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[FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington

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MessageSujet: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Lun 24 Mai 2021 - 20:39

Ce n'était sans doute pas le plan le plus sage qu'elle ait conçu. Si elle se faisait attraper, elle voyait d'ici l'air désappointé du professeur Flitwick. Pire que l'histoire des plantes cachées dans la section non accessible de la Serre. Ce qui disait quelque chose, parce que leur Professeur n'avait pas été très content, ni lui, ni le professeur Chourave.

Conclusion : il suffisait qu'elle ne se fasse pas attraper ! Très simple !

Sans doute se serait-elle fait tirer les oreilles, parce qu'enfin, de quoi se mêlait-elle ? Elle n'était même pas préfète ou quoi que ce soit. A vrai dire, elle n'était même pas sûre de ce qu'elle ferait de l'information si elle s'avérait juste. Mais elle voulait *savoir*.

Le truc c'était que Mélopée avait appris d'Andréa qui savait par Stuart qui avait entendu un Poufsouffle avec les yeux bizarres dire qu'il se passait des trucs bizarres du côté de l'équipe de Quidditch de Serpentard. Personne ne savait vraiment ce que recouvraient les trucs bizarres : Mayra avait interrogé Mélopée puis Andréa et enfin Stuart, et PERSONNE ne savait ce que tout ça signifiait. Quand au Poufsouffle, il avait louché, et malgré des tentatives trois jours durant, il n'avait RIEN expliqué.

Ca rendait Mayra folle de curiosité. Elle ne savait pas comment Stuart, Andréa et Mélopée réussissaient encore à trouver le sommeil. Elle n'arrivait plus à se concentrer sur rien d'autre. Elle mâchonnait ses plumes en élaborant des théories, aussi débridées que le lui permettait son esprit de jeune adolescente. S'agissait-il d'un trafic ? De triche et de sabotage ? De cérémonies rituelles totalement interdites ? De défilés de mode ?

C'était comme un bouton de moustique. Impossible de l'oublier. Elle voulait savoir. Et tant pis si certains Serpentards étaient réputés pour ne pas être très sympa. Après tout, une fois qu'elle saurait, elle se sentirait tranquille et personne d'autre n'avait besoin d'être au courant.

Alors, en fin d'après-midi, sa résolution prise, la petite métis née-moldue de 14 ans avait attendu cachée sous les gradins, que l'équipe sorte des vestiaires pour se diriger vers le terrain d'entraînement.... et elle s'était glissée à l'intérieur, avant que la porte ne se referme tout à fait. Sur la pointe des pieds, elle était entrée, le cœur battant, avec l'impression de se lancer dans une grande aventure.. ….Fronçant un peu le nez parce que ça sentait la sueur.

Bon, voyons voir, par où commencer ? Jeter un œil aux sacs ? Ou trouver une cachette depuis laquelle observer ce qui se passerait au retour des joueurs ? D'un air dépité, la gamine dut bien s'avouer qu'il n'y avait pas grand chose. Peut-être dans ce grand placard qui n'avait pas l'air de fermer à clé ?
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Dim 30 Mai 2021 - 16:19

Ma dernière année au sein de Poudlard.
Ponctuée de retenues en tout genre et d’abandon de titres de Capitaine de l’équipe de Serpentard. Tout ça, à cause de deux Rouges et Or qui ont le don illustre de me briser les Cognards. Turner et O’Mahony s’entendent à merveille pour que mon poste de Leader disparaisse et que je le laisse à un autre au sein de mes équipiers. Chose, qui a toujours l’art de me foutre en rogne. Parce qu’à dix-sept ans, l’autorité, je ne la supporte vraiment pas. Surtout, quand je me suis retrouvé en retenue devant la Dragonnière pour un léger coup de batte savamment placé. L’autre connard, n’a rien eu comme dommages corporels. Juste moi, qui me suis retrouvé à récurer les vestiaires avec toute l’animosité du monde, que je peux porter sur mes grandes épaules.

Haussant un sourcil, j’arme ma précieuse batte lors de cet entraînement. Écoutant à moitié, -comme d’habitude-, le Capitaine suppléant. Mon but étant, d’emmener bon nombre de mes « adversaires » à l’Infirmerie de Poudlard, pour qu’ils se souviennent du Boucher Vert, comme celui qui sait tellement bien leur péter les dents, le nez, et toute la charmante zone à laquelle correspond leur visage quelquefois tuméfié. Avec un rire sournois et sadique, j’entends siffler la lourde balle noire faite pour rencontrer avec tendresse et amour, le nez de ce connard de Capitaine qui a décroché ce poste, juste parce que j’ai fait le con. Et, de lui briser l’os nasal. Avec ce petit bruit caractéristique, qui fait tout son charme. Jaugeant, que j’ai éradiqué la moitié de mes coéquipiers avec mes frappes dévastatrices, je coupe court à l’entraînement.

Un pied posé sur le sol, j’atterris sur la terre ferme. Ou du moins le gazon, impeccablement tondu. Et, me dirige vers les vestiaires, grommelant des insanités parce qu’ils ne sont pas fichus de réceptionner l’un de mes Cognards pourtant délivré avec toute cette grandiose affection qui me caractérise. Lorsque j’arrive à proximité des vestiaires, pour ranger mon balai et mon équipement de Batteur, j’entends un bruit. Tendant l’oreille, je perçois quelques crissements légers, percevant sciemment qu’il y a bien un individu planqué. A fouiller, je ne sais quoi. Passant ma tête brune, à travers la porte des vestiaires, je constate que j’ai raison. Et que, j’ai de la « compagnie ». Une compagnie potentiellement féminine. Si j’en crois la chute de reins agréablement dessinée et la silhouette menue.

