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Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras.

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MessageSujet: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Mar 11 Juil 2017 - 22:16

Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. MY9rTZP Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Uc1RMPx

Debout face à la mer, les cheveux au vent, tu n'en reviens toujours pas. Ca y'est l'été est là. Emmenant avec lui le début des vacances. Et surtout la fin des études. Tu as eu ton diplôme avec mention. Première de ta promo. Et la Gazette t'a engagé aussitôt. Et même pas pour faire les cafés mais pour aller sur le terrain. Tu es presque meilleure que les journalistes rodés eux mêmes. Et pour ton premier article, tu dois couvrir la Croisière de Poudlard. Une multitude de jeunes élèves en vacances sur un grand bateau magique entourés d'adultes de divers horizons pour les protéger. Et puis il y a Arie - qui a eu son diplôme d'Auror elle aussi - et surtout Kingsley. Ton Kingsley que tu as tant négligé ces derniers temps. Tu t'en veux. Le travail, les soucis, la guerre, les mages noirs, les absences pour les missions de King, ton acharnement à être la meilleure dans tes études, tout ça vous a éloigné ces derniers temps et ... il te manque. Vraiment. Habituellement les hommes t'en a tant que tu veux, tu te poses pas, tu tombe pas amoureuse mais Kingsley ... Par Merlin, Kingsley est tellement particulier. Il te manque réellement. Sa présence, sa chaleur, sa voix, son rire. Tu es totalement amoureuse de lui et tu ne cherches même pas à le nier. Ca ne servirait à rien en plus, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

Quand tu reviens parmi le monde réel, le soleil est couché, la nuit tombée et les derniers élèves finissent de manger. Certains iront sûrement jouer avec leurs amis, d'autres iront dormir. Ce soir il n'y a pas de concert. Tu te mets alors à la recherche de Kingsley. Et tu mets un bon moment avant de le trouver tout en bas du bateau, là où le sol est transparent et permet de voir les fonds marins. Sans manifester ta présence, tu repars pour aller chercher deux cocktails avant de redescendre. Tu t'approches et t'assois près de lui en douceur. Oui oui tu connais la douceur ça t'arrive. - C'est vraiment magnifique, tu murmures. Tu lui tend une coupe. Je crois que c'est à base de champagne, tu fais d'un air mutin. Tu viens poser un délicat baiser aux coins de ses lèvres. Buonasera amore. Comment tu vas ? Oui vous vous êtes vus, évidement. Mais maintenant vous pouvez réellement discuter tranquillement et cette question a un ton plus profond.
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MessageSujet: Re: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Mer 12 Juil 2017 - 20:20

Les premiers jours de croisière furent particulièrement chargés pour Kingsley. Il ne pouvait pas se laisser aller à l'ambiance de vacances tant que toutes les mesures de sécurité qui protégeaient le bateau n'avait pas été vérifiées plusieurs fois. Cette soirée était la première où il commençait à se dire qu'il pouvait souffler un peu. Il laissa ses pieds le guider à une flânerie sans but, et se retrouva dans l'observatoire sous-marin. La nuit commençait à tomber et il n'y aurait bientôt plus rien à observer dans l'immensité bleu sombre de l'océan. Mais les derniers reflets du soleil couchant projetait ses derniers reflets orangés, et Kingsley se perdit dans la contemplation des ondulations de lumière. Une profonde lassitude commença à l'envahir en même temps que des ombres qu'il réussissait d'habitude à maintenir éloigné de ses pensées, qui étaient normalement focalisées sur toutes les tâches qu'il avait à accomplir. Ce moment de solitude et de désœuvrement lui rappelait pourquoi il ne s'accordait que si peu de repos. Laisser de l'espace à son esprit pour cogiter n'était pas bon sa santé mentale...

