en son sein

La peur au bout des doigts
Et la mort s'en va encore une fois

Elle ne veut pas de moi
Pourtant j'aurais aimé qu'elle m'accepta

Les ténèbres et la noirceur
Bain acide autour de mon cœur

Me ronge de l'intérieur
La tombe ma prochaine demeure

Aucune main tendue
L'anarchie s'insinue

Poison dévastateur
Bientôt arrive mon heure

Au loin retenti le tocsin
La délivrance enfin

Ne venez pas pleurer
Je ne veux pas de votre pitié

Déposez en souvenir
Et puis rien, je veux en finir

Je n'emporterais avec moi
Que l'espérance de revenir

Hanter vos âmes en souffrance
Les perdre dans une perpétuelle errance

Le jeune garçon sursautait alors que le professeur s'approchait de son pupitre. Il avait eu juste le temps de refermer son parchemin, pour cacher aux yeux bien trop curieux, l'aveu de ses trop nombreuses faiblesses. Ca ne regardait personne, et encore moins un adulte, en qui il n'avait de toutes façons, aucune confiance. A quoi bon remuer le chaudron bouillant et poisseux, de sa jeune vie, en public ? Il y arrivait déjà très bien tout seul, en privé....

Le parchemin était tâché d'encre, et sillonné de grandes rayures, semblables à des barreaux de prison. La sienne ? Probablement. Une geôle destructrice et violente, masquée de sourires et de faux semblants. Drôle d'endroit pour grandir... Mais que voulez-vous, on ne choisi pas sa famille...

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Et non, je le regrette. Où avez vous connu le forum ?  Sur internet, par le plus grand des hasards. Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : réponse + code du jour où nous sommes (bien caché dans le règlement !!)

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Ici, vous êtes libres de faire ce que vous voulez pour nous laisser saisir l'essence ou l'univers de votre personnage.

- Hey petit con, tu ne peux pas regarder où tu vas ? L'homme qu'Hael avait heurté, vociférait comme un imbécile, au beau milieu d'une rue pavée, du Londres sorcier. Pour qui connaissait le jeune anarchiste, il savait très bien, que tout ça ne sentait pas bon. La potion était en train de tourner, et pas du bon côté. L'individu le dévisageait sévèrement, avec un air de méfiance et de pitié manifeste. Pour qui se prenait ce bourgeois mal fringué ? Il arborait ce genre de comportement, et sentait en lui son bouillonnement intérieur, lui tordre les entrailles.

- Et toi, ça t'arracherait la gueule, d'être poli ? Il lui en aurait bien dit des vertes et des pas mûres, mais il choisissait de passer sa rage, sur une pauvre poubelle qui se trouvait là. A grands coups de pieds dans son flanc, cette dernière roulait par terre, dans un bruit sourd et métallique fracassant. Le son emplissait la rue.

Il le regardait à son tour, détaillant au passage sa tenue étriquée, et son attitude bien comme il faut. Son parfum trop enivrant, lui donnait la nausée. Cet énergumène le dégoutait encore un peu plus, de sa faible condition. Mais lui était libre de ses opinions, de ses rêves vains et inutiles, et de ses utopies trop larges. Finalement, qui était-il pour lui ? Personne. Pas tellement plus que son voisin, ou ses collègues de travail, pour lesquels il n'avait aucune considération, alors qu'il les côtoyaient toute la journée. Et nul sur cette maudite planète, ne lui enlèverait. Ca il en était certain.

Salaud de bourgeois, pensait-il, dans son esprit malade et aveuglé par la haine. Un deuxième shoot dans la malheureuse poubelle, faisait résonner dans cette rue, ce même bruit sourd et métallique, masquant ainsi un cri de colère assourdissant. Sa poitrine se soulevait et se rabaissée à un rythme soutenu, et ses yeux rouge sang, bien à l'abri de l'homme, le faisait souffrir. Il savait que rentrer chez lui dans cet état, ne serait que pure folie. Il devait avant tout se calmer, faire redescendre cette satanée transe. Mais il se connaissait parfaitement : cette opération prendrait plusieurs minutes, voire plusieurs heures. Voyez-vous, le jeune homme en a gros sur la patate, et ses propres démons, ne lui laisse aucun répit.

Néanmoins, il prenait le risque de se retourner, pour faire face à ce Monsieur Je me la pète, et je suis mieux que tout le monde. Il s'était éloigné, scandant à qui voulait bien l'entendre, que ces sales gosses étaient de la vermine, et qu'ils gangrénaient la société. Des paroles qu'il recevait en pleine figure, alimentant encore davantage sa colère, et son mépris envers lui, et la communauté qui ne le reconnaissait pas, comme il était. Il jetait vers sa victime échouée contre le mur, un regard triste. Il tournait les talons, abandonnant cette dernière, blessée et sans défenses, comme on l'avait fait pour lui, de trop nombreuses fois. Il enfonçait ses grosses chaussures dans le sol, arpentant ces rues au hasard, sans destination précise. Au bout d'un temps qui lui paru une éternité, son errance le conduisait devant un pub, où il ne mettait jamais un orteil. A bas les habitudes ou fausses croyances, il poussait la porte qui carillonnait, commandant au comptoir un alcool fort, pour enfin s'écroulait sur une chaise, dans un coin sombre. Les pieds croisés sous la table, il relevait machinalement ses manches, pour sentir la fraîcheur du lieu, consumer son être. Il était hors d'haleine, et son volcan intérieur ne s'était guère apaisé. Une fois n'était pas coutume, il allait noyer son chagrin dans ce verre, pitoyable compagnon d'infortune. Il avait sans doute raison, cet homme au-dessus de tout, assis là sur cette chaise en bois, affalé comme tant d'autres avant lui, il faisait vraiment pitié.