M’adossant sans bruit, contre la porte des vestiaires, je la contemple de mon regard bleu clair et la laisse faire à son œuvre. Est-ce qu’elle compte dénicher un trésor ? Parmi les affaires sales de mes comparses ? Dans l’équipement, que j’ai de nombreuses fois détruit ? Parce que je suis et reste, toujours, de mauvaise humeur. Fronçant les sourcils, je crois l’avoir déjà vue, cette jolie brune. Ou du moins, l’avoir entraperçue dans la Grande Salle. Elle, qui n’est sûrement pas une Serpentard.

- Ça va ? Tu veux de l’aide ? Parce que je crois que tu ne vas pas y arriver là. Commente-je froidement, tout en la fixant de mon regard bleu clair, peu avenant. Tu n’as rien à foutre là, à ce que je sache.

Ne sois pas violent, Isaac Wellington.
Pense à ces merveilleuses heures passées à nettoyer des vestiaires crades, face à cette Professeur qui a fait bouillonner tes hormones.
Mais, je n’y peux strictement rien.


- Dégage, je dois me changer. Une voix froide et monocorde.

Puis merde, ce n’est pas comme si je mentais.
Vu que je commence lentement, à me déshabiller.
Haussant un sourcil interrogateur, pour qu’elle déguerpisse manu militari, la jolie petite brune.
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Dim 30 Mai 2021 - 21:13

Oops.

La jeune Serdaigle grimaça en entendant la voix, alors qu'elle avait encore le nez dans un casier, sur la pointe des pieds pour essayer de tâtonner jusqu'au fond de l'étagère du haut, à la recherche de quoi, elle n'était pas très sûre. Jusqu'à présent, elle avait obtenu : des slips (….propres pour la plupart), des photos découpées dans des magazines, divers accessoires de quidditch et d'entretiens de balais.... Rien de très surprenant pour un vestiaire. Elle avait un peu joué avec certains des objets, fascinants pour une née moldue, mais tout de même... C'était assez décevant, par rapport à l'idée qu'elle s'était faite en se basant uniquement sur la rumeur. Ce qui ne voulait pas dire qu'il n'y avait rien. Juste qu'il fallait mieux chercher.

Peut-être que si elle avait moins bien cherché, elle aurait entendu l'autre élève approcher.

Elle n'avait pas besoin de se retourner pour déduire plusieurs choses, en se basant sur sa voix : le nouvel arrivant était plus âgé qu'elle (peut-être pas une bonne nouvelle?), il avait correctement analysé la situation (oui, elle avait besoin d'aide pour trouver les trucs les plus intéressants), et il était agacé (….elle n'allait peut-être pas lui demander main forte).

Quand elle se retourna, la situation empira. Le capitaine. Enfin ex-capitaine. Celui qui avait envoyé à l'infirmerie l'ensemble de l'équipe de Serdaigle cette année. La seule bonne nouvelle, c'est qu'il avait l'air blasé, mais pas agressif. .....Non, il y avait une deuxième bonne nouvelle : quoi qu'il se passe ici, le capitaine était forcément au courant, non?

Plan B, Mayra.

La souris plaqua une moue innocente et embêtée sur son visage, presque suppliante.

« J'ai perdu mon boursouf, et il a la diarrhée, alors je dois le retrouver vite... »

Ca marchait à chaque fois. Personne ne lui reprochait jamais rien, avec l'histoire du boursouf qui a la diarrhée. En milieu moldu, remplacez la créature magique par « rat apprivoisé », c'était du plus bel effet.

Pourtant, ce fut la miss qui fut déstabilisée, quand l'autre élève commença à se déshabiller comme si elle n'était pas là. Aussitôt, elle se mit une main en travers des yeux. ….avant d'écarter les doigts l'air de rien, l'instant d'après. (Parce que ça n'était pas souvent qu'on voyait des garçons tout nus, surtout ceux de septième année, et que ça aussi, c'était un sujet de curiosité innocente.)

Malgré l'apollon qui commençait à entrer dans l'âge adulte autant que dans les douches, et dont les biceps faisaient une circonférence impressionnante, elle restait l'esprit vissé sur son motif premier d'intérêt. Toujours en faisant mine de se cacher les yeux.

« Ca m'embêterait s'il était perdu ici, et qu'il y avait des choses dangereuses ou précieuses.... A ta place, je me dépêcherais de les mettre en sécurité avant qu'il ne les abîme. Il est vorace. »

Une petite moue innocente. Plan imparable : s'ils cachaient des trucs étranges, il allait se décomposer, et elle saurait, alors. Comme quoi ses parents avaient bien fait de l'emmener de temps en temps à la bibliothèque, pour y emprunter les livres de Mrs Christie.
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Dim 30 Mai 2021 - 22:13

J’en viens à penser -urgemment- qu’il faut mettre en place des sortilèges « anti-intrusions ».
Sérieusement et heureusement dans un sens, que je me suis pointé assez rapidement dans les vestiaires de l’équipe de Serpentard. Parce que la jolie brune qui continue à fouiller devant mon nez, peut se targuer par la suite, d’avoir trouvé quelques trésors. Patiemment, j’attends qu’elle se retourne, malgré mon animosité constante. Dans le fin fond de mon esprit, je tente de me rappeler de son identité. Pour l’avoir, déjà entendue, au gré d’un couloir. Ou chuchoté dans une conversation. Ce dont je suis certain, c’est qu’elle aime fouiller. Mais, qu’elle n’a pas les bons arguments pour avancer sa défense. Haussant un sourcil, et bras croisés sur mon torse, j’écoute. Avant de me faire avoir par une légère toux, qui occulte un rire.

