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I remember, remember you | Abrybus - TERMINE

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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Ven 11 Avr 2014 - 15:53

I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 Tumblr_lt1oscOk6i1qbl5dwo1_500

Troublant.
❝ Quand on découvre la vérité. ❞

Elle est devant lui, dans ce qui ressemble à une nuisette. Elle lui va très bien mais elle semble gênée. Il est la, devant elle, proche. Mais il n'arrive pas à mettre de mots sur ce qu'il ressent. Il a baissé sa garde et à décidé de lui faire confiance, mais il est froid, aucune émotion n'est clairement lisible sur son visage. Il avait passé des mois complètement seul, et n'avait jamais réellement côtoyé de femme. Quelques filles du temps de Poudlard, des amies. Il connait Allison, ils sont amis depuis des années, mais c'est différent. Il connait Luzia, avec qui il à passé un mois d'été mais c'est une gamine. Pourtant Marlène n'est pas beaucoup plus âgée, mais il est troublé. Il à beau écrire des romans d'amour, de belles et grandes histoires de sentiments, il n'en connait pas le gout ni la saveur. Alors il reste debout face à elle, à la regarder, prenant conscience d'être bien plus grand qu'elle, maintenant qu'elle à retirer ses chaussures. Puis il l'écoute. Elle à soif de le connaitre, elle ne semble jamais lassée de lui parler, et lui ne ce lasse pas de  l'écouter.

Avec les heures, ses idées étaient devenues plus claires. Une légère migraine demeurait pour lui rappeler quel mauvais coton il filait. Il souriait, sincèrement pour la première fois depuis longtemps. Il était fatigué mais n'avait finalement pas envie de dormir, il voulait continuer d'écouter la sorcière lui parler, elle était si fascinante, presque enivrante, elle l'apaisait. Doucement, il prit sa main, et l’entraîna à s’asseoir de nouveau sur le canapé. Il lâcha sa main, et récupéra sa baguette qui était restée au sol depuis le moment ou il avait verrouillé les portes. Il effectua un Wingardium leviosa sur une grande couverture pliée dans un coin de la pièce et l'attira vers lui, avant de la déplier, et de l'installer à côté de Marlène, avec un sourire un brin timide. N'ayant que peu conscience de ce qui ce fait, et ne ce fait pas, il ce demandait s'il était correct d'agir de la sorte, puis il préféra ce dire qu'elle n'avait pas l'air de s'y refuser. Il gardait tout de même une légère distance physique, parce que le contact de sa peau contre la sienne le crispait quelque peu, et qu'il ne voulait pas mettre la jeune femme trop mal à l'aise. Il laissa un nouveau blanc, ne sachant trop quoi dire, un brin mal à l'aise. « Je crois que j'ai envie de passer du temps avec toi. Mais si tu veux rester seule je peu aller ailleurs...Je ne sais pas trop. C'est ce que je suis sensé faire je crois, non ?  » Il lui sourit, amusé, il feint même un rire. « Je ne suis pas vraiment du matin, et je ne crois pas avoir dormi depuis au moins deux jours, alors il vaut mieux que l'on discute maintenant, et je suis plus bavard la nuit, ç'est un truc d'écrivain sans doute. Ou de cinglé, je ne sais pas vraiment, mais c'est un peu pareil. Et puis tu dois avoir des choses à faire demain, je ne peu pas te garder ici éternellement. » dit-il, amusé. Il enleva ses lunettes et les posa sur la table basse, à côté de sa baguette, avant de passer ses doigts sur ses yeux pour les frotter. Il ce dit que ses lunettes ne lui servaient qu'a lire et à écrire, et qu'elles étaient inutiles depuis deux bonnes heures. Puis il regarda à nouveau Marlène dont il attendait une réponse, espérant qu'elle ne veuille pas qu'il la laisse seule.


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Dernière édition par Abraxas E. Blenheim le Lun 14 Avr 2014 - 14:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Ven 11 Avr 2014 - 22:11



I remember, remember you
❝ Rescue you ❞

Elle était gênée. Alors que d'habitude se montrer en petite tenue devant un homme ne lui posait aucun souci, cette fois, elle se sentait hésitante. Elle ne saurait dire pourquoi, mais Abraxas avait sur elle un effet particulier, différent des autres hommes qu'elle connaissait. Elle avait beaucoup d'amis, alors elle savait comment c'était de côtoyer tout un tas de gens. Pourtant aucun ne lui faisait l'effet que lui faisait Elwïn. Elle ne pouvait pas mettre de mot sur le sentiment qui prenait naissance en elle : un mélange de gêne, curiosité, soulagement, et quelque chose d'autre. Elle a beau avoir eu un premier amour, et quelques expériences, elle serait complètement aveugle si quelque chose se passait.

Il lui semblait qu'elle était là depuis seulement une demi-heure. Mais en jetant un coup d'œil discret à la pendule trônant dans un coin de la pièce, elle s’aperçut que plusieurs heures s'étaient déjà écoulées depuis son arrivée. Elle n'avait pas vu le temps passer tant elle était absorbée par sa conversation avec Elwïn. Elle était conscience d'avoir beaucoup parlé, mais elle n’imaginait pas à ce point. Lorsqu'il prit sa main, elle releva la tête, un peu surprise. Elle se laissa guider sur le canapé, sur lequel elle s'assit en rabattant le bas de la nuisette afin de ne pas être trop dévoilée. Lorsque la couverture se posa dépliée à côté d'elle, elle se couvrit, et se sentit déjà un peu plus à l'aise. Lorsqu'il s'installa à côté, elle déplia un peu plus la couverture pour le mettre dessous avec elle, un léger sourire collé sur ses lèvres églantines.

« Je veux aussi passer du temps avec toi. » Elle le rassura avec un sourire compatissant, posant juste sa main sur la sienne. Il n'avait pas dormit depuis si longtemps que s'en était presque apeurant. Il devait être tellement fatigué, exténué même. Elle ne dormait parfois pas pendant une nuit, mais rarement aussi longtemps, sauf si elle allait vraiment très mal. Il devait vraiment aller très mal. « Je ne pense pas que tu sois cinglé... Je pense juste que tu es très seul. » Elle dit puis le regarde dans les yeux alors qu'une mèche blonde vient tomber devant ses yeux turquoise. « Mais tu n'es plus seul maintenant, je suis avec toi. C'est toi et moi contre le reste du monde, et je les laisserai pas te faire du mal. On a assez subit les harassements de nos familles respectives. Mais nous avons grandi, et on se bat maintenant. Et même si tu as du mal à te battre, je vais me battre pour deux, et faire de mon mieux pour te montrer que la vie vaut la peine d'être vécue. » Elle murmura en baissant le regard, un peu gênée, le reste de sa tignasse blonde glissant sur ses épaules, retombant sur les côtés de son visage fin, et un peu devant. « C'est bizarre de dire ça à quelqu'un qu'on vient de rencontrer, non ? Tu dois me prendre pour une imbécile, ou juste pour une folle. «  Elle rit doucement. « Est-ce que c'est bizarre de vouloir tant t'aider ? »

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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Lun 14 Avr 2014 - 14:34

I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 Tumblr_inline_mikxtaeKVh1qz4rgp

Troublant.
❝ Quand on découvre la vérité. ❞

Avec du recul, n'importe qui aurait trouvé la situation plus qu'étrange, trop inhabituelle, presque irréaliste. L'écrivain prit quelques secondes pour avoir ce recul et surtout pour ce souvenir à jamais de cet instant unique, à graver à jamais dans l'un de ses romans. Il savait que cette fois, sa mémoire ne lui ferai pas défaut, et qu'il prendrai bien soin de tout noter le plus précisément possible quelque part. Cette rencontre ressemblait à un signe, à une renaissance, à présent il devait faire attention à lui, pour Marlène. Il sentait qu'il était très important pour elle, qu'elle dépendrai presque de lui, cette sensation presque nouvelle le rendait nerveux, lui procurai un stress très nouveau et plutôt stimulant. Malgré l'état d'extreme fatigue dont il était sujet, il ce sentait près à écrire des pages entières sur le champ, juste en regardant la rayonnante sorcière assise à côté de lui. Il ce sentait près à lui parler, à s'ouvrir à elle et à lui confier son passé. Mais l'idée qu'elle puisse s'en souvenir la ou lui préfèrerai oublier le fit tressaillir. Seulement, il avait conscience que son passé était aussi celui de Marlène et que lorsqu'il eu fait le choix purement égoïste de partir, il lui vola une partie de son avenir. C'était le souhait de père et mère. Qu'il l'épouse, qu'il s'occupe d'elle et subvienne à ses besoin, anoblissant encore un peu plus le nom donné à ce qui était maintenant une jeune et belle femme.

