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"L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA

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Randolf Spudmore

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MessageSujet: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Ven 12 Jan 2018 - 14:21



Leeds, hiver, 1973


Mildred s'ennuyait ferme.
Il fallait dire que la petite héritière n'avait pas grand chose à faire de sa vie depuis qu'elle avait quitté les bancs de Poudlard. Elle avait tout le loisir de se prélasser comme elle le désirait dans sa chambre, puisqu'elle n'avait aucune obligation de sang-pur à remplir. Pas d'époux, pas de fiançailles en perspective, et cette horrible sensation d'être un poids inutile pour sa famille. La jeune femme, depuis la rupture de ses fiançailles avec le plus jeune Lestrange, avait bien remarqué que personne ne faisait la queue devant sa porte pour prendre sa main. Ses parents avaient beau lui jurer qu'ils recevaient chaque jours des propositions qu'ils déclinaient parce que les potentiels prétendants n'étaient pas assez bien pour elle, la jeune femme n'était pas complètement idiote et savait bien qu'ils lui mentaient ouvertement. Ses parents ne désiraient pas la vexer, mais ils seraient ravis de la refourguer au premier sang-pur qui passerait par-là. Mais voilà, aucun sang-pur ne passait, et Mildred demeurait l'héritière voulue mais que l'on ne choisissait quand même pas. Les risques qu'elle amenait dans son contrat de mariage étaient trop grands pour que l'on s'amuse ainsi avec le feu. Ce jour-là, elle était montée sur le toit pour regarder le soleil se coucher et compter les étoiles qui apparaissaient, comme elle le faisait lorsqu'encore adolescente, elle s'imaginait candidement que son fiancé faisait la même chose en pensant à elle. Ce temps des amours était tristement révolu, et la jeune femme ne vivait désormais qu'avec les regrets qu'apportaient la rupture de leur union voulue. Elle n'en avait jamais voulu à Rabastan parce qu'elle savait qu'il n'avait pas eu son mot à dire, et qu'en parfait fils, il n'avait pas pu lutter contre la décision de son paternel. Elle n'avait elle-même pas lutté et avait accueillis la nouvelle avec un calme froid, bien vite transformé en tempête de larme une fois réfugiée seule dans sa chambre.
Mildred ne savait pas de quoi sera fait son futur et elle ne savait même pas s'il sera joyeux ou funeste. Elle aimerait retrouver avec quelqu'un le semblant de bonheur qu'elle avait effleuré du doigt avec le fils Lestrange, mais elle doutait hélas que cela fut possible. Qui voudrait d'une marchandise avariée ? Personne bien entendu, ne répondit au triste soupir qu'elle s'autorisa en redescendant de son perchoir. Il ne serait guère compliqué pour elle de tomber et de se briser la nuque, atterrir ainsi dans l'herbe comme une vieille poupée de chiffon, morte. Mais elle était prudente, Mildred, et elle arriva à bon port. Elle traversa les grands couloirs interminables de sa demeure vide, ignorant les tableaux qui dormaient derrière leurs rideaux baissés. Elle avait prit soin de le faire pour avoir la paix et ne pas entendre ses ancêtres maugréer encore contre elle. La jeune femme entendait bien assez souvent les réflexions salaces de sa mère sur elle dans la chambre à coucher, il était inutile qu'on lui répète à nouveau et plus directement cette fois, combien elle était une honte pour les Nott. Une fois dans le salon, elle s'assit dans le canapé en reprenant le livre qu'elle avait abandonné avant de monter sur le toit. Elle le rouvrit à la page abandonnée et reprit paisiblement sa lecture dans le silence pesant de la demeure de Leeds.
De prime abord, elle ne fit pas attention aux coups donnés à la porte. Elle crut que ce n'était que le vent qui tapait contre le loquet et elle s'en était bien vite désintéressée. Mais réalisant que les coups étaient plus forts que prévus, elle se leva en vitesse, se regarda dans la vitre en essayant de lutter contre une mèche rebelle bien trop peu raffinée pour une jeune fille de son rang, et alla ouvrir la porte pour se retrouver, incrédule, devant Andromeda ancienne Black maintenant Tonks. Ahurie devant l'apparition soudaine de cette jeune femme qu'elle n'attendait pas, Mildred se contenta de balbutier bêtement : « Mais... Je... Que ? ».


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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Ven 12 Jan 2018 - 16:37

La nouvelle de la répudiation de la seconde fille de Cygnus et Druella s’était propagée dans la société magique anglaise comme une traînée de poudre de cheminette si bien que l’intéressée ne savait plus sous quel toit se cacher. Comme elle était encore bien jeune et rendue aussi vulnérable par les prémisses de sa grossesse que par la violence verbale de l’affrontement qui l’avait poussée hors de la maison de son enfance, elle errait sur le chemin de traverse comme l’âme en peine du baron sanglant. Elle craignait par dessus tout de retourner vers son petit-ami - à peine plus âgé qu’elle et déjà futur père - après que son innocence se soit brisée si durement contre la fureur de son père, le mépris de sa mère et la cruauté de sa grande-sœur. Cette dernière lui avait soufflé la terrifiante idée qu’elle deviendrait si grosse que même son sang de bourbe ne voudrait pas s’encombrer d’un pareil boulet. Même les gobelins l’avaient mise à la porte après que son père ait fait fermé son coffre-fort fiduciaire. Vraiment, après une semaine à vivre seule dans la plus petite chambre de l’auberge du chaudron baveur dans laquelle elle ne restait que par crainte de réaliser qu’elle ne pourrait pas la payer au moment du check out, la fille Black réputée pour son port altier autant que pour sa tenue impeccable faisait bien peine à voir.

Alors qu’elle finissait de compresser son tube de dentifrice sur sa brosse à dents après s’être réveillée avec des nausées matinales, elle se rendit compte tardivement que les tapotements qu’elle entendait n’étaient pas dus à sa migraine mais au bec d’une chouette bien réelle contre le carreau de sa chambre. Lorsqu’elle reconnut le fier grand duc de la famille Yaxley, elle se précipita pour lui ouvrir, articulant un « Cachie ! » plein d’espoir, la bouche pleine de mousse. Mais elle blêmit bien vite en lisant le parchemin qu'il apportait. Sa meilleure amie se voyait sincèrement contrite et désolée de lui annoncer qu’elle n’était pas en mesure de l’accueillir - comme si le manoir de sa famille n’était pas composé de suffisamment de pièces ? combien de fois enfants y avaient-elle joué à cache-goule sans finir d’en faire le tour ? - mais lui envoyait quelques gallions en lui souhaitant bon courage. Andromeda vexée comme un hippogriffe jeta les pièces d’or par terre et chassa le hibou par la fenêtre avant de retourner cracher son dentifrice dans le lavabo. « Non mais j’suis pas une putain de mendiante ! » agressa-t-elle son reflet qui, cerné et mal coiffé, semblait pourtant lui affirmer le contraire. Baissant son regard vers son ventre qui s’arrondissait légèrement, elle dut prendre une profonde inspiration pour ne pas éclater en sanglots. Il lui sembla renoncer aux derniers reliquats de son éducation - mais non de sa dignité qu’elle avait abandonné en se rendant compte que son nom de famille ne signifiait plus rien - en faisant léviter jusqu’à elle les quelques pièces qui avaient roulés sous son lit parfaitement plié au carré.