Il n'avait pas entendu Mae la première fois, aussi fut-il sincèrement surpris de la voir débarquer avec deux cocktails à la main. La noirceur des pensées dans lesquels le moment de méditation solitaire l'avait plongé était trop profond pour qu'il puisse s'en extraire en un instant, et même si la présence de sa belle lui procura immédiatement une douce chaleur au creux du ventre, il mit un peu de temps à répondre à son sourire et à prendre la coupe qu'elle lui tendait. Elle lui déposa un baiser au coin des lèvres, qui l'aida grandement à faire le tri dans ses pensées pour les refocaliser sur Maëlyn, il caressa doucement du bout des doigts le contour de son visage.
"Tu m'as surpris" dit-il, s'excusant pour la mine peut-être pas très accueillante qu'il lui avait offert avant de se reprendre. Elle lui demandait comment il allait, "Je vais bien, et je sens qu'avec cette coupe ça ira encore mieux", il leva son verre pour trinquer mais le regard de Mae l'arrêta. Il avait répondu par habitude, le réflexe rassurant de celui qui refusait qu'on s'inquiète pour lui. Mais il se rendit compte par le ton et les yeux de l'italienne qu'elle attendait autre chose. Il réalisa soudain que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu le temps de se poser pour parler, pour faire autre chose que de se voir rapidement, peut-être se donner bonne conscience en voyant que l'autre était aussi occupé que soi, et repartir le nez dans le guidon dans la tornade qu'avait été leur quotidien à tous les deux, pour différentes raisons. Seulement, Kingsley savait qu'il était sur une corde raide, et s'il réussissait à continuer à avancer sans perdre l'équilibre, c'était parce qu'il ne prenait pas le temps de regarder ni devant, ni derrière. Il aimait Maëlyn, il n'avait aucun doute là-dessus, et c'était d'ailleurs une des rares choses dans sa vie en ce moment sur laquelle il n'avait pas de doutes. Mais il devait garder le cap, pour lui comme pour elle, il devait rester sur cette corde, ne surtout pas faire de pas de coté sous peine de basculer. Il se pencha en avant et l'embrassa amoureusement. Il s'attarda un peu, son front contre le sien, puis s'écarta. "Je suis un peu fatigué je crois. Mais je suis content qu'on soit tous les deux sur le bateau, on va pouvoir chacun obliger l'autre à se reposer." Il lui fit un clin d’œil entendu.
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MessageSujet: Re: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Lun 17 Juil 2017 - 14:08

Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. MY9rTZP Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Uc1RMPx

Tu as horreur quand il fait ça. Quand il répond de manière mécanique sans réellement d'émotion, juste pour répondre au basique "vous allez bien ?" du monde qui se fiche totalement de la réponse et se contentait juste de dire les politesses d'usage. Mais toi t'es pas tout le monde et les politesses tu t'en fiches comme de l'an mille. Toi ce que tu veux savoir, c'est comment va ton compagnon. Mais tu trouve ta réponse toute seule. Pas fort. Tu vois les cernes qui s'étalent sous ses yeux et toutes ces émotions qu'il réprime en lui au lieu de les hurler à la face du monde. Et tu t'en veux. Tu aurais du être plus présente pour lui. Lâcher tes cours et tes articles quand il venait te voir au lieu de n'écouter que d'une oreille. Insister un peu plus auprès de lui quand c'est toi qui passait et qu'il était le nez dans ses dossiers. Tu poses ta main sur sa joue et ton front contre le sien. - Je vais même m'allonger sur toi pour t'empêcher de bouger et t'obliger à dormir une semaine entière, tu fais autant pour le menacer que pour le faire rire. Le détendre un peu. Tu l'embrasses doucement. Je t'aime, tu murmures tendrement mais fermement. Tu ne lui a pas dit depuis si longtemps. Tu ne le dis pas tout le temps. Rarement même. Mais là t'avais besoin de lui dire, de lui affirmer de nouveau. Comme pour lui rappeler qu'il n'est plus seul et qu'il n'a pas intérêt à te repousser. Puis tu te redresses un peu et trinque ta coupe contre la sienne. - A la nôtre mon amour. Tu poses la tête sur son épaule en regardant le fond marin. C'est beau. On devrait aller se faire de la plongée. Vous restez longuement silencieux à siroter votre cocktail au champagne, dans les bras l'un de l'autre. Puis tu brises le silence. Tu vas m'en parler ? Tu te redresses pour le regarder. De ce qui te préoccupe tant. Tu vas m'en parler ? tu lui demandes sérieuse.
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MessageSujet: Re: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Mar 18 Juil 2017 - 15:28

Bien sûr qu'il sentit immédiatement que son attitude de lui plaisait pas. Mae détestait les non-dits, elle détestait qu'il se barricade, mais il faudrait bien qu'elle s'y habitue... Kingsley n'avait pas de doute sur la meilleure manière de concilier les affaires du Ministère, celles du tout nouveau Ordre du Phénix, et sa vie privée. Il se consacrerait à chaque tâche sans réserve, mais cloisonnerait hermétiquement chaque chose, sous peine de se laisser submerger, et d'engloutir son entourage en même temps. Et à ce moment précis, seul avec sa belle, il ne voulait rien d'autre que de profiter du moment. "Je vais même m'allonger sur toi pour t'empêcher de bouger et t'obliger à dormir une semaine entière." Il eut un sourire mutin et l'attira langoureusement contre lui. "Je ne dirais pas non, mais je soupçonne qu'on ne dormirait pas tant que ça..." Il lui déposa un baiser dans le cou. "Je t'aime" lui murmura-t-elle. "Je sais, il fixa son regard dans le sien un moment. Je t'aime aussi" King savait que ces mots avait du poids pour Maëlyn, et même si les entendre lui procurait toujours un frisson de plaisir, il savait aussi que lui y accordait moins d'importance. Comme beaucoup d'autres choses, il n'avait pas besoin de le dire ou de l'entendre dite pour le savoir.