J’ai bien entendu ? C’est quoi encore que ces conneries ? Je suis bien trop mâture pour me faire avoir par de pareilles sornettes. Bien que l’idée, d’une éventuelle Créature avec des soucis de sphincter potentiellement irritable peut passer, mais, je n’en crois décidément rien. Je réprime, une sorte de fou rire et je m’emploie à le faire mentalement. Hochant ma tête brune, je lui fais signe que je comprends sa détresse, alors que je retire mon équipement par morceaux. Pour les poser sur un banc, devant les douches. Douche, que je m’apprête à rejoindre, si seulement, je n’avais pas été interrompu idiotement. Gardant mon venin, pour l’innocente jeune femme. Qui, ne semble pas être si candide, vu la façon dont elle m’espionne, je la gratifie d’un sourire énigmatique.

- Ça risque de pourrir mon équipement de sportif, et je n’aime pas ça. Je marque un temps d’arrêt, analysant la jeune Serdaigle, -ça m’est enfin revenu- avec mon regard bleu clair. Si jamais, je te ferais payer le centuple de ce qu’il aurait pu altérer. Une pause. Et sache, que je suis dur en affaires.

Une partie de mon inconscient a oublié la punition de Yelena Dratsena, qui m’a valu de copier des lignes suite à mon contentement un peu trop prononcé, orchestré devant la slave. Écoutant mon interlocutrice avec un semblant d’intérêt, je remarque qu’elle persiste et signe dans l’élaboration de ce que je considère être comme un mensonge risible et peu convaincant. Sauf qu’en digne héritier de Salazar Serpentard, je me dois d’être rusé et c’est tout naturellement que je vais dans son sens. A grand coups de sourire, et de silhouette musculeuse dévoilée et à moitié nue. Assortie d’un rire, plus franc cette fois-ci. Parce que le coup du Boursouf aux intestins dérangés, on ne me l’a jamais faite. Jamais.

- Si c’était une excuse pour venir me retrouver et saluer ma maîtrise de la batte, sur un terrain de Quidditch, j’aurais pu accepter le concept. Entame-je, tout en m’approchant d’elle, la surplombant de toute ma hauteur de futur colosse. Et, si c’était pour me draguer, fallait être sincère. Je ne mords, généralement pas. Et, si elle veut jouer. Jouons. Alors, je continue sur ma lancée. Allez, avoue-le que tu as inventé tout ce stratagème, pour me surprendre presque nu dans les douches et pour le raconter à tes copines, de dortoir. Avoue-le. Un éclair de défi, dans mes prunelles bleu clair.

Tout ça, c’est pour la déstabiliser.
Ou la faire avouer.
Ou, un peu des deux.
Et surtout, parce que c’est drôle.
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Jeu 3 Juin 2021 - 19:45

La petite maline eut la satisfaction de voir que 1) l'autre élève ne l'éjectait pas manu militari 2) il paraissait s'être détendu, entre hochement de tête de compassion et sourire. Eh bien voilà, ce n'était pas si dur ! Et les autres qui s'en faisaient toute une montagne ! Peut-être que les statistiques d'envoi à l'infirmerie étaient fortuits, peut-être que c'était juste les autres qui manquaient d'adresse sur un balais (après tout, Mitchell avait perdu ses deux dents de devant en voulant faire des acrobaties, et personne ne l'avait aidé). Le garçon plus âgé lui lança néanmoins une menace en forme d'avertissement concernant l'impact sur son matériel, auquel la jeune fille s'empressa d'acquiescer :

« C'est normal, je comprends ; je suis sûre qu'il ne fera pas de dégâts durables à tes affaires ! »

Elle était parfaitement confiante à ce sujet. Peut-être ferait-elle mieux de refréner son sourire. Parce que ce genre de menaces aurait dû faire pâlir une née-moldue issue d'une famille modeste. Et aussi parce que c'était ses yeux, qu'elle ne dissimulait qu'à moitié, pas sa bouche.

A présent, que faire ? L'autre n'avait pas eu la moindre réaction d'inquiétude à la perspective d'une diarrhée répandue dans des coins sombres, donc quoi qu'il se passe ici n'avait pas de lien avec des items fragiles, ou ceux-ci étaient dissimulés soigneusement. Damn.

Elle réfléchissait au prochain mouvement stratégique, quand elle réalisa que le garçon se rapprochait, beaucoup. De près, elle avait tout loisir de constater leur différence de stature, et les muscles impressionnants ; la main fine avait glissé de ses yeux sur sa bouche, lentement. Oh-oh... A la première phrase, Mayra Alushi se dit que l'autre élève était peut-être un de ces sports freaks, qui voyaient tout au travers du prisme de leur passion. Les deux autres phrases lui firent écarquiller les yeux, ses joues s'empourprant, et on remerciera la main sur sa bouche qui étouffa un piaillement. Ohla, dans quoi elle s'était fourrée ?

