Ariena s'apprêtait à partir. Elle vérifiait une dernière qu'elle avait tout, ses bagages rétréci dans sa poche, son billet de train, son billet pour le ferry et quelques provisions. Elle était prête à partir vers l'inconnu. Pourtant elle ressentait une pointe d'angoisse à sa jeter comme ça dans quelques choses qu'elle ne connaissait pas.
Quelques jours plus tôt en rangeant de vieilles affaires qui appartenaient à ses parents elle avait trouver un bien étrange mot dans un des vieux livre de biologie de sa mère. Curieuse elle l'avait analyser en détails mais mise à par l'écriture qu'elle reconnu comme étant celle de sa mère, elle ne parvint pas à en apprendre plus. Les mots tracé étaient on ne peu plus étranges :

Secret Nicolas Flamel
Ile de Jersey

Tout ceci était accompagné d'un seul et unique nom: Caroline Hughes ! Elle ne connaissais personne qui s'appelait comme ça pourtant. Intrigués par le nom de Nicolas qu'elle savait alchimistes, alors que sa mère était une moldu, et en parla au professeur Dumbledore. Grand bien lui fasse...ou pas. Il lui avait demandé de se rendre sur place, et d'analyser la situation. Elle avait été forcer d'accepter. Après tout, ça pouvait pas être pire que de tenter de recruter un vampire.
Elle avait donc passé deux semaine à se préparer pour ce voyage.

Fin prête, elle monta dans le taxi qui devait la mener à la gare. Le voyage en train s'était bien passé et avait été plutôt court. Le bateau s'était par contre moins bien passé. Elle avait fait quatre heure pour traverser la manche et accoster à l'île de Jersey. Elle avait fait exprès de partir en début de mois juste après la pleine lune afin d'avoir un maximum de temps pour "enquêter". Enfin arriver elle se dirigea vers l'adresse indiquer dans le mot laisser par sa mère.
Elle entra dans un petit village, demanda son chemin une fois et s'arrêta devant une petite maison. Elle hésita devant la porte. Pouvait-elle se permettre de dérangé les gens qu'elle ne connaissait même pas pour un truc qui était peut-être totalement faux. Mais Dumbledore ne l'y aurait pas envoyé pour rien.
Elle toqua à la porte et attendit. Une femme une femme d'une quarantaine d'année vint lui ouvrir.

-"Bonjour madame je cherche Caroline Hughes s'il-vous-plaît" demanda-t-elle. "On m'a dit qu'elle vivait ici."

« Si c'est pour de la pub, on veut rien ! »
Sa commençait bien. A peine arrivée, on lui claquait presque la porte au nez. Comment faire si cette femme ne voulais pas l'écouter. S'incruster chez les gens n'était pas dans sa pratique. Finalement une voix de jeune homme se fit entendre et la porte se rouvrit entièrement. Le jeune garçon, un étudiant, elle en aurait mis sa main à couper, se planta au côté de sa mère pour écouter lui aussi ce qu'elle allait dire.
Ariena avait une deuxième chance, il fallait qu'elle capte l'attention de la femme. Ariena réfléchit à toute vitesse. Elle n'avait pas fait tant de chemin pour se faire rembarrer au commencement.

-"Je viens de la part de Julia Blackwell" dit-elle. Après tout c'était à cause du mot de sa mère, qu'elle était la, si elle l'avait mener jusqu'à cette femme c'est sans doute qu'elles se connaissaient avant. Une pensée lui vint à l'esprit peut-être que sa mère connaissait cette femme avant de s'être marié, donc sous son nom de jeune fille. " Ou Julia Campbell " ajouta-t-elle.

Elle fixa finalement le jeune homme. Il n'était pas comme les autres. Elle ne connaissait absolument pas ces personne mais si il connaissait sa mère une chose était sur, ils étaient des moldus. C'est lui qui avait convaincu sa mère de l'écouter. Elle le regarda, pour lui faire comprendre qu'il était important que sa mère comprenne. Il avait quelque chose d'intriguant ce jeune homme quand même. Comme si il vivait dans un autre univers, un univers qui lui semblait familier.