Et sans un dernier regard pour cette chambre qui ne lui faisait que trop penser à celle de feu son elfe, elle descendit au rez-de-chaussée pour régler le tenancier qui, bon prince, ne lui fit pas remarquer qu’il manquait encore quelques pièces pour acquitter son hébergement. Elle ne le remercia donc pas et s’éloigna sans politesse trouver une allée discrète pour transplaner. Elle n’était pas sûre que cela soit recommandé pour une femme enceinte mais n’aurait pu admettre sans honte ne pas savoir comment il convenait de procéder pour appeler le magicobus. Elle avait bien essayé de murmurer le nom de la chose en agitant le bout de sa baguette mais comme il n’était pas apparu et que, quelques sorcières de sa maison avec qui elle avait suivi sa scolarité avaient rigolé, elle avait préféré s’éloigner la tête haute sous sa capuche fourrée.

L’air était beaucoup plus froid à Leeds qu’il ne l’était à Londres et la fin de l’hiver attardait encore un fin manteau de neige sur les collines habituellement vertes. La jeune mère porta immédiatement une main inquiète sur son ventre en arrivant mais il lui semblait que c’était son estomac, et non l’enfant mieux accroché, qui avait pâti du voyage. Elle se précipita vers la seule maison environnante qui était celle de la dernière de ses amies lui semblait-il. Elle frappa plusieurs coups empressés à la porte qui, dès que celle-ci lui fut ouverte, dévoila les traits fins et délicats de Mildred Nott. En guise de bonjour l'ancienne héritière Black se contenta de poser une main sur sa bouche et de lever un doigt de l’autre pour s’excuser. Elle abandonna son bagage sur le palier et pénétra sans attendre l’invitation de son hôtesse pour marcher sans mot dire et d’un pas rapide jusqu’aux toilettes pour s’agenouiller devant la cuvette et finir de vomir le fond bileux de son estomac. « Salut Mildred » articula-t-elle d’une voix un peu faiblarde avant de s’essuyer la bouche puis sont front moite avec une autre poignée de papier toilettes. « Tu … euh … tu vas bien ? » fit-elle comme si leur situation était inversé (car elle n'était pas habituée à regarder les gens de si bas et encore moins les genoux sur un carrelage froid).

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Ven 12 Jan 2018 - 23:05


Mildred était une jeune femme qui ne savait pas très bien comment réagir spontanément. Elle restait toujours figée, comme pétrifiée par un basilic sauvage, parce qu'une dure dualité généralement, dansait dans sa tête comme un cobra charmé. Devait-elle mal réagir ou bien réagir ? Sa gentillesse naturelle et son envie profonde d'aider tout le monde lui soufflaient généralement de se conduire avec délicatesse. Son éducation pourtant, lui rappelait comme une violente litanie qu'en tant que Nott, elle ne devait pas faire preuve de miséricorde. Elle devait être impitoyable comme ce qu'évoquait son nom. Elle devait cliver la société comme ses ancêtres l'avaient fait bien avant elle, et son devoir était de respecter cet héritage si cher aux yeux de son père, dont le nom de famille était bel et bien Nott. Les opinions de sa mère étaient différentes parce qu'elle était née avec un autre nom que celui-ci, et c'était une femme par-dessus le marché. Mais l'idée était la même. Sa fille, comme toute la famille, devait être forte, impitoyable, mauvaise.
Mildred ne devait pas faire preuve de miséricorde envers Andromeda.
Pourtant, elle était son amie. Black ou Tonks, qui était-elle pour lui refuser l'entrée ? Lorsqu'Andromeda se réfugia chez elle, la jeune héritière se contenta de s'effacer poliment en la suivant avec inquiétude du regard. Elle referma la porte après avoir prit le bagage – très lourd selon les bras frêles de la fragile jeune femme – qu'elle déposa devant l'entrée. Elle suivit son amie, les sourcils froncés, jusqu'à la voir abandonnée par terre à vomir ses tripes dans les toilettes. Mildred sortit de sa poche un élégant mouchoir de tissu qui portait ses trois initiales, et elle s'agenouilla à côté de la jeune femme en portant malgré tout ce que son éducation lui soufflait, un air inquiet sur le visage. « Mais c'est à toi qu'il faut demander cela » dit-elle toute retournée par cette vaste scène à laquelle elle n'aurait pas pu s'attendre en montant sur son toit ce soir-là. Mildred, délicatement, écarta les cheveux bruns de son amie pour qu'ils ne soient pas la victime malheureuse d'un nouvel incident gastrique. « Que t'arrive-t-il ? Tu es malade ? Tu souhaites en parler ? » énuméra-t-elle tout naturellement ses questions, ses grands yeux bruns ouverts détaillant attentivement le visage pâle de son amie répudiée.
Elle avait eu bien entendu eu vent de toute cette fâcheuse affaire, et elle avait promit à ses parents de ne plus s'approcher d'elle. Mais comment pouvait-elle la mettre dehors dans cet état là ? Ses parents ne rentreront pas avant plusieurs semaines, elles étaient seules. Qui n'était pas vu n'était pas prit, n'est-ce pas ? Mildred Nott avait toujours eu plus l'âme d'une Poufsouffle que d'une Serpentard, et sa loyauté demeurait à tout épreuve mais allait, hélas, dans des sens contraires. Imprécise, la jeune femme désirait autant honorer son nom que son amitié, et elle n'acceptait pas que ces deux options soient radicalement opposées. Ses parents n'apprendront jamais la mésaventure de ce soir, ni personne d'autre. Pour tout le monde, Mildred Nott aurait passé ce mois seule dans son manoir à Leeds, et sa seule activité aurait été de répondre aux lettres qui lui étaient destinées. C'était là, la seule occupation dont elle pourrait se vanter. Accueillir une ancienne Black et lui offrir ses toilettes, n'était pas une activité qui sera tolérée.

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Sam 13 Jan 2018 - 11:11

Andromeda prit une profonde inspiration de soulagement - qui manqua de lui déclencher une nouvelle vague de nausées l’obligeant à remettre la tête dans la cuvette - lorsque son amie s’inquiéta pour elle. Mildred était la première de ses amies qui depuis sa répudiation montrait une affliction non feinte si bien que la jeune femme se sentit bête de ne pas être venue la voir plus tôt. C’est que si elles avaient été très proches pendant l’enfance, l’adolescence les avait naturellement éloignées l’une de l’autre. Andromeda s’était entourée d’autres amies - celles de ses sœurs dans le sillage desquelles elle traînait par inertie - et la réaction de ces dernières avait été tristement dénuée de compassion. La seule ancienne camarade qui était venue toquer à sa porte pour feindre de s’intéresser à sa peine avait eu un rictus sur le bout des lèvres tout au long de sa visite - ce n’était pas tous les jours qu’on voyait une fière Black tombée de son piédestal - si bien que Andromeda avait dû trouver un prétexte pour se défausser à sa dérangeante compagnie en lui envoyant un pot de yaourt dans les cheveux. Il semblait que la jeune fille avait réussi l’exploit au cours de ses dernières années de mener une existence pourtant discrète à s’entourer de plus d’ennemies hypocrites que de sincères amies.

