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I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978]

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Rosmerta Turner

Rosmerta Turner


COTÉ DU BIEN
On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.

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MessageSujet: I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] 129196351Dim 11 Avr 2021 - 12:19

even the coldest of hearts warms when in front of horses
La sorcière retient un éternuement alors qu'un petit flocon gelé tombe sur le bout de son nez, après avoir habilement évité sa le rebord de sa capuche. L'hiver battait encore son plein en ce début janvier glacial, la neige épaisse tenait au sol et continuait de s'élever d'heures en heures. Malgré la température, Rosmerta portait un sourire joyeux. Pré-au-Lard sous la neige était une vue merveilleuse. Pré-au-Lard sous la neige et vu de dos de cheval ailé, c'était encore plus magique. La jeune femme ferme les yeux, fait confiance à sa monture pour ne pas les mener dans un mur ou un des quelques passants ayant osés bravés le climat. Le crissement des sabots d'Epona dans la neige fraîche est une mélodie dont elle ne se passerait pour rien au monde. Ses flancs puissants, sous ses cuisses, leur permettent de partager un peu de chaleur corporelle. Cavalière et monture semblent aussi détendues l'une que l'autre. C'est que Rosie revient d'un weekend inoubliable avec Shannon, pour fêter son anniversaire. Vingt-neuf ans, déjà. Elle tente de ne pas laisser le fait d'entrer dans sa trentième année ternir sa bonne humeur. Ses mains gantées de cuir de dragon bleu argenté (un peu usés et détendus par l'âge, ce qui les rend d'autant plus agréables à porter) sont lâches, pourtant la posture de la sorcière reste celle d'une cavalière aguerrie, ce qui ne peut qu'être deviné, sous les pans de sa grande cape d'hiver. D'un lavande si pâle qu'elle pourrait presque sembler blanche, celle-ci est épaisse, couvre l'arrière-train du cheval et tombe presque sur le bout de ses bottes d'équitation. En vérité, la seule peau laissée à découvert est celle de son visage, les joues rougies par le froid, quelques boucles blondes glissant sous le capuchon, rendues encore plus frisotantes par l'humidité (destin que subissaient aussi les crins noirs, comme ondulés, d'Epona). La gorge est protégée par le col haut de sa cape et une écharpe de laine.

Elle ouvre les yeux avec un soupir d'aise. Après un premier vol d'une vingtaine de minutes au-dessus du village et des environs, elle laissait l'ethonan à la robe baie brune dégourdir ses jambes, au pas seulement. Il ne serait pas bon qu'elle transpire et attrape froid, alors Rosmerta ne la poussait jamais de trop, lorsque les températures étaient si basses, même si son poil d'hiver était là pour la protéger. Et puis, l'élégante jument n'était plus de prime jeunesse, même si l'espérance de vie des chevaux magiques étaient plus longue que celle des moldus. Heureusement... En quelques années, la tenancière s'était férocement attachée à l'animal qui n'était même pas sien. Elle n'aurait certainement pas pu assumer les charges financières de posséder un cheval ailé, même si elle le voulait. Les Trois Balais était un commerce florissant, mais son succès ne libérait pas sa patronne des soucis que ses emprunts lui causaient. Ou de ce troll pustulent qui venait chaque mois la voler.

Elle secoue la tête ce qui tombe de façon amusante en même temps qu'Epona, drôle de synchronisation qui doit sembler comique, d'un point de vue extérieur. Rosmerta aime pourtant à penser qu'elle n'a pas l'air comique, mais élégante, forte et indépendante sur le dos de la jument aux ailes plus sombres que sa robe. Le contraste entre la neige d'un blanc éclatant et les plumes noires doxy est esthétique, et autant dire que Rosie portait une attention aigue aux apparences. Aussi faisait-elle toujours en sorte de porter des teintes qui ne jureraient pas avec l'ethonan, et des coupes à la fois élégantes et pratiques. Elle n'était pas superficielle au point d'oublier le confort de cette créature dont elle préférait la compagnie à celle de biens des clients de son pub.  