Toutes ces idées ce mélangeaient dans son esprit, il ce devait d'arrêter d'être un lâche, pour elle. Pour eux, et pas pour sa famille, pas pour leurs familles. Il écouta attentivement le discours plein d'espoir qu'elle tenait. Elle ressemblait à un ange venu pour s'occuper de lui. Elle était pourtant si jeune, et si courageuse, complètement opposée à lui. Il sourit doucement, caressant sans s'en rendre compte les doigts de Marlène du bout des siens, ses mains étaient chaudes et douce, c'était apaisant. Apaisant d'être en compagnie d'une inconnue que l'on connait pourtant si bien. Ce qui était plaisant, c'était de constater qu'elle était surement presque aussi folle que lui, elle aussi aliénée depuis toute gamine par des principes de bonne morale sorcière, d'arasantes heures passées à devenir une héritière respectable, d'assommantes journées à prendre connaissance de l'arbre généalogique et de l'histoire de la famille, du titre de noblesse et du protocole. Dans le cas de l'écrivain, c'était un prince, un authentique hériter moyenâgeux, vestige d'un époque pourtant parfaitement révolue, bien que son appartement témoignait de l'histoire familiale, et qu'Elwin ce plaisait à vivre dans un cabinet d'antiquité.

Il n'avait jamais côtoyé de femme. Du moins pas dans un cadre intime. Toujours des amies proches. Mais jamais d'affection ou trop de contacts physiques, il n'aime pas sa, il ce sent mal à l'aise. Il ne sait pas aimer comme doit le faire un petit ami, un fiancé. Il y a renoncé. Quelque part surement pas aliénation, pour rester fidèle à cette mystérieuse fiancée. La promise était la, à côté de lui. Et pour la première fois de sa vie, le petit prince pourtant si prude entoura son corps de ses bras pour la serrer contre lui. Il l'enlaça. Presque ébahi devant un tel élan d'affection qui ne lui ressemble pas. Il la garda doucement contre lui, murmurant. « Moi aussi je suis fou. Je suis désolé d'avoir été aussi lâche, et de t'avoir laissée seule face à eux. Maintenant on reste ensemble.» Il trembla légèrement, et lâcha son étreinte, le visage d'un enfant ayant fait une bêtise.


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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Jeu 17 Avr 2014 - 22:45



I remember, remember you
❝ Rescue me ❞

Situation étrange ? C’était certainement le moins qu’on puisse dire. Ils se connaissaient depuis cinq heures à tout casser, et elle dormait déjà chez lui, se tenant en nuisette dans son salon, debout devant lui. Et puis, toutes les confessions qui avaient déjà été faites, les mots, les regards échangés… Ce qu’elle ne réalisait pas, c’est que déjà maintenant, elle était tombée sous son charme, et qu’elle ne pourrait simplement plus s’éloigner de lui. Il était en train de devenir sa drogue à elle, et elle n’y voyait que du feu.

Pour l’instant, elle était trop obnubilée par des détails. Des choses insignifiantes qui pourtant semblaient être le centre du monde pour elle. Ces quelques centimètres qu’il avait de plus, sa respiration calme et profonde, ses cheveux noirs en batailles, et ses yeux à la fois pénétrants et perdus. Elle ne pouvait s’empêcher de vouloir, au plus profond d’elle, chasser cette dernière lueur de ses yeux, lui redonner espoir, lui redonner une réalité à laquelle s’accroche. Une réalité qu’il n’aurait plus peur d’affronter, parce qu’elle ne serait plus si terrible.

Son courage, sa force, elle les puisait de sa peur. Sa peur que le monde ne tourne mal, que les mauvaises personnes ne l’emportent.  Sa peur d’un jour virer du côté sombre. Chose qui bien sûr n’arrivera jamais, mais le cerveau humain est composé de tellement de soucis inutiles… Ils étaient maintenant côte à côte sous la couette. A les regarder, on aurait pu penser qu’ils étaient de vieilles connaissances partageant une soirée. Finalement, il y avait peut-être un peu de ça, parce qu’elle n’avait absolument pas l’impression d’être avec un inconnu.

Ses joues prirent une très légère teinte rose lorsqu’elle sentit les doigts du jeune homme caresser doucement les siens. La douceur de son geste était presque enivrante. Elle se sentait tellement bien, elle voulait que le temps se fige, que tout s’arrête. Pour la première fois depuis qu’elle avait ouvert sa boutique, elle n’avait pas envie d’aller travailler le lendemain. Elle avait envie de rester enfermer avec lui, là où elle savait que rien ne leur arriverait, et qu’elle ne le perdrait plus de vue. Parce qu’au fond, inconsciemment, elle avait peur. Peur que, en repartant, elle prenne à nouveau le risque qu’il disparaisse sous son nez. Mais elle le vivrait encore moins bien cette fois. Maintenant qu’elle l’avait rencontré, maintenant qu’ils avaient partagé ce qu’ils étaient en train de partager.

Le rose sur ses joues se tourna en rouge lorsqu’elle sentit le corps d’Abraxas se presser contre le sien, et ses bras autours d’elle. Elle avait pensé que cette enlacement allait être bizarre, mais non. Non, c’était simplement agréable, naturel et reposant. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, et pendant un bref moment, elle eut peur qu’Elwïn ne sente le pouls de son cœur contre son torse. Mais ses inquiétudes prirent leurs jambes à leurs cous lorsque la voix grave du jeune homme murmura à son oreille. Trop vite, il se retira, la laissant en plan quelque secondes. Elle était à la fois confuse et rassurée par ses actes et ses paroles. Toujours les joues en feu, elle décida de se frotter le visage l’air de rien pour faire partir la couleur.  « On est ensemble. Je sais pas encore où ça nous mène tout ça… Je sais juste que je veux plus être sans toi. » Elle dit en se rapprochant, et reposant un peu le poids de son corps sur celui d’Elwïn, la tête sur son épaules, et les yeux clos. « C’est sûrement le sentiment le plus étrange que j’ai jamais ressenti. Être aussi bien avec quelqu’un que j’ai à peine rencontré… » Elle murmura, les jambes repliées contre son buste, toujours contre lui. Elle semblait presque minuscule à côté de lui, et d’un coup beaucoup plus vulnérable. « Beaucoup de gens penses que j’ai la belle vie : j’ai de bons amis, un métier qui me plait, et assez d’argent pour vivre. Vu comme ça, c’est vrai, pourquoi je devrais me plaindre ? » Elle continua, les yeux toujours clos. « Mais je me suis toujours sentie si seule. J’ai l’impression d’être orpheline… Et finalement je le suis un petit peu. »