Pour la première fois, elle se rendait véritablement compte que la gentillesse et la sollicitude de l’héritière Nott - qualités qui ne l’avaient jamais spécialement intéressées avant - apportaient plus de réconfort qu’elle n’aurait jamais pensé en trouver. Elle l’observa d’un œil véritablement curieux et acquiesça positivement puis négativement à ses questions car encore un peu hébétée. « Je crois que j’ai vraiment fait n’importe quoi Mildred - confessa-t-elle en retenant difficilement ses larmes - Ils ne me pardonneront jamais et je ne sais pas quoi faire … je pourrais …. je pourrais peut-être écrire à mon oncle Alphard … je ne sais pas ». Ses yeux bruns continuaient à se remplir de larmes et ses traits envahis par la honte commençaient à se déformer. Elle dénoua sa cape fourrée qu’elle avait toujours sur le dos et qui lui tenait chaud avant de se relever sur des genoux tremblants et tirer la chasse d’eau. Elle avait l’étrange impression de se trouver en dehors de toute réalité. « Je ne sais même pas faire la lessive, je porte cette robe puante depuis bientôt une semaine et j’ai voulu faire des courses mais j’ai pas vraiment réussi ! » se retrouva-t-elle à avouer un peu sottement les moins graves de ses tourments mais qui l’inquiétaient car ils démontraient tous la difficulté qu’elle aurait à s’occuper d’un enfant à naître. Et puis les autres changements constituaient-ils réellement des tourments ? Ses fiançailles rompues à la hâte par la famille Macnair étaient plutôt une bonne chose à son sens ! Elle était simplement terrifiée par le vent de liberté qui soufflait dans son dos et la crainte irraisonnée de perdre son petit-ami alors qu’elle était pourtant celle qui ne répondait pas aux hiboux. « Tes parents sont ici ? » s’inquiéta-t-elle finalement d’un seul coup.

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Sam 13 Jan 2018 - 16:37


Il était bien difficile de se disputer un jour avec l'héritière Nott, car docile comme elle était, elle ne réagissait souvent pas aux vilaines paroles. Loyale, elle tendait facilement la main, même si cela pouvait se retourner après contre elle. Elle avait des ambitions simples, Mildred Nott. Elle désirait juste se trouver un époux qui la traite aussi bien que Rabastan la traitait en leur temps. Était-ce trop demander ? Sans doute, parce qu'elle demeurait toujours aussi seule, ne comptait que sur quelques rares amis. Mildred pouvait être aussi gentille qu'on pouvait l'être, on considérait toujours sa gentillesse pour de la faiblesse et on la déconsidérait pour cela. Andromeda, en son temps, c'était aussi éloignée d'elle alors qu'elles étaient amies. Si la jeune Nott n'avait pas lutté contre cet éloignement parce qu'il n'était pas dans sa nature de le faire, elle l'avait toujours regretté, et regardait avec un regard un peu triste, la silhouette de son ancienne amie se balader avec des connaissances plus réputées et plus affirmées qu'elle. Et en cette année de 1973 encore, la jeune femme tendait une main à celle qui dans leur monde pourtant, n'était plus rien.
L'ancienne Black avait été reniée et elle n'y pouvait rien. Ce n'était pas sa famille, ce n'était pas de son ressort. Mais que pouvait-elle faire ? La laisser dégobiller sur le pas de sa porte ? N'importe qui aurait pu être indigné d'être la dernière personne vers laquelle on se retourne en cas d'ennui, comme un triste aveu de sa propre inutilité, mais pas elle. La main sur le cœur, elle avait toujours été discrètement là pour Andromeda et elle le sera toujours. Mildred fronça les sourcils devant l'idée saugrenue à ses yeux de son amie. Demander de l'aide à son oncle Alphard ? « Je ne sais pas trop... » admit-elle parce qu'elle n'était pas dans sa situation – et qu'elle ne voulait surtout pas l'être, d'ailleurs – , « il y a un problème avec ton... ». Mildred s'arrêta brutalement, parce qu'elle avait été à deux doigts de dire « né-moldu ». « Avec ton petit-ami ?» reprit-elle plus sérieuse, comme pour effacer les quelques doutes qui planaient dans son esprit. Elle ne jugeait pas Andromeda, parce qu'elle se disait que dans un univers où Rabastan aurait été un né-moldu, elle aurait fait pareil qu'elle. Encore aujourd'hui, elle partirait bien volontiers seule avec lui, mais elle savait que ce n'était pas possible. Devant les yeux pleins de larmes de la jeune femme, Mildred s'empressa de lui donner son mouchoir, comme si la simple vue de ses larmes allait entraîner les siennes. L'héritière se releva délicatement et tendit sa main à Andromeda pour l'aider à se relever. « Oh, je peux te prêter des habits, si tu veux ! » proposa-t-elle immédiatement, le visage lumineux d'un joli sourire sincère. Son sourire se fit plus malicieux lorsque son amie lui demanda si ses parents étaient là. Pour première réponse, Mildred secoua négativement la tête : « Non, ils sont de voyage pour un mois, ils reviendront dans trois semaines » lui assura-t-elle. Elle était soulagée qu'elle n'ai pas débarqué chez elle alors qu'Ouranos et Gaea étaient là. Andromeda et elle sinon, auraient passé le pire quart d'heure de toute leur vie, et il aurait été miraculeux que la fille Nott ne soit pas déshéritée après un tel scandale. Elle l'invita tacitement à sortir de la salle de main et l'observa discrètement derrière ses longs cils noirs. L'ancienne Black ne semblait pas au meilleur de sa forme, mais la jeune femme se disait sans doute justement qu'après une bonne douche dans la salle de bain juxtaposée à sa chambre – il y avait cinq salles de bain différentes dans la maison des Nott – et une fois habillée d'habits propres, elle sera plus disposée à lui parler. Elles montèrent une volée de marches en pierre et la jeune femme entra dans une pièce qui s'avérait être sa chambre. Il y avait une grande vitre en face de la porte qui donnait une vue parfaite sur le jardin familial dans lequel elle avait bien peu joué étant enfant. « Tu peux aller te doucher dans ma salle de bain, si tu veux » proposa la jeune femme gentiment, « et je sors des habits pour que tu te changes ? ».

