ϟ la fiche de recensement

NOM - FITZGERALD PRENOMS - Enzo, Gael DATE DE NAISSANCE - 14 Février 1950 AGE - 22 ans VILLE D'ORIGINE - Dun Laoghaire, IRLANDE SANG - sang mêlé ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Poufsouffle, baby. ORIENTATION - côté du bien ; l'ordre du phénix, c'est envisageable...

Comme l’Irlande, je suis indépendant. Mauvais jeu de mot ? Désolé, mais quoiqu’il en soit, c’est un fait. Maman et Papa ont toujours été des personnes très occupés alors il a bien fallu que je sache me débrouiller seul. Et puis, je devais veiller sur ma petite soeur, qui même si elle m’apprécie, ne serait pas contre le fait que je lui laisse un peu de liberté. Mais surtout que j’arrête d’être tout le temps sur son dos… Mais j’y peux rien si je suis comme ça. La famille est quelque chose qui compte beaucoup à mes yeux et je donnerais n’importe quoi pour les savoir en bonne santé et heureux, quitte à les surprotéger. Comme dit plus haut, je suis Irlandais et très fier de l’air. Irlande, représente. Quant il s’agit des autres, je suis plutôt du genre sociable, heureux de rencontrer des nouveaux visages et de nouvelles personnalités. Les nouvelles rencontres alimentent en grande partie ma curiosité. Même si je peux me montrer très ouvert sur les bords, je reste discret, conservant une part de mystère, et j’accorde assez difficilement ma confiance. Cependant, quand elle est donnée, c’est un signe. Signe que vous devenez important à mes yeux. Et si vous vous sentez mal, pensez à moi pour vous montrer le côté positif des choses. Dernière chose, quand vous jetez un coup d’oeil à ma chambre, on ne peut pas se douter que je suis un perfectionniste dans l’âme. Ce qui est un comble, si vous écoutez ma mère.

VOTRE PATRONUS - Zèbre.
VOTRE EPOUVANTARD - Une boîte, et je ne préfère pas m'attarder dessus.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Vert pomme.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Girafe.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Citrouille.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – « Lumos »
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Marchands Ambulants ou l'Apothicaire.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Dilys Derwent, guérisseuse et directrice de Poudlard ou Robert Leroman, auteur d’un super bouquin que je vous conseille : Barry à la recherche du Vif mystérieux.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - SAINTE-MANGOUSTE, ME VOILÀ ! (Ah oui, je suis claustrophobe : espace confiné, très peu pour moi…).

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?

Oh Rita, quelle honneur. Je suis encore en formation mais je ferais de mon mieux pour aider le plus grand nombre à Sainte-Mangouste. Et non, je ne suis pas balayeur. Je suis médicomage apprenti, pour vous servir. N’hésitez pas à venir me voir à Sainte-Mangouste.

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?

C’est trop récent et trop dur pour en parler. La seule chose que je dirais c’est que Meryl Boregard n’est qu’une botruc malfaisante. Vous devrez repasser pour les détails croustillants. Mais je suis un coeur à prendre.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !

Que voulez-vous savoir ? Poudlard a été une expérience géniale, j’y ai rencontré des personnes géniales, passionnantes et qui m’ont marqué. J’ai toujours eu envie d’y aller et maintenant que je n’y suis plus, ça me manque un peu. J’ai eu une enfance banale, avec mes parents et ma soeur cadette. Pour avoir si mes choix sont dictés par mon passé, je ne sais pas si je suis le mieux placé pour vous en parler. Mais c’est possible que l’éducation reçue à une influence, c’est certain. L’avenir nous dira bien ce qu’il en est pour moi, n’est-ce pas ?

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.

J’ai une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps, mais ce serait d’aller faire un tour dans l’espace. C’est un rêve de gamin et les cours d’Astronomie n’ont fait que le renforcer. Mais je dois encore trouver le moyen de m’y rendre. Le transplanage, c’est possible vous croyez ?

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.

Rita, je n’en attendais pas moins de vous. Toujours à l’affût du moindre potins. Franchement, soyez honnête avec moi, vous pensez vraiment que je peux m’orienter vers le côté obscur ? Un grand gaillard comme moi ? Quoiqu’on ne sait jamais ce que les gens cachent… Mais je vous rassure je reste dans la lumière. Entre nous, je pense que quelques trucs pourraient changer, surtout au niveau de Ste-Mangouste… Vous savez les coupures budgétaires qu’ils nous font, comment voulez-vous qu’on fasse ? Mais qu’est-ce qu’on peut y faire… Enfin.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?

Oh oui, c’est un conte assez amusant. Des voeux, vous me prenez au dépourvu, je ne sais pas trop quoi vous répondre. Et vous, quels seraient les vôtres ?

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? YUUP ! Lewis, chez les Pouffys.   Où avez vous connu le forum ? Il était une fois... y a longtemps ! Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter ? Quelle question, oui ! (samedi/sauge)

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

— Vous êtes dans le Poudlard Express en direction de Londres. C'est votre tout dernier voyage en train, Poudlard, c'est terminé pour vous. Décrivez vos impressions et vos sentiments au cours d'un RP.