Ils trinquèrent enfin et, blottis l'un contre l'autre, sirotèrent leur verre en observant l'océan à travers les larges hublots.
"La semaine prochaine, on va passer à des endroits où il y a de superbes spots de plonger, avec corail, anémones et poissons de toutes les couleurs." Cela promettait en effet des sorties plongées magnifiques. Kingsley était prêt à continuer à parler des bons moments qu'ils allaient pouvoir passer ensemble cet été, mais il sentit une tension s'installer chez Mae qui resta silencieuse. Puis elle finit par briser le silence. "Tu vas m'en parler ? De ce qui te préoccupe tant. Tu vas m'en parler ?" Il soupira, posa son verre. "Mae, s'il-te-plait..." Une profonde lassitude menaçait de l'écraser, mais il la balaya pour reprendre d'un ton ferme. "Si j'avais besoin de le partager avec toi je le ferais, je t'assure, mais... Je veux juste profiter d'être avec toi, et protéger les moments qu'on a ensemble. C'est si compliqué pour toi ?" Dès qu'il eut prononcé cette phrase, il sut que son ton avait été un peu trop cassant. Mais il tacha de rester impassible.
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MessageSujet: Re: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Sam 22 Juil 2017 - 19:32

Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. MY9rTZP Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Uc1RMPx

Tu as horreur quand il fais ça. Quand il se ferme à toi et te dis que tout va bien. Qu'il fait semblant de. Mais tu ne peux t'empêcher de rire doucement quand il te dis qu'il n'est pas sûr que vous dormiez beaucoup si tu t'allongeais une semaine sur lui. - Tu as probablement raison, tu rétorques en posant la tête sur son épaule. Il t'a manqué. C'est la première fois que tu ressens ça pour un homme autre que ton frère Jaimie ou Aedhan - qui est lui aussi comme ton frère si on regarde bien. Tu lui dis que tu l'aime. Il le sait bien sûr mais parfois, il faut le répéter aux gens qu'on aime. Parce qu'on les perds souvent trop tôt, tu en as déjà fait l'expérience. Vous parlez donc de faire des excursions, de rattraper le temps perdu, de faire de la plongée sous-marine.

Vous restez ensuite longtemps silencieux, à seulement profiter de la présence l'un de l'autre. Mais il fallait que tu arrives à lui parler. A le faire parler. Ca ne pouvait pas continuer comme ça, à éviter les sujets qui fâchent, à se continuer du superficiel. Ce n'était peut-être pas le bon moment. En même temps il n'y a jamais de bon moment pour ça. Mais là, tu ne t'attendais pas à ce qu'il te sortes ça comme ça, de manière aussi ... brutale. Il te rejette carrément même. Tu te lèves et tu le fixes, à la fois furieuse et sans y croire réellement. - Alors quoi ? On va se contenter du "tout va bien merci" qu'on lance à la face du monde tous les jours ? On va se contenter de se parler du temps qu'il fait et de la montée des prix des chaudrons sans rien aborder d'autre ? C'est comme ça que tu vois notre couple ? Ne rien se dire. Tout laisser de côté. Surtout ne pas se dévoiler de peur d'être un peu trop vulnérable. Surtout tout garder secret, ne pas avoir confiance en l'autre, ne rien montrer, être toujours le plus fort, le plus vaillant. Tu le railles. Si c'est comme ça que tu vois notre couple on n'a rien à faire ensemble Kingsley. Et là tu es très sérieuse. Peut-être trop. Tu te passes une main sur le visage. Merde c'est n'importe quoi King. On peut pas faire ça. On peut pas tout jeter aux Mandragores comme ça ! Toi et moi ça compte bien plus que ça. Pas vrai ? T'es au bord des larmes. Tu essayes de te calmer. Trop impulsive on te l'a si souvent répété. Tu n'est pas obligé de tout me dire en détail. Ce n'est pas ce que je te demande. Je comprends que tu ne veuilles pas en parler. Mais dans ce cas là il suffit simplement de me dire la vérité. Que non, tu ne vas pas bien, que pour le moment tu n'arrives pas à en parler mais qu'un jour tu le feras. Je sais pas moi. N'importe quoi qui prouve que tu ne te fermes pas à moi. N'importe quoi, tu finis dans un souffle, désespérée. Voilà pourquoi tu ne voulais pas tomber amoureuse. Parce qu'après c'est la merde, et tu souffres un max. Mais Kingsley est entré dans ta vie et tu ne voudrais pas qu'il en sorte maintenant. Surtout pas.
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MessageSujet: Re: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Dim 22 Oct 2017 - 17:11