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Lun 15 Jan 2018 - 13:17

Lorsque Mildred évoqua la première Ted - à la recherche d’un quelconque problème qu’il aurait pu susciter - les joues jusque là blêmes d’Andromeda rosirent légèrement d’embarras et de culpabilité. Il s’était toujours montré présent et devait présentement être mort d’inquiétude de ne plus recevoir de ses nouvelles et de celles de leur enfant. Elle avait pleine conscience de l’égoïsme de sa réaction et de l’injustice de la situation qu’elle lui faisait subir ; mais elle continuait à se trouver des prétextes pour repousser leurs retrouvailles. Il lui manquait pourtant terriblement. « Un problème avec ma famille plutôt, ils sont tellement … - souffla-t-elle sombrement du bout des lèvres en sentant son coeur s’emporter dans des battements douloureux - tellement … » tenta-t-elle d’exprimer avant de refermer des lèvres tremblantes de tristesse et de rage. Le vocabulaire ne lui manquait pas pour dépeindre la réaction dépourvue d’affect de ses parents et de sa sœur aînée mais elle n’osait pourtant prononcer un seul mot. Ils étaient tellement bornés dans leur inhumanité et dans leur stupidité aurait-elle voulu cracher sans pourtant oser retourner dans leur dos le couteau qu’ils avaient planté les premiers dans son ventre. Elle se saisit de son mouchoir pour s’essuyer son front moite puis de la main aidante que lui tendait son amie. « Je te remercie Milly » lui adressa-t-elle avec une sincérité rare quelques mots qui lui rendaient étranger le son de sa propre voix. Andromeda avait toujours été moins manipulatrice et moins cruelle que l’une et l’autre de ses deux sœurs mais s’était toujours drapée - même si pour mieux se dissimuler - derrière la supériorité de son grand nom qu’elle était aujourd’hui affligée de porter. La noirceur de sa famille qu’elle avait toujours soupçonné lui était devenue intolérable maintenant qu’elle s’était déchaînée contre celui qu’elle aimait et l’union qu’ils entendaient lier. Ce fut d’un pas presque docile qu’elle suivit son amie - et la seule qu’elle n’avait jamais eu lui semblait-il - dans les escaliers en faisant léviter son bagage du bout de sa baguette. Après la semaine qu’elle avait passé à se terrer dans sa petite chambre d’auberge, évoluer dans de grands espaces qui lui rappelaient ceux de son enfance lui laissait un goût plus âcre encore dans la gorge que celui de sa bile. Andromeda fut soulagée d’apprendre que les parents de Mildred n’étaient pas présents car elle foulait déjà le sol de la chambre de cette dernière d’un pas interdit. Son amie se montrait si bonne avec elle que cela lui donnait l’impression d’abuser de sa gentillesse. La situation était bien trop inhabituelle pour qu’elle n’en relève pas mentalement le caractère si singulier. « Je te remercie pour les habits - compléta-t-elle tardivement sa phrase en s’enfonçant dans la salle de bain de son amie et en continuant à l’observer la bouche ouverte comme une carpe dans l’entrebâillement de la porte - Puis pour tout le reste aussi ! » murmura-t-elle pudique avant de refermer la porte qui les séparait.

L’eau chaude - autant que la gamme de potions lissenplis de Mildred - avait ce don là de la requinquer. Et quoi que enveloppée dans une serviette moelleuse aux initiales de l’héritière et les yeux toujours gonflés et rougis par les larmes, ce fut avec une bien meilleure mine qu’elle sortit finalement de sa salle de bain. Elle lui adressa même un fin sourire complice en s’emparant des vêtements qu’elle avait déposé tout près de la porte. « Tu étais beaucoup trop bien pour Rabastan, j’espère que tu le sais, hein ? » voulut-elle rassurer sa meilleure amie qu’elle était heureuse de retrouver bien que le contexte qui entoure leurs retrouvailles se trouve malheureusement si sombre. Et elle continua à babiller derrière la porte de la salle de bain tandis qu’elle se changeait. « Tu as déjà vu l’endroit où ils vivent avec son frère, franchement ? - eut-elle même un petit rire moqueur qui s’étouffa dans le tissu velouté de la robe qu’elle enfilait par-dessus sa tête - Même si j’imagine que ça fait partie des choses dont je devrais apprendre à ne plus me moquer … » reprit-elle avec un peu plus d’ironie et peu moins de tristesse qu’à son arrivée. C’est que la famille Lestrange possédait encore un elfe au moins bien que l’état des lieux ne laisse que si peu constater son talent. Et elle ressortit finalement habillée de la salle de bain avec des cheveux mouillés lui retombant sur les épaules et le tissu de la robe un peu étiré également sur ses hanches et le bas de son ventre.

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Jeu 18 Jan 2018 - 20:22

L'apparente sincérité que revêtait Andromeda avait le don de briser le cœur de la fille Nott pour avoir pensé, ne serait-ce qu'un instant à la rejeter maintenant qu'elle était débarrassée de sa bille. La jeune amie de la traîtresse se sentait touchée par ce rejet que subissait l'ancienne Serpentard, parce qu'il correspondait d'une manière plus violente encore, à celui qu'elle avait toujours douloureusement éprouvé. Si elle remplissait à la perfection son rôle de jeune fille de bonne famille, elle portait encore le nom de ses ancêtres pour la simple et bonne raison qu'on la considérait comme un steak avarié. « Radicaux » compléta Nott simplement, mais non pas moins justement selon elle, la phrase que n'était pas capable de finir Andromeda. Les Black, tout comme les Nott, ne pouvaient pas accepter une traîtresse dans leurs rangs. Les gens puissants savaient toujours mieux que personne qu'il ne fallait pas octroyer de liberté sous peine de se voir envahit par la marée. Si elle avait pu vivre paisiblement parmi eux, d'autres auraient suivit son exemple et cela aurait marqué le glas de leur société patriarcale de sang-purs. Mildred quand à elle, préférait encore ne se poser aucune question.
Elle se contenta d'inviter Andromeda à la suivre pour l'habiller, parce que traîtresse ou non, elle restait sa meilleure amie, la seule qui, même si elle l'avait longtemps ignoré, savait toujours lorsqu'elle ne se sentait pas très bien. La petite taille de Mildred devait lui donner un air de petite fée, dont le pas joyeux et sautillant caractérisait bien son physique toujours d'enfant. Le deuxième remerciement de la jeune femme la toucha tout autant que le premier, et elle lui répondit par un sourire sincère avant de sortir de sa garde-robe des habits pour les disposer sur le lit. Elle s'assit à sa fenêtre, là où enfant, elle avait toujours l'habitude de se mettre pour regarder son frère s'amuser dans l'herbe. A sa mort, elle avait beaucoup arrêté de le faire, mais son lit maintenant occupé par les quelques tissus, elle n'avait guère le choix. Se rasseoir ici, c'était ne pas fermer totalement la porte à une vague de souvenirs. Ses yeux bruns allaient d'un bout à l'autre de la propriété tandis qu'elle entendait l'eau de la douche tomber paisiblement dans sa baignoire. La jeune femme ramena vers elle ses jambes et posa la tête sur les genoux. Aurait-elle pu imaginer un seul instant se trouver à cet endroit, deux ans auparavant ? Certainement pas. Fiancée à un Lestrange, l'esprit pollué de rêves candides et d'espoirs partagés, elle n'aurait pas pu prévoir sa misérable décadence. Elle avait échoué à devenir cette « femme de » à laquelle elle était pourtant formaté. D'un geste nerveux, elle tritura ses doigts, qu'elle avait pendant un temps pu poser sur le bras d'un homme dont elle était éperdument amoureuse. Dans sa propre vitre, elle revit le visage sévère mais lumineux de son ancien fiancé, et sursauta violemment lorsqu'elle entendit son nom de la bouche de sa meilleure amie. Mildred fronça les sourcils, incertaine de ce qu'elle comprenait.
Elle n'était pas une enfant farouche fort heureusement, elle était paisible, et ne comptait pas aller à l'affrontement avec Andromeda, quand bien même elle était vexée de ses paroles. Elle prenait pour elle l'avis mauvais de la jeune femme alors qu'il ne concernait qu'un homme à qui elle n'avait plus échangé une parole depuis longtemps. « Pourquoi dis-tu cela ? » demanda-t-elle pourtant, les yeux légèrement plissés, et tristes. « Je ne vois par ailleurs pas où est le problème avec leur propriété » ajouta-t-elle un peu plus froide, avant de détourner les yeux au dehors, touchée dans le peu de fierté qu'elle avait. Mildred avait été si heureuse d'être fiancée à Rabastan, qu'elle ne pouvait pas imaginer un seul instant que l'on eut pu railler leur union si prometteuse. Dans ses rêves d'amour fou et de vie joyeuse, elle avait idéalisé son futur époux de manière peut-être exagérée, mais elle ne l'admettra jamais. Parce que c'est bien connu, l'amour rend aveugle.