Elle laisse ses yeux bleus glisser sur le décor féerique, habitants et visiteurs emmitouflés dans leurs capes de sorciers moins nombreux alors qu'elle s'éloignait de l'allée commerçante et retournant vers la sortie du village. L'un d'entre eux attire son attention : sa cape est magnifique, d'une qualité bien supérieure à celle de la plupart des autres, du cachemire sans doute, que la féru de mode devine avec une pointe d'envie. Elle avait l'œil pour ces choses là, ce n'était pas pour rien, sans doute, que Perseus avait fait de son personnage une aide-enquêtrice de talent. Rosmerta aimait à deviner les vies des gens à travers leurs atours, leurs accents et tics de langage... Elle aimait encore plus avoir vu juste lorsqu'ils lui racontait leur vie.

« Madame Rosmerta ! Quelle joie, vous nous avez manquée ce week-end ! » C'est vrai qu'elle n'abandonnait jamais son poste, ne posait jamais de jours... Sauf une fois par an, le temps de quelques jour. Elle salut son voisin d'un signe de tête et un sourire : « Je n'étais absente que trois jour, Monsieur Quicktongue. Mais vous êtes adorable. Passez donc me voir ce soir à la taverne, j'ai encore quelques bouteilles de mon meilleur remontant de saison. » « Je ne sais pas si mon épouse va trouver cela raisonnable... » « Jo va l'adorer, j'en suis certaine. Vous savez quoi, je vous met de côté une bouteille que vous pourrez ramener à la maison. Une femme sera toujours charmée par un dîner et un hydromel d'exception... » Rosie, l'incorrigible entremetteuse (et commerciale). Parmi ses loisirs préférés, les commérages, le quidditch, l'équitation et... se mêler de la vie amoureuse d'autrui. Elle était surprenamment bonne à ça, malgré son mépris pour la chose à titre personnel. « Bien, bien, vous avez gagné ! A ce soir. » Elle lui offre son sourire signature et reprend sa balade, intimant à Epona de se décaler légèrement vers la droite pour éviter une portion du village au sol semblant dangereusement glacé. Ce qui la rapproche de ce sorcier qui avait attiré son attention plus tôt, si bien qu'elle remarque qu'il regarde dans leur direction... Rosmerta lui offre un sourire engageant.
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Dernière édition par Rosmerta Turner le Dim 25 Avr 2021 - 9:19, édité 2 fois
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Hermes Nott

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MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

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MessageSujet: Re: I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] 129196351Dim 11 Avr 2021 - 22:09

L’impure venait de franchir la porte de l’illustre demeure avec une désinvolture propre à ceux de sa race.

Son sang pur ne fit qu’un tour alors que l’indésirable lui accordait un sourire et un bonjour auquel il répondit du bout des lèvres. La maîtresse des lieux toutefois compensa l’accueil glacial par une accolade chaleureuse, et voir sa mère adopter un comportement aussi déplacé provoqua chez lui une colère dévastatrice. Serrant le poing sur sa baguette de bois noble, il lui vint à l’esprit milles sévices qui viendraient laver l’outrage qui venait d’être commis, mais aucun sort ne vint franchir la barrière de ses lèvres scellées dans une expression peu commode. « Hermes, je te présente Apolline Vendebout. Apolline, mon fils, Hermes. » L’intruse lui tendit une main polie qu’il dut saisir avec un dégoût certain, l’empoignant avec une certaine force qui tendait à démontrer sa supériorité. « Enchantée. » osa-t-elle dire. « De même. » Voilà qui lui écorcha sérieusement la langue alors qu’il dénouait enfin ses doigts autour de sa paume glacée. Les fréquentations de sa mère devenaient de plus en plus déplorables. Une née-moldue dans le Manoir, c’était plus qu’il n’aurait su tolérer.

Prétextant une course urgente en ville pour Antinea, Hermes s’extrait des mondanités aussi rapidement qu’un Vif d’Or, grimpant quatre à quatre les marches jusqu’à sa suite où l’attendait Baudelaire. « Le robinet. Tout de suite. » Il était tout à fait hors de question de toucher ne serait-ce que la faïence de sa luxueuse salle de bain avant de s’être copieusement lavé les mains. La savon écorcha presque sa peau tant il frotta avec insistance pour se débarrasser de l’horrible sensation qui courrait encore le long de ses nerfs à vif. Le pire étant cette sensation tenace que leur nom venait d’être sali de par cette invitation ridicule. Non, il lui était impensable de rester entre ces murs alors qu’un nuisible s’y trouvait. Enfilant sa lourde cape de cachemire émeraude, Hermes donna une ultime consigne à son vieil elfe qui se tenait à l’écart, sentant la colère qui rongeait son Maître. « Veille à tout nettoyer avant mon retour. Tout ce que cette impure aura touché, m’as-tu bien compris ? » La créature sans âge acquiesça en silence. « Avec la discrétion habituelle, bien entendu. » C’était qu’Hermes veillait à ce que sa mère ignore tout des intentions qu’elle commençait pourtant à déceler chez son désormais fils unique. Les apparences, toujours, se devaient de lui donner le visage avenant qui n’était pas le sien. « Bien Maître. »