Evidemment, Mae réagit très mal. Kingsley soupira en ce passant une main sur le visage. Son souhait d'oublier un instant tout le reste pour simplement profiter de l'instant avec sa belle était brisé. Réduit en miette. La réalité les rattrapait, et leur mettait à chacun une bonne claque, comme si elle se moquait de son naïf espoir qu'il pouvait lui échapper pour un petit moment. "On va se contenter de se parler du temps qu'il fait et de la montée des prix des chaudrons sans rien aborder d'autre ? " King n'avait pas l'intention d'élever la voix, il aurait voulut être celui qu'il s'efforce toujours d'être calme, celui qui apaise, qui garde la tête froide, qui rassure. Mais il se leva à son tour, excédé. "Et si c'est ce dont j'ai besoin justement ? Parler de de toutes ces petites choses futiles, que je puisse me dire qu'il existe encore un quotidien non touché par la guerre ?" Les reproches de Maelyn devenaient de plus en plus dures, même si il savait qu'elle avait en partie raison. Il avait toujours voulu paraître solide, il n'était pas du genre à imposer aux autres ses doutes ou ses faiblesses. Mais là où elle se trompait, ce que cela n'avait rien à voir avec un manque de confiance en l'autre. Ça lui faisait mal qu'elle puisse penser ça, et sa conclusion lui fit encore plus mal. "Si c'est comme ça que tu vois notre couple on n'a rien à faire ensemble Kingsley."

Il dévisagea son air on ne peut plus sérieux, désemparé. Est-ce qu'elle était vraiment en train de le quitter ?
"Mae..." toute trace de colère avait disparu de sa voix, alors qu'il se rendait compte avec horreur que son intention de préserver leur couple du quotidien morbide qu'il subissait depuis quelques mois, plutôt que d'avoir sauvegarder un espace de paix, l'avait fait souffrir, au point qu'elle les mettait aujourd'hui au pied du mur. Mae semblait paniquée par la conclusion à laquelle elle était arrivé. "Merde c'est n'importe quoi King. On peut pas faire ça. On peut pas tout jeter aux Mandragores comme ça ! Toi et moi ça compte bien plus que ça. Pas vrai ?" Qu'il soit capable de s'ouvrir à elle lui tenait désespéramment à coeur et King sentit la culpabilité l'envahir. "Je suis vraiment désolé..." Il voulut faire un pas en avant pour l'attirer contre lui mais retint son geste. Elle avait raison, ça ne pouvait pas continuer comme ça, et ce n'est pas en appliquant une pommade superficielle que l'on réglait le véritable problème. Maelyn le forçait à mettre carte sur table, il ne devait pas se défiler derrière une étreinte et lui parler droit dans les yeux.

" J'ai été égoïste... Et le pire c'est que j'avais l'impression d'agir pour notre bien à tous les deux, mais en fait, ce n'était que pour mon propre petit confort, sans imaginer que ça pouvait te faire souffrir. Je me suis accroché à l'illusion que notre couple pouvait être... un refuge. Que je pouvais le protéger de tout le reste pour pouvoir m'y réfugier, et oublier, quand je suis avec toi, tout ce qui se passe dehors..." Il baissa la tête, vaincu. "Mais ce n'est pas possible, je m'en rend compte maintenant." Et il se rendait compte d'autre chose, peut-être même la véritable raison qui l'avait poussé à être si distant ces derniers temps. Il hésita, puis les mots de Mae raisonnèrent dans sa tête, elle attendait la vérité, elle attendait qu'il expose ses peurs. Il devait le faire, au risque de la perdre. "Tu es tombé amoureuse de l'homme que j'étais avant, et je sais que cette guerre est en train de me changer. J'ai peut-être essayé de faire semblant, de mettre tout ça à distance aussi parce que... j'ai peur que tu t'en rendes compte et que tu regrettes cet autre Kingsley..."
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MessageSujet: Re: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Lun 23 Oct 2017 - 21:19

Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. MY9rTZP Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Uc1RMPx