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Ven 19 Jan 2018 - 13:29

Mildred était dotée d’une nature complexe et celle d’Andromeda qui s’était endurcie dans les quartiers moldus où elle bourlinguait avec son petit-ami avait perdu en prudence et gagné en confiance, l’avait peut-être oubliée. Si elle avait appris au gré de ses aventures à s’identifier autrement qu’à travers une alliance - quoi qu’il s’agissait encore d’un homme dont elle était tombée éperdument amoureuse qui l’avait éclairée là-dessus - elle n’oubliait pas que son amie n’était quant à elle pas sortie de sa tour d’argent. Elle avait continué à regarder le monde, comme lorsqu’elle était enfant, du même côté de cette vitre à travers laquelle elle portait encore son regard noisette mélancolique. Il était dur de déterminer celle qui faisait le plus peine à voir en cet instant. Et Andromeda qui ne répondit pas immédiatement s’assit dans un fauteuil près de la fenêtre pour contempler la nuit en se brossant ses cheveux bruns. La mélancolie de l’héritière Nott la toucha sans doute lorsqu’elle se surprit à penser qu’il y avait plus d’obscurité dans le ciel que d’étoiles qui brillaient. Elle se sentait soudainement affligée sous le poids de cette voûte comme le géant atlas dont elle ne partageait pas la stature. Elle coula finalement un regard doux vers son amie et sa prudence lui commanda de continuer à parler de la propriété plutôt que de l’homme. « Peut-être qu’elle fut présentable un temps … » fit-elle entre deux coups de brosse. Elle n’aimait pas voir son amie blessée mais ne voulait pas non plus faire partie de celles qui l’enveloppaient de mensonges de velours. « Mais depuis que Bella, depuis que Bellatrix l’a rejointe - reprit-elle en sentant une pierre lui tomber au fond de l’estomac à l’évocation de ce personnage dont elle conservait un souvenir trop récent et perçant des traits enragés - on dirait que leur elfe a pris une retraite anticipée » continua-t-elle avec un sourire un peu désolé. L’héritière Nott était-elle si aveuglée par l’amour qu’elle n’avait jamais remarqué la colonie de gnomes qui envahissait leur jardin ? Et l’intérieur ne faisait pas plus honneur à la bâtisse que son extérieur. « Oh ! » fit-elle un peu tristement et déconnectée en plongeant de nouveau ses yeux vers le ciel tandis que l’idée tardive la traversait que sans doute son aînée avait dû envoyer un nouvel elfe six pieds sous terre. Elle se souvenait avec affliction l’avoir aidée à en enterrer un et soupira en se remémorant ce qui constituait l'un des pires souvenirs de son enfance. Comment avait-elle pu penser que sa famille accepterait de s’étendre à son amant né moldu ? L’amour l’avait finalement plus aveuglée encore que son amie si cela était bien possible.

Un rire un peu interdit et nerveux lui échappa bientôt dont elle dû confesser l'existence. « Je vais vraiment avoir du mal à m'habituer à l'idée que mon jugement ne vaille plus rien ! ». Son jugement n’avait jamais valu grand chose du temps où elle portait son nom de famille de toute façon, il en donnait seulement l’illusoire impression. Qu’y avait-il derrière cette baie vitrée ? Elle l’ignorait également. « Tout ce que je veux dire, c’est que tu trouveras un fiancé plus aimable que le premier, si tu le veux … » insista-t-elle bien avec son regard sur ses quatre derniers mots. Leur famille leur avait si profondément enfoncé dans le crâne que leur existence en dehors d’un mari pour les guider ne valait pas une croûte qu'il était dur de renoncer à cette idée. « Et quand bien même, la solitude ne doit pas être si terrible, si ? » arrêta-t-elle de se brosser pour lancer un regard inquiet et de nouveau brillant à son amie devenue tôt enfant unique et qui devait bien être familière de ce sentiment. Son coeur se resserrait d’angoisse à l’idée qu’elle ne pût élever seule l’enfant qu’elle portait.


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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Ven 19 Jan 2018 - 15:36


Mildred, majeure pourtant, vivait encore dans un monde d'enfant. Elle restait résolument bloquée sur l'échec de ses fiançailles avec un homme qu'elle avait apprit à connaître à la dérobade, en arpentant clandestinement les couloirs justement de la propriété Lestrange qu'Andromeda ne semblait pas porter dans son cœur. Elle ne connaissait pas Rabastan parce qu'elle le voyait de cet œil extérieur que l'enfant Nott n'avait plus depuis des années. Elle avait si longtemps discuté avec lui derrière l'étagère d'une bibliothèque, au détour d'un couloir, lors de dîners, elle avait tant échangé de lettres avec lui, qu'elle ne le voyait plus comme l'homme qu'il paraissait être avec les autres, mais bien comme l'homme qu'il était toujours avec elle. Sa présence rassurante, ses paroles sincères, son inquiétude légitime, mais également sa vivacité d'esprit étaient des choses qui avaient séduite la jeune femme fragile qu'elle était. Andromeda ne pouvait pas comprendre cela, parce qu'elle n'était pas à sa place. Quelque peu dans la lune, elle ressortit de son songe face à la réponse évasive de son amie qui, ainsi assise près d'elle, pouvait guetter tous les sentiments qui passaient sur son visage.
Mildred n'avait jamais été douée pour cacher ses sentiments, pour mentir ou quelque autre vilaine chose encore. Sa sincérité la dévorait tout entière et la consumait violemment, si bien qu'elle baissa les yeux vers ses chaussures lorsqu'elle évoqua la retraite anticipé su petit elfe des Lestrange. Elle s'autorisa un léger sourire pourtant, forcé bien entendu, et lui répondit : « Je pense que l'état de leur propriété n'est pas leur première préoccupation » admit-elle à contre-coeur. Elle n'était pas aussi propre et richement décorée que la maison Nott, mais ainsi envahit par les ténèbres, Mildred avait toujours l'étrange et contradictoire impression d'y être en sécurité. Peut-être son jugement était-il manipulé par la présence de son ancien fiancé dans la même demeure qu'elle ?  La jeune femme s'étonna de l'aveu de faiblesse de son amie qui admit sans détour que son jugement ne valait plus rien. Prise de cours, Mildred lui répondit gentiment : « Ton jugement vaudra toujours quelque chose pour moi, tu sais ». Elle ne pouvait pas se permettre de repousser le peu de personne qui s'en faisaient pour sa personne. Il n'y avait en effet pas grand monde qui s'inquiétait pour elle et l'appréciait pour sa gentillesse, pour la simple et bonne raison que le monde entier lui marchait dessus parce qu'elle était faible. Andromeda ne faisait pas partie de ces personnes là, et un sourire doux vint égayer le visage toujours triste de l'enfant Nott, dont l'esprit restait résolument pollué par des souvenirs joyeux mais dépassés. Elle secoua vainement la tête lorsqu'elle lui dit qu'elle trouvera un fiancé plus aimable. Mildred ne trouvera personne d'autre dans le cercle des sang-pur, elle s'était malheureusement faite une raison. « Tu ne comprends pas » souffla-t-elle doucement. Elle se sentait déjà bête de la suite qu'elle allait donner à ses paroles, parce qu'elle savait qu'elle aurait surtout l'air d'une enfant pleine de rêves plutôt que d'une femme accomplie. « J'aimais Rabastan et il m'aimait aussi » lâcha-t-elle enfin, défaite, le regard larmoyant devant la terrible vérité qu'elle osait enfin confier à quelqu'un. Andromeda pouvait ne pas la croire, penser qu'elle ne s'était faite que des idées et que quelques gentilles paroles de la part du cadet Lestrange ne prouvaient rien. Mais si cela n'avait été que cela, aurait-elle fait tout un esclandre de désespoir ? Elle connaissait mieux que personne et mieux qu'elle sans doute, la solitude. Son frère était mort, elle n'avait pas beaucoup d'amis à Poudlard. Elle restait bien de temps en temps avec Alecto Carrow, mais elle restait plus jeune qu'elle. Mildred avait passé plus de temps seule qu'accompagnée et elle était désormais lasse de tout cela. Son mariage avait été une promesse d'échappatoire, un moyen pour elle de trouver une épaule sur laquelle elle pourrait se reposer. Mais Morpheus Lestrange avait tout balayé d'un revers de mains et il n'y avait rien que sa famille ai pu faire pour arranger les choses. La triste vérité à travers l'excuse minable du patriarche, c'était qu'il ne voulait pas d'un objet cassé pour un de ses fils qui valait cent fois mieux qu'elle.

