Un nom sur une pierre, une personne dans nos coeurs !

JOUR 1

La voix d'Ariena lui parvenait comme au milieu d'un brouillard, lointaine... Pourtant ses mots résonnaient dans sa tête dans une cacophonie qui obligea le loup garou a fermer les yeux et à enfouir sa tête entre ses mains. Le mariage... Des amis communs... Depuis quand Ariena et Alix avaient des amis communs Mangemort ? C'était absurde, pourquoi se trouvaient-elles là-bas ? Fenrir lui avait parlé d'un attaque de l'Ordre du Phénix, mais pourquoi elle... ? Farkas sentait des fourmis lui emplir le crâne et un sifflement lui assourdir les oreilles alors qu'il serrait toujours ses mains contre ses tempes. Il perdait pied, c'en était trop. Toujours assis par terre, recroquevillé contre le mur, il finit par rouvrir les yeux et après un angoissant moment de trouble, sa vision redevint nette. La louve en face lui mentait, comme elle l'avait toujours fait dans sa vie. Mais ce n'était pas important. Les yeux dans le vide, il articula sans y penser, d'une voix sourde :

- Je retrouverai la personne qui a fait ça...

Son regard se fixa sur celui d'Ariena, il n'avait pas besoin de dire ce qu'il lui réserverait. S'il devait faire subir au meurtrier au moins la moitié de la souffrance qu'il endurait... Il se releva, titubant, devant se tenir au mur, et s'éloigna, légèrement chancelant. Il échoua dans les toilettes où il s'enferma. La haine, le désespoir qu'il avait en lui aurait pu le rendre capable de démolir entièrement l'espace. Il ne se serait arrêté que les mains sang, au milieu d'un champs de ruine. Mais il se contenta de faire couler l'eau un moment, regardant le liquide dans le lavabo, pour finalement quitter les toilettes intact, sans même un regard dans la glace. Il ne pouvait pas s'éloigner d'Alix, chaque seconde était une torture trop insupportable pour qu'il soit capable de faire autre chose. Il retrouva le couloir, se laissa à nouveau tomber contre un mur, par terre, cette fois à une certaine distance du banc de l'autre lycanthrope. Il resta ainsi, apathique, ignorant les personnes autour de lui. Lorsqu'on vint lui proposer de passer la nuit autrepart, il n'avait pas comprit où, il se contenta de refuser d'un hochement de tête. La nuit tomba et il n'avait pas bougé d'un pouce, avait refusé toute eau ou nourriture. Enfin, il y eu un bref instant où plus personne ne se trouvait dans la chambre d'Alix. Il se leva avec difficulté, les muscles tétanisés d'être resté assis par terre immobile pendant si longtemps. Il pénétra dans la chambre, et se laissa à nouveau tomber dans un coin, tout près du lit.

JOUR 2

Il n'était pas resté seul avec Alix très longtemps, mais personne ne réussit à le faire sortir durant le reste de la nuit. Lorsque le jour se leva, il n'avait bien sûr pas fermé l'oeil. Quelqu'un s'approcha et lui tendit un verre d'eau. Il cilla et finit par l'accepter, l'avalant d'une traite. Il se leva enfin et laissa la famille qui s'était à nouveau réunit autour d'Alix. Il retrouva sa place contre le mur non loin de la porte et garda un moment les yeux fixé sur le petit Noah qu'on emmenait prendre l'air, avant de retomber dans son apathie.