Quand la bonne femme a évoqué Julia, j'me suis retourné direct vers ma mère et elle, comme si on était connectés, elle s'est tourné vers moi aussi, genre c'est quoi le délire. Elle a porté sa main à son cou, comme toujours quand elle est contrariée, et elle a dévisagé la femme, la bouche entrouverte.
« Julia ? Ouah, le choc ! » j'ai dit et maman a hoché la tête.
« Ça fait tellement longtemps que j'avais plus entendu ce prénom ! Ma foi, il lui arrive quoi, à celle-là ? »
Et comme si elle pigeait enfin, elle a levé la main en l'air en poussant un « Aaaaaah ! » comme à chaque fois qu'elle comprend un truc. Elle était toujours un peu longue à la détente, c'était marrant, énervant aussi. Genre, quand tu dois lui répéter cinquante fois comment on utilise un magnétoscope, c'est saoulant à la longue.
« Je vois ! Elle cherche encore à quémander du fric à sa mère ! qu'elle a fait. Dites lui qu'elle se mêle de c'qui la regarde ! »
En fait, Maman elle savait pas que Julia était morte, et moi non plus, j'le savais pas. On pouvait pas savoir, on la voyait jamais. En y repensant, j'sais même pas si je l'avais déjà vu une seule fois dans ma vie. La famille, c'est chaud des fois.
Du coup, j'me suis retourné vers ma mère et j'ai fait « De toute façon, elle a pas d'argent, Grand-Mère ! »
Si elle en avait, ça se saurait. Maman, elle aimait bien l'argent, elle aurait été la première à lui sauter dessus.
Mais en regardant bien la dame, on aurait dit qu'elle comprenait pas c'qu'on disait, comme si on parlait grec ou turc, je sais pas. Du coup, j'ai froncé les sourcils.
« C'est pas pour ça que vous êtes là ? »
« Pour quoi d'autre ? » qu'elle a fait ma mère, comme si on pouvait venir que pour ça.

De toute évidence Ariena ne s'attendait pas à provoquer autant d'émoi en prononçant le nom de sa mère. Elle ne connaissait pas ces deux personnes bien que le nom de Caroline Hughes lui paraisse familier, mais les voir la dénigrer comme ça en quelques mots, ne lui plaisait franchement. Elle était certes en missions mais elle pouvait aussi tenter de se débrouiller toute seule.

-"Elle ne m'envoie pas pour quémander de l'argent non !" dit-elle d'une froide. "Puisque vous en semblez pas au courant sachez qu'elle est décédée avec son mari il y a maintenant une dizaine d'année." Elle ne voulait pas en dire plus sur la mort de ses parents parce que Ariena en était la meurtrière certes involontaire, mais elle le restait quand même. "Je suis la seule survivante de la famille Blackwell" Oui, elle était la fille de Julia Campbell, devenu Julia Blackwell. Elle était la seule survivante car son frère ainé était partit lui aussi un mois avant ses parents lors de l'attaque de loup-garou qui avait totalement changé la vie de la jeune fille.
Elle avait dévoilé ça comme ça ! Elle aurait pu prendre des gants, le dire avec des sous-entendu mais avec ce qu'avait dit la femme, elle n'en avait pas eu envie le moins du monde.

« C'est pas pour ça que vous êtes là ? »
Le jeune garçon semblait bien plus perspicace que sa mère. Elle se mit à penser qu'il aurait pu faire une bonne recrue pour l'ordre du phénix si il avait eu l'âge et surtout si il avait été un sorcier. Et puis franchement il l'intriguait ce petit ! Comme si elle devait le connaître, se qui ne semblait pas être le cas.

-"Non c'est pas pour ça que j'étais venu ! Mais bon je commence à douter que vous puissiez vraiment m'aidez de toute façon" dit-elle en passant sa main dans ses cheveux. En faisant ça, l'avant de son t-shirt à manche longue se souleva légèrement laissant apparaître le morceau de sa baguette qui dépassait de la poche avant de son jean. "Je me débrouillerais" continua-t-elle en commençant à s'éloigner.