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Lun 22 Jan 2018 - 11:18

Andromeda avait confessé à Cygnus et Druella sa décision d’épouser un sorcier de naissance moldue en se convaincant qu’ils l’accepteraient ; alors comment pouvait-elle reprocher à l’héritière Nott son aveuglement pour une colonie de gnomes et quelques moutons de poussière ? Aussi la plus brune des deux soupira-t-elle avec ironie lorsqu’on défendit la valeur de son jugement. Il lui semblait au contraire qu’elle avait manqué de discernement tout au long de son existence pour mieux le réaliser aujourd’hui et de quelle cuisante façon. La fille du milieu avait toujours suivi ses sœurs et leurs amies comme le mouton d’un troupeau - au risque de mettre sa seule véritable amie de côté - et la première décision qu’elle avait jamais pris lui donnait l’impression que le troupeau la poussait du haut d’une falaise en guise de punition. Mais la jeune fille qui n’était plus Black mais pas encore Tonks - ni plus rien du tout de son point de vue - culpabilisa plus encore lorsqu’elle apprit avec peine l’amour contrarié de sa meilleure amie. Elle la considéra les lèvres pincés. Ne venait-elle pas de reproduire contre elle le triste comportement qu’elle reprochait à ses parents ? Son coeur se serrait à l’idée qu’elle puisse susciter chez son amie le même sentiment d’incompréhension et d’injustice dont elle souffrait durement. C’était Bellatrix qui lui avait fait détester le nom de Lestrange qu’elle avait pris trop tôt. Andromeda avait toujours montré un front solidaire avec ses deux sœurs allant jusqu’à apporter à son aînée son soutien discret contre une alliance qu’elle ne tolérait pas. Le monde était décidément un endroit bien absurde et, si la jeune fille ne savait pas encore qui elle était, elle savait au moins à qui elle ne voulait pas ressembler. « Je t’assure que mon jugement ne vaut vraiment rien s’il me pousse à condamner sans le connaître un homme que tu aimes - corrigea-t-elle son amie aux traits encore juvéniles - Excuse moi, je crois que j’ai encore la tête trop pleine des bêtises de ma famille » souffla-t-elle défaite avant de se passer une main lasse sur ses traits fatigués. Jamais la jeune femme à qui on avait jamais demandé de penser par ses propres moyens ne s’était sentie aussi égarée.

« Si vous vous aimez vraiment, outrepassez la décision de vos parents ! - conseilla farouchement le fond de son coeur - Ils finiront peut-être par l’accepter ? Et même s’ils ne l’acceptent pas … je … » balbutia en retour sa raison. Sa brosse à cheveux reposait sur ses genoux et elle cessa de jouer avec les dents de l’objet pour lever un regard larmoyant vers sa meilleure amie. Elle se trouvait présentement suspendue dans cet état de rejet sans savoir quel chemin emprunter, et pour sûr, elle ne pouvait souhaiter à l’héritière de la rejoindre en si fâcheuse posture. Elle s’assit à côté d’elle sur le lit et passa un bras autour de son épaule pour la réconforter. « Je ne sais pas ce que tu peux faire … je suis désolée Mildred ». Elle souffla en essuyant les larmes qu’elle s’était promise de ne plus verser mais qui n’avaient pas résisté à l’appel de détresse de le jeune fille à l’amour éconduit. Elle n’avait pas le courage de lui conseiller de se battre pour son amour alors que elle-même n’en était pas capable en cet instant comme elle se sentait au fond du trou. « Mais ne laisse jamais personne décider à ta place de qui tu dois aimer ou ne pas aimer et si tu es digne de l’être en retour ou pas ». Le spectacle de Mildred qui s’excusait de tout - et de elle-même qui ne lui répondait que par des excuses - appuya quelque part sur la corde de la révolte. Andromeda se leva d’un coup en prenant une grande inspiration et s’exclama. « Tu sais quoi ? - Elle n’était peut-être pas si perdue et entretenait au moins quelques sévères convictions - C’est tous des vieux cons au fond ! » blâma-t-elle tous ceux qui les poussaient dans ce triste état.