L’instant d’après, le froid du dehors le saisit tout entier, lui donnant le coup de fouet nécessaire pour remettre quelque peu ses idées en place. Son teint halé dû à son récent voyage en Océanie contrastait fortement avec la neige qui parsemaient les rues écossaises et par souci de discrétion absolue, il rabattit sa lourde capuche sur ses cheveux dans lesquels quelques flocons venaient déjà de trouver refuge. Nulle course ne l’attendait ici, n’avait-il pas des elfes pour ça ? Même pour gâter sa douce pour qui il n’éprouvait qu’une bien vague affection, le sang-pur ne daignait pas courir les échoppes et perdre de son précieux temps. Peut-être aurait-il du aller à l’écurie, chevaucher Macha, sa superbe jument Sombral, la plus rapide de tout son haras. Une beauté à nulle autre pareille que les yeux des hommes innocents ne pouvaient voir, privilège de ceux qui avaient affronté la mort en face. Mais voilà, l’animal n’aurait fait que sentir le tourment de son cavalier, et Hermes avait affronté suffisamment de chutes pour savoir quand il était propice de monter aussi capricieuse beauté. Non, il lui fallait extérioriser sa colère afin de revenir à une émotion neutre, a minima, car il se savait incapable de retrouver l’enthousiasme qui l’avait envahi le matin même lorsque son tailleur était venu lui présenter sa nouvelle tenue d’équitation sur-mesure. Poussant une porte dont les gonds grincèrent affreusement, le Mangemort se laissa glisser dans l’obscurité d’une des demeures de l’Impasse du Borgne, répugnant bien moins à toucher cette poignée qu’une tasse de thé dans laquelle l’infâme Vendebout aurait trempé ses lèvres.

Ce qui se passa dans cette demeure resterait sans nul doute entre celui qui l’habitait et celui qui était venu lui rendre visite. Ce fut en tout cas le coeur bien plus léger, soulagé, détendu, qu’Hermes ressortit de l’endroit, nappé dans une invisibilité qui lui permit de rejoindre l’artère principale sans pouvoir être relié au sombre quartier, se dévoilant finalement dans une impasse où il fit mine d’avoir transplané. L’air frais lui donnait du baume au coeur, aussi poursuivit-il sa route jusqu’à l’extérieur de la ville sans bien savoir pourquoi, préférant largement éprouver ses luxueuses bottes dans la neige fraîche plutôt que rentrer au Manoir où se trouvait sans doute encore… Non, surtout, ne pas y penser. Ses balades avaient toujours le don de lui faire trouver d’excellentes idées pour parfaire les desseins de l’Ordre qu’il avait rejoint, voilà dont qui serait une fin de journée tout à fait appréciable. Perdu dans ses pensées donc, le sang-pur n’entendit pas le bruit si caractéristique des sabots qui attiraient toujours son attention. La poudreuse rendait d’ailleurs la présence de l’animal quasi-indétectable, étouffant le bruit lourd de son pas. Et ce ne fut que parce qu’une conversation bruyante, trop peu discrète, le tira de ses idées obscures qu’il posa finalement son regard sur la silhouette imposante de l’Ethonan, oubliant bien vite son courroux quand aux mots trop haut perchés alors que son regard noisette détaillait l’allure de l’animal. Il était bien rare de voir des chevaux ailés se promener ainsi, surtout au sol, et l'amour qu'il éprouvait pour la race équine ne pouvait s’empêcher de remarquer la beauté de la bête, dont l’âge commençait à se faire sentir comme il le remarqua quand elle reprit sa marche - elle, oui, la bête était une femelle, comme le trahissait sa plus petite taille. Obnubilé par la superbe, Hermes en oublia sa cavalière qui arriva bientôt à sa hauteur, le surplombant toutefois sans qu’il n’en ressente la moindre infériorité. Il leva finalement la tête pour accrocher son regard bleuté sous sa capuche, baissant la sienne pour avoir l’air plus avenant et ainsi pouvoir démarrer une conversation. Entre amoureux des chevaux, après tout, au moins pourraient-ils un peu se comprendre. « C’est une magnifique bête que vous avez là. » Sa voix était bien plus sincère que lors de la majorité de ses échanges. « Voler par ce temps, n’est-ce pas la plus merveilleuse des sensations ? » L’enchaînement lui sembla naturel. C’était que son oeil averti avait remarqué la légère couche de sueur sur la robe baie de la bête. Erreur de débutant, s’il en était, de laisser la pauvre bête souffrir ainsi d’un chaud froid sans s’en occuper, mais soit. Plus altruiste avec les animaux qu’avec les gens, Hermes sortit de sa poche sa précieuse baguette qu’il pointa sur les flancs de l’animal. « Permettez que je soulage votre jument de son excédent d’effort. » La tournure était élégante, trahissant probablement son rang. Mais après tout, n’était-ce pas là sa plus grande fierté ?