Elle prit une longue inspiration pour ne pas laisser ses émotions la dominer, et reprit. « J’ai été dans le noir tellement longtemps. D’une façon différente de la tienne. J’ai été trahie tellement de fois, faire confiance à quelqu’un est tellement difficile pour moi, j’avais l’impression d’étouffer. » Elle soupira. Sa famille l’avait trahie en prônant la supériorité des sangs purs.  Son premier et jusqu’à présent seul amour l’avait trompée avec une autre fille. Son frère semblait l’ignorer. Elle avait beau avoir des amis merveilleux, certaines choses ne pouvaient juste pas être réparées. « Mais tout semble si évident avec toi.. » Elle se blottit un peu sur son flanc. « J’ai envie de me sentir comme ça tous les jours. »

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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Mer 30 Avr 2014 - 0:21

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Troublant.
❝ Quand on découvre la vérité. ❞

La voix de Marlène était douce, très douce. Mais pleine d'ambitions. Elle avait un timbre de voix puissant, assuré et fier, c'était une jeune sorcière de grande famille, et quoiqu'elle pouvait penser, cela ce voyait. Elle était irrémédiablement noble et racée, comme lui. Il avait une vision particulière du monde sorcier. A ses yeux, peu-importait d'être un sang pur ou non; il n'avait aucune haine ou appréhension envers les êtres de sang mêlé, mais avait parfaitement conscience d'avoir été privilégié toute son enfance, et encore aujourd'hui. Il ce plaisait à relever le défi permanent qu'était le fait de s'assoir sur un nom de famille aussi côté que le sien, de s'assoir sur un passé historique particulièrement riche: les Von Dacht étaient les Black germaniques, aussi riches, aussi craints, aussi respectés. A la différence prêt qu'ils n'ont qu'un seul héritier: Elwïn. Toujours éduqué dans le respect du sang; à devenir le poulain descendant d'une grande lignée sorcière. Son esprit ce ferma, lui donnant une vision presque prétentieuse des choses. Une fierté trop prompte à lui causer des ennuis, qu'il tâchait d'effacer le plus possible de son esprit avant d'en devenir l'esclave, il voulait devenir un autre homme plus que d'éradiquer ses souvenirs: en faisant griller quelques plantes rares et néfastes. Elwïn, les êtres de sang purs sont-ils supérieurs ? Oui. Sont-ils plus puissants ? Oui. Sont-ils de vrais sorciers ? Oui père. Puis une lourde porte qui ce referme. La sont les seuls souvenirs qu'il conserve de son père, un enseignement enfoncé comme un clou dans un bout de bois, trop profondément. Il veut sortir ces idées de sa tête, et ce dire que Marlène n'est pas si belle parce qu'elle une noble, qu'elle n'est pas si drôle et si ahurissante parce qu'elle à du sang pur dans ses veines. Qu'il est du même rouge qu'un moldu, qu'il est aussi respectable qu'un sang mêlé. Il ce sent comme noyé par son propre esprit, il sent qu'il n'a pas encore assez de volonté pour parvenir à voir le monde autrement, positivement. Mais il regarde Marlène et ce perd à fixer son sourire.

Il somnole légèrement, ce laisse bercer par la voix de la belle muse qui siège à ses côtés. Comme apaisé, il à l'impression que tout le poids du monde vient de s'échouer sur ses épaules. Il tourna la tête, observant que Marlène prend appui sur lui dans une douce affection, qu'il s'empresse de lui rendre: échouant doucement sa tête près de celle de la blonde. Puis une fois de plus, il l'écouta. Puis il sourit légèrement à chaque fois qu'elle termine une phrase, parce qu'elle à raison, qu'elle ressent la même chose que lui, parce qu'il veut croire qu'ils sont identiques, alors que de toute évidence, Marlène à chassé ses démons en quittant sa famille: et pas lui. Son regard s'assombri, et il sait parfaitement qu'il va la décevoir et que ce n'est qu'une question de temps. Alors il serra un peu plus ses doigts, de peur qu'elle ne s'échappe et l'abandonne. Comme lisant son esprit, elle ce blotti contre lui. Sans le savoir, c'était la sa seule volonté. Aliéné, son corps ce sentait bien alors que son esprit angoissait un peu plus à chaque instant, de peur de la décevoir. Comment lui dire ? Comment lui dire qu'il n'était pas forcément comme elle l'avait imaginé ? Qu'il avait fuit par peur des responsabilités et peut-être pas par dégoût de la pensée puriste ? Comment lui dire qu'il était peut-être un peu comme ceux qu'elle avait planté au poteau. Il voulu parler sans en avoir la force, épuisé. Il ferma les yeux et s'endormi presque instantanément. Son esprit s'envola vers un sommeil sans rêve. Son esprit capitula et ce mit en veille le laissant pour une des premières fois depuis des années ce reposer.

Un filet de lumière feinta ses paupières. Il ouvrit les yeux au petit matin, un peu avant six heure. Il sursauta, surpris d'avoir réellement dormi. Rapidement, il baissa les yeux vers Marlène qui c'était manifestement endormie sur lui, et qui semblait toujours ailleurs. Essayant de ne pas trop bouger, il voulu frotter ses yeux et ce rendit compte qu'il ne sentait plus son bras gauche: endolori par le poids de la sorcière sur ce dernier. Il sourit, comme amusé par cette étrange sensation. Il ce décala très doucement pour ce lever sans déranger son invité, qu'il tâcha d'installer sur un tas de coussin sensé le remplacer. Il ce tourna doucement dos à la table basse, déposant doucement Marlène sans la brusquer, reculant, encore, trop. Et trébucha bloqué par la table et bascula en arrière, s'écrasant au sol, faisant un vacarme du tonnerre et jurant tout ce qu'il pu. Il resta au sol complètement dépité et soupira. Il ne c'était pas fait mal mais ce sentait parfaitement ridicule et pesta contre lui même milles jurons. Ces mains plaquées contre son visage. Il releva la tête pour voir s'il n'avait pas réveillé la belle tête blonde dont il ne voyait pas le visage mais qui semblait ne pas avoir bougé, restant au sol, puis fixant le plafond comme s'il s'était volontairement allongé par terre. Il resta posé de la sorte une bonne minute avant de ce lever et de déambuler nonchalamment dans son salon. Puis attrapa une cigarette qu'il porta à sa bouche et alluma avec un briquet argenté et bien trop lourd. Il s'approcha ensuite d'une des grandes fenêtres du salon dont il entrouvrit le volet, observant la rue et Londres s'éveiller. Un grand rayon de soleil parcouru la pièce, il fut ébloui un moment avant que ses yeux ne soient habitués. Parcourant la pièce des yeux, il aperçu le carnet qu'il avait donné à Marlène la veille et s'approcha de nouveau de la table pour le récupérer. Une fois fait, il s'installa sur son bureau, ouvrit la dernière page et commença à écrire. " Tu me dis que rien ne passe, même au bout d'un moment. Qu'un beau jour c'est une impasse que l'on garde toujours la trace, d'un amour, d'un absent, que tu refais surface comme hier droit devant. "



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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Mer 30 Avr 2014 - 1:54



I remember, remember you
❝ Well now that it's morning... ❞

Vue de l’extérieur, la scène devait être soit très étrange, soit adorable. Au début de la soirée, les deux jeunes gens étaient chacun à un bout du petit canapé, se regardant à peine dans les yeux, hésitant même à s’adresser la parole. Et à présent, elle était tout contre lui, la tête sur son épaule, reposée et tranquille. Elle n’avait pas besoin de le regarder pour savoir qu’il écoutait, pour savoir qu’il était là, qu’il était d’accord. Elle se sentait parfaitement bien, bercée par le mouvement régulier et lent de sa respiration. Enivrée par son odeur si particulière, et son cœur empli d’un sentiment étrange et chaud. Des fois, la blonde se disait qu’elle aurait préféré être née moldue. Ainsi, peut-être qu’elle n’aurait pas eu besoin de se battre toute sa vie, peut-être qu’elle aurait encore des parents, une famille, un point de repère. Peut-être qu’elle n’aurait pas passé son temps à se prouver à elle-même qu’elle n’était pas aussi décevante que ce que laissait entendre sa famille. Mais maintenant, quand elle y repense, elle se dit qu’au final, elle ne voudrait rien changer. Si elle n’avait pas vécu tout ça, elle n’aurait peut-être jamais rencontré les Maraudeurs, et tout le reste de ses amis. Et par-dessus tout, elle n’aurait probablement jamais entendu parler d’Elwïn.