Elle secoua la tête avec empressement ; il était certain que si elle avait aperçu un garçon si mûr nu, ça aurait fait le tour de la Tour, et Mayra aurait peut-être crâné un peu devant les regards envieux, prouvant une bonne fois pour toutes que pour acquérir certaines connaissances, il fallait sortir son nez des grimoires et prendre quelques risques. Mais.... Le garçon était très très très près et il avait l'air très très très sérieux.

….il était peut-être temps de réfléchir à une stratégie de retraite.

Sauf que- elle n'aurait pas d'autres chances. Et s'il croyait ça.... Peut-être qu'elle pouvait l'utiliser à son avantage ?

« Je ne révèle pas de secrets sans qu'on m'en donne un en échange. »

Sa voix était juste un tout petit peu plus aiguë, et elle n'avait reculé que de trois pas, ce qui était une réussite, de son point de vue. (D'accord, elle s'était trouvée bloquée dos à un casier, et son cœur battait très vite, mais on ne vous a rien demandé, messieurs dames les rabats-joie ! )
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Sam 5 Juin 2021 - 10:58

Autant dire que la Serdaigle est tombée dans la gueule du loup.
La mienne, symboliquement. Ou, celle du Serpent. Mon emblème, qui m’a vu évoluer durant sept années en son sein. Et dont, je ne suis pas peu fier d’avoir apporté ma contribution et su arborer sur mon torse, le blason ô combien apprécié de Salazar Serpentard. Je ne suis pas connu pour me lier d’amitié facilement, et encore moins, quand il s’agit de faire preuve de sympathie envers les membres des autres Maisons. Étant en guerre perpétuelle, avec les Rouge et Or, Turner et O’Mahony, mon doigt d’honneur mental est pour vous et vous est destiné, je n’ai pas vraiment de reproches à faire envers les érudits. Ceux, qui pensent que les réponses se trouvent dans les grimoires, au lieu d’arpenter le monde. Monde qui pourtant, se trouve être droit devant eux.

En revanche, et ça, ce n’est pas habituel, parce que j’ai face à moi, une jolie brunette qui ne s’est pas privée pour pénétrer dans un espace intimiste. Avec une excuse alambiquée, à laquelle, je me suis permis d’y répondre par un ersatz de compassion et de sincérité. Fronçant les sourcils, je constate amèrement, que son manège n’en est qu’à ses prémices et je vais devoir me la coltiner, encore un bon moment. Sauf si, je la fous dehors. Fidèle à ma réputation, d’avoir envoyé toute l’équipe des Serdaigle à l’Infirmerie de Poudlard, le match passé. Ça, elle peut le conter à ses copines.

- Ce serait con, oui. Parce que je ne pense pas qu’à ton âge, tu seras en mesure de me racheter un équipement complet de Batteur. Une pause, assortie d’un sourire dévoilant mes dents blanches impeccablement alignées. Et sache, jeune impertinente, que je n’apprécie pas les fournitures de Quidditch, payées au rabais. Un passage de langue sur mes canines et un rire sec et bref.

Pour la suite, je me suis approché sciemment. Afin de la déstabiliser et de la rendre mal à l’aise, comme bon nombre d’étudiantes et d’étudiants de Poudlard, quand ils me voient débarquer dans leur champ de vision. Moi, ça me fait bien rire. Surtout, ces quelques réactions apportées à mon laïus, qui me confortèrent dans l’idée, que je dois continuer. Et, que c’est plaisant. Parce que si elle veut rester pour tenter de trouver ce qu’elle considère comme étant le Graal, je ne peux décemment pas l’en empêcher. Par contre, elle va devoir me supporter. Et ça, ça n’est pas vraiment gagné. Avec un haussement de sourcil interrogateur, je la vois essayer de reculer. Bloquée contre un casier du vestiaire, et ça, ça arrange bien mes affaires. Silencieux, je l’observe avec mon regard bleu clair. La contemplant longuement, avant d’émettre un son court, qui ressemble en tous points à un rire quelque peu sadique.

L’éloignement de ses trois pas, je le comble en à peine une seconde. Me penchant sur elle, une main plaquée sur le casier qui la retient prisonnière et l’autre sur mon flanc. Sans me départir de mon sourire diabolique, bien évidemment. J’étudie, ce que produit cette manœuvre dans les iris sombres. Ce que cela va déclencher chez elle, alors que je conserve toujours un mutisme adroitement placé. Tapotant de mes doigts, sur le métal, je consens enfin à dire ces quelques mots que je murmure au creux de son oreille la plus proche. Parce que je l’ai dit : si elle veut jouer. Jouons. Et, je ne suis pas le premier à refuser. Elle peut me croire.

- Quel genre de secrets ? Que l’on invoque des démons après chaque entraînement ? Et que ces démons m’ont donné l’avantage sur toute ton équipe inutile et peu combative du match passé ? Un éclat de rire. Ou alors que moi, Isaac Wellington conserve des reliques de mes adversaires, que j’ai tous envoyés à l’Infirmerie ? Parce que ça me plait ? Un nouveau rire. Avant de redevenir sérieux. Toi par contre, tu vas me dire l’un de tes secrets les plus inavouables. Parce que c’est toi, qui t’es introduite ici sans motif valable. Et que, c’est entièrement de ta faute, si tu te trouves bloquée … Un haussement d’épaules. Alors ?