Dernière édition par Hermes Nott le Lun 3 Mai 2021 - 21:34, édité 1 fois
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Rosmerta Turner

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MessageSujet: Re: I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] 129196351Dim 25 Avr 2021 - 9:25

even the coldest of hearts warms when in front of horses
Rosmerta était habituée à attirer les regards, aussi elle confond l'attention portée par le passant pour lui être adressée. Et pourtant, lorsqu'elle arrive à sa hauteur au pas, ce n'est pas directement elle qu'il aborde, mais un sujet fort agréable. Appréciant qu'il retire sa capuche avant de parler, elle répugne pourtant à faire pareil : la neige risquait de mettre à mal les effets de la potion pour assouplir ses cheveux, et vu son prix... Il était bien gentil, mais non, elle passait son tour. La sorcière tire légèrement sur les rênes pour qu'Epona parvienne à un stop : même si elles allaient à un rythme facilement suivit par un homme à pied, ça n'était pas très très poli. Et puis, Rosie, ne passait jamais à côté d'une nouvelle rencontre et conversation si elle avait le luxe du temps avec elle.

« N'est-ce pas ? » répond-elle, enjouée, en caressant l'encolure de la star d'un instant. « Cette beauté s'appelle Epona. » ajoute-t-elle avec une certaine fierté, absolument mal placée étant donné qu'elle n'était ni à l'origine du nom ni même la véritable propriétaire. Mais c'était tout de même une sacrée coïncidence, qu'elles portent toutes les edux le nom d'une déesse celtique gauloise, comme l'avait si bien fait remarqué Madame Greenlamp lors d'une de leurs premières conversations. Rosmerta étudie l'homme alors qu'il parle avec un ton aussi doux que ses traits, un ton qui trahi comme la bonne facture de la cape qu'il venait sans aucun doute d'un cercle privilégié. Pourtant il n'avait pas l'air d'être prétentieux, mais sincère dans ses compliments. Bon point pour lui. « Vous parlez d'expérience, je me trompe ? » Parce qu'une conversation avec Rosie sans questions, ce jour là arriverait quand les chevaux ailés auront des dents de vampire. Pas tout de suite, elle l'espérait. « C'est un de mes temps préféré, pour voler. Il y a quelque chose de magique, plus magique que notre monde ne l'est déjà en tout cas. » Elle ne plaisante qu'à moitié, après tout voler était magique dans tous les cas, même si ce n'était pas sur un objet enchanté. Voler au-dessus d'un paysage enneigé, alors là... Ca n'était sans doute pas aussi impressionnant que voler en pleine tempête, ce que Rosie rêvait de cocher de sa liste d'aventures à vivre, mais pas avec Epona ou un autre cheval, elle ne mettrait pas quelqu'un d'autre qu'elle en danger.

La proposition qui suit la fait hésiter. Rosie semble chercher quelque chose dans les yeux bruns, dans la prise qu'il porte sur sa baguette magique, mais il a tout d'un serviable chevalier servant venant à la rescousse d'une pauvre bête et pas d'un attaquant déguisé en ami. « Eh bien... Si un sorcier me demande s'il a le droit de jeter un sort à ma jument, j'aimerais d'abord qu'il se présente. » Elle est gentiment taquine, lui fait même un clin d'œil : « Histoire de mettre un nom sur une bonne action, Monieur...? »

Mais tout de même ! Pointer sa baguette sur quelqu'un - ou dans leur cas, la monture de ce quelqu'un - ce n'était pas anodin, chez les sorciers (avec un moldu, cela aurait sans doute fini dans un éclat de rire puisque un petit bout de bois frêle n'avait rien d'impressionnant pour des ignorants, mais elle ne pensait plus du tout comme eux). Rosmerta n'avait pas peu, bien sur que non, mais elle n'était pas née de la dernière pluie et ne laissait personne lever une baguette dans sa direction sans rien dire.
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MessageSujet: Re: I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] 129196351Lun 3 Mai 2021 - 21:50

La beauté, disait-on, se cachait dans le regard de celui qui l’observait.