- Je ne suis pas le genre fille potiche qui t'attendra à la maison, le repas préparé et désirant, ne surtout rien savoir de ce qui se passe à l'extérieur ! tu rétorques furieuse. Tu es trop dure. Trop impulsive. Tu aurais du être plus douce, plus calme, plus compréhensive. Tu as essayé. Ca fait des mois que tu essayes. Des mois que tu tentes de percer sa carapace, de le soutenir comme tu peux tout en lui laissant la liberté qu'il demande tant. Mais là tu n'y arrives plus. Tu as besoin que les choses sortent, qu'elles soient dites et si votre couple ne doit pas y survivre alors c'est que vous n'étiez pas fait pour être ensemble. Cette conclusion que tu sors à voix haute vous fait réaliser à tous les deux ce que tu viens de dire. Le soufflé retombe brusquement. Vous vous fixez, choqués, autant l'un que l'autre. Avant Kingsley, tu n'aurais jamais eu cette discussion. Tu te serais simplement contenté de laisser tomber et de partir sans te retourner. Mais tu ne peux pas faire ça. Tu es amoureuse de cet homme. Et c'est bien pour ça que tu te fâches aujourd'hui. C'est pour ça que tu l'engueules. Que tu te bats. Parce que merde ! votre couple compte plus que ça. A tes yeux du moins. Aux siens aussi apparemment. Il prononce ton prénom d'un air suppliant. Même toi tu as réalisé l'ampleur de tes paroles. Il s'excuse. Fais un pas comme pour te serrer dans ses bras mais tu lèves tes mains et recules. Non. Ce n'est pas le genre de choses qui se règle avec un câlin. Et si ça doit se finir entre vous tu préfères autant qu'il ne te touche pas, ce serait bien trop dur à supporter.

Puis il parle. Tu l'écoutes. Pour une fois tu ne parles pas, tu ne l'interromps pas comme tu as si souvent l'habitude de le faire quand quelque chose ne te plaît pas. Tu soupires. Il y avait autre chose derrière tout ça. Croisant les bras, tu le fixes, attendant patiemment qu'il se décide à te dire enfin ce qui le tracasse à ce point. Et enfin ça sort. Ton coeur se serre. Tu fermes les yeux un instant puis soupire. De soulagement en grande partie. Si ce n'est que ça, tu peux gérer. Tu as eu peur qu'il y ai quelque chose de plus grave. Décroisant les bras, tu t'approches de lui et poses une main sur sa joue. - King ... je sais parfaitement qui tu es. Je le sais peut être mieux que tu ne le sais toi même. Et je t'aime. Qu'importe ce qui peut arriver, qu'importe les ravages que peut causer cette guerre je t'aime, et je t'aimerais quoiqu'il puisse arriver. Tu poses ton front contre le sien un instant puis tu le regardes, sérieusement. Malgré ça, notre couple ne peut être un refuge que si tu t'y sens en confiance et en sécurité Kingsley. Pas en te cachant derrière un mensonge ou une illusion, tu lui réponds, certes doucement mais fermement. Toi et moi, c'est bien plus fort que tout ça. Je peux encaisser. Ton boulot. La guerre. La peur. La mort. Je peux tout encaisser. Rien ne me fera fuir. Mais ne me mets pas à l'écart. Je ne peux pas être ton pilier dans la tempête si tu ne me laisses pas te soutenir. Tu glisses tes mains dans les siennes et entrelacent vos doigts. Ne les laisse pas nous séparer. Si nous les laissons nous détruire, alors, le Mal aura gagné cette guerre. Tu m'as appris que l'amour pouvait vaincre les fantômes, pouvait rendre justice et réparer un coeur déchiré. Tu m'as appris que je n'étais pas cassée comme je le croyais et que j'avais moi aussi le droit au bonheur et à l'amour. Tu m'as appris à être forte et à être patiente. Et que le fait de s'ouvrir à quelqu'un ou de me faire aider ne me rendait en rien vulnérable ou faible. Maintenant, c'est à moi de te demander de me laisser être là pour toi. Et t'aimer comme tu le mérite. Tu lui souris avec douceur. Maintenant, vas tu me dire ce qui te préoccupait ? Ou tu préfères qu'on profite juste du moment et tu m'en parleras quand tu seras prêt ? tu lui demandes. Toi aussi tu vas faire des efforts. Etre plus patiente. Attendre qu'il s'ouvre sans lui mettre de pression. Mais lui montrer quand même que tu es là pour lui s'il a besoin.  
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MessageSujet: Re: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Mer 1 Nov 2017 - 14:49