L'état d'Alix empirait, malgré le coma artificiel dans lequel la médicomagie l'avait plongée. Sous les draps blancs immaculés, son visage autrefois souriant, ses traits autrefois rieurs avaient perdu leurs couleurs de vie et de bonheur. Il n'y avait plus qu'un masque de vie s'étiolant, plus qu'un souffle léger fuyant ce corps meurtri. Et tout bascula. Une courbe qui s'affole, un moniteur qui hurle de désespoir, l'arrivée rapide de médicomages, le petit Noah que l'on fait sortir accompagné de sa grand-mère et de son grand-père - tout basculait. La porte de la chambre se referma sur les médicomages, laissant la famille dans le couloir. Les minutes furent longues, mais ils savaient tous ce qui se passait, derrière ce panneau de bois. Puis la porte se rouvrit. Un médicomage, collègue d'Alix, en sortit et rejoignit Méryl. En quelques mots doux et bien choisis, il annonça l'inéluctable. Alix venait de s'éteindre, rongée par ses blessures trop profondes.

C'était terminé.

Son esprit divaguait dans les ténèbres lorsque l'agitation et des bruits inhabituels le tirèrent de sa torpeur. Ouvrant les yeux, il vit des Médicomages se précipiter dans la chambre d'Alix et avant qu'il n'ait réussir à se lever, ils avaient fermé la porte. Farkas dut se retenir au mur pour ne pas tomber. Tout tournait autour de lui, il avait la nausée alors que son estomac était vide, et un sifflement lui assourdissait les oreilles. Il aurait aimer libérer ce cri qui lui tétanisait la gorge et qui lui faisait mal... Si mal... Il avait recommencé à trembler de plus belle lorsqu'il sentit qu'on lui tirait la manche. Il baissa les yeux et tomba sur ceux humides et affolés du petit Noah. Une part de lui voulait le repousser, loin, le plus loin possible. Mais il ne bougea pas, fasciné et terrifié par ces deux grands yeux, des yeux d'enfants, mais surtout les siens... Il releva la tête au moment où un médicomage sortit de la chambre et d'un regard aussi doux que terrible invita la grand-mère de Noah à le suivre. Si ce satané médicomage avait osé lui jeter ce regard, il aurait été capable de le tuer sur le champs. Farkas sentait sa respiration s'accélérer et sa main se crispa autour de celle de Noah qu'il avait glisser entre ses doigts sans qu'il ne s'en rende compte. La porte de la chambre était restée entre-ouverte et se libérant de l'étreinte du petit garçon, le loup garou entra en titubant. Mais ce n'était pas un mensonge, elle était là, les yeux clos... C'était ceux pleins de vie de Noah qui lui avait mentit. La vie... n'existait plus.

Il s'approcha, le visage ruisselant, il ne savait plus si c'était des larmes ou des sueurs froides. Un baiser sur le front de ce qui n'était plus celle qu'il aimait, qui ne serait jamais plus celle qu'il aimait. Plus qu'un corps froid, qui semblait lui aspirer sa propre chaleur pour ne laisser qu'un feu glacial dans ses veines. Elle était morte, lui avait perdu plus que la vie.

Cette courte nuit passée à Brading, ce petit bout de paradis lové entre les flots, avait été la plus longue et la plus misérable nuit que Garance n'avait jamais connue. Tous les membres de la famille Folkhart, assommés par un tel malheur, ne faisait ce soir-là pas résonner les murs de la salle à manger de leurs cris et de leurs rires : au contraire, autour de la table où chacun sirotait un thé ou un café, les yeux plongés dans sa tasse pour tenter de déchiffrer l'indéchiffrable, le silence pesait, inébranlable et triste. C'en avait été trop pour Garance, qui avait terminé par se lever avec fracas et quitter la maison, ne supportant plus cette morgue au coeur de son foyer chéri. La jeune fille avait disparu dans la nuit, retrouvant pourtant sans la moindre difficulté tous les indices qui balisaient le chemin qui menait à la plage - un buisson avec une forme bizarre, un banc -, et soudain ses pieds rencontrèrent le sable froid de la plage de Brading battue par le vent. Garance se laissa tomber dans le sable et noua ses mains autour de ses genoux, enfouissant son visage dans l'écrin de ses bras.