Non, au final, elle ne changerait probablement rien à sa vie. Elle regrette beaucoup, beaucoup de choses, et ces choses-là hanteront certainement pour le reste de sa vie – mais rencontrer Elwïn après l’avoir attendu toutes ces années, c’était la meilleure récompense de toute. Et elle ne voudrait rien changer. Lovée contre lui, elle se dit que peut-être que lui, il changerait son passé sans y réfléchir si cela voulait dire ne pas avoir à souffrir autant qu’il souffre. Et le pire, c’est qu’elle ne lui en voudrait même pas. Elle lui pardonnerait. Parce qu’elle-même ferait tout pour qu’il ne souffre plus. Même si cela signifiait s’exclure de sa vie. Mais bon, on pourrait rebâtir le monde avec des si.

Le temps passa, et le calme se fit dans la pièce. Bientôt, elle entendit la respiration d’Elwïn se stabiliser, signe qu’il s’était endormit. Elle ferma alors les yeux pour faire de même, profitant de son sommeil pour mieux s’installer contre lui, remontant un peu plus la couette sur elle. La tête à présent posée contre son torse, elle s’endormit en écoutant sa respiration et son battement cardiaque. C’était peut-être un peu étrange de faire ça quand on venait à peine de rencontrer la personne, mais elle ne se sentait pas embarrassée de le faire. Juste apaisée. Et la nuit passa.

*

Au petit matin, elle se sentit un peu déplacée, puis reposée sur une surface tendre. Encore trop fatiguée pour se lever, elle se contenta de se blottir, lâchant un soupire d’aise sonore. Ses boucles blondes à présent désordonnées s’étalaient sur l’oreiller, et aussi un peu sur son visage légèrement doré par les rayons de soleil. Cependant, le silence et de courte durée. Elle fronça un peu les sourcils en entendant quelque chose se casser la figure. C’est à ce moment-là qu’elle se souvint qu’elle n’avait pas dormit chez elle cette nuit, qu’elle était chez lui. Elle sourit un peu, et son visage se détendit à nouveau. Elle se retint de rire en imaginant le jeune homme se casser la figure, et en l’entendant jurer. Souhaitant l’observer un peu sans qu’il ne s’en rende compte, elle décida de faire semblant de dormir un petit moment. Lorsqu’il ne regardait pas en sa direction elle regarda la pendule. Il lui restait deux bonnes heures avant de devoir aller travailler, alors elle pouvait se permettre de prendre son temps, surtout qu’elle était à même pas cinq minutes de sa boutique.

Elle sentit l’odeur de la cigarette lui chatouiller les narines, et ouvrit finalement les yeux pour le voir dos à elle, assit à son bureau, visiblement en train d’écrire. Un léger sourire s’installa sur son visage. Elle se redressa finalement, toujours enveloppée dans la couverture, silencieusement. Elle bailla, s’étira, puis se leva, laissant retomber la couverture sur le canapé, puis s’avança vers lui. « Bonjour… » Murmura-t-elle doucement, d’une voix un peu hésitante. Elle s’approcha un peu plus, et attrapa la cigarette entre les lèvres d’Elwïn pour la porter aux siennes, et prendre une bouffée. Fermant les yeux, elle laissa la nicotine détendre son corps, et laissa la fumée s’échapper de sa bouche en un mince filet. Elle redonna ensuite la cigarette au jeune homme. « Tu veux que je fasse couler du café ? Je peux préparer des pancakes aussi, si ça te dis. » Elle proposa. Elle mourrait de faim, comme elle n’avait pas mangé la veille au soir. Elle frissonna un peu, sa nuisette ne la protégeant pas vraiment de l’air du matin. Un peu gênée, elle ne savait pas trop quoi dire. Après une nuit de tant de complicité, il était difficile de trouver les bons mots, et de vraiment savoir comment agir face à lui. Elle ne savait plus quelles étaient les barrières posées. « Comment tu vas ce matin ? »

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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Mer 30 Avr 2014 - 18:25

I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 Tumblr_lxssa2JnqZ1rnprueo3_500

I remember, remember you
❝ On est amis, pas vrai ? ❞


"Je peux seulement te dire, qu'il m'a fallu la peur pour être rassuré, que j'ai connu la douleur avant d'être consolé, qu'il m'a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher, que j'ai connu la rancœur bien avant d'être apaisé"
Il ferma la cahier d'un coup lorsqu'il entendit Marlène le saluer. Elle était réveillée, et l'avait surpris. Il n'écrit jamais en présence de quelqu'un, encore moins si c'est la personne à qui c'est adressé. Alors il ce tourne vers elle et pousse le carnet sur le bureau pour ne pas qu'elle le voit, c'est une surprise: une confidence. Il lui sourit comme un enfant émerveillé, il la re-découvre à la lumière et ce plait même à apprécier cette dernière. Il a fait l'effort d'ouvrir les rideaux pour elle, pour qu'elle ce sente bien, il veut s'ouvrir à elle, au monde. Il la regarde lui voler sa cigarette et prendre une grande bouffée, il ignorait qu'elle fumait et ce retrouve un peu benêt en la voyant faire, puis lui rendre pour pouvoir lui parler. Il re-découvre le doux son de sa voix, et ne pense plus à ces démons d'hier, ils sont parti quand il c'est endormi.

Il ce leva, ce retrouva debout face à la jeune sorcière qui s'avérait bien plus petite qu'il ne s'en était rendu compte la veille. Elle faisait une bonne tête de moins que lui mais il n'avait jamais réellement prêter attention à sa taille, il était grand, mais ne s'en était jamais fait la remarque. Y penser l'amusait, ainsi, il toisa Marlène l'espace d'un instant, fasciné, il la regardait en détail. À y réfléchir, c'était plutôt déplacé, mais elle devait probablement commencer à s'habituer à son drôle de comportement et à ses manières très enfantines. Il vivait son enfance et son adolescente maintenant, au dépit des responsabilités que devaient lui donner l'âge adulte. Il passa une main dans ses cheveux et les ébouriffa en gonflant les joues, faisant une grimace visant à la faire rire; les idées claires, il voulait la mettre à l'aise, et rit à sa bêtise, avant de lui répondre. " Fait comme chez toi ! Mais je ne suis pas certain d'avoir grand chose à manger, alors prend ce que tu trouves. Et sinon...On mangera du papier. " Dit-il en observant le bordel affligeant qui trônait chez lui, en ce disant que la lumière du jour donnait une tout autre ambiance à son chez lui, une ambiance...Chaotique, et poussiéreuse. Il sorti une nouvelle fois de ces pensées en entendant la question de la jolie blonde, qui voulait savoir comment il allait. " J'allait bien, avant de me rendre compte que cette table voulait ma mort ! Désolé si je t'ai réveillée. " Il pointa la table du doigt, l'air outré, et rit légèrement. Observant Marlène presque nue, il rougit, et s'approcha d'une des bibliothèques sur laquelle pendait un pull qui n'avait manifestement rien à faire la. Il l'attrapa, et le lança à son invité.