C’est que moi et la patience, ça fait généralement deux.
Surtout à dix-sept ans.
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Dim 6 Juin 2021 - 22:56

Elle n'était pas encore totalement expert dans la conversion des livres en gallions, mais il était certain que l'argent de poche qu'elle se faisait pendant les vacances, avec les pourboires donnés à cette apprentie serveuse, ne suffiraient pas à acheter des équipements de vol neufs. Peut-être de la cire à balais et encore... Et il n'était pas dit que le garçon se satisferait d'un cirage de manche. Elle aurait pu s'en remettre au troc, mais ça ne lui aurait pas permis d'obtenir des accessoires flambants neufs, or l'autre élève avait des affaires de premier choix, neuves et impeccables, hormis quelques traces suspectes un peu trop carmin. Hm. Oui, ce serait embarrassant, mais elle dissimula cette conclusion sous un rire flûté :

« Mais comme tes affaires ne vont pas être détruites, tout va bien entre nous ! »

Décidément, il était heureux que le boursouf avec des fuites ne soit qu'un subterfuge et pas un réel problème à gérer, se fit-elle la remarque pour elle-même. Elle en avait déjà bien assez sur les bras ; à chaque minute qui passait, elle commençait à comprendre à quel point elle s'était fourrée dans un joli guêpier.

Le Serpentard plus âgé était difficile à cerner. Un instant, il semblait à Mayra qu'il s'était approché avec des airs étrangement amoureux. La Serdaigle n'était pas du genre à couiner sur les garçons, pourtant elle le voyait bien, qu'il était beau, d'une façon bien plus adulte que la plupart des autres élèves, et il se tenait TRES TRES proche. Genre... aussi proche dans les films, quand... Sauf qu'il n'y avait pas le sourire gaga ou les paillettes dans les yeux ou l'attitude tendre. Non, il était très proche, de façon provocante et intimidante et mature. Sauf que l'instant d'après, on distinguait dans le regard clair une expression amusée et sombre, comme un félin en train de jouer. Ce n'était pas de très bon augure.

Son cœur battait la chamade, le casier était froid contre son dos, et elle eut un petit couinement quand il murmura à son oreille.... De surprise mais aussi, parce qu'on approchait du but !! Il semblait savoir où elle voulait en venir, lançant des lignes sans mettre néanmoins d'asticot sur son hameçon.

Ragaillardie par la perspective d'obtenir une information fascinante, elle se glissa souplement sous son bras, s'extirpant du piège formé par son corps ; elle se retourna avec une moue, soudain téméraire :

« Je veux des preuves, d'abord. Ensuite, je te dirais. Promis. »

Le temps qu'il se décide lui laissait la latitude nécessaire pour trouver ce qu'elle pourrait monnayer. Elle n'avait pas vraiment de sombre secrets, du moins, rien qu'elle ne considérait vraiment comme scandaleux, et ce, même si le garçon se serait sans doute moqué. Elle aurait pu confesser son ascendance, mais elle avait rapidement compris qu'on ne gagnait pas grand chose à se faire identifier comme Née-Moldue. En revanche, elle possédait des secrets sur les autres, et certains pourraient sans doute intéresser l'élève plus âgé.

« ...Je sais comment ouvrir le coffre du Professeur Walters. »

Voilà. C'était bien plus intéressant que de savoir qu'elle avait des chaussettes disant « Momma's Baby Doll » ou qu'elle gardait son vieil ours en chiffon dans le fond de sa valise. ....Non?
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Mar 22 Juin 2021 - 11:55

De telles discussions stériles, ça commence sérieusement à me gaver.
A dix-sept ans, je ne suis généralement pas vraiment patient. Parce qu’au vu de mon caractère impétueux, je veux tout, tout de suite et tout le temps. Rapidement. Qu’on essaye de faire m’avaler des couleuvres, ça me met tout bonnement en rogne et ça m’exaspère. User et utiliser des stratagèmes qui sont inhérents à ceux de ma Maison est un luxe que cette petite Serdaigle est en train de se payer. Et, je n’aime pas vraiment cela. En revanche, j’aime jouer et ça, je pense qu’elle a bien remarqué la chose, lorsqu’elle est entrée dans mon sanctuaire.

Sanctuaire que je garde peut-être un peu trop précieusement. Mais, la faute à qui ? Dans mon éducation, on m’a toujours inculqué ces préceptes et je crois, même du haut de mes dix-sept ans, que ça ne va pas être prêt de changer. Malgré ma propension à l’énervement prompt et aux coups de poings distribués avec rage et amour, on me considère généralement comme un adolescent bien plus adulte qu’il n’y parait. La faute en est à ma constitution, bien plus robuste. Car obtenue avec des entraînements constants de Quidditch avec l’équipe de Serpentard qui vont me former à quelque chose de bien plus grand. Je me destine à faire carrière dans ce monde, et je sais que je vais y arriver. Parce que c’est comme ça que je suis ainsi fait.

- Que tu crois. Lâche-je dans un murmure provocant et cinglant. Additionné à ma stature qui va prendre sa normalité dans peu de temps, il y a le ton acerbe et le regard bleu clair qui occulte certaines actions. Je ne sais pas objectivement, si tout va bien entre nous. Continue-je avec la même intensité dans la voix et dans mes prunelles d’un bleu clair intense.

