ϟ la fiche de recensement

NOM - Mariée TONKS, née BLACK PRENOMS - Andromeda NAISSANCE - le 25 août 1954 AGE - 21 ans VILLE D'ORIGINE - Londres, UK SANG - Pur ANCIENNE MAISON - Serpentard ORIENTATION - Bien

Moins charismatique qu’une Bellatrix et moins belle qu’une Narcissa, la jeune Andromeda, peut-être parce qu’elle était l’enfant du milieu, a toujours moins retenu l’attention de ses parents et de ses camarades que ses deux autres soeurs. L’éducation classique de sang pur qu’elle a reçu de Cygnus et Druella, elle ne l’a jamais remise en cause durant son enfance et a toujours fait figure d’enfant modèle. Nonobstant ce que les mauvaises langues - fourchues ou non - en diront Dromeda a une vision absolutiste de la famille.  Elle a longtemps entretenu une relation fusionelle avec ses deux soeurs. Et son regard a tardé à s’égarer sur le monde tant celui-ci paraissait terrifiant à la jeune fille douce et impressionnable qu’elle était. Cette faiblesse - propre à son caractère de femme comme la définissait son père - est une affliction qu’elle ressentit de manière de plus en plus douloureuse en grandissant aux côtés d’une Bella écrasante et d’une Cissy manipulatrice. Il ne lui semblait pas qu’elle maîtrisait comme elles - ni même ne le souhaitait - les règles du jeu de leur monde. Elle fut effacée pendant ses années d’études à Poudlard mais suffisamment rusée pour dissimuler son sentiment d’inadéquation derrière ses regards les plus doux. Elle retint davantage l’attention de ses professeurs que celle de ses camarades car elle était une travailleuse acharnée et plutôt douée en sortilèges et en botanique. Elle fut même nommée préfète durant sa dernière année d’études et certains camarades, qu’elle côtoyait pourtant depuis des années, remarquèrent enfin sa pacifique existence. Ce fut le cas d’Edward Tonks. Elle l’écouta d’une oreille discrète avant d’oser lever vers lui son premier regard amusé. Il tenait des discours aussi surprenants que risibles sur les moldus et les sorciers qui, comme lui, pouvaient en être issus. Elle resta bouche bée lorsqu’il osa un jour s’adresser directement à elle, alors qu’elle était entourée de fidèles représentants de sa maison, et ne s’abaissa à répondre à aucune de ses provocations à l’époque. Elle confondit longtemps les sentiments qu’elle éprouvait pour lui avec de la haine. Lors de sa dernière année à Poudlard, elle vit entrer son jeune cousin Sirius chez les Gryffondors et, se souvenant du choixpeau flou qu’elle avait elle-même eu un jour sur sa tête et qui l’avait invité à rejoindre le rang des Poufsouffles, ne put s’empêcher de chaudement l’applaudir sous le regard ahuri de sa plus jeune soeur lorsqu’il finit par rejoindre la maison des hardis. C’est que Andromeda a toujours porté un amour incommensurable à sa famille et elle se surprit à espérer, le jour où elle choisit d’y inclure sa relation longtemps conservée secrète avec Ted, que la réciproque serait vraie.

VOTRE PATRONUS - Une tortue sous la carapace de laquelle elle s’est toujours reconnue (d'abord terrestre, celle-ci devint marine lorsqu'elle tomba amoureuse)
VOTRE EPOUVANTARD - Nymphadora qui se transforme en Bellatrix.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Le vert.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Andromeda aime beaucoup les reptiles et trouve les geckos adorables depuis son voyage de noces en Inde !
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Le goût pecan pie.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Depuis qu’elle est mère de l’intrépide Nymphadora ? Reparo pour sûr !
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Le charme de la boutique de Mr Ollivander est irremplaçable.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – La grande guérisseuse Gunhilda de Gorsemoor.
AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Andromeda a grandi dans une maison parfaitement rangée par un elfe de maison et ne tolère depuis pas de voir une chaussette traîner sur le sol. Autant dire que sa vie manque de repos depuis la naissance de la petite Nymphadora. Ted l’a longtemps embêtée avec sa maniaquerie légendaire avant de réaliser qu’il ne s’agit pas simplement d’une bizarrerie mais d’un vrai rempart que son épouse s’est bâti pour se protéger de ce nouveau monde dans lequel elle n’a pas encore pris toutes ses habitudes.