Et à l’instant, Hermes n’avait d’yeux que pour l’animal, racé et superbe. Pas autant certes que ceux de son haras, mais les chevaux avaient cette faculté de l’adoucir et de retirer un peu du filtre grisâtre qui atténuait souvent sa réalité, homme blasé qu’il était trop souvent pour apprécier bon nombre des plaisirs de la vie. La cavalière ne fit même pas l’effort de dévoiler un peu plus son visage, impolitesse que le sang-pur nota mentalement alors que lui-même avait fait le geste. Trop coquette pour se permettre de ruiner un inutile effort ? Après tout, si elle avait chevauché par ce temps, la superficialité n’était pourtant plus de rigueur. Que les hommes, et les femmes souvent, étaient futiles… « Voilà un nom bien noble. » Le commentaire était sincère. La culture d’Hermes concernant la mythologie était vaste, sujet qui avait attisé son intérêt ne serait-ce que parce que sa lignée avait emprunté le nom de bien des divinités. Celle-ci était plus rustique, gauloise si sa mémoire était bonne, mais toutefois empreinte d’un sens assez peu subtil. Soit. Epona, déesse de la race équine. Nul doute que bien des admirateurs de la jument ignorait ce détail qui avait tout de même de l’importance.

Enfonçant une porte bien ouverte, la jeune femme l’interrogea sur son expérience de l'équitation. Hermes était un maître en la matière, et ne rechignait à monter par aucun temps, et surtout pas sous la neige. Lui qui aimait pourtant la chaleur du soleil sur sa peau appréciait tout autant le froid revigorant de l’hiver qui cinglait ses joues lors de ses virées aériennes. Poliment, il la laissa finir son petit discours sur la météo alors qu’un sourire doux s’invitait sur ses lèvres. « Le froid décuple nos sens et engourdit nos réflexes. C’est qu’il faut avoir confiance en sa monture pour tenter une telle aventure. » Elle ne s’était pas trompé, non, et il ne se sentit pas le besoin d’acquiescer car sa phrase parlait pour lui. Fallait-il être un cavalier émérite pour savoir ce genre de choses. Et savoir également que voler par un temps pareil demandait de prendre soin de la créature qui nous avait offert un tel bonheur. La jument ne frissonnait pas, pas encore, mais cela ne saurait trop tarder. Hermes n’était pourtant pas altruiste, mais quand il s’agissait de chevaux, il pouvait bien passer pour l’homme le plus généreux qui soit. Pauvre bête, tout de même, qui pouvait toutefois se vanter d’avoir une propriétaire suffisamment méfiante pour ne pas le laisser opérer sa magie sur elle sans quelques informations complémentaires. Lui-même n’accordait sa confiance qu’à un vétomage en particulier, dont il surveillait les moindres faits et gestes dès qu’il était en sa présence. Sa réaction lui arracha donc un léger rire, transformé sitôt envolé en vapeur blanche. « Hermes Nott. Éleveur de chevaux ailés et bon samaritain à mes heures perdues. » Quelle merveilleuse ironie qu’elle ne saurait pas saisir. « Je vous assure que votre Epona ne sentira rien d’autre qu’un poids en moins sur sa robe. Il n’y a d’ailleurs bien qu’avec les Sombrals que ce genre de précaution est inutile. » C’était qu’il aimait beaucoup mettre en valeur ces magnifiques créatures squelettiques qui faisaient sa fierté, ne serait-ce que parce que bien peu savaient en faire l’élevage. « M’autorisez-vous donc, Mademoiselle… ? » Mieux valait tout de même avoir la permission de l’inconnue qui n’en serait bientôt plus une. Et parce que la cavalière n’était pas la seule qu’il comptait apprivoiser, le sang-pur avait avancé sa main sous les naseaux de la bête, qui soufflaient un air chaud au creux de sa paume. Bientôt, la jument y déposa le bout de son nez, qu’il caressa de son pouce, tendre sensation. « Sí, eres preciosa… » Naturellement, il s’était adressé à la jument comme il le faisait avec les siennes, dans cette langue latine qui les apaisait tant sans qu’il ne puisse se l’expliquer. Le mot sous-entendait tellement, la beauté, mais pas seulement. Car pour le sang-pur, précieuses étaient ses magnifiques créatures que la nature avait offert en cadeau aux Hommes.
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Rosmerta Turner