Il attrapa un autre haut qui trainai la, jaune et noir en grosse maille. Il bugua l'espace d'un moment en y reconnaissant l'écusson de Poufsouffle. Il ce tourna vers Marlène, sa trouvaille à la main, et s'approcha d'elle en lui montrant son butin. Il est la depuis des années, et je le vois seulement maintenant. Tu étais ou, toi ? "" Il est la depuis des années, et je le vois seulement maintenant. Tu étais ou, toi ? " Il faisait référence à quelle maison, ou à autre chose, à ce qu'elle avait fait après. Elle l'avait connu, et savait que c'était un ancien jaune et noir, mais lui ne ce souvenait manifestement pas d'elle, ou pas encore, et il avait envie de mieux la connaitre, et de ce souvenir de cette petite fille qui l'observait dans un coin du château.


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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Jeu 1 Mai 2014 - 20:06



I remember, remember you
❝ Where do you xant to go from here ? ❞

Elle fut un peu surprise de le voir fermer le carnet si brusquement. La veille au soir il était prêt à le lui donner, et maintenant elle ne devait même pas regarder son contenu ? Bien que la confusion se fasse dans son esprit, elle se dit qu’il avait probablement ses raisons, et qu’elle verra bien en temps voulu s’il a vraiment changé d’avis ou non. En attendant, la façon dont il commença à la regarder suffit à la faire légèrement rougir. C’était comme si il la découvrait pour la première fois, comme si pour la première fois il s’apercevait vraiment de sa présence. En même temps, il n’avait pas franchement les idées claires la veille, alors peut-être que c’était le cas, que pour la première fois, il la voyait vraiment.

Quand il se leva pour se mettre face à elle, elle eut l’impression qu’il était encore plus grand que la veille. Peut-être était-elle surprise seulement parce que cette fois, elle n’avait pas ses talons. Ou alors avait-elle simplement oublié, après avoir passé tant de temps assise à côté de lui. Elle se sentit rougir un peu plus alors qu’il la fixait maintenant du regard. Il semblait la détailler, comme si il tentait de se rappeler de chaque millimètre de son visage. Un peu timide, la blonde scrutait le sol, ses boucles blondes pendant légèrement en avant sur les côté de sa tête. Même si elle n’était plus vraiment surprise de son comportement, elle ne s’y habituait pas non plus. Elle ne s’y habituerait probablement jamais. Mais c’était une bonne chose – elle n’aimait pas vraiment la routine. Elle fut en revanche surprise de la main dans ses cheveux, et releva la tête vers lui, riant d’un rire cristallin à la grimace. Elle préférait de loin le voir comme ça, beaucoup plus détendu, et bien moins mal en point que la veille. Tout d’un coup, elle découvrait une nouvelle facette de lui, une facette plus enfantine, plus joueuse et joviale. Elle se surprit à aimer cette facette tout autant que la précédente. « Je suis sûre que je peux trouver quelque chose à cuisiner rapidement. » Elle dit, déterminée.

La lumière du jour donnait en effet un tout autre aspect à l’appartement. Son ambiance un peu mystique s’était dissipée, et les rayons de soleil chatouillaient la poussière posée sur les meubles et les milliers de feuilles de papier posées un peu partout. Mentalement, la blonde se promit de l’aider à ranger bientôt. Si elle devait passer beaucoup de temps ici, elle allait devoir faire en sorte que ça soit un peu plus vivable. Et puis, vivre dans un bon environnement encouragera aussi Elwïn à aller mieux. C’était gagnant-gagnant ! « J’étais en train de me réveiller déjà avant, ne t’en fais pas. Et puis je dois travailler dans un peu moins de deux heures, alors il fallait bien que je me lève. » Elle sourit doucement. Elle le vit ensuite rougir sans trop comprendre pourquoi, ayant oublié que sa nuisette était peut-être un peu légère. Comme ça n’avait pas semblé le gêner la veille, elle n’y pensait plus vraiment. Elle attrapa le pull entre ses bras. « Merci. » Dit-elle avant de le secouer un peu afin d’en enlever la poussière, puis l’enfila. Le vêtement, bien trop grand pour elle, descendant presque jusqu’à ses genoux, et cachait largement ses petites mains. Elle se sentait comme un Nargole dans un aquarium.

Elle le vit ensuite brandir un pull jaune et noir – celui de Poufsouffle. Il semblait étonné de sa découverte alors qu’il s’approchait d’elle, et elle sourit doucement. « Tu vas être surpris. » Elle dit en gonflant un peu la poitrine, signe de fierté. « Mes parents ont toujours voulu que j’aille à Serpentard… Et j’ai finis à Gryffondor. Je ne laisse imaginer leur réaction quand ils l’ont appris. Mais moi, j’étais contente. Gryffondor est une maison pleine de gens géniaux. Malgré tous les problèmes que j’ai eus, je me sentais chez moi à Poudlard. Quand j’étais dans la tour de Griffons en tous cas. » Elle dit en souriant. Il était vrai que, sortie de la tour, elle était bien trop souvent ramenée à la réalité par les Serpents qui s’affairaient à l’insulter et lui taper dessus sous prétexte qu’elle était une honte pour tous les sang-purs.

La jeune femme chassa les idées noires de sa tête et se dirigea vers la cuisine. Contrairement au reste de la maison, la cuisine était assez bien rangée. L’ancienne poursuiveuse en déduit qu’Elwïn ne devait pas souvent faire la cuisine. Cela dit, en ouvrant le frigo, elle réussit à trouver du lait encore bon, et quelques œufs. Elle trouva aussi de la farine et un peu d’huile. « Parfait ! » Elle dit en souriant, et sortit une poêle. D’un coup de baguette, elle fit couler le café, et s’affaira ensuite à faire cuire les pancakes.

Ses cheveux en bataille et son pull bien trop grand lui donnait un drôle d’air. Cela devait être étrange pour Elwïn d’avoir ce petit bout de femme s’affairant dans sa cuisine. D’avoir une bonne odeur de crêpe se glisser dans ses narines. Elle alluma une radio, et se mit à chantonner doucement en glissant unes par unes les crêpes cuites dans une assiette. « J’espère que tu as du sucre ou de la confiture. »

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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Lun 5 Mai 2014 - 2:09

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I remember, remember you
❝ On est amis, pas vrai ? ❞


[i]Il ne pu s'empêcher de rire lorsqu'il la vit nager dans son pull. Elle ressemblait à une enfant ayant volé un pull d'adulte et c'était terriblement attendrissant. Il l'écouta parler encore un peu d'elle, de son passé chez les gryffons et de tout les ennuis que ce choix de maison avait engendré. Si elle avait voulu respecter sa famille; elle aurait fait le choix d'aller à Serpentard, et le Choixpeau l'aurait écouté. Il nota cette indépendance d'esprit comme une rébellion, qu'il admirai. Elle faisait preuve d'un courage dépassant toutes ses attentes, dépassant toutes limites. Il ce souvint de son enfance, et de toutes ses choses qu'il n'avait jamais fait. Il avait toujours été seul enfant du manoir, parce que sa soeur était de quinze ans son ainée et qu'elle était à Beauxbâtons lorsqu'il était tout jeune môme. Il n'avait jamais pu faire toutes les bêtises qu'un enfant ce devait de faire avant de songer à devenir une bonne personne. Il fut éduqué par un instituteur sorcier durant sa petite enfance, très dur et très strict, qui l'avait toujours effrayé. Il apprit l'Allemand et l'Anglais, les mathématiques, la bonne tenue, les bonnes manières et la philosophie. Il reçu aussi une solide instruction à l'écriture et à la littérature qui lui donna dès l'adolescence l'envie de faire de l'écriture son métier, n'ayant que très peu d'intérêt à la magie bien qu'elle soit pratiquée à outrance au manoir. Il fut aussi le premier de sa lignée à mettre un pied à poudlard, ainsi ses parents ne furent nullement choqués lorsqu'il fut envoyé à Poufsouffle, parce qu'ils n'y connaissaient rien, et parce qu'ils s'en fichaient royalement pour peu que leur fils aient les meilleures notes possibles. En fait, Poudlard fut pour lui comme pour milles autres sorciers tourmentés avant lui; une douce maison ou il fait bon d'oublier ses soucis. Il ne fut importuné par aucun Serpentard, et n'eu comme regret que le fait de voir son amie Alecto Carrow s'éloigner de plus en plus de lui pour devenir une vraie peste qu'il essayait tant bien d'aimer, comme il aimait la douce petite fille pourrie gâtée qu'elle était lorsqu'ils étaient enfants, et qu'ils jouaient aux manoir de père et mère. Il sorti de ses esprits; " Je n'ai pas eu ce problème, en fait je suis le premier à avoir mit un pied à Poudlard. Savoir que je n'avait pas voulu mettre un pied à Durmstrang leur à suffi à me rendre la vie impossible. " Il sourit, soudainement amusé par un aussi désagréable souvenir. Il pouvait encore sentir la douleur de l'impressionnante gifle de père sur sa petite joue de môme.