Les larmes ne venaient plus, maintenant c'était les questions qui se bousculaient dans sa tête. Que s'était-il passé ? Comment ce drame était-il arrivé ? Qui donc avait osé s'attaquer à la médicomage Folkhart, incarnation même de la bonté et de la sympathie ? Car il s'agissait bien d'une attaque, la jeune fille en était convaincue. La seule question, lancinante, tenait en un seul mot : pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi si cruellement ?

Soudain, la jeune fille fut enveloppée d'une douce chaleur tandis que son oncle Aaron déposait sur ses épaules une épaisse couverture en s'asseyant à côté d'elle, sans un mot, et lui offrit de se lover dans ses bras. Garance ignora son offre et lui lança un regard doux, avant de lui offrir elle-même de se reposer sur elle. Ce simple geste, qui inversait totalement les rôles, eût le mérite de laisser pour la première fois de la journée Aaron s'épancher, et pleurer le sort de sa soeur aînée, le nez niché dans le cou de sa jeune nièce qui lui caressait les cheveux, les yeux rivés sur les flots déchaînés. Après plus d'une heure de veille silencieuse, les deux jeunes gens avaient terminé par regagner le logis familial.

JOUR DEUX.

Les larmes avaient de nouveau perlé à ses paupières, incontrôlables, lorsque Garance avait une nouvelle fois passé le seuil de la chambre d'Alix, le lendemain matin. De nouvelles machines magiques avaient pris possession de l'endroit, assemblage monstrueux de métal et de tubes, sensés garder l'être aimé en vie. Alix était à présent tellement pâle que sa peau rivalisait avec les draps immaculés dans lesquels on l'avait couchée, telle un ange endormi, aux cheveux sombres lâchés sur l'oreiller. Mais un ange n'est jamais seul, et en appelle toujours d'autres : c'est cet instant que Gideon poussa discrètement la porte de la chambre. Avec une discrétion touchante, son meilleur ami se porta à sa hauteur et lui saisit la main pour la serrer avec émotion, arrachant de nouvelles larmes à la jeune fille qui se tourna vers lui tandis qu'il lui chuchotait d'une voix rauque qu'il était désolé.

Oh Gid, gémit-elle tout bas en entourant son cou de ses bras, c'est moi qui suis tellement désolée. Comment as-tu su... ? C'est tellement affreux...

Toute la rancoeur qu'elle lui portait depuis de si longues semaines lui apparaissait enfin dans sa véritable absurdité, confrontée à ce que la vie avait de si ténu et fragile pour ne pas être passée à bouder ceux que l'on aime. Avec un hoquet de chagrin, la jeune fille se serra plus étroitement contre Gideon, comme pour s'assurer que celui-ci n'allait pas partir, comme sa tante qui était déjà sur le point de les quitter à jamais ; Garance releva la tête, paniquée, lorsque les machines s'emballèrent de concert, impitoyables signaux de l'impensable.

Non ! s'écria-t-elle d'une voix misérable tandis qu'une armada de Médicomages entrait en trombe dans la chambre pour masquer la vue du lit d'Alix, et que les proches de la victime étaient dirigés vers le couloir. Tout s'emballait, tout allait trop vite, ils n'étaient pas encore prêts à accepter l'inacceptable, c'était bien trop prématuré... C'était fini, leur annonça-t-on quelques minutes plus tard en leur permettant d'aller faire un dernier adieu à Alix. C'était fini, tenta de se convaincre Garance en entrant de nouveau à pas lents dans la chambre désormais investie par la mort, forte d'une résolution nouvelle mais désespérée : elle trouverait le coupable de cette infamie.