Juin 1967, Gare du Pré-au-Lard.
Bon sang, j’ai dû mal à réaliser. Sept ans viennent de s’écouler et me reviennent en pleine figure. Dire que quelques semaines auparavant, je terminais avec effort mes derniers examens — prions pour que j’obtienne les résultats espérés, si je veux pouvoir faire mon entrée à Sainte-Mangouste —, avant de préparer mes affaires pour le retour à la maison. J’ai encore du mal à réaliser qu’à la rentrée prochaine, je ne reviendrais pas… C’est assez difficile à avaler, mais il le faut bien. Je crois que j’ai commencé à réaliser quand tous les dernières années se sont retrouvés ensemble pour la dernière fois dans une salle inutilisée du château. Ou alors, c’est quand on est sortis entre potes au Pré-Au-Lard ? Peu importe au final, la montée dans le train a de loin été la plus difficile. N’empêche, j’ai réussi à ne pas pleurer (une première). Avec les autres, nous nous étions promis de ne pas jouer les sentimentaux et de se la jouer cool pour ne pas changer nos habitudes. J’ai pas vraiment réussi… Au milieu du trajet, je suis allé me passer de l’eau sur le visage aux toilettes et c’est sorti tout seul. J’avais beau me mettre de l’eau sur le visage, rien n’y changé. J’ai dû passer une dizaine de minutes aux toilettes et je le savais, ça n’allait pas passer inaperçu. En revenant dans le compartiment, comme je m’en douté, les autres se sont payés ma tête. « Bah alors, tu t’es perdu en ch’min, Fitzgerald ? » « Tu as croisé le calamar géant dans les toilettes ? » « Dis rien… un Premier Année, t’as jeté un sort ? »… et d’autres. J’ai ri. Bizarrement, ça m’a rappelé le jour où ils avaient appris que j’étais claustro. « ENZO FITZGERALD, CLAUSTROPHOBE ? J’y crois paaaaaas ! Le mec mystérieux, qui veut devenir batteur, est claustro. J’hallucine ! Tu déconnes, pas vrai ? » Ils n’ont pas pu s’arrêter de rire pendant au moins dix minutes. Ils riaient tellement que je m’y étais mis aussi. Les autres élèves qui passaient près de nous avaient dû nous prendre pour des malades, dignes de Ste-Mangouste ! La nouvelle avait fait le tour des élèves de notre promo chez les Poufsouffles, avant de s’étendre aux autres  maisons et autres élèves. Je crois bien que la Plume à Papote s’en était donnée à coeur joie, d’ailleurs… N’empêche, je crois qu’ils savaient pourquoi j’y avais passé autant de temps. C’était pas sorcier : dernier année, dernier trajet. L’émotion est toujours palpable chez tous les élèves lors du trajet du retour, mais peut-être plus particulièrement chez les dernières années qui savent qu’en septembre, ils ne reviendront plus sauf cas extrême. Pendant tout le trajet, on s’est rappelé des vieilles histoires, toutes plus farfelues les unes des autres. Allant des retenues aux vielles romances qu’on avaient eu. Des histoires que certains préféraient enterrés bien profond afin de ne plus en entendre parler. Comme je les comprends, j’en fais aussi parti. Des dossiers qui me concernent que je préférais largement oublier. Ce qui se passe à Poudlard ou au Pré-au-Lard, reste à Poudlard. Hors de question que mes parents ou même ma soeur ne l’apprennent. Au final, avec les autres, on s’est promis d’essayer de garder contact. Pour certains, ça va être simple, vu que je vais le retrouver à l’École Supérieure de Magie mais quand même. Quand le train est entré dans la banlieue de Londres, on s’est tous regardé. On savait ce que ça voulait dire : la fin de nos années Poudlard. Certaines filles n’ont pas pu retenir leurs larmes, pour ma part, j’ai lutté mais je n’ai pas retenu les quelques larmes qui sont tombées. J’avais toujours été celui qui réconfortait les autres mais aujourd’hui, c’était difficile d’être vraiment convainquant et je n’ai berné personne. Quand le train s’est finalement arrêté à la gare, je suis resté assis cinq minutes sans bouger. Puis la réalité m’a frappé en pleine face et en observant les autres, c’était aussi leur cas. On a mis du temps à descendre sur le quai. On a laissé les autres se précipitaient et on a attendu, sans forcer, notre tour. Les plus jeunes rejoignaient leurs parents rapidement après avoir salué leurs amis avec un « à la rentrée » à la fin. Pour notre part, quelqu’un a lancé une vanne et ça a détendu l’atmosphère. J’habitais peut-être en Irlande mais j’avais mon permis de transplanage dans la poche alors on allait pouvoir se voir pendant l’été. On s’est serré dans les bras chacun notre tour avant de partir rejoindre nos proches. En rejoignant mes parents et ma soeur, j’ai jeté un dernier regard au train qui n’avait pas pris une ride avant de reporter mon regard sur ma soeur. Elle avait de la chance, il lui restait encore du temps. J’ai frotté le haut de son crâne de ma main avant de rire, alors qu’elle piaillait et se plaignait sous le regard de nos parents qui disparaissaient déjà dans le passage vers les voies 9 et 10. Zoë est passée avant moi. Lorsque j’ai franchi le passage, j’ai mis un terme à mon chapitre Poudlard.
Au revoir Poudlard… Et bienvenue dans le monde des adultes !