Julia, morte ! Maman a porté sa main à sa bouche pour étouffer une exclamation. Moi, j'ai pas eu de réaction, j'connaissais pas vraiment cette dame, après tout.
Quand la demoiselle a passé sa main dans les cheveux, ça a soulevé son t-shirt et, comme tout bon gars qui se respecte, j'ai baissé les yeux, au cas où ça dévoilerait une partie de son ventre et tout... Je n'suis qu'un homme, 'voyez ! Mais au lieu de ça, j'ai direct grillé sa baguette magique dans sa poche. Qu'est ce que ça pouvait être d'autre ? Personne se trimbale dans la rue avec un bout de bois dans la poche, sinon.
Du coup j'ai fait « Hé mais... » et j'ai pas fini ma phrase qu'elle s'éloignait déjà.
« Je me débrouillerai » qu'elle a dit et Maman a levé les yeux au ciel, prête a refermer la porte.
Mais j'voulais savoir pourquoi une sorcière venait chez moi alors j'ai attrapé la porte quand Maman a voulu la claquer et j'suis sorti dans le jardin. La miss était déjà dans la rue alors j'ai couru jusqu'à elle et j'sais pas pourquoi, j'lui ai attrapé le poignet pour l'obliger à se retourner.
« Qu'est-ce-que tu voulais ? que j'lui ai fait. J'ai vu c'que tu caches dans ta poche, alors dis-moi, qu'est-ce-que tu veux ? »
C'est trop bizarre de rencontrer une fille pour la première fois, de se dire que c'est sa cousine et qu'en plus, c'est une sorcière. Le truc quasi improbable. Mais elle avait éveillé ma curiosité et maintenant, j'voulais savoir.
Puis j'ai entendu quelqu'un frapper contre une vitre et j'me suis retourné vers la maison. Maman passait la tête entre les rideaux et d'un signe de tête, elle m'a fait comprendre que j'devais rentrer vite fait. Alors j'ai levé la main vers elle et j'lui ai montré l'index et le majeur pour lui dire que je rentrerai dans deux minutes. Pas avant d'savoir.

Ariena avait bien vu qu'elle avait choqué les deux personnes devant elle. Mais elle ne savait pas vraiment qui elles étaient alors bon. Elle ne pouvais pas perdre de temps à les questionner, même si le fait que cette femme paraisse aussi choqué à l'annonce de la mort de Mrs Blackwell l'intriguait. Elle aurait sans doute l'occasion de repasser une fois sa mission accompli.
Elle allait devoir se débrouiller toute seule pour découvrir qu'elle était le lien entre sa mère, et Nicolas Flamel. Elle était déjà en train de s'éloigner quand le jeune garçon lui agrippa le poignet, pile sur ses blessures encore "fraîches" dues aux pleines lune et elle retint difficilement une grimace.
« Qu'est-ce-que tu voulais ? J'ai vu c'que tu caches dans ta poche, alors dis-moi, qu'est-ce-que tu veux ? »
La surprise sur le visage d'Ariena était visible. Comment avait-elle pu être aussi bête pour dévoiler sa baguette devant un moldu. Elle devrait passé au Ministère en rentrant. En attendant elle décida que nier restait la meilleur manière de se protéger.
-"Je ne vois pas de quoi tu parle !" dit-elle tout de même peu convaincante. Franchement, une autre personne l'aurait simplement prise pour une folle non ? Mais pas le jeune Hughes pour qui tout ça semblait normal. "Et puis comment vous connaissiez ma mère ?" osa-telle enfin demandé. "Pourquoi ai-je trouver un mot avec votre nom et votre adresse ?"
Elle avait répondu à ses questions par d'autres questions mais c'etait vraiment le dernier de ses soucis. Tout cela était complètement invraisemblable. Elle était perdu sur une île perdu au milieu de nul part à la recherche de quelque chose sans même savoir se que c'était et elle rencontrait des gens qui en savaient sans doutes plus qu'elle sur sa mère. s'était à n'y comprendre.
Se qui l'intriguait le plus, c'était la raison pour laquelle sa mère avait laisser ce mot sur Nicolas Flamel  et le lien qu'il pouvait y avoir.