Avec les années, il avait perdu cet accent germanique si peu élégant dans l'Anglais. Mais parfois, et surtout au réveil, ce dernier refaisait surface, et ce matin particulièrement; il avait un mal fou à le dissimuler. Il la suivi dans la cuisine, regardant le petit bout de femme trottiner jusqu'a cette dernière l'air motivé à préparer des pancakes. Elle fouilla son frigo comme si c'était le sien, ce qui fit de nouveau sourire son hôte par bonheur de la sentir si à l'aise, comme si elle vivait la depuis quelques balais. Elle fit couler du café, fit une pâte à pancakes et les fit cuires si rapidement qu'il n'eu qu'a pousser quelques plats sales de la table pour s'assoir à cette dernière en voyant l'assiette arriver, ça sentait terriblement bon, et ça donnait presque une atmosphère vivante à son chez lui, pourtant si glauque et si mortifié. Elle rayonnait comme un phoenix dans sa cuisine, ses petites boucles dorées sautillantes, ses pommettes saillantes, ses fossettes creusées et parfaitement adorables, ses grands yeux bleus brillants de vie et de malice. Elle pétillait, elle l'ensorcelait, elle faisait réellement de la magie. A sa suggestion, il prit appuis sur sa chaise pour s'élever assez haut pour attraper un pot de miel et un mot de confiture de quelque chose sur le haut d'une étagère très poussiéreuse; il s'empressa d'essuyer les pots pour avoir l'air d'être un sorcier propre qui fait le ménage, même si c'était déjà très mal parti pour donner cette impression. Il pu lire " Confiture de Sureau pétillant " sur l'étiquette écrite de la main de sa soeur. " C'est surement la depuis au moins quatre ans, mais soit, autrement il y a du miel. " Rien de tel pour mettre du piment dans ce petit déjeuner très original. Il ce sentait comme un jeune marié, heureux de chaque moment de la vie quotidienne passé avec sa compagne, qui ne l'était pourtant absolument pas. il sourit en la voyant s'assoir près de lui, à table.

" J'ai mit ton carnet dans ton sac. " Lâcha-il d'un coup, l'air de rien, avant de faire un immense croc dans un pancakes recouvert de l'étrange confiture. " En fait c'est même pas mauvais, cette confiture. Dommage qu'elle soit morte, j'aurai bien aimé qu'elle en refasse." s'exclama t'il, tout de go. Sa soeur était morte depuis quatre ans, il avait racheté l'appartement lorsqu'il fut hypothéqué quelques mois plus tard avec l'aide d'un escroc qu'il avait payé pour que le contrat soit rempli sous un faux nom. Il n'avait absolument aucune émotion lorsqu'il s'agissait de sa soeur, il ne l'avait que très peu connu et c'était une véritable peste sur maquillée, elle ressemblait à une fausse célébrité trop liftée, et possédait un affreux chat qui était à présent pétrifié dans le salon; c'était l'oeuvre un peu sadique de l'écrivain tourmenté par des miaous incessants. Il dévora près de cinq pancakes comme un enfant affamé au goûter, tenant sa fourchette retournée, lui donnant l'air un autiste maniéré. " J'ai pas envie que tu partes travailler. " lui dit t'il, la mine soudainement trop triste. Alors qu'il avança sa main vers la sienne, finissant par la saisir. " Merci Marlène. " l'air aussi doux qu'un agneau, il ce pencha au dessus de la table pour l'embrasser sur la joue, parce que son instinct lui criait d'être aussi peu chaste.


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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Lun 5 Mai 2014 - 22:23



I remember, remember you
❝ I've got a thing for you ❞

Elle ne cherchait même pas à comprendre comment tout cela lui paraissait naturel. Elle avait rencontré Elwïn la veille au soir (officiellement, en tous cas) et pourtant, elle se sentait déjà chez lui comme chez elle. Elle déambulait dans sa maison aussi librement qu’elle l’aurait fait chez elle, n’hésitait pas à fouiller dans les placards pour trouver de quoi faire à manger. Se balader devant lui en vieux pull ne la préoccupait même pas. Elle se sentait en confiance totale, et quelque chose tout au fond d’elle lui hurlait qu’avec lui, elle devait simplement être elle-même. Faire tomber tous les masques qu’elle portait habituellement pour ne laisser que sa personnalité véritable, à vif, visible. Jour de chance pour lui, cela dit, car elle était ce matin-là de fort bonne humeur. Elle n’avait eu presque aucune pensée négative. C’était probablement dut à l’euphorie de rencontrer quelqu’un d’aussi bien, de trouver enfin la personne qu’elle avait cherchée pendant des années sans succès. De voir que Elwïn, bien que différent de ses attentes, s’avérait être tout aussi bien qu’elle l’avait imaginé.  Sa bonne humeur écrasait pour le moment le poids qui reposait sur ses épaules – la guerre sorcière, les entraînements intensifs à l’Ordre, Dolohov qui devait la guetter dans un coin… Elle préférait largement penser au présent, à Elwïn, et à quel point elle était heureuse d’être avec lui, de lui faire la cuisine. Il paraît que le bonheur se trouve dans les petites choses. En ce matin, pour la blonde, cela ne pouvait pas être plus vrai.

Honnêtement, elle ne connaissait pas grand-chose de lui. Elle avait passé des années entières à l’imaginer, c’était vrai. Mais durant toutes ces années, tout ce qu’elle avait comme connaissance à son sujet était ce que ses parents lui avaient dit – qu’il était issu d’une famille royale germanique, qu’il avait préféré Poudlard à Durmstrang, et qu’il était à Poufsouffle. Le reste, elle l’avait imaginé, modelé et remodelé dans sa tête, griffonné sur le coin d’un parchemin pendant les cours. Mais à présent, les informations qu’elle voulait par-dessus tout n’étaient pas celles que ses parents lui avaient données. Elle voulait savoir ce qu’il aimait faire (en dehors de l’écriture), ce qu’il aimait manger, lire, ses matières préférées, si il aimait la musique et le Quidditch… Tant de questions dans sa tête alors qu’elle devait sous peu partir travailler. Mais elle se rassurait en se disait que, à présent, ils avaient tout le temps du monde. Ils pourront avoir de longues conversations sur plein de choses. Et la première étape pour cela était de lire le carnet. Il devait contenir tout plein d’indices sur sa personnalité, et sur la façon dont il la voyait. Bien qu’à leur rencontre le jour d’avant il semblait un peu apeuré, il semblait désormais parfaitement reposé et calme. Confiant.