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MessageSujet: Re: I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] 129196351Mar 15 Juin 2021 - 12:32

even the coldest of hearts warms when in front of horses
C’était assez rare, qu’on reconnaisse le nom d’Epona pour ce qu’il était, pour son sens immemorial, la mythologie au sens simple mais fort qui le faisait. Il semblerait que le sorcier qui l’avait accosté le reconnaissait, pourtant. Ce n’était pas au mot noble, que Rosmerta pensait, pourtant. Oui, il y avait une certaine forme de noblesse à porter le nom d’une déesse, mais moins que dans la nature même de la créature magique. Les équidés avaient une noblesse innée qui, selon la jeune femme était mille fois plus forte que toute la soi-disant noblesse que prétendaient avoir les sang-purs. La noblesse, c’était subjectif, et bien moins important que d’avoir de la volonté et du cœur. Alors, noble, peut-être, mais étais-ce le plus important ? Pas du tout. Mais Rosmerta n’était pas la pour débattre des clichés de leur société poussiéreuse, alors elle se contente de sourire, ce qu’elle sait faire de mieux, certaines mauvaises langues diraient.

Cet homme parle définitivement d’expérience, elle en est convaincue, et d’autant plus curieuse d’avoir un nom à accrocher sur l’étiquette qu’elle s’est déjà faite. « Je ne vous ai jamais vu dans les environs. Vous devriez venir vous balader ici avec votre monture, les paysages sont renversants, au-delà même de Poudlard. » conseille-t-elle simplement, chaleureusement. Poudlard, qu’il n’était malheureusement plus possible de survoler, avec les barrières magiques et régulations en place. Il n’était possible que de voir l’école de loin. Rosmerta ne regretta pas d’avoir quitté l’école, loin de là -elle n’avait jamais été scolaire- mais comme beaucoup de jeunes sorciers cette école avait été sa maison… Sauf que… contrairement à certains, ça n’avait pas la seconde, mais la première maison qu’elle ait connue.

Rosmerta fait rarement confiance sur parole. Elle peut avoir l’air ouverte et chaleureuse, mais elle a appris à la dure que faire aveuglément confiance mène forcément la tête la première dans le mur. Personne n’est dénué d’arrière-pensées, alors forcément elle n’allait pas accueillir les bras grands ouverts un inconnu qui voulait lui jeter un sort. Quelle idée ! Pour autant elle n’avait pas de raison de se montrer hostile… Mais la méfiance fond comme de la neige au soleil lorsque le nom Hermes Nott résonne dans cette froide journée d’hiver. Les yeux de Rosmerta pétillent et elle se redresse un peu plus, intérêt vivement piqué. Un Nott ! Elle avait beaucoup entendu parler d’eux, évidemment, pas pour leur sang ou autre bêtise de ce genre, mais pour leur profession. Bien sûr, qu’elle l’autorise. Si quelqu’un savait comment prendre soin des chevaux ailés ici, c’était lui. La reine des ragots et autres infos croustillantes est plus que ravie de rencontrer en chair et en os l’un des plus grands dresseurs du Royaume-Unis. « Eh bien, Monsieur Nott, c’est un plaisir de vous rencontrer officiellement. » Même s’il avait l’air de supposer qu’elle n’était pas au courant que sa monture pouvait attraper froid, avec ce temps, ce qui pique un peu sa fierté. Rosie n’a jamais entièrement pu se débarrasser de ce petit quelque chose que ça lui fait, de rencontrer des personnes qu’elle a pu admirer de près ou de loin, idoles ou personne d’importance selon son échelle. Et en même temps, elle ne change pas sa façon de se comporter, car qu’importe à qui elle s’adresse elle reste la même personne, pas moins importante, pas moins complète. Il serait le Ministre de la Magie qu’elle ne commencerait pas non plus à cirer ses chaussures.

