Ariena était tranquilement installéquand elle reçut un hibou du ministère de la magie. C'était une invitation pour le bal de la st-Valentin. A l'origine elle avait refusé d'y aller, n'aimant pas particulièrement les bals. Puis Audrey était arriver et lui avait demandé de l'y accompagnée. Elle avait d'abord refusé, mais l'auror n'abandonnait pas facilement et Ariena aurait du le savoir. S'en suivit une longue conversation entre les deux femmes. Puis Audrey parler de responsabilités et de surveillance et de protéger la Ministre. Elle n'avait plus eu le choix que d'accepter et son mentor s'empressa d'aller remplir la réponse à l'invitation.

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-"Alors là tu rêve !! Je ne mettrais pas cette robe. Je ne Mettrais pas de robe !" S'exclama Ariena alors qu'elles se préparait toutes les deux chez Jane, la tutrice de Ariena. Elle posa la robe sur le lit juste à côté du pantalon qu'elle avait sortit avant que son invitée n'arrive. "Comment on fais si on a besoin de courir hein ? " Demanda-t-elle sérieusement. Elle savait très bien que sa ne découragerait pas la jeune femme. Et puis la robe était large vers le bas et ne l'empêcherait certainement pas de courir au besoin.
-"Et en plus elle est sans manche, comment je fait moi ? dit-elle en faisant référence aux cicatrices qu'elle avait aux poignets à cause des chaîne en argents qu'elle accrochait lors des pleines lunes. C'est à se moment que Jane entra dans la pièce avec des gants en velours noir assortis à la robe. son dernier espoir de se défiler au dernier moment s'envola.
-"Bon d'accord j'ai pas le choix c'est ça ! Vous vous êtes mis à deux pour m'y emmener de toute façon je peut rien faire . Mais je te préviens c'est moi qui décide quand on rentre" comme si elle avait le choix. Si elle était à la surveillance elle aussi, elle n'allait certes pas décider de quand elles rentreraient.

Elle enfila la robe et les gants et prit son masque. Elles descendirent dans le salon et se dirigèrent vers la cheminé. Avant d'y pénétrer elle enfila son masque. Ariena prit de la poudre de cheminette prononça le nom du lieu ou se passait la soirée et lança la poudre. Dans la seconde qui suivit elle se retrouva dans la cheminé de l'atrium. Elle sortit afin de laisser la place à Audrey d'arriveret découvrit l'atrium richement décorés, de rouge de rose et de blanc. Tout ici réspirait la St-Valentin ... et donnait déjà mal à la tête à la jeune femme.

Spoiler:

«We are who we are
On our darkest day
When we're miles away
So we'll come
We will find our way home»

Elle ajusta du bout des doigts son nœud pap', il replaça une mèche de ses cheveux entre les crocs de la broche argentée qui ornait ses cheveux. Elle posa ses mains sur son torse, ouvrit la bouche, la referma, il se contenta de soupirer, faillit lui caresser la joue, se ravisa. Il y avait comme un mur entre eux qui leur semblait infranchissable. Depuis quelques mois ils vivaient à côté l'un de l'autre, enfermé dans leur monde de chagrin où l'autre n'avait pas sa place. Le couple en deuil avait reçu l'invitation des mois auparavant, des siècles pour eux. A l'époque ils pariaient que le menu comporterait du dragon fumé et du jus de plantes sous-marines, et bataillaient déjà ferme sur le nombre de personne qu'ils réussiraient à démasquer. Aujourd'hui, ils y allaient parce que cela faisait parti d'un jeu beaucoup plus terrible. Un puzzle dont les pièces avaient volé en mille éclats et dont chaque habitude de leur ancienne vie formait le cadre. Ils avaient besoin de cette soirée pour avancer, pour savoir que tout n'était pas perdu, qu'ils avaient encore une chance, même infime, d'être moins malheureux.

Ils se tinrent l'un à l'autre et transplanèrent. Le noir qui les entoura subitement rameuta les nuits de cauchemars, les crises et Bobby s'obligea à mobiliser toute sa volonté pour qu'ils arrivent sain et sauf dans le feu crépitant du hall du Ministère. Il ne pouvait pas effacer son visage, elle le hantait indéfiniment, aux fantômes anciens se substituait cette femme qui avait tué pour elle, qui avait tué pour lui. Et quand il s'accrochait au visage de Sue, ses derniers mots lui revenaient déchirants de vérité et de terreur. Ils se soutenaient à peine l'un l'autre. Sa main posée sur le bras de Sue n'avait pas de vie. Il l'a guidait comme un chien l'aurait fait, avec prudence.
La salle décorée pour l'occasion plomba son cœur et il murmura presque pour lui-même.
- Pourquoi on est là?

« Ce que je fais là, voyons ma douce, c'est la Saint-Valentin, je me dois bien de remplir quelques fonctions », fit Jeremiah.
Ha oui, il était soi-disant en couple. Pourtant, Emely regarda à gauche, puis à droite et ne remarqua aucune supposée prétendante dans les parages. Il était seul et du coup, quelle fonction devait-il remplir ?
« Et toi, à part saisir tes prétendants à la gorge, des projets pour ce soir ? Tu prendras bien un verre en attendant le suivant ?
— Et si l'on te voit avec moi, tu.... »
Mais Emely n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Le vampire approchait. Alors elle se retourna vivement et, par réflexe, elle glissa sa main dans celle de Jeremiah. Comme pour "marquer" son territoire. Sauf qu'elle n'avait pas à faire ça, Jeremiah n'était pas à elle et de plus, si quelqu'un les remarquait, il pourrait avoir des ennuis s'il était vu avec une autre que sa dinde. Elle retira donc sa main aussi rapidement qu'elle l'avait mise et dévisagea l'inconnu qui venait se présenter à eux. « Non, il n'a rien d'un vampire, ce type » se dit-elle. Elle tourna la tête vers la demoiselle qui l'accompagnait et c'est en croisant le regard de cette femme qu'elle comprit. C'était elle.
L'homme se présenta avec un sourire et Emely resta silencieuse jusqu'à ce que la vampire se présente à son tour. Elle pouvait paraître froide mais la vérité était qu'elle était sur ses gardes, tous ses sens en alerte, le cerveau en ébullition cherchant chaque stratégie possible et imaginable au cas où la vampire devant elle passerait à l'attaque.
Alors sans un sourire, les yeux rivés dans ceux de la rouquine —car après tout, c'était à elle qu'elle se présentait—, Emely prit la parole.
« Emely Fawley, ravie. »
Ravie, bien sûr.
C'est alors qu'elle aussi sentit cette odeur si spéciale. Elle s'était focalisé sur l'odeur de l'autre vampire jusque là et n'avait pas remarqué l'AUTRE odeur. Celle des loups-garou. Emely inspira, parcourant la foule à la recherche de ces bêtes qu'elle ressentait sans pour autant réussir à mettre un visage dessus. Elle croisa le regard de sa congénère et comprit que s'il arrivait quelque chose, elles se lieraient toutes les deux face à eux.
Bordel, elle aurait vraiment du rester chez elle.