Cela ne pouvait-être vrai, c'était forcément un cauchemar où tout le monde allait se réveillé à un moment ou à un autre. Alix n'était pas morte mais juste endormie, la guerre n'était pas là c'était juste l'imagination de Alice qui lui jouait des tours. Et bien non, tout ça était bien réel, la guerre était là et Alix venait de s'éteindre à jamais. Madame Londubat était au plus mal, elle venait de perdre une de ses bonnes amies, une alliée qui plus est. Sa mort la déchirait au plus profond d'elle, elle aurait aimé être là au près de son amie, elle aurait du la protéger, être à ses côtés lors de la bagarre. Mais non, Alice se trouvait dans l'autre pièce et se battait tant bien que mal contre les serviteurs du lord. Elle aurait aimé la remercié d'avoir été une si bonne amie, une épaule sur laquelle elle s'est reposée un bon nombre de fois, mais c'était trop tard, elle ne pourrait jamais lui dire. C'est alors qu'Alice ne put retenir d'avantage ses larmes, elle les laissa rouler telles des perles sur son visage triste, heureusement Franck était là avec elle pour la soutenir. Sans lui elle ne sait pas comment elle aurait pu supporter la perte de son amie Alix. Elle avait mal pour la famille de son amie, en partant de l'autre côté elle laissait un grand nombre de personne derrière elle, elle était aimé de tous et le restera à jamais dans le coeur de chacun.

ORDRE DU PHÉNIX

JOUR 1

Ariena ne comprenait pas la raison de la présence de Hitchens ici, ni même la raison de ces larmes qui coulaient sur son visage. Quand elle l'avait rencontrée, elle l'avait découvert comme le loup-garou à cause de qui elle vivait ce calvaire, comme quelqu'un sans morale qui n'avait aucun scrupule à tuetfr ou transformer des gens pendant les pleine lune. Et là elle découvrait un Farkas brisé, et surtout attaché à une personne. Cela perturbait beaucoup Ariena qui s'en était fait l'image d'un monstre, bien plus facile à détester que la personne qu'il était maintenant.
Le nombres de personnes évoluant dans le couloir et dans la chambre de Alix augmentait d'heure en heure. Les personnes qui attendait dans le couloir chuchoter doucement, mais les ton était grave et ne laissait aucun doute sur les conversations. Ariena avait l'impression d'étouffer. Toujours assise sur le banc Hitchens pas loin et quelques groupe de deux ou trois personne ici ou là ! L'atmosphère lourde et triste pesait sur la poitrine et l'esprit de la jeune femme. Elle devait allait prendre l'air.
Elle se leva et se dirigea rapidement vers les étage inférieur puis vers l'extérieur.

Quand elle revint une trentaine de minute plus tard elle se sentait mieux. elle avait croisée en bas Magnus Gray qui avait participer à l'attaque lui aussi. Parler avec lui, lui avait fait du bien et si elle trouvais toujours cela injuste elle commençait à accepter l'inévitable. Leur amie allait mourir et personne ne pourrait rien y faire. Cependant elle n'arrivais toujours pas à ce résoudre à aller voire sa collègue de l'ordre dans sa chambre, de voir sa famille la pleurée. elle n'en avais pas le courage. Y aller rappellerait trop de mauvais souvenirs. Et puis peut-être que le lendemain le monde aurais diminué. Oui c'est ça ! Elle irait demain. en attendant elle resterais ici cette nuit aussi pour la veiller du couloir.

JOUR 2

Ariena avait dormi sur le banc, appuyer contre le mur. Les allée venus avait continuer dans la nuit mais ils étaient moindre et la plus parts des gens étaient rentrées chez eux. Mais aucun son ni aucune urgence n'avait résonné dans la chambre d'en face.
Ariena se leva et osa enfin entrer dans la chambre, alors que les médicoinfirmer sortaient. Elle posa sur une chaise non loin et se rapprocha du lit de la blessée.
Elle posa sa main sur la sienne et versa quelques larmes silencieuses. elle s'en voulait de ne rien avoir pu faire d'autre. Une chose était sur après cette tragédie elle prendrait des cours de premiers secours magique. Elle resta un moment avant de ressortir. Les personnes présente hier venait de revenir.
Elle se remis à sa place, comme hier et resta assise là.
En milieu de journée les alarmes des machines s'emballèrent. Un bruit infernale à glacer le sang par ça signification. La jeune femme femme se leva avec la chair de poule. Puis les médicomage sortirent et annoncèrent que tout était fini. Alix était partie et de manière définitive. Elle laissa les proche entrée dans la chambres et quitta le couloir pour les toilettes comme elle l'avait fait la première fois. La elle se laissa glisser contre le mur et éclata en sanglot.