Rosmerta descend de sa monture dans un mouvement souple -même si pas autant que si le froid n’avait pas commencé à engourdir ses membres, malgré les couches de vêtements. Une sorcière plus douée aurait utilisé un sort, peut-être, mais même si elle avait su le faire elle n’était pas certaine qu’elle aurait saisi l’opportunité. Comme Nott l’avait dit : le froid décuplait les sens, et c’était un sentiment dont elle ne voulait pas se passer. Elle tend sa main gantée vers lui. « Rosmerta, Rosmerta Turner, propriétaire du pub Les Trois Balais et cavalière avec tête à ses heures. Mais ça ira très bien si vous utilisez juste mon prénom. » Pieds à terre, elle est plus petite que lui, mais elle ne se sent pas inférieure. Au contraire, ils sont maintenant à égalité, car il n’est pas très agréable ni poli de discuter avec quelqu’un du haut d’une monture. Elle cajole l’encolure d’Epona d’une caresse affectueuse. « Je vous en prie, Monsieur Nott. J’ai beaucoup entendu parler de vous… du moins, de vos écuries. Je ne doute pas que vous savez ce que vous faites. »

Rosmerta n’avait jamais pris de cours d’équitation, pas comme on l’imaginait. Elle n’avait aucun galop, aucun diplômes ni médailles colorées. Contrairement à cet homme dont la réputation n’était plus à faire, le nom de Rosmerta n’avait aucun poids dans le monde de l’équitation. Mais elle savait monter, prendre soin des chevaux, les respecter. Et peut-être que si le ton du sorcier avait été autre, elle se serait vexée qu’il lui semble bon d’intervenir ; mais il semblait seulement vouloir aider alors Rosie ne voit pas de raison de refuser quelque chose qui peut bénéficier au bien-être d’Epona.

« Qu’est-ce qui vous amène à Pré-au-Lard ? Pas pour jeter un œil sur nos sombrals, je suppose, puisque vous avez déjà la chance d’en avoir chez vous. » demande-t-elle sur le ton de la conversation, curieuse, joviale, et rebondissant sur le sujet des sombrals qui semblait être d’intérêt pour l’homme.
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Hermes Nott

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MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

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Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Une péripatéticienne dans sa tenue de Lilith.
| PATRONUS : Ne produit pas de Patronus
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MessageSujet: Re: I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] I heard a rumor... that flying horses love to walk in the snow | HERMES [FB 01/1978] 129196351Lun 26 Juil 2021 - 3:10

Qu’il était bon de sentir le respect et l’admiration qui étaient dus aux gens de son rang.

À l’instant même où il avait prononcé son nom, Hermes avait senti un léger changement dans l’attitude de la cavalière. Méfiante au premier abord, elle sembla se détendre un peu et pourtant, quelque chose dans son regard ne faisait que renforcer le poids des mots qu’elle prononça. Après tout, la réputation de l’héritier des Nott dans le milieu équin le précédait souvent, bien que malheureusement, le tout-venant n’y connaissait souvent rien. C’était un milieu élitiste et réservé aux bien-nés, pour la plupart. Après tout, il fallait tout de même une certaine fortune pour se payer le luxe d’obtenir une monture de son écurie, et quelques gallions tout de même pour entretenir une bête, même plus modeste. Peu de gens donc partageaient son amour des chevaux lorsqu’il sortait de ses sphères aristocratiques, et peu de gens associaient son nom à autre chose qu’au registre dont il était aujourd’hui l’un des gardiens. C’était qu’il était aussi le premier de sa lignée à s’intéresser aux nobles équidés, et avait finalement réussi à se faire une place dans cet univers bien sélectif en moins de dix ans. Mais Hermes était travailleur, au contraire de bien des hommes et femmes de son rang qui se complaisaient à vivre sur la rente de leurs ancêtres. L’ambition de Salazar, dont le sang coulait dans ses veines - du moins en était-il persuadé - avait trouvé en lui un digne héritier, et sa détermination l’avait mené là où il était.