Elle le trouvait adorable, son accent. Ça lui donnait un côté exotique assez charmant, elle devait bien se l’avouer. Bien entendu il n’était en rien la raison pour laquelle elle l’appréciait, mais cela faisait partit des petites choses qui s’empilait sur la liste qui commençait à présent à se faire longue. Parmi la listes, des choses bêtes comme ses fossettes, ses cheveux en bataille, sa barbe de trois jours, son sourire timide, son air un peu négligé, sa personnalité complexe et mystérieuse… Elle soupira intérieurement. Elle ne s’était pas sentie ainsi depuis très longtemps. Depuis qu’elle avait rencontré Bertram, en fait. Elle n’était tombée amoureuse qu’une fois. Mais elle se sentait tomber amoureuse à nouveau. Et cela la terrifiait complètement, parce qu’elle ne connaissait cet homme que depuis… Moins de vingt-quatre heures ! Qui tombe sous le charme de quelqu’un en si peu de temps ? C’était peut-être juste passager… Peut-être. L’ironie du sort voudra pourtant qu’elle se marie avec cet homme dans peu de temps. Mais ça, elle n’en avait encore pas la moindre idée.

Revenons à nos Sombrals. La cuisine faite, elle alla s’installer avec lui à table, elle l’entendit parler de sa confiture, souriant doucement. «  Quatre ans, c’est rien ! Les confitures ça périme pas tant que c’est pas ouvert, pas vrai ? Je serais ravie d’y gouter. » Elle dit en souriant, se servant aussi une crêpe, après avoir versé deux grandes tasses de café bien chaud. Elle commença alors à étaler la confiture sur son pancake, croquant un petit bout, puis prenant une longue gorgée de son café noir. « Je le lirais ce soir, après le travail. La confiture est très bonne, d'ailleurs ! » Elle répondit joyeusement à sa déclaration. En réalité, elle trépignait d’impatience de lire le contenu du carnet. Comme si ce dernier était un genre de boîte de Pandore, elle pensait qu’il renfermait des merveilles. Mais peut-être aussi des désastres ?

Elle fut coupée dans ses réflexions à la déclaration soudaine d’Elwïn. Il avait annoncé cela comme si c’était la chose la plus normale et banale du monde, d’un jet. Il lui aurait dit avoir mangée une pomme sur le même ton, très probablement. Elle ne savait pas vraiment comment réagir à ça, mais comme il ne semblait pas s’attarder sur le sujet plus que ça, elle décidé de garder ses questions dans un coin de sa tête, et de lui poser plus tard. Pour le moment, elle ne voulait pas gâcher l’ambiance, ni le moment si spécial qu’ils étaient en train de partager.  Elle ne mangea que deux pancakes, et la moitié d’un. Par contre, elle reprit une très grosse tasse de café. Elle ne pouvait jamais réellement se réveiller si elle n’avait pas son café. Et comme ils n’avaient pas beaucoup dormit cette nuit à cause de leur discussion, elle aurait besoin d’un gros remontant pour tenir la journée.

Elle fut à nouveau surprise de son changement d’expression, et de sa moue. Elle sourit, s’apprêtant à répondre qu’elle n’avait pas vraiment le choix, mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, il vient l’embrasser sur la joue, faisant monter des couleurs chaudes sur le visage pâle de la blonde, et battre son cœur une mesure plus vite. « J’ai pas trop le choix, je dois y aller… » Elle réussit finalement à articuler. « Pourquoi tu me remercie ? » Elle demanda ensuite, en penchant un peu la tête sur le côté. Elle jeta un coup d’œil à l’heure, et vit quelle devait commencer à se préparer. Elle fut alors contente d’avoir acheté une nouvelle robe le jour d’avant. Restant dans la même pièce, elle se dissimula juste derrière le paravent présent dans la pièce, attendant toujours la réponse d’Abraxas alors qu’elle enleva pull et nuisette, les pendant sur le dessus du paravent alors qu’elle enfilait sa robe. « Eh bien, je t’écoute ? Je voudrais bien savoir avant de partir. » Elle dit avec une intonation laissant deviner la moue qu’elle faisant en parlant. Elle sortit finalement du paravent, habillée d’une superbe robe blanche qui lui donnait un peu l’air d’un ange.  « Je t’écoute. » Elle répéta avec un sourire malicieux implanté sur le visage.

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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Mer 7 Mai 2014 - 23:59

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I remember, remember you
❝ On est amis, pas vrai ? ❞


[i] Ses yeux ce posèrent sur le carnet qu'il venait de définitivement lui laisser. Il songea à tout ce qu'il avait pu écrire dedans. C'était très intime et peut-être même trop, pourtant; il n'avait aucun regret, il savait qu'il pouvait avoir confiance en Marlène, alors même que ce carnet était à lui seul un aveux. Avec ça, elle pouvait avoir tout les éléments pour permettre à père et mère de le retrouver, ainsi que les noms de toutes les personnes à rayer de la carte pour avoir permis à leur fils de fuir. Plus qu'un simple carnet, c'était un véritable journal intime regroupant toutes les pensées du jeune Von Dacht. Rien ne servait de perdre du temps pour expliquer à Marlène ce qu'il avait fait ces six dernières années puisque tout était expliqué la dedans. Il avait commencé à écrire ça quelques mois avant de quitter Poudlard, et tout le cheminement de ses pensées étaient annotés la dedans avec une précision déconcertante. Ses goûts, ses préférences, ses envies, ses rêves, ses peurs, ses idées, ses points forts, ses points faibles, ses hontes, ses craintes, ses fantasmes, tout était la. Notés au jour le jour et heure par heure, elle tenait six années de sa vie dans ses mains, et quelque part, c'était quand même effrayant parce qu'au terme de cette lecture, elle saurai vraiment qui il est: un mec paumé, trop bien élevé, complètement aliéné, toxicomage et aux idées bien arrêtées. Elle trouverai surement des similitudes avec ses romans; qu'elle doit déjà avoir lus, puisque ces derniers sont toujours très largement inspirés de choses qu'il à déjà vu ou fait. Elle en apprendrai plus sur tout les pays qu'il à visité, sur tout ces sorciers et moldus qui l'on accueilli, sur son passé tumultueux et bien trop riche pour un jeune homme d'a peine plus de vingt ans. Mais plus que quiconque, elle méritait de savoir car leur destins étaient liés depuis le commencement. Une seule peur le hantait: allait-elle souhaiter le revoir après tout ça ?

Elle s'enfila deux grandes tasses de café noir. Il n'osa pas lui dire qu'il n'aimait pas ça et qu'il ne buvait que du thé, alors il ce résout à boire une demie tasse pour ne pas la mettre mal à l'aise et paraitre difficile; même s'il l'était profondément; très difficile à nourrir. Néanmoins, il ce régala avec le petit déjeuné qu'elle avait préparé et avala son café en shot pour ne pas trop en sentir le goût bien trop amer, préférant un thé confit avec au moins neuf sucres. Mais qu'importait son goût pour les choses sucrés, son goût pour Marlène était bien plus prononcé, même s'il était encore incapable de le comprendre. Il prit du recul et s'aperçu du caractère complètement déplacé et excentrique du geste qu'il venait d'avoir; ce pencher de la sorte vers elle, et ce permettre de lui faire une bise; ce n'était absolument pas dans ses habitudes ou même dans son éducation puritaine et moyen-âgeuse. En réalité, sa famille sorcière vivait dans un monde à part, complètement reclus dans un coin paumé de l'ancienne Prusse, enfermés dans des traditions extrémistes. Et Elwïn n'avait pas été élevé comme ça, mais c'était un marginal, de toute évidence. Alors il senti le rouge lui monter au joues en même temps qu'elle. Il ce leva, un peu déconfit en la voyant ne pas être plus choqué que ça, mais surtout rassuré. Il ne répond pas à sa question, incapable de lui dire simplement " merci de m'avoir aidé, merci d'avoir prit soin de moi hier alors que j'était dans un état lamentable. Merci d'être restée avec moi. " Il aurait été capable de lui dire sa la veille alors qu'il était dans les vappes, mais pas maintenant qu'il était redevenu le mec lâche et coincé qu'il était vraiment.