La tension était montée trop haut pour descendre facilement. Kingsley se livrait, et en même temps qu'il parlait, il se rendait compte de tout ce qu'il refoulait et refusait d'affronter. Et cela faisait beaucoup de choses. Trop pour que tout sorte d'un coup, mais il savait qu'il avait tout de même atteint le coeur de la raison de la distance qui s'était installé entre eux ces derniers temps. La guerre était en train de le changer, d'ébranler ses convictions, sur lui-même, sur le monde qui l'entoure, sur la société, sur ce qui est juste ou pas... Comment Mae pouvait-elle être sûr de le connaître quand lui-même remettait en doute l'essence même de ce sur quoi il s'était construit ? Il avait toujours eu confiance en lui, c'est ce qui faisait sa force, son caractère, il se reposait sur ses intuitions, et n'avait jamais eu besoin de les remettre en cause. Mais il avait fait le deuil de ce qu'il considérait maintenant comme au mieux de la naïveté, au pire de l'arrogance. "Qu'importe ce qui peut arriver, qu'importe les ravages que peut causer cette guerre je t'aime, et je t'aimerais quoiqu'il puisse arriver."L'auror prit la main qu'elle avait posé sur sa joue et la serra fermement. Il serra ferma les yeux quand elle posa son front contre le siens. Ce qu'elle lui promettait aurait dû le soulager, effacer la peur qui le tenaillait. Rien ne la fera fuir, vraiment ? Une nouvelle panique l'envahit. "Non Mae, je ne veux pas de ça. Je ne veux pas d'un amour inconditionnel. Je t'interdis de continuer à m'aimer si je ne le mérite plus, si je ne te rend pas heureuse. Ordonne-moi d'être meilleur, et si je n'y arrive pas, ne perd pas ton temps avec moi."

Voilà ce qu'il était devenu. Un soldat qui demande des ordres. Il était prêt à donner sa vie pour le bien commun, pas qu'on se sacrifie pour lui. C'était son rôle. Mais Mae se battait, le mettant face à tout ce qu'il lui avait apporté, à la manière dont il avait changé son rapport à elle-même, et aux autres. A vrai dire, il ne s'était jamais vraiment rendu compte de tout ça. Il s'était "juste" fié à son jugement et à sa conviction de savoir ce dont Mae avait besoin. Il avait le résultat devant lui et il ne savait pas s'il devait être fier ou désespéré de s'être tendu un piège à lui-même. "Maintenant, c'est à moi de te demander de me laisser être là pour toi. Et t'aimer comme tu le mérite." Elle ne se rendait sûrement pas compte de l'effort que ça lui demandait. Il la dévisagea et prit le temps de se rendre compte que l'amour qu'il avait pour elle à cet instant précis était définitivement différent de tout ce qu'il avait ressentit auparavant. Il était encore incapable de dire si ça lui faisait plus de bien que de mal, mais finit par hocher la tête. "Mais promets-moi quand même de toujours veiller à ce que je continue de le mériter. Tu ne mérites pas moins que quelqu'un qui continue à te rappeler tous les jours que tu es merveilleuse." Kingsley ne put résister plus longtemps et l'embrassa dans un élan de passion. Dès qu'il l'eut contre lui, une vague de soulagement l'envahit. Est-ce qu'il avait vraiment cru un instant plus tôt que ça aurait pu être fini ? Elle lui laissait le choix, parler ou profiter... Il aurait eu sincèrement envie de laisser libre court au désir qui montait en lui et de verrouiller les portes de l'Observatoire pour qu'ils célèbrent le moment comme il se doit sans être dérangé. Mais il devait reconnaître qu'elle avait raison, il devait arrêter de se servir de leur intimité comme d'une illusion qu'il pouvait oublié un instant le poids qu'il portait. Il devait lui avouer la double vie qui était en train de le transformer en un homme qu'il n'était pas sûr d'apprécier.