Ainsi donc savait-elle à qui elle avait affaire. L’ego déjà démesuré du sang-pur n’en fut que plus gonflé d’orgueil, mais il joua évidemment la carte de l’humilité. « Tout le plaisir est pour moi. » Hermes savait charmer les gens, bien qu’il n’ait jamais de sa vie été attiré par la gente féminine - ni masculine d’ailleurs, quelle horreur - et nul doute que la politesse à laquelle il ne dérogeait jamais contribuait amplement à cette aura étrange qui était la sienne. Les phrases qu’il prononçait pouvaient paraître désuètes, comme empruntées au siècle dernier, mais avec son sourire avenant et son ton d’une douceur qui n’avait rien à envier aux nuages, Hermes inspirait une sympathie dont il profitait souvent amplement. Rosmerta Turner, comme il l’apprit, ne sembla pas déroger à la règle. Ainsi donc possédait-elle son affaire… En soit, Hermes n’avait rien contre les femmes qui travaillaient. Après tout, elles pouvaient bien profiter de ce que la nature leur avait donné pour jouer de la faiblesse de ceux qui, contrairement à lui, se plaisaient à céder à la luxure. Nul doute qu’Aux Trois Balais, les pourboires devaient être bien élevés. Ce qu’il se garda bien de dire toutefois pour ne point vexer la jeune femme, dont il serra la main avec délicatesse. Les gants qu'elle portait les protégeaient d’un contact qui aurait pu faire frémir le pédant héritier Nott. Après tout, peut-être était-elle aussi née-moldue que la femme qu’il avait dû toucher quelques heures plus tôt. Vision d’horreur qui lui déclencha un frisson rien qu’à y songer encore. « Enchanté, Rosmerta. » Hermes déplorait l’utilisation trop vulgaire des prénoms, lui si attaché au lignage. Mais c’était ainsi que les gens de son âge faisaient, paraissait-il, et il fallait bien se prêter au jeu.

Alors que sa méfiance était désormais estompée, Miss Turner lui servit pléthore de flatteries dont il n’avait même pas besoin pour lui délivrer gratuitement ce service. C’était là plus pour l’animal que pour elle, d’ailleurs. Mais les compliments lui allèrent droit au coeur, si tant est qu’on puisse considérer qu’il en ait un. « Il n’est pas bien difficile de prendre soin des chevaux. » Sa voix était calme, apaisante, alors que la jument était toujours nichée au creux de sa paume nue. « Il faut d’abord les comprendre, et ensuite… » Pointant sa baguette sur la robe d’Epona, il incanta un sortilège qu’il avait lui même créé, des années auparavant. « Equus Spiritum. » Une vague de chaleur tiède enveloppa l’animal, et seulement l’animal, qui s’ébroua d’aise une fois la chose faite. « … savoir leur donner ce qu'ils attendent. » Comme pour l’approuver, la jument vint appuyer sa tête contre son torse, comme si le sortilège avait créé une réelle connexion entre eux. « Je regrette parfois que leur seule magie se cache dans leurs ailes. Mais ma foi, c’est notre rôle de leur rendre ce qu’ils nous offrent, je présume. » Il eut un sourire à l’attention de Rosmerta, détachant enfin son attention de la robe désormais sèche de la jument.

Hermes aurait pu parler des heures durant de son sujet de prédilection. Il en avait plusieurs, d’ailleurs : l’équitation, les voyages, la haine des moldus… L’un de ces trois là, toutefois, était relativement peu acceptable en société, hélas. Mais la tenancière, habituée sûrement aux badinages, lui posa une question fort indiscrète et ayant bien peu d’intérêt. C’était une question qui n’aurait sans doute pas posé problème au commun des mortels, mais le fait était qu’il ne pouvait décemment pas lui livrer la vraie raison. « Ma demeure est… disons, infestée. » Après tout, ça n’était pas un mensonge. Jouer avec les mots était devenu chez lui une seconde nature. « En attendant que le problème soit réglé, j’ai eu envie de prendre l’air, pied à terre. Il y a des pensées qui s’élèvent mieux quand on est au sol, curieusement. » Car dans le royaume des cieux, jamais Hermes n’avait de trop sombres pensées. « Mais dites-moi, vous aimez les sombrals ? » Sa curiosité prit le dessus sur la politesse. Maintenant qu’il lui avait répondu, il pouvait lui aussi tenter de satisfaire la sienne. Ces animaux avaient une réputation si déplorable qu’il était fort rare d’entendre les gens ne serait-ce qu’en parler. Peut-être aussi parce qu’ils étaient invisibles aux yeux du monde. « Les voyez-vous ? » Depuis ce tragique jour d’avril, depuis ce jour où une partie de lui était morte, son regard s’était ouvert, et l’enfant triste qu’il était devenu avait découvert ce qui restait pour lui, à ce jour, la plus incroyable créature qu’il lui ait été donné de voir.
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