Alors que je pense ma proie à sa juste place, plaquée ainsi contre l’un des casiers du vestiaire des Serpentard, je me rends compte qu’il en est autrement. La jolie brunette s’extirpe de ce piège que je n’ai pas refermé sur sa gorge délicate et, je sens tout bonnement qu’elle m’échappe. Qu’elle s’extirpe petit à petit, du bourbier dans lequel, je l’ai jetée. Visiblement, mes mensonges, qui n’en sont pas réellement soit-dit en passant, ont eu l’art de lui plaire ou de la satisfaire. Si j’en crois le petit couinement qui s’est échappé d’entre ses lèvres. Charmant petit bruissement, s’il en est. Cependant, je me mords l’intérieur des joues, quand je constate son attitude bravache qui commence tout simplement à faire s’éroder les codes de ma bienséance en société.

- Des preuves de quoi ? Que j’ai sacrifié tous les animaux des gars de mon dortoir pour invoquer les démons que j’ai mentionné juste avant ? Un froncement de sourcils et un éclat de rire conséquent. Quoique, je ne touche pas aux animaux, le sang de jeunes vierges, en revanche … Il est clair que si Ava m’entend en ce moment, je risque de me prendre une légère remontée d’acide vipérin en pleine figure. Si tu veux des preuves, je t’exhorte à m’y aider. Promis, ça ne fera pas mal. Pas mal du tout.

Si avec ce stratagème, mon sourire carnassier et mon regard d’un bleu clair devenu un peu trop sombre, je l’ai encore avec moi dans les parages, c’est que ma réputation de pire Serpentard au sein de Poudlard commence à s’émousser clairement. Généralement, on me craint. On change de couloir, quand on m’aperçoit. On sait que je suis assez sanguin et que je ne prive nullement de cogner pour moins que ça. Alors, qu’est-ce qu’elle fiche encore ici ? Avec son « secret » concernant l’ouverture du coffre du Professeur Walters. Sérieusement, qu’est-ce que cela peut bien me foutre ? Croisant les bras sur mon torse, auréolé d’un air mauvais plaqué sur mon visage, je réponds d’une voix glaciale :

- Des secrets sur toi, c’est ça qui serait susceptible de m’intéresser. Pas de savoir, comment tu peux ouvrir le coffre du Professeur Walters. Ça, j’en ai strictement mais alors strictement rien à foutre. Une pause, agrémentée d’un petit ricanement. Sauf si tu me dis, qu’il possède des magazines de ‘Play Witch’ en édition limitée et rare et qu’il trompe sa femme à des heures indues. Là, je réviserais potentiellement mon jugement. Dis-je en venant lui mettre une pichenette sur son joli petit nez. Note, que si tu peux m’avoir l’édition de ‘Play Witch’ et qu’elle existe, je ne serais clairement pas contre.

Autant se faire plaisir. Non ?
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Mer 23 Juin 2021 - 20:01

A chaque minute qui passait, Mayra était consciente que sa situation s’aggravait. Elle le lisait aisément sur le visage de l’autre collégien. Il avait été détendu, au début, et puis sa voix s’était chargée de menace. A présent, malgré la légèreté avec laquelle la jeune Serdaigle réagissait, il ne semblait pas conquis ; quelque chose vibrait dans ses mots et dans son regard. Elle eut la vision d’un aigle : les aigles étaient de très beaux oiseaux *objectivement*. Elle en avait vu, au zoo de Londres. Ils avaient un plumage magnifique et ils se tenaient dignement. Ils étaient impressionnants, quand ils décollaient, déployant toute l’envergure de leurs ailes. …………….et puis l’instant d’après, ils déchiquetaient à coups de bec et de serres un petit poussin mort. Sans montrer plus d’émotions que ça. Dissimulant avec peine un déglutissement, elle tenta un petit sourire contrit pour l’attendrir, nouant les bras dans son dos ; espérant qu’il n’était pas un aigle, et qu’elle ne serait pas un petit poussin. Mort de surcroît.

Il y avait de bonnes raisons d’être confiante : car 1) son cœur battait encore et 2) la Miss tenait plus de la souris. (Etait-ce vraiment une bonne nouvelle ? Poussin, souris, ça pouvait paraître kiff kiff ; néanmoins les souris étaient vives et rusées et se sortaient de tout. Enfin sauf des pièges à glue. Mais le collégien n’était certainement pas un piège à glue. Non ?)

Deux minutes plus tard, elle était un peu moins confiante dans ses chances de réussite, au vu du rapprochement dangereux qu’avait opéré le garçon ; elle lui échappa de justesse, et n’importe quelle gamine censée aurait fui, dans ce genre de cas. Mais Mayra restait tentée par la promesse d’une réponse. Elle fit un pas en arrière pour se rapprocher de la porte, et cependant tout son instinct lui criait de rester, que ça n’était pas encore fini, qu’elle avait une chance de savoir. Téméraire petite Mayra.

Le jeune sportif ne parut pas impressionné favorablement par un tel déploiement de courage. Il en remit une couche, avec un amusement sombre, et des propos provocants, qui prirent l’adolescente par surprise. Les yeux noirs s’écarquillèrent, elle se sentit rougir, parce qu’elle avait compris le sous-entendu entre les mots. On s’était éloigné drastiquement du prince de films et séries télévisés. Que répondre, face à cela ? Il lui sembla que si elle trahissait encore une faiblesse, ça lui serait fatal. Il prendrait son envol, et…. Couic. Alors, d’une voix qui ne tremblait qu’un tout petit peu, elle répliqua :

« Je ne suis pas sûre de pouvoir t’aider avec ça. Il va me falloir des preuves dans lesquelles je ne sois pas partie prenante. »

Ca ne se passait pas mieux du côté des négociations. Elle eut un air décontenancé quand il refusa sa proposition, alors que….