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Ce fut à contre coeur que Andromeda s’assist dans le fauteuil qui, s’il était confortable, lui parut dur comme du bois tant elle pouvait être tendue. Elle se souvenait très bien de Rita du temps de leur scolarité à Poudlard. Elle espérait que la réciproque ne soit pas vraie. « Oh ! Hum ! Je … - bafouilla-t-elle en se grattant le sourcil avec gêne - Je suis mère au foyer pour le moment ! » admit-elle finalement avec un fin sourire en reprenant contenance. Elle avait été lanceuse de sortilèges à Gringotts avant de tomber enceinte mais son contrat n’avait pas été reconduit à son retour. Les métiers qui s’ouvraient à elle, depuis qu’elle avait été destituée de son rang de Black, ne satisfaisaient guère la jeune fille remplie d’ambition qu’elle restait malgré elle. Et puis il était dur de s’éloigner de Nymphadora …

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Andromeda dissimula un rire doux derrière sa main lorsque la journaliste évoqua l’idée saugrenue qu’elle ait pu souffrir en amour. C’est qu’elle avait sans aucun doute davantage fait souffrir les potentiels fiancés qu’on lui avait présentés qu’elle n’avait elle-même jamais souffert. C’était un talent inné chez les sœurs Black. Elle n’était tombé amoureuse que d’un seul homme et partageait aujourd’hui sa vie avec lui. Elle était tellement épanouie avec Ted Tonks que l’idée qu’elle ait un jour pu en souffrir ne lui traversait pas une seule seconde l’esprit. Il lui avait ouvert les yeux et offert un vent de liberté qui la subjuguait encore. « Je suis mariée et mère d’une adorable petite fille, je suis désolée de n’avoir aucun détail croustillant à te communiquer à leur sujet Rita » mentit-elle aussi naturellement qu’elle respirait. La journaliste sembla lever les yeux au ciel l’air de penser que Andromeda était aussi ennuyeuse aujourd’hui qu’elle l’avait été du temps de sa scolarité à Poudlard.

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Andromeda qui s’apprêtait à boire du thé se ravisa immédiatement pour reposer la tasse sur la table avant que Rita ne remarque le tremblement de ses mains. « Rien dans mon passé n’est de nature à influencer mon avenir » répondit-elle simplement pour dissimuler toute la complexité que soulevait en réalité une pareille question. Rita l’observa derrière ses lunettes. Elle semblait en attendre davantage mais Andromeda n’ajouta rien. Elles restèrent un instant à se regarder en chien de faïence tandis que la plume de la journaliste semblait quant à elle, et d’une manière dérangeante, bien plus prolixe que les deux jeunes femmes ne l’étaient. Depuis qu’elle était mariée à Ted, Andromeda était considérée persona non grata chez les Black. Elle avait une nouvelle famille et s’efforçait de l’embrasser en tirant un trait sur la précédente mais de tout cela, elle n’aimait pas vraiment en parler.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Le rêve de Andromeda aurait été de se réconcilier avec ses deux sœurs mais il s’agissait d’une confession naïve qu’elle se garda bien de formuler. Elle avait perdu toute sa naïveté le jour où sa famille l’avait violemment répudiée. « Je ne rêve que d’une existence paisible Rita - mais la plume continuait à gratter et elle la saisit pour interrompre sa course sur le parchemin - Et j’espère qu’elle le restera après la parution de ton article ». Andromeda était peut être mariée Tonks mais elle était née Black. Elle relâcha la plume et espérait que sa propriétaire ait perçu la mise en garde que promettait son ton. Elle lui sourit d’une manière doucereuse et s’empara enfin de la tasse comme si celle-ci - ainsi que tous les autres éléments du salon et le monde dans son entier - lui appartenait. Ted détestait quand elle agissait ainsi mais comme il n’était pas là pour lever ses beaux yeux au plafond. Le thé était un peu trop amère à son goût alors elle y ajouta une cuillère de sucre.