dragées:

Au deuxième jour Magnus sentit que ce n'était qu'une question d'heures. Les minutes étaient comptées pour la jeune femme, et ça le rendait malade de perdre Alix de la sorte. Et dire qu'elle laissait derrière elle un gamin même pas plus haut qu'un balai! La médicomage n'avait jamais été une amie, tout au plus qu'une collègue du même camp avec qui il lui arrivait d'échanger quelques paroles, mais sa mort l'affectait tout de même, car ils avaient combattu ensemble, et ça les liait, au-delà des mots. Au matin il quitta le ministère, après avoir reçu l'aval de Scrimgeour. Celui-ci savait pour Alix, et il savait aussi qu'elle avait empêché Magnus de finir dans le même état par ces fous furieux.

Lorsqu'il arriva à Sainte-Mangouste aussitôt l'odeur de la mort lui noua les tripes. Son instinct lui hurlait que ce serait bientôt fini, qu'il s'agissait de quelques minutes tout au plus. Le personnel affichait un air sombre, triste, ils portaient le deuil de leur collègue avant même que les machines ne s'emballent. Lorsqu'il arriva dans le couloir où se trouvait la chambre d'Alix une alarme s'enclencha, il se figea, dépassé par une équipe de médicomages qui couraient. Il n'osa s'approcher, contemplant de loin la scène. Les proches de la jeune femme qui se retrouvaient dans le couloir, choqués mais aussi résignés, et un cri poignant lui fit mal au coeur, une jeune fille, un peu plus jeune que sa soeur, refusait la réalité, s'accrochait encore à l'espoir pourtant envolé. Il sut que tout était terminé lorsque les médicomages sortirent de la pièce, le silence pesant, l'arrêt des machines, et le souffle de la faucheuse qu'il sentit dans ce couloir sinistre, glacé.

Il osa enfin s'avancer, lorsque les médicomages furent partis. Il n'avait pas fière allure avec ses vêtements sales, sa barbe qui ne cessait de pousser et sa tête d'outre-tombe, mais lorsqu'il fut proche du clan Folkhart, il se sentit tout à coup très bête avec son bouquet de fleurs à la main. D'une voix rauque, serrée par l'émotion, il leur exprima ses condoléances. Il aperçut le corps figé d'Alix, ses joues sans vie, les draps blancs et les machines silencieuses.

- Toutes mes condoléances Mr et Mrs Folkhart. Votre fille était vraiment quelqu'un de bien. C'était... Sa gorge se noua, et s'il n'avait pas été plus aguerri par sa fonction, certainement aurait-il pleuré mais il se contenta de laisser ses yeux briller d'émotion, Une personne comme on en croise rarement aujourd'hui. Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, aurevoir bredouilla-t-il en laissant le bouquet de fleurs à la jeune adolescente en compagnie de Fabian Prewett, à savoir Garance, la nièce d'Alix.

Il partit sans voir le corps de la défunte médicomage. Inutile de voir la mort en face, son reflet sinistre exultait dans les regards éteints des proches. Magnus se dirigea vers les toilettes, pour se passer de l'eau sur le visage, hanté par cette jeune fille, si jeune, et ses grands yeux noyés de larmes. Il détestait associer Mildred, sa propre soeur à ces drames, et pourtant il le faisait, toujours, terrifié à l'idée qu'on la prenne pour cible. Un bruit le tira de ses pensées, un sanglot, des hoquets, et il se raidit, la mâchoire serrée. Revenant sur ses pas, puisque ces pleurs provenaient des toilettes de ces dames, il entra en douceur, pour trouver Ariena prostrée, dos au mur, à verser toutes les larmes de son corps. Il se sentit désemparé face à tant de tristesse, touché par les pleurs de la jeune femme, il lança un " Collaporta " informulé sur la porte, et avança jusqu'à être à sa hauteur. Assit à côté d'elle, il passa autour d'Ariena un bras puis un second pour former une bulle protectrice, un cocon de force et de chair.