Quand j'ai attrapé le poignet de la fille, j'ai remarqué qu'elle grimaçait. C'est bon, j'lui avais pas fait une brûlure indienne, non plus. Ensuite, elle a essayé de nier mais elle avait pas idée de qui elle avait en face d'elle. La ténacité même ! L'incarnation du mot têtu ! Le... Bon, j'avoue, le casse-pied par excellence.
Ensuite, elle a voulu changer de sujet et elle a fait « Et puis comment vous connaissiez ma mère ? »
J'ai voulu répondre mais elle a continué.
« Pourquoi ai-je trouver un mot avec votre nom et votre adresse ? »
Alors, j'ai avoué : « Julia, c'était ma tante. La soeur de ma mère, tu vois. Pourquoi t'as trouvé un mot avec notre adresse, j'pourrais pas te dire, que j'ai fait en haussant les épaules. Mais ce que je sais, c'est qu'on ment pas à ses cousins. Dis-moi pourquoi tu caches une baguette magique dans ta poche. Et me prend pas pour un moldu, j'te préviens ! »
Si jamais il s'avérait que c'était juste un bout de bois genre un stylo en écorce d'arbre ou une baguette de sourcier, j'avais comme plan d'accuser la folie. Ouais, me faire passer pour un timbré qui parle de baguette magique, je savais bien faire.
Maman a passé la tête par la fenêtre et elle a fait « Harper ! Rentre, s'il te plait ! »
Je lui avais dit deux minutes, ce qu'elle pouvait être impatiente... J'ai eu envie de lui répondre qu'elle profite de mon absence pour téléphoner à son amant, puis je me suis dit que, vraiment, c'était trop méchant.
Alors j'ai insisté « J'arrive, Maman ! Deux secondes ! puis je me suis tourné de nouveau vers ma cousine, même si c'était trop étrange de me dire que c'était ma cousine. Eh bien, je t'écoute. »

« Julia, c'était ma tante. La soeur de ma mère, tu vois. Pourquoi t'as trouvé un mot avec notre adresse, j'pourrais pas te dire. Mais ce que je sais, c'est qu'on ment pas à ses cousins. Dis-moi pourquoi tu caches une baguette magique dans ta poche. Et me prend pas pour un moldu, j'te préviens ! »

Ariena fut tellement prise au dépourvu par les paroles du jeune homme que son masque tomba et la surprise se lu sur son visage. Mais ça alors pourquoi est-ce qu'elle ne le savait pas ? Bien sur sa mère lui avait parlé de sa soeur qu'elle avait cesser de voir pour protéger le secret de son mari, mais tout de même. Il n'y avait aucune photo des deux femmes et c'est tout juste si Julia Blackwell avait déjà prononcer le nom de sa soeur en face de Ariena. Alors comme ça ce type aussi têtue qu'une mule était son cousin. Super ! Elle était censé faire quoi maintenant ?

Elle fut tenter de nier avoir une baguette magique et de traitre le jeune homme de fou mais elle compris qu'il ne serait pas dupe. Ils avaient plus de points commun qu'elles ne l'imaginait.

-"Comment tu connais l'existence de la magie ?" demanda-t-elle plutôt. La personne qui avait oser en parler devait être puni quand à son cousin, les oubliators se chargeraient de lui faire oublier ça ! En attendant elle devait avoir le nom de la personne qui avait parler. Elle ne se doutait certainement pas de la vérité.
La mère du jeune homme, ma tante puisque c'était le cas, insista encore pour que son fils rentre. Ok elle était pas tant différente de Julia elle non plus ! Enfin elle n'avait quand même pas le droit de parler comme ça de sa soeur. Elle lança un regard à Mrs Hughes pour lui signifier qu'elle allait pas le manger son fils, ou du moins pas ce soir et attendit la réponse du jeune homme.