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Jeu 25 Jan 2018 - 20:03


Mildred avait la confession facile, les larmes intarissables et les hoquets violent. Avouer tout à Andromeda Tonks, c'était admettre qu'il n'y avait aucun retour possible et que les dés s'étaient jetés contre son gré. Elle le savait déjà, bien entendu. Mais voir tous ses rêves s'effondrer brusquement dans la fraîcheur de l'hiver, l'héritière ne l'avait pas supporté. L'annulation de ses fiançailles avait provoqué un ras de marrée chez elle, qui s'était enfermée pendant des jours dans sa chambre pour laisser ses larmes couler à flots. Rabastan n'avait pas jugé bon de discuter avec elle, et la dernière fois qu'ils s'étaient tous deux réellement parlés, c'était alors qu'ils étaient encore promis l'un à l'autre. D'aucun dirait que ce que ressentait l'homme n'était pas assez fort pour qu'il ne prenne pas de nouvelles d'elle. Mildred estimait au contraire que comme elle, défait et vaincu, il avait accepté passivement le commandement de son père. Ils étaient pareils. Qu'est-ce qui l'avait empêché de faire le premier pas ? L'idée, bête mais pourtant réelle, que rien ne fera changer d'avis le patriarche Lestrange. Qu'aurait-elle pu faire de toute manière ? S'humilier, ramper misérablement devant lui pour l'implorer de lui accorder la seule faveur qu'elle ne lui demandera jamais ? Il n'y avait pas de solution, mais elle était prête à accorder une oreille attentive aux paroles de son amie qui, d'une certaine manière, s'excusa de sa rudesse. « C'est l'impression qu'il dégage » confirma pourtant la jeune femme en laissant échapper un rire doux, « ce n'est pas l'homme le plus chaleureux du monde en public ». Rabastan était un homme pudique, qu'elle aimait pourtant, et malheureusement bien trop fort pour se sentir bien loin de lui. Il l'était tout autant du temps où les deux héritiers flirtaient ensemble au détour d'un couloir. Ils ne s'autorisaient que quelques sourires et mains effleurées, car les conventions les empêchaient d'aller hélas plus loin. Mildred se rappelait de la chaleur que dégageait la paume du jeune homme sur le dos de sa main froide, et elle fantasmait de ce contact qu'elle savait désormais impossible par la dure force des choses.
Le conseil d'Andromeda était celui d'une révolutionnaire qu'elle n'était pas. Mais elle eut au moins le mérite de faire rire la maladive héritière Nott, qui fit glisser une mèche égarée de cheveux bruns entre ses doigts fins. La jeune femme ne répondit rien parce qu'il n'y avait rien à répondre. Ni elle, ni lui, n'étaient assez matures pour une telle décision et surtout, elle ne sera jamais celle qui lui demandera de choisir entre sa famille ou elle. Des mois qu'ils ne s'étaient pas vu, après tout, n'étaient-ils pas désormais de parfaits inconnus ? « Ce n'est pas à toi de trouver des solutions à mes propres problèmes, tu sais » souffla la jeune femme d'une manière plus déconfite que prévu devant l'aveu de l'impuissance de son amie à résoudre le drame de sa vie. Andromeda poursuivit en lui conseillant tout justement de ne jamais laisser quiconque dicter sa conduite. « C'est plus facile à dire qu'à faire ! » ajouta-t-elle brusquement, malgré un fin sourire sur ses lèvres. L'ancienne Black la connaissait mieux que personne, et elle savait qu'elle n'était pas capable d'accéder à l'indépendance. Trop fragile, trop soumise, Mildred se ferait marcher sur les pieds qu'elle en redemanderait encore. Elle n'était pas celle qui faisait pencher la balance d'un côté ou d'un autre, elle était au contraire, celle qui tristement, n'infligeait aucun changement.
Mildred rit un peu jaune face à l'insulte d'Andromeda, dirigée sans doute vers tous ceux qui faisaient que leur société était comme celle-là. L'héritière, si elle acceptait Tonks parce qu'elle l'aimait bien faisait malheureusement partie de ce monde-là et elle ne pouvait rien y faire. Elle prit donc un peu pour elle les paroles de son amie, se racla la gorge avant de décider de changer de sujet car celui-ci était devenu trop glissant pour qu'elle ne s'y aventure plus longtemps : « Pourquoi es-tu venue aujourd'hui, Andromeda ? Quelque chose de particulier s'est passé ? ». L'inquiétude que laissait apparaître Mildred dans sa voix était tout à fait sincère et légitime car elle avait l'impression que son amie ne lui avait plus tôt pas tout dit. Elle fronça un peu les sourcils en la détaillant. Elle trouvait qu'elle avait changé, mais ne saurait hélas pas dire si c'était dans le bon ou le mauvais sens.

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Ven 26 Jan 2018 - 12:00

Chaleureux n’était certes pas un qualificatif que la sorcière aurait prêté au cadet de la belle-famille qui s’était liée à la sienne ; l’humeur familiale semblait être aussi austère et glauque que le manoir. Andromeda s’y était rendue quelques fois pour tromper l’ennui de son aînée qui, si elle n’exprimait guère ses émotions habituellement, trahissait de manière cuisante la colère, sous laquelle la jeune sœur devinait de la souffrance, que cette union créait chez elle. La manière dont l’observait les deux frères lui donnait des frissons d’horreur, c’était comme s’ils avaient toujours su qu’elle finirait déchue. Ils partageaient l’intolérance de son aînée pour les moldus et les sorciers qui en étaient issus. Une pierre lui tomba au fond de l’estomac tandis qu’elle se représentait pour la première fois la réaction que son union honnie avait dû créer dans leur manoir. Elle savait malgré tout qu’on ne choisissait pas l’homme dont on tombait amoureuse. L’éducation qu’elle avait reçu avait désigné de son doigt injuste les fils de Morpheus comme des partis - sinon glorieux au moins tolérables - et son petit-ami comme un monstre. Et s’il lui semblait aujourd’hui qu’elle n’avait jamais réellement cru en ces fadaises, elle pouvait au moins comprendre que Mildred n’avait pas choisi de tomber amoureuse de Rabastan. Et il s’agissait d’une révolution que c’était à eux de porter, lui rappela-t-elle justement. « Je sais ! - s’exclama finalement la jeune fille récemment vaincue par cette révolution qu’elle avait porté en s’emparant se sa brosse à cheveux comme d’une baguette dangereuse - Mais ça me rend folle qu’ils puissent décider pour vous comme si vous étiez des enfants trop stupides pour savoir ce que vous voulez, ils n’ont pas le droit ! » passa-t-elle finalement ses nerfs sur ses cheveux bruns et mouillés qu’elle brossait sans crainte d’en casser les pointes. Sa main tremblait encore d’une rage mal contenue. Ses lèvres l’imitèrent bientôt. L’héritière Nott avait encore raison de dire que ce combat était plus facile à imaginer qu’à tenir. Andromeda le savait bien comme elle venait tout juste d’essuyer la première défaite de sa vie et la dernière également lui semblait-il. Elle ignorait bien comment elle était supposée survivre sur cette terre brûlée sans travail, sans argent, sans personne. Sa famille ne faisait pas dans la demi-mesure et lui avait accordé bien plus d’indépendance qu’elle n’en avait jamais demandé.

Andromeda ne se calma pas lorsque Mildred l’interrogea sur sa présence chez elle après de nombreuses années d’absence mais épargna au moins ses cheveux du massacre qu’elle leur imposait. Elle était venue chez sa meilleure amie parce qu’elle n’avait nulle part où aller mais devinait déjà en jetant un coup d’œil vers le jardin qu’elle n’y resterait pas longtemps. Ce n’était pas l’arrivée imminente des parents Nott qui la chassait ni sa pudeur qui l’empêchait d’imposer sa présence. L’envie de revoir un visage amical et peut-être également de s’y confier sans craindre un second jugement. Elle resta pourtant plantée fébrile devant l’héritière comme si elle avait été la personne la plus impressionnante qu’elle n’ait jamais considéré. Mildred pourtant, même quand elle n’était pas assise, ne répondait pas à ce qualificatif. C’était un aveu qu’elle ne parvenait plus à faire sans honte, pas après la claque qu’elle avait reçu, pas devant une personne qui appartenait à son ancien monde et dont l'avis lui importait. « Hum non … ou plutôt rien que tu ne saches déjà … ou alors … je ne pense pas que ma famille ait tout raconté en détails en fait je ne crois même pas que ce soit concevable pour eux … mais je - se risqua-t-elle prudemment à exprimer - je suis enceinte ! »  souffla-t-elle dans ce qui semblait chaque fois être son dernier lorsqu’elle en faisait l’annonce mais en retenant un sourire également. « De Ted ! Edward Tonks ! » ajouta-t-elle précipitamment. Elle n’aurait pu endurer deux fois l’hypocrisie bienveillante de sa mère lui conseillant d’avancer la cérémonie de mariage avec son fiancé légitime pour dissimuler la bévue. La panique s’enfonça une nouvelle fois dans le sillage de la grosse annonce. « Enfin peut-être pas ? Je ne pense pas qu’un bâton moldu sur lequel on fasse pipi soit plus magique qu’une baguette, si ? Ted s’est peut-être trompé ! » se précipita-t-elle d’avancer vainement. « Ce n’est pas un bâton comme un autre hein ! » précisa-t-elle aussitôt avec une grimace car son interlocutrice ne connaissait certes pas grand chose du monde moldu et la future mère ne voulait pas qu’elle se fourvoie à imaginer les moldus comme les animaux qu’on leur dépeignait si bien depuis leur enfance. Pourquoi d’ailleurs remettait-elle la médecine moldue en cause ? Les signes qu’on leur avait appris à déceler de générations de femmes en générations de femmes ne la trompaient pas. « Non, en fait, je suis enceinte mais je suis juste très nulle pour l’annoncer » conclut-elle en baissant finalement ses yeux sombres habituellement si fiers vers ses pieds nus. Elle n’avait jamais autant craint la petite héritière et son jugement princier.