« Mais il a dans son coffre les sujets des examens de fin d’année, ça compte ! »

Ca devait forcément valoir quelque chose, non ? Sauf que le garçon avait d’autres envies, semblait-il. Elle le fixa, et réfléchit rapidement. Calculant. Se mordillant la lèvre inférieure, elle demanda avec prudence :

« Et si je trouve des équivalents? Tu accepterais de les échanger? »

Ca paraissait peu cher payé, non? Des magazines contre un secret important. Mais... Si c'était ça qui intéressait le garçon, elle pourrait s'acquitter de ce paiement-là. Il paraissait que Wendell Thomas cachait des magazines coquins dans un coin de la cuisine, ça ne devait pas être si compliqué que ça à trouver. Et Wendell s'en remettrait, il en trouverait bien d'autres!
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Sam 26 Juin 2021 - 15:03

A chaque minute passée en sa compagnie, je commence à perdre patience.
Cet état de fait, c’est ancré en moi, depuis que je suis tout jeune garçon. Parce qu’on m’a toujours inculqué que le temps est précieux et que le gaspiller est une hérésie que certains ou même certaines n’ont pas le luxe de se payer. Hernan Wellington, mon très charmant ancêtre me l’a bien fait comprendre à coup de maximes assommantes et de proverbes sirupeux. Conseils avisés, que je n’ai décemment jamais écoutés et reproduits, ce qui m’a valu l’inimitié cordiale de mon grand-père paternel. Qui déteste, à raison, qu’on vienne l’emmerder sur ses plates-bandes alors qu’il n’a rien demandé et que la personne en face, insiste. Quitte à augmenter le courroux qui est en train de me cramer les veines.

Je suis connu pour l’énervement prompt, celui qui survient avant même de parler. Celui qui défoule, lorsque j’ai dérouillé mon interlocuteur parce qu’il a commencé tout doucement à me faire chier. Là, je dois me contenir, parce que ce ne serait pas la première fois que j’atterris en retenue pour avoir boxé un élève. Et, une nouvelle altercation avec la Dragonnière n’est nullement dans mes prérogatives prochaines. Puis, cogner une fille, ça n’a jamais été mon intention. Sauf peut-être Turner, mais ça, c’est une autre histoire. Elle, c’est clair que retenir mes coups serait une aberration, comme pour O’Mahony. Ce connard de Gryffondor qui m’a fait suspendre de l’équipe de Serpentard, à maintes reprises, juste pour me stopper. Rien qu’en y repensant, je grogne. Parce que ça m’agace et ça me frustre de n’être cantonné qu’au poste de Batteur. Alors, que je suis un putain d’excellent Capitaine.

Et l’autre Serdaigle, qui s’enfonce de plus en plus dans un bourbier dans lequel, elle ne va pas être prête de s’échapper. Malgré que sa réussite soit vaine, je compte bien encore la garder un peu, avant que toute l’équipe ne vienne me retrouver. Parce que je traine un peu trop et que ce n’est pas dans mes habitudes de faire pareille chose. Haussant un sourcil, je me rends compte que l’hameçon fictif et lancé vers elle, n’a pas eu l’effet escompté. Pire encore, elle se permet de m’avouer qu’elle ne peut m’aider ? Avec un long soupir où pointe une sourde exaspération, je masse ma chevelure brune puis ma nuque et frotte enfin, l’arête de mon nez avec force. Avant de lever mon regard bleu clair vers le plafond, tentant une dernière fois de museler la Bête. Elle me gave, putain. Et lever la main sur elle, n’est pas dans mes principes. Bien qu’elle mérite un châtiment pour être un peu trop curieuse, néanmoins.

- Tu m’emmerdes de plus en plus avec tes preuves. Commence-je en détournant mes iris bleu clair du plafond salutaire pour les river dans ses orbes sombres. Il y en a pas, bordel de merde.

Elle me prend pour qui là ?
Elle me prend pour qui ?
Fronçant les sourcils, mon égo en prend un sacré coup. Parce que selon elle, je peux être intéressé par les sujets des examens de fin d’année du Professeur Walters, qui me déteste autant que je le déteste ? Me mordant l’intérieur des joues, ma patience s’étiole rapidement. Elle disparait. Au profit, d’une Ire sourde qui gronde et dont la jolie brunette ne va pas tarder à en faire les frais.

- Sérieusement, tu crois que ça m’intéresse de tricher ouvertement à son examen, qui est d’une facilité déconcertante ? Parce que je suis un Serpentard, automatiquement, je suis intéressé par des entourloupes de ce genre ? Entame-je dents serrées tout en grognant. Si je triche, mon grand-père me pend par les tripes. Et personnellement, je n’ai pas envie d’être pendu par les boyaux. Termine-je en grimaçant avec fureur. Tu sais où tu peux te les fourrer, tes sujets des examens ?