Ici, dans ces toilettes, ils pouvaient eux aussi pleurer leurs morts.

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• Faire un post de 500 mots ▬ 2 dragées
• Lancer un sort (contre quelqu’un ou sur un objet) ▬ 1 dragée
il lança un " Collaporta " informulé sur la porte
• Voir pleurer quelqu'un et le consoler ▬ 1 dragée
Assit à côté d'elle, il passa autour d'Ariena un bras puis un second pour former une bulle protectrice, un cocon de force et de chair.
• Inventer une expression sorcière à partir d’une expression ou d’un proverbe populaire (ex : « La nuit tous les fléreurs sont gris », « Mêle toi de tes parchemins ») ▬ 2 dragées
pas plus haut qu'un balai!

MANGEMORT

C'était King qui lui avait dit quand il lui avait expliqué comment c'était passé la mission. Qui lui avait dit qu'Alix était à Sainte Mangouste. Il avait insisté pour savoir, on l'avait déjà mis à l'écart alors il pouvait au moins être au courant des grandes lignes du mariage. Mais il ne pouvait pas expliquer à Gary comment il savait que sa tante avait été blessée et envoyée à Sainte Mangouste. Il aurait mis toute l'Ordre en danger. Même s'il faisait confiance à sa meilleure amie, les murs avaient des oreilles. Sans compter qu'il n'avait pas vraiment envie qu'elle trempe dans ces histoires.
Il a serré Garance dans ses bras et a posé un instant sa tête contre la sienne. Il était fatigué de tout ça, des missions qui ne servaient parfois à rien, des filatures qui n'aboutissaient à rien de concret, du ministère corrompu, des morts. De ne plus être un adolescent inconscient à Poudlard. Presque en écho à ses pensées, les machines dont dépendaient Alix s'emballèrent et les médicomages entourèrent son lit. Gid a renforcé sa prise autour des épaules de Garance en fixant impuissant un coin de drap. Ils ont du sortir pour attendre l'inévitable. Les yeux mouillés et son amie contre lui, Gid se répétait que ça allait aller. Que tout irait bien, qu'Alix ne souffrirait plus, que Gary ferait son deuil, que la guerre prendrait un jour fin.

Assise dans un coin de la maison de mon frère, seule et discrète, je me fondait dans le décor, incapable de faire le moindre mouvement, le cerveau déconnecté, dans une autre dimension, le regard dans le vide. Je ne pouvais croire ce qui se passait, je ne vit même pas Gary et Aaron passés près de moi pour sortir. J'étais dans un coma total, une léthargie . Quand Arthur vint me chercher des heures plus tard pour retourner auprès de notre sœur, pour moi un éternité venait de s'écouler.
Ainsi nous retournons dans cet endroit froid qu'est l’hôpital, où la vit de notre sœur s'éteint peu à peu sans que nous voulions y croire. Aujourd'hui il y avait plus de personne venu voir Alix, plein de personne que je ne connaissait absolument pas, mais également plus de médicomages et surtout plus de machine autour d'elle. C'est avec hésitation et avec une grande inspiration que je fis un pas dans la chambre de la mourante. Elle était là allongée, aussi blanche qu'on fantôme, presque sans vie devant nous, la seule chose qui nous montrait qu'elle était toujours là était le bruit des machines et le soulèvement de son ventre qui prouvait sa respiration, certes lente, mais quand même présente. Une fois près d'elle je lui pris la main, murmura un petit " Reste avec nous je t'en supplies" et recula pour laisser la place aux nombreux autres membres de la famille.
Mais la vie avait décidé de nous enlevé un être cher aujourd'hui. Les machines s'emballèrent, les médicomages se firent plus nombreux autour d'elle à courir partout, et surtout certains nous demandait de sortir, c'était impensable pour moi, je voulais rester, être près d'elle.