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Ven 26 Jan 2018 - 20:05


Les personnes les plus éloignées étaient souvent celles qui avaient le plus besoin de se retrouver. Si l'exemple d'Andromeda avec Edward Tonks n'était pas assez évident pour certaines mauvaises langues, celui de Rabastan et Mildred l'était peut-être assez. Rabastan était grand, austère, froid. Mildred était petite, ouverte et chaleureuse. Tout les opposait et c'était semblait-il, ce qui les avait tant rapproché lorsqu'ils étaient encore liés par un généreux contrat. L'héritière était passionnée par ces gens affirmés qui clamaient haut et fort qu'ils désiraient quelque chose sans avoir honte de le dire. Elle se passionnait d'eux, parce qu'elle ne les comprenait pas, qu'ils allaient décidément à contre-courant de tout ce en quoi elle croyait profondément. Rabastan était affirmé, comme le reste de sa famille semblait-il, et Andromeda en abandonnant sa vie chez les Black pour un inconnu impur, était dotée de cette même chose que la jeune femme adorait. L'impétuosité dont ils faisaient preuve la faisait les aimer plus fort encore. Car Mildred aimait Rabastan comme elle adorait l'ancienne Black. L'un avait beau s'être détourné de l'autre à un moment donné, ce n'était pas son cas à elle qui, fidèle, ne les laissera jamais tomber. A la réponse de son amie, l'enfant Nott eut un geste que bien rarement elle faisait : elle haussa les épaules de manière totalement désinvolte. Elle avait apprit à accepter la décision de Morpheus Lestrange, et elle pensait – à tort – avoir tourné la page Lestrange. Peut-être qu'au fond, elle n'avait pas besoin qu'Andromeda lui donne envie de se battre et elle n'en avait certainement pas envie. Il y avait en jeu des forces qui la dépassaient totalement et contre lesquelles elle ne désirait pas aller. Elle voyait cela comme une rivière au courant violent dans laquelle elle ne comptait pas mettre un pied. Son attitude face au danger était en symbiose avec la vie docile qu'elle avait toujours eu.
C'est parce qu'elle ne voulait pas être inconsciemment manipulée par l'ancienne Serpentard qu'elle détourna la conversation à la sauve qui peut. Elle observa la jeune femme s'animer d'un air étrange. Mildred ne savait pas analyser les gens et leurs attitudes, aussi elle se demanda bien ce qui pouvait la mettre dans un tel état. Jusqu'à ce qu'elle lui lâche le morceau. Ce fut au tour de l'héritière Nott d'être abasourdie par la révélation – Ô combien scandaleuse – que venait d'avouer l'invitée improvisée. La bouche de Mildred s'ouvrit en grand, telle qu'elle avait la taille parfaite pour avaler un vif d'or. « Mais... » commença-t-elle incrédule, « comment ? ». Elle ne questionnait pas le « comment on fait des enfants » mais plutôt le « comment avez-vous pu être aussi bêtes pour laisser ça arriver ». Il existait des potions pour éviter ce genre de désastreuse situation. Voulaient-ils de l'enfant ? Mildred espérait silencieusement qu'Andromeda n'était pas venue ici pour lui demander de s'occuper de la chose une fois née ! « Edward est au courant ? » demanda-t-elle en appelant par son prénom celui qu'elle jugeait coupable, parce qu'il lui était impossible de lui attribuer un surnom qui serait trop affectif par rapport à ce qu'elle ressentait vraiment. La jeune femme était en colère contre ce né-moldu, d'une certaine manière. Il avait détourné Andromeda de sa famille et la mettait maintenant dans une position abominable pour elle. Elle ne comprit rien au charabia de bâton moldu et se contenta de l'observer comme si elle était totalement dépourvue de bon sens. « Et le reste de ta famille ? » ajouta-t-elle, soudainement consciente qu'elle rompait définitivement tous les liens qu'elle pouvait avoir les Black. Si avant il existait pour Andromeda une porte de retour, petite mais présente, elle disparaissait avec l'apparition soudaine de l'enfant dans l'équation. Mildred ne comptait pas la blâmer pour sa bêtise, parce qu'elle savait qu'il était facile de tomber dans ce genre de tourments mais aussi et surtout, parce que l'ancienne Black était son amie, et qu'elle sera toujours là pour elle.

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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Lun 29 Jan 2018 - 14:55

Lorsque Mildred questionna Andromeda sur le pourquoi du comment, cette dernière se doutait qu’il ne s’agissait pas d’un cours de sexualité qu’elle attendait. Si leur éducation occultait sciemment de nombreuses choses de la vie, elle leur avait appris de manière exhaustive comment offrir un héritier à l’homme auquel on les marierait. La jeune femme se laissa retomber défaite dans le fauteuil en cachant son visage empourpré par la honte dans ses mains. Elle avait pourtant eu l’impression de prendre toutes les précautions qu’elle connaissait - combien de fois avait-elle entendu sa grande sœur dire qu’elle prenait soin de sauter cent fois sur le matelas après chaque rapport pour empêcher un enfant de s’accrocher, qu’elle snifait de la menthe poivrée pour se stériliser, suivait un calendrier lunaire très stricte ? - alors vraiment elle ne comprenait pas du tout comment elle avait pu tomber enceinte elle qui avait suivi de manière bien sotte autant de vaines précautions. Bellatrix n’était jamais tombée enceinte après plusieurs années de mariage alors que elle avait eu le ventre rond après ses premiers pas dans l’intimité, elle hocha négativement la tête entre ses mains mais ne répondit pas car se trouvait trop frappée par l’injustice de toute cette situation. Seul le nom du jeune homme dont elle était tombée éperdument amoureuse parvint à l’arracher à la prison de ses mains et du déni. « Oui et Ted a été parfait ou du moins autant qu'on peut l'être dans ce genre de situation j'imagine »  se remémora-t-elle avec un pincement au coeur sa réaction si humaine en comparaison à celle de sa famille dont le cruel souvenir, en même temps que la mention, chassa bientôt le premier. « Mais c’était avant que je l’annonce à ma famille ».

La nouvelle d’une grossesse avait bien évidemment abasourdi le jeune couple qui n’avait jamais parlé avant de responsabilités mais à partir du moment où son petit-ami avait accepté de l’épouser - quoi que plus suspicieux qu’elle quant à la réaction que cela aurait pu susciter dans son