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
Andromeda fronça les sourcils car, aussi longtemps qu’elle pouvait s’en souvenir, la politique n’avait jamais occupé une place importante dans ses pensées. Sa famille l’avait toujours écartée du débat au même titre que toutes les autres femmes Black dès son plus jeune âge. Elle préférait également rester en retrait chez les Tonks. Elle s’était forgée une opinion tout à fait personnelle contre la violence de la société qu’elle avait subi et contre la traîtrise à son sang dont on l’accusait.  Le reste ne l’intéressait pas vraiment. « Je condamne tout agissement et tout exercice de la magie qui se fondent sur la peur et sur la haine. J’aime beaucoup ce nouveau candidat qui se présente, Nobby Leach je crois ? ». Elle ouvrait comme tout sorcier sa gazette le matin mais il était dur de se concentrer sur les noms qu’elle y lisait tandis qu’elle changeait des couches de son autre main. Il lui semblait qu’elle ne faisait que répéter ce que les amis hippies de son mari disaient mais espérait ainsi que la Rita la laisserait tranquille.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Andromeda sourit en baissant ses yeux sombres. C’était un conte que son époux adorait lire à leur petite fille et un souvenir intime que la jeune femme pudique qu’elle était ne souhaitait partager avec nul autre. « Je ne demanderai rien d’irréalisable à ce pauvre génie, je me contenterai simplement de lui suggérer d’écourter cet entretien je crois ». Elle but une gorgée de son thé dont elle avait corrigé l’amertume et observa derrière sa tasse la pétulante Rita d’un air entendu qui n’admettait aucune contradiction. La plume à papote se rangea d’elle-même sans sa boîte. Bien.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Ils inondent tous les groupes ahah Où avez vous connu le forum ? Par le plus merveilleux des hasards (: Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui m'sieur demeguise

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

— Vous êtes dans le Poudlard Express en direction de Londres. C'est votre tout dernier voyage en train, Poudlard, c'est terminé pour vous. Décrivez vos impressions et vos sentiments au cours d'un RP.

Le soleil se rapprochait de son zénith tandis que les derniers élèves de l’école rejoignaient le Poudlard Express. La chaleur à l’intérieur des wagons rouges était accablante et Andromeda ouvrit la vitre du premier compartiment vide qu’elle trouva tandis que Narcissa s’installait déjà côté fenêtre pour respirer un peu d’air. Sa jeune sœur avait décidé de ne plus lui parler après avoir jugé que c’était de sa faute si elles n’avaient plus de place dans les meilleurs wagons (entendez par là ceux occupés par Lucius Malefoy et ses amis). Andromeda soupira en constatant qu’elle n’avait même pas pris la peine de ranger ses propres bagages. « Vraiment Cissy ? » souligna-t-elle avant de sortir sa baguette pour faire léviter leurs valises les unes après les autres. Elle était concentrée sur sa tâche et n’avait pas entendu le dernier coup de sifflet retentir. Alors que la dernière malle s’apprêtait à rejoindre les autres, le train se mit à démarrer et elle perdit son équilibre. Fort heureusement un élève encore plus en retard que les deux sœurs passait par là et retint son bagage avant qu’il ne s’écrase sur son crâne. Elle leva les yeux au ciel en reconnaissant Ted Tonks et ne prit pas la peine de le remercier. Elle préféra s’asseoir en face de Narcissa et se murer dans le même silence qu’elle. L’adolescent ne baragouina aucune provocation à son égard pour une fois et elle en fut bien aise. A peine avait-il disparu derrière les portes battantes que Narcissa tourna son beau visage de porcelaine vers Andromeda pour lui adresser son sourire le plus malicieux. « Pendant un instant j’ai eu peur qu’il reste avec nous ! » fit-elle en en prenant un air plus catastrophé que ce qu'elle n’était véritablement. Elle ne lui faisait jamais la tête très longtemps. « Ca va, c’est pas le pire ! » temporisa la brune d’une humeur plus égale. Elles s'observèrent un instant avant d'éclater ensemble d’un même rire complice. Bellatrix n’était peut-être plus élève à Poudlard mais ce n’était pas aujourd’hui encore qu’on verrait des sœurs Black partager leur wagon avec un né moldu !