« Comment tu connais l'existence de la magie ? » qu'elle m'a demandé et mes yeux se sont écarquillés.
C'était pas évident ?
« Comment, tu dis ? Bon Dieu, ma vieille, j'suis à Poudlard, qu'est-ce-que tu crois ? »
Et pour prouver mes propos, j'ai soulevé un peu mon t-shirt, pas pour qu'elle puisse admirer mes belles tablettes de chocolat mais plutôt pour lui faire voir ma propre baguette magique enfouie dans la poche de mon pantalon. Bon ok, je le reconnais, j'ai soulevé mon t-shirt un peu haut pour qu'elle voit comme j'étais un mec balèze. Je l'étais vraiment, sans déconner. Peu importe. J'ai rabaissé mon maillot et j'ai planté mon regard dans le sien, genre super sérieux.
J'ai fait « Tu me crois, maintenant ? » et aussitôt, j'ai ajouté « Alors maintenant, je veux tout savoir. Pourquoi tu es venu ici, qu'est-ce-que tu pensais trouver chez nous, tout, ok ? »
On se débarrasse pas d'Harper Hughes si facilement. Sans rire.

Il était difficile de savoir si c'était le fait de se découvrir de la famille, dont un cousin qui commençait déjà sérieusement à casser les pieds, ou si c'était parce que le dit cousin venait de lui donner la preuve qu'il était sorcier lui aussi alors que leurs mères, toutes les deux soeur était moldus de chez moldus qui faisait perdre pour la première fois à la jeune femme toute traces de contrôle.
La coïncidence était énorme, et elle, elle ne croyais pas aux coïncidences !

La baguette qu'il lui montrais en soulevant son t-shirt était la preuve que quelque chose clochait quelque part. Elle arrivait sur une île dont elle ignorait l'existence avec un mot qui indiquait l'adresse de ces gens, qui était écrit de la main de sa mère. Elle découvrait un cousin sorcier qui plus est ! Et il ne fallait pas oublié Nicolas Flamel et son fichu secret. La louve était doté d'un sang-froid à toute épreuve, pourtant la, elle n'était pas sur de pouvoir le garder encore bien longtemps.
Elle hocha la tête pour signifier au jeune homme qu'elle le croyait pensant ainsi mettre un termeà la conversation. c'était se mettre la baguette dans l'oeil.
« Alors maintenant, je veux tout savoir. Pourquoi tu es venu ici, qu'est-ce-que tu pensais trouver chez nous, tout, ok ? »
La jeune femme fronça les sourcils. si il pensait vraiment qu'elle allait tout lui dire, il se trompait ! Peut importe se qu'avait caché Flamel sur cette île, c'était bien trop important pour un élèves de Poudlard.
-"Je suis venu ici parce qu'on m'y a envoyé vois-tu, j'ai trouvé un morceau de parchemin, qui donnait votre adresse, et on m'a dit d'y aller. Ce que je pensais trouver, ça, ça ne te regarde pas t'es trop jeune !" L'excuse bidon qu'elle détestait par excellence ! L'ordre du Phénix était une organisation qui dépassait le niveau de compréhension d'un Poudlardien, l'enjeu était énorme !
-"J'ai été ravi de faire ta connaissance, mais j'ai des choses à faire." La jeune femme ne savait pas vraiment comment réagir face à se cousin inattendu. Elle avait toujours été seule depuis la mort de son frère er de ses parents. La fin de conversation était brutale, mais au moins elle espérait que le jeune Hughes comprendrait le message. Avec un peu de chance il n'était pas trop Campbell et n'avait pas hérité de leur obstination.

dragées:

Encore une fois, elle m'a envoyé balader, mais j'étais têtu, genre très têtu.
« Je suis venu ici parce qu'on m'y a envoyé, qu'elle a fait. Vois-tu, j'ai trouvé un morceau de parchemin, qui donnait votre adresse, et on m'a dit d'y aller.
— Quelle histoire, que j'ai dit mais elle a continué comme si j'avais jamais parlé.
— Ce que je pensais trouver, ça, ça ne te regarde pas t'es trop jeune. »
Trop jeune, hé ho, j'avais dix-sept ans, quand même, la majorité sorcière, c'est pas rien. Je pouvais utiliser la magie en dehors de l'école, je pouvais transplaner, je pouvais commander du Whisky Pur Feu dans un pub sans me le voir refuser, bref, j'étais adulte, maintenant alors c'était inutile de me prendre pour un gamin, à d'autres.
Elle a ajouté « J'ai été ravi de faire ta connaissance, mais j'ai des choses à faire. »
Sauf que ça allait pas se passer comme ça. Je l'ai contourné rapidement et je me suis flanqué devant elle pour lui barrer la route. Je m'ennuyais sec à la maison. Un peu d'aventure, c'était toujours ça de pris.
« Ecoute, j'ai dit, tu trouves pas ça un peu bizarre d'avoir trouvé notre adresse ? Je veux dire, c'est pas justement parce qu'on a un rapport avec tes histoires ? Je veux t'aider, que j'ai fait cash. Ça te coûte rien, j'pourrais t'être utile. Après tout, c'est toi qui es venu jusqu'ici. T'as besoin de moi, tu sais pas encore pourquoi mais t'as besoin de moi. »
Je voyais Maman à la fenêtre, je l'ai regardé une seconde puis j'ai reporté mon attention sur ma nouvelle cousine.
« On pourrait aller voir Grand-Mère, si tu veux. Elle t'éclairerait peut être, j'en sais rien. Qu'est-ce-que t'en dis ? »