"Très bien." dit-il sérieusement, avant de lever sa baguette pour protéger la salle de toute intrusion, mais pour une raison bien différente de celle à laquelle il pensait une seconde plus tôt. Il invita Mae à s'asseoir et prit une profonde inspiration. "Je suis un traitre." Les mots était forts, violents, mais c'était bien la façon dont il se voyait lui-même. Il reprit. "J'ai trahi le serment que j'ai prêté au Ministère quand on m'a remis mon insigne d'auror. "Je jure de bien et loyalement remplir mes fonctions, d'observer les devoirs et la réserve qu'elles m'imposent. Je me conformerai strictement aux ordres reçus dans le respect de la personne humaine, de la loi, et de l'institution que je représente."" Il se tut. Ces mots n'avaient peut-être pas de sens pour Mae, peut-être même qu'elle les méprisait, mais ils avaient un poids particulier pour Kingsley, qui les avait ancré en lui avant même de rentrer à l'école de formation des aurors. En continuant, il savait qu'il allait briser un autre serment, implicite celui-ci, qui le liait à celui qu'il considérait comme son nouveau Commandant en Chef, même s'il n'accepterait jamais d'être considéré comme tel. "Dumbledore a créé un groupe autour de lui, pour lutter contre... Tu-Sais-Qui. Il avait malgré lui adopté la répugnance grandissante à prononcé le nom de Voldemort. Il considère que le Ministère n'est pas capable de protéger la population comme il se doit, que la corruption et les enjeux politiques freinent le véritable combat qui doit être mené avant qu'il ne soit trop tard." N'y tenant plus, Kingsley se leva et commença a faire les 100 pas. Il avait déjà eu ce débat avec Frank, son collègue le plus proche, qui avait lui aussi rejoint l'Ordre. Mais il n'avait pas encore fait la paix avec ce choix, et ce qu'il impliquait. "J'ai rejoins l'Ordre du Phénix. Je voulais démissionner du Bureau des Aurors, puisque je ne suis plus à même de respecter le serment de loyauté auquel je m'étais engagé, mais Dumbledore considère qu'il est préférable que l'Ordre soit présent au Ministère, pour agir de l'intérieur..." Kingsley avait du mal à ravaler son amertume. Il finit par oser regarder Maelyn. Il anticipa ce qu'il savait que serait son première reproche. "Je ne voulais pas te le cacher plus longtemps, mais il faut que tu saches que je te met en danger en t'avouant tout ça, Mae. En tant qu'auror, j'ai la protection du Ministère. L'Ordre est d'autant plus exposé qu'il est clandestin." Un hors-la-loi, voilà ce qu'il était.
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MessageSujet: Re: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Mer 1 Nov 2017 - 18:01

Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. MY9rTZP Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Uc1RMPx

Ca ne suffit pas. Il n'est pas avec toi. Il t'écoute mais sans t'entendre. Il y a quelque chose qui le travaille. Quelque chose en plus qui le fait paniquer. - Non Mae, je ne veux pas de ça. Je ne veux pas d'un amour inconditionnel. Je t'interdis de continuer à m'aimer si je ne le mérite plus, si je ne te rend pas heureuse. Ordonne-moi d'être meilleur, et si je n'y arrive pas, ne perd pas ton temps avec moi. Tu fronces les sourcils. Ce n'est pas ton homme ça. Et tu n'aimes pas du tout ce qui peut le torturer au point qu'il se conduise comme un soldat. Tu voudrais tellement pouvoir chasser ses fantômes d'un coup de main, d'un baiser sur ses lèvres. Pourtant, tu lui en demandes beaucoup. Tu veux savoir. Parce que c'est ce savoir là qui te permettra de le soutenir derrière. Tu ne peux plus supporter de rester sur la touche, de le regarder mourir à petit feu, de le voir se désintégrer sans pouvoir rien faire. Tu es sa compagne, c'est à toi que reviens le rôle de le soutenir. Tu lui demandes de lui laisser la place de prendre soin de lui, de l'aimer comme il le mérite. - Mais promets-moi quand même de toujours veiller à ce que je continue de le mériter. Tu ne mérites pas moins que quelqu'un qui continue à te rappeler tous les jours que tu es merveilleuse. Tu souris avec tendresse. - Il n'y a qu'avec toi que je me sens merveilleuse King. Parce qu'il n'y a que toi qui me donne cette sensation, tu lui murmures en retour juste avant qu'il ne t'embrasse.