Alors il la suivi lorsqu'elle parti ce changer, tournant le dos au paravent des fois qu'un centimètre carré de peau nue ne soit visible à ses yeux. Attendant qu'elle soit habillée pour de nouveau lui faire face. Elle insistait pour savoir de quoi il voulait la remercier, son air mutin et malicieux aisément facile à deviner même sans la voir. Elle avait ces petites fossettes si généreuses qu'il était aisé de les deviner même dans le noir les yeux bandés. C'était atrocement mignon, trop adorable, il sourit comme un bêta, et repris une mine un peu plus intelligente lorsqu'elle réapparu devant lui, vêtue tout de blanc. Il resta ahuri un instant, tant elle était belle. Elle s'approcha, insistante. Il resta stoïque, comme pétrifié. " Merci d'être un ange. " ses pensées lui échappant à voix haute, tant il la trouvait renversante. Enfin une logique; elle était un ange, elle avait été envoyée pour le ramener dans le droit chemin, elle était celle qu'il devait revoir. Alors repris d'un spasme de fougue, il prit sa main dans la sienne et l'attira vers lui, l'enlaçant. " J'espère que quand tu auras lu ce carnet...Tu te souviendra que ma porte te sera toujours ouverte. " lui murmura t'il à l'oreille, avant de ce séparer d'elle aussi vite qu'il l'avait entrainée vers lui, sans pour autant lâcher sa main. Il l'a raccompagna à la porte de sortie en déposant sa veste sur ses épaules. " Il y avait de la buée sur mes fenêtres ce matin; il fait froid aujourd'hui." Puis l'air un peu malicieux, il porta sa main à ses lèvres pour l'embrasser dans les règles de l'art et de façon très noble, ce penchant un peu vers elle avec un air digne du Prince qu'il était; avant de lâcher cette dernière et de déverrouiller la porte de façon parfaitement mordue, de toute manière; il avait une fois de plus égaré sa baguette. Il n'eu pas franchement envie d'ouvrir la porte lui même, n'ayant pas le courage de la faire sortir lui même car il voulait qu'elle reste avec lui à jamais, comme s'il ne pouvait déjà plus vivre sans elle.


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MessageSujet: Re: I remember, remember you | Abrybus - TERMINE I remember, remember you | Abrybus - TERMINE - Page 2 129196351Sam 10 Mai 2014 - 23:12



I remember, remember you
❝ Every since we met, I only shoot up with your perfume ❞

Ses lettres à elle étaient aussi très personnelles. Elle n’y avait jamais trop pensé quand elle les avait écrites. Elle s’était dit que de toute façon il ne les lirait jamais, alors qu’elle pouvait bien y vomir son cœur autant qu’elle voulait, cela n’était destinée qu’à elle, et elle seule. Elle ne pensait pas qu’un jour elle voudrait faire lire ces lettres, ses bouts de vie à quelqu’un. Et pourtant, c’était ce qu’elle s’apprêtait à faire. Lorsqu’elle rentrerait chez elle ce soir-là, elle mettrait tout dans un carton qu’elle donnerait à son hibou pour qu’il lui apporte. Elle aussi se demandait s’il ne voudrait pas partir en courant après avoir tout lut. La blonde avait toujours eut une vie bien remplie. La famille, les amis, les amours… Et les histoires sans suite. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle était une femme facile, qu’elle ne prenait pas ce qu’ils avaient au sérieux. Une femme au cœur brisé fait beaucoup d’erreurs. Et pour elle, la guérison était passée par l’étape relations sans engagement. Elle avait, au fil du temps, développée une peur bleue de l’engagement. A cause de Bertram, à cause de de sa famille, à force de trop de confiances brisées, de liens détruits. Confier toute sa vie à quelqu’un qu’elle avait rencontré la veille représentait bien plus pour elle qu’il n’y paraissait. On dit bien que les personnes qui souffrent le plus, les personnes qui ont le plus de problèmes sont ceux qui le montrent le moins. Avec elle, ce dicton prenait tout son sens.

Lorsqu’elle fut changée et sortie, elle le regarda fixement, exigeant une réponse qui pourtant ne venait pas. Curieuse, elle ne voulait pourtant pas lâcher l’affaire. Elle se demandait pourquoi il ne voulait pas répondre. Ce n’était pourtant pas une question compliquée ou embarrassante – du moins pas de son point de vue. Il disait peut-être merci pour le petit déjeuner ? C’était la solution qui semblait la plus probable à la blonde qui sourit en coin à l’idée qu’il soit trop timide pour même lui avouer ça. Elle se faisait une promesse intérieure de le décoincer un peu, plus tard. Elle avait le temps maintenant de toute façon pas vrai ? Il ne bougeait pas, et la regardait d’une façon un peu étrange. Elle pencha la tête sur le côté, semblant demander silencieusement ce qu’il y avait, et ce fût à ce moment-là qu’il répondit finalement à sa question précédente. Elle sentit le rouge lui monter aux joues tout d’un coup, et baissa alors la tête. Si elle s’attendait à ça !

Elle n’avait pourtant rien d’un ange, si ce n’était peut-être l’apparence, et encore… Elle se dit une fois de plus qu’il risquait d’être désillusionné en lisant les lettres qu’elle allait lui donner. Mais elle ne voulait pas commencer à briser des promesses, ou à lui mentir. Alors, elle lui enverrait tout comme promis. Et s’il décide alors qu’elle n’en vaut pas le coup, et qu’elle est trop dévergondée ou Merlin ne sait quoi, alors elle acceptera son destin et finira sa vie vieille fille avec plein de chats.

Elle fut à nouveau surprise quand elle le sentit prendre sa main, l’attirer à lui et l’enlacer. Dans sa poitrine, elle sentait son cœur s’affoler comme un Scrout à Pétard en colère. Quand il lui murmura une phrase dans l’oreille, elle frissonna et sentit son cœur se serrer un peu. Comment un murmure pouvait-t-il faire tant d’effet. Avant qu’il ne s’éloigne, elle murmura. « Et j’espère qu’après avoir lu mes lettres, je serais toujours un ange à tes yeux, et que tu ne me trouveras pas superficielle ou je ne sais quoi.. »

Finalement, elle était à la porte. Elle n’avait vraiment pas envie de partir, mais elle devait ouvrir la boutique dans une demie heure, et elle devait encore déballer les cartons des marchandises arrivées dans la nuit – elle était déjà en retard. Elle sourit doucement lorsqu’il posa la veste sur ses épaules, et sourit un peu plus lorsqu’il embrassa sa main, comme un parfait gentleman. Un peu vieux jeu, mais toujours aussi séduisant, selon elle. Elle passa la porte, l’air froid du matin soufflant sur son visage. Elle se tourna vers lui avec un sourire, et s’avança, se mettant sur la pointe des pieds (malgré ses talons) pour lui embrasser la joue. « On se revoit très bientôt, c’est promis. Ce soir je t’envoie mes lettres. On se verra quand tu les auras finit… Si tu le veux. » Elle sourit un peu encore, et décidé de lui faire un câlin rapide. Elle glissa les bras autours de sa taille, le serra un moment contre lui avant de filer en souriant. « A bientôt alors ! »

Elle ne l’avouera jamais, mais elle avait fait ça au cas où. Au cas où après lecture, il ne veuille plus la revoir. Au moins, elle aura ce contact auquel penser. Sur le chemin de sa boutique, elle enfouit son visage dans la veste pour se protéger du vent. La veste sentait bon. Elle sentait Elwïn.

Déjà, il lui manquait.


THE END

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