Devoir expliquer le pourquoi du comment à un gamin de Poudlard ne lui plaisait pas du tout. Elle s'était débrouiller pour en dire le moins possible mais elle avait par la même éveillé la curiosité de son nouveaux cousin. Le pire était qu'il venait d'éveiller celle de la louve avec ses questions bien pensés.
Oui c'était bizarre que le message l'ait mené jusqu'à chez les Hughes, et elle n'aurais pas dit non à un guide sur cette île qu'elle ne connaissait pas ! Sauf qu'elle ne pouvait pas partir à la recherche de se "secret" en compagnie de Harper, aussi adulte soit-il.
De mémoires, sa mère n'avait jamais rein fait ni rien dit d'inutile. Si le nom de sa soeur était écrit sur ce papier c'est qu'elle avait (elle ou peut-être bien son fils) un lien avec Nicolas Flamel.
-"Bon d'accord ! Mais je te préviens, tu obéis à ce que je te dis !" Cela la faisait passé pour autoritaire et sans doute coincé mais elle n'avait certes pas envie de s'encombrer d'un gosse qui n'en faisait qu'à sa tête. "Quelle est le rapport avec ta... avec grand-mère ?"demanda-t-elle. De toute façon elle était arriver là ou elle devait aller et elle n'avait aucune autre pistes que se que le jeune Hughes lui proposait.

« Bon d'accord ! qu'a fait la miss. Mais je te préviens, tu obéis à ce que je te dis ! »
Chouette, j'avais gagné. Je gagnais toujours, de toute façon. J'ai failli faire la danse de la victoire puis je me suis ravisé, pas certain que ça soit une bonne idée. Je voulais pas prendre le risque qu'elle se ravise et me demande de dégager vite fait bien fait.
« A vos ordres, chef ! » que j'ai fait en mettant ma main en visière comme les types de l'armée moldue.
Alors on a pris le chemin de chez Grand-Mère, après que j'ai fait signe à Maman que je revenais plus tard. Elle allait m'engueuler en rentrant, c'était pas bien grave, je sentais que quelque chose en valait le coup.
« Quelle est le rapport avec ta... avec Grand-Mère ? a demandé ma cousine dont je savais toujours pas le prénom.
— Eh bien, peut-être qu'elle sera au courant de quelque chose, que j'ai répondu en haussant les épaules. Quand j'y repense, elle est très spéciale, je serais pas étonné d'apprendre qu'elle connait le Monde de la Magie, tu vois. »
Pas étonné du tout, même. J'avais toujours trouvé Grand-Mère très étrange, mais étant donné que j'avais pas de point de comparaison, j'avais pensé que toutes les vieilles étaient comme ça, à s'habiller bizarrement, à parler avec son chat, aussi chelou qu'elle, soit dit en passant, à faire des recettes improbables à base de citrouille et compagnie, à tenir un élevage de crapauds, bref, tout concordait, quoi.
J'ai fait « C'est par là-bas ! » en montrant un chemin en pente au bout duquel on apercevait une grande maison en briques grises. « Mais d'abord, j'voudrais savoir comment tu t'appelles. C'est pas tous les jours qu'on a une nouvelle cousine, on pourrait faire connaissance ! Moi, c'est Harper, enchanté. »
Mini courbette, la main sur le coeur, gentleman, je vous dis.