- NON, ALIX!!!!!

Me débattant contre les médicomages pour ne pas sortir, pleurant à la fois de rage et de désespoir, je finis par être sorti de la chambre. A genoux au sol, j'attendais la nouvelle qui allait dévaster notre famille. Lorsque les premier médecins sortirent et se dirigèrent vers Meryl, lui dirent quelques mots, tout le monde comprit ce qu'il venait de se passer: Alix venait de s'éteindre. Avec l'aide d'un de mes frères, je me remit debout, et m'approcha de se qu'il restait de ma sœur, C'était impossible, elle avait tant pour moi, il était impossible qu'elle ne soit plus parmi nous. C'était elle qui avait fait le premier pas vers moi lorsque j'étais entré dans la famille, qui m'avait accueilli comme une des leur, alors que je ne l'étais qu'a moitié, qui avait fait en sorte que je me sente comme chez moi, qui m'avait tout expliqué sur la famille, et avec qui j'avais tant de souvenirs. Et elle partait comme ça, je sentit à la fois de la tristesse, mais également de la colère contre elle de nous abandonner, sa famille, ses amis. Comment se remettre de ça? Cela me paraissait actuellement impossible.

Tout était fini. La grande pièce de la vie venait de s'achever, emportant une autre actrice loin des siens. Pâle comme la mort qui venait de l'enlever, Alix reposait sous les draps blancs aux odeurs macabres de décès. Les couloirs grouillaient de vie et pourtant, les occupants de l'étage s'arrêtèrent de vivre un court instant. Le silence les envahit, enfouissant en son sein les cris de détresse et de tristesse lancés tel un appel au secours par les proches de la défunte. Il faudrait se reconstruire, sans le sourire amical d'Alix, sans son rire communicatif ni sa bonne humeur, sans son caractère borné et exigeant. Sans elle.

Au-dessus du deuil qui maintenant enveloppe le clan Folkhart, c'est là que je suis. Là que je resterai. Je prendrai soin d'eux, je les protégerai quoi qu'il advienne. Ariana, Garance, Charlie, Farkas, Chelsea, Robyn, Sue, Gideon, Alice, Magnus. Qu'ils aient été ma famille, mes amis, mon amour, mes collègues ou de simples rencontres une fois dans ma vie, ils sont ce que j'ai de plus cher. Mes yeux se posent sur le visage de cet homme que j'ai aimé et auprès de qui j'aurais voulu vieillir. Le Destin nous a enlevé ce dernier espoir. Mais il se reconstruira. Mes yeux se posent sur les visages de ma filleule et nièce, de mon cousin, de ma sœur, je ne les abandonne pas, quoi qu'ils en pensent. Ils ont été l'éclat de joie dans ma vie. Mes yeux se posent sur les visages de mes collègues et amis. Ils se rappelleront ces longues heures de travail harassantes, ces dangereuses missions pour l'Ordre, ces rires en souvenir du bon vieux temps. Je suis morte. Mais la plus grande leçon qu'ils ont à tirer, c'est de vivre.

Vivre, pour ce que je ne vivrai pas.

SUJET CLOS.

et voilà, c'est fini !:

» «Quand une personne entre dans votre cœur, elle y reste pour toujours.» [Demon Murray]
» Haut les coeurs chez les motards ? (Bree)
» Est-ce le thé qui réchauffe ainsi nos coeurs ? w/Razvan
» La mauvaise personne [ Marcus Shipton ] >CLOS<
» Sortilège niveau pro c'est pas pour demain ! [Libre - 1 personne]

Un nom sur une pierre, une personne dans nos coeurs !

Un nom sur une pierre, une personne dans nos coeurs !

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