Cette pensée perça malgré tout le coeur de l’aînée qui finit par regarder les dernières maisons de Pré-au-Lard céder leur place aux vertes prairies écossaises puis leurs habitants aux moutons. Sa dernière année d’étude s’achevait et c’était à contre coeur qu’elle quittait la protectrice enceinte de leur école. Elle avait bien plus grandi durant ces sept dernières années qu’elle ne s’autorisait à l’admettre. Elle ne s’était pas fait là-bas autant de copains que Bellatrix ni même autant de copines que Narcissa. Mais il lui semblait pourtant que quelque chose avait changé sans qu’elle ne sut le définir. Son avis sur le monde avait-il changé ? Il ne le lui semblait pas. D’ailleurs quel était-il cet avis ? En avait-elle jamais eu un ? Elle se posait pour la première fois des questions et sans doute était-ce là cette différence qu’elle ne parvenait pas à identifier. Elle avait eu des résultats tout à fait convenables à ses ASPIC à son humble surprise et elle se demandait quel serait la prochaine porte qu’elle franchirait. Aucune perspective ne semblait de nature à arracher un sourire réjoui à son ambition. Andromeda tourna de nouveau le visage vers sa jeune sœur pour partager avec elle les tumultueux sentiments qui l’animaient mais sa tête dodelinait doucement et elle reconnut chez elle les prémisses du sommeil et réalisa que la locomotive s’enfonçait à vive allure parmi la lande écossaise depuis un bon moment déjà. Elle se releva pour sortir de sa valise un livre mais ce fut un parchemin qui lui tomba à la place dans les mains. Elle était de nature méfiante et le considéra curieusement avant de l’ouvrir. Son esprit avait eu le temps de fomentés quelques théories mais aucune d’entre elles n’était proche de la réalité. L’adresse de Ted Tonks avait été écrite de sa main remplie de hardiesse (certes à la hâte mais de manière élégante toutefois ne put-elle s’empêcher de penser) et il lui enjoignait de lui écrire. « Pourquoi tu souris comme ça ? Qu'est-ce que tu lis ? ». La voix claironnante de Narcissa lui arracha un sursaut et elle eut le réflexe de froisser en boule le cavalier parchemin. « Rien ! » « Rien ? » répéta son incrédule jeune sœur. « Une perspective d’avenir tout à fait saugrenue si tu veux tout savoir ! » s’amusa à lui répondre l’aînée d’un ton empreint de mystères. Narcissa haussa ses frêles épaules et lui répondit simplement avant de s’affaisser contre son fauteuil de seconde classe (qu’elle semblait finalement trouver plutôt confortable) « Si ça te fait sourire comme ça, tu devrais peut-être envisager d’accepter ! ». Andromeda exprima ce qu’elle pensait de cette curieuse idée par un rire interdit mais la blonde semblait déjà vouloir se rendormir. Elle ne leva pas même une paupière lorsque la sorcière qui poussait son chariot de friandises rejoint leur wagon. Andromeda dépensa les dernières mornilles qui restaient dans son portefeuille - triste reliquat de son argent de poche dilapidé à Pré-au-Lard - en friandises. Elle interpella la sorcière, il lui semblait qu’elle symbolisait d’une drôle de manière toute sa scolarité, avant qu’elle ne quitte leur compartiment. « Excusez-moi ? Est-ce que vous pourriez donner ça à … - elle se pencha et remarqua de l’autre côté de la porte ouverte le bienheureux Ted en train de rigoler avec ses meilleurs amis - au jeune homme là-bas ! » fit-elle en le pointant du doigt. Elle griffonna à la hâte son adresse sur un morceau du parchemin de l’intéressé qu’elle venait de déchirer et le tendit en rougissant à la messagère. Elle devait se pincer les lèvres pour empêcher un sourire de s’étirer sur son visage d’ordinaire si sérieux. Narcissa avait peut-être raison tout compte fait.

(re)Bienvenue à la maison !

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