Tu pousses un soupir de plaisir en te laissant aller dans ses bras. Ca fait longtemps qu'il ne t'as pas embrassé comme ça. Longtemps que vous n'avez pas été aussi proches l'un de l'autres. En parfaite harmonie. Tu n'abandonnes pas l'idée de le faire parler mais là, en cet instant précis, tu as juste envie de ses lèvres contre les tiennes, de son corps contre le tiens. Juste envie de t'abandonner au creux de ses bras. Mais au moment où tu te dis que ce serait bien de vous rendre dans votre chambre ou au moins de clore la porte histoire que des âmes innocentes ne tombent pas sur vos étreintes, Kingsley s'éloigne de toi avec un air sérieux. Il ferme effectivement la porte et la rend insonorisée mais au vu de sa tête, tu ne penses pas que ce soit pour ce que tu avais dans la tienne. Trop sérieux. Trop torturé. - Je suis un traître. Bon ça commence bien ... Tu fronces les sourcils. Tu sens qu'il a du mal à se confier de base alors tu ne dis rien. Tu t'assois et tu le regardes. Il te parle du serment des Aurors. Toi ça ne te parle pas mais tu sens que c'est important pour lui. Alors tu l'écoutes. Il te parle de Dumbledore qui a créé un groupe secret pour lutter contre le Lord Noir. Ah ça devient intéressant là. - Il considère que le Ministère n'est pas capable de protéger la population comme il se doit, que la corruption et les enjeux politiques freinent le véritable combat qui doit être mené avant qu'il ne soit trop tard. Tu fais une moue. - Ce en quoi il n'a pas tord, tu fais remarquer. Tu n'as pas confiance en le ministère. Ni même dans les Aurors sortis de Arie et King.

Ton chéri continue de t'expliquer. Qu'il a voulu démissionner. Et Dumbledore lui a dit qu'il valait mieux rester Auror. Pour essayer de protéger de l'intérieur. - Et il avait probablement encore raison, tu commentes doucement. Tu lui fais un petit sourire. Tu commences enfin à comprendre l'entièreté de toute cette situation. Tu comprends pourquoi c'était compliqué, les secrets, la distance, les mensonges. - Je ne voulais pas te le cacher plus longtemps, mais il faut que tu saches que je te met en danger en t'avouant tout ça, Mae. En tant qu'auror, j'ai la protection du Ministère. L'Ordre est d'autant plus exposé qu'il est clandestin. Tu fais un bruit mélange de soupir et de grognement. - Premièrement je crois que je suis à même de me défendre toute seule. Ahaa, tu fais en levant la main pour le faire taire alors qu'il s'apprêtait à parler. Deuxièmement ... tu te lèves pour lui faire face. Je suis contente que tu m'ai enfin parlé. Et troisièmement ... Et là tu lui fais un petit sourire mutin. Celui qui signifie que tu as quelque chose derrière la tête. Je veux en faire partie. Je suis sûre que d'avoir une sorcière infiltrée dans la Gazette du Sorcier pourrait servir à Dumbledore. Et moi aussi j'veux me battre. Je refuse de laisser le Mal prendre le dessus. Si je peux participer, alors je le ferais. Tu lui souris. - Bon maintenant qu'on a mis pas mal de choses au clair ... si on passait à la meilleure partie des vacances ? tu t'enquiers. Profiter l'un de l'autre, tu fais à sa question muette. Puis tu l'embrasses pour lui faire tout oublier sauf toi.
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MessageSujet: Re: Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. Kingsley • Que l'océan est beau vu d'en bas. Qu'il est doux de retrouver tes bras. 129196351Sam 23 Déc 2017 - 23:06

La réaction de Mae ne le surprit pas le moins du monde. Elle ne pouvait pas se mettre à sa place, et King ne lui demanderait pas. Il l'aimait aussi pour ça, pour la façon dont elle chamboulait sa vision du monde. Et il s'en rendait compte aujourd'hui, alors que ses valeurs se retrouvaient mise en porte-à-faux. Bien sûr que Dumbledore avait raison, mais ça ne l'empêchait pas de se débattre avec sa conscience. La guerre le mettait face à un faux choix, il fallait qu'il devienne celui dont Dumbledore avait besoin, et peut-être que finalement, Mae était la meilleure personne pour l'aider à mieux le vivre.

Il grimaça quand même à son annonce qu'elle voulait rejoindre l'Ordre et que ce n'était pas négociable. « Fourbe. Tu sais que je n'ai plus la force de me battre avec toi ce soir... » lâcha-t-il alors qu'elle minaudait en se glissant contre lui pour l'embrasser. Il se laissa faire, puis prit son visage dans ses deux mains.
"Mais ne t'imagine pas que la discussion est close, c'est pas parce que je suis en pleine crise existentielle que je ne laisserais jouer les têtes brûlées sans rien dire." Il lui rendit son baiser, et leur étreinte se fit plus étroite. Ils se retrouvaient enfin. Si réaffirmer le soutien qu'ils pouvaient s'apporter mutuellement était la base de ce qui rendrait leur couple solide, l'étincelle que produisait cette tension entre eux enflammait leur passion. Ils avaient besoin de s'affronter, de manière saine, certes, mais sans compromis. Ce qui les différenciait les rapprochait autant que le socle de valeurs communes qui les faisait regarder dans le même sens. Qui les ferait combattre côte à côte.
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