Par contre, l’autre partie du deal a tout mon intérêt. Ares Zabini n’a pas assez de magazines à vocation érotique pour susciter la découverte. Si elle, elle peut m’en trouver, je suis assez preneur du concept. Avec un sourire, qui se veut légèrement rassurant cette fois-ci, mais avec toujours une lueur bleu clair peu avenante dans mon regard, je concède à accepter le précieux butin. Des équivalents, contre un ersatz de secret ? Ça peut le faire.

- On peut. Mais, ça a intérêt à être de bonne qualité et intéressant. Parce que tout comme les sujets de Walters, tu te les mettras, là où je pense. Elle peut m’appâter, mais si c’est merdique, je vais le lui faire savoir. Et bien plus rapidement, qu’elle ne le pense.

Mais moi, à la base, je suis venu pour prendre ma douche et je compte bien le faire. Quitte à avoir un public ou non. M’emparant d’une serviette qui est sur l’un des bancs du vestiaire, je retire mon boxer sombre. Mains posées sur mes flancs, avec un sourire et une lueur de défi dans mes prunelles bleu clair, identiques à celles de ma mère.

- Là, tu pourras raconter ce que tu as vu à tes copines. Avant de glisser sous l’eau brûlante de la douche, avec un petit rire de contentement en prime.
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MessageSujet: Re: [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington [FB - 1968] Change the game - Isaac Wellington 129196351Dim 4 Juil 2021 - 15:31

Ca se gâtait. Vitesse grand V. En général, quand un interlocuteur arrivait au Bordeldemerde, c'était qu'on était loin de se faire livrer sur un plateau une information. Elle aurait dû en déduire une peur certaine, car tout dans l'attitude du garçon disait qu'elle était à deux doigts de se faire gifler. Peut-être parce que Mayra n'avait jamais reçu de gifle d'un garçon, ou peut-être parce qu'elle sous-estimait les dégâts que ferait une claque venant d'un adolescent sportif et habitué à la violence, elle conçut surtout une déception vive, en voyant se refermer l'opportunité qui s'était présentée. Une petite moue s'afficha sur le visage de la jeune Serdaigle.

L'instant d'après, elle avait un véritable motif d'inquiétude. Elle ouvrit la bouche, pour protester, au vu de ce dont il l'accusait, la referma en entendant sa suggestion, et la rouvrit avec un froncement de sourcils :

« Ce n'est pas de la triche, ça te permettrait juste des révisions ciblées : savoir, ce n'est pas tricher, tu seras seul face à ta copie, de toute façon ! Ca ne craint rien. »

Elle n'en était pas totalement sûre, cela dit : le grand-père du garçon n'avait pas l'air de plaisanter. Mayra avait des parents plutôt arrangeants, qui avaient à gérer avant tout la survie de leur petit restaurant, dont dépendait leur famille, et l'un comme l'autre avait vécu des choses indicibles, qui les incitaient à se montrer souples avec leurs deux enfants. Mayra, elle, ne serait pas pendue par les boyaux, ou par quelque partie de son corps.

Mais de toute façon, ce n'était pas le problème : parce qu'ils venaient de trouver un terrain d'entente. Les yeux noirs brillèrent d'un éclat particulier, celui qu'ils prenaient quand elle touchait du doigt une découverte intéressante. Elle eut un sourire lumineux, les veines gonflées d'une confiance qu'elle n'aurait pas dû afficher, sachant qu'elle pactisait avec un des diables verts.

« Marché conclu ! Mais quand je te les donnerai, je veux mon secret. »

Elle avait failli lui demander un acompte, une moitié de secret ; peut-être devança-t-il sa demande, la pressentant inconsciemment. Il lui offrit une première information qui, oui, valait son pesant de cacahuètes. Du moins auprès d'un auditoire adolescent. Elle écarquilla les yeux, ses joues s'enflammant.

Isaac Wellington fut donc le premier (et pour au moins une dizaine d'années le seul) garçon que Mayra vit nu.

Ce n'était pas du tout comme leurs corps d'adolescentes sortant de l'enfance. Le caleçon révéla une ombre de poils sombres et dorés, une colonne de chair impressionnante, juste l'espace d'un instant, avant qu'il ne se détourne, fier de son petit effet. Laissant l'adolescente abasourdie, figée ; elle ne s'éclipsa qu'en entendant des voix, se doutant que le reste des sportifs approchaient et qu'elle avait suffisamment tenté le diable. Pas en vain, puisqu'elle avait une promesse. Et puis...

Oh que non, elle ne raconterait pas cette scène aux autres collégiennes (sauf peut-être à sa meilleure amie). Mais pour les autres... ce serait une information qu'elle monnaierait. Peut-être qu'elle pouvait trouver quelqu'un qui dessinait correctement... ?

Une priorité après l'autre, cependant. Dix jours plus tard, Isaac Wellington put découvrir sur le banc des vestiaires de Quidditch, un paquet à son intention. Une dizaine de revues moldues, plus ou moins osées, entourées de papier kraft, et fleurant bon les épices. En espérant que Wellington ne s'afficherait pas trop avec, parce que leur propriétaire original n'avait pas encore découvert ce petit « emprunt ». Un petit risque... mais parfois, il fallait improviser un peu, pour mériter certaines récompenses.



Fin du RP Very Happy

Mayra Alushi - exp +2pts
Récompense obtenue : (outre un petit show) info concernant un Serpentard sortant avec deux filles en même temps, une Serdaigle et une Poufsouffle, meilleures amies (Potentiel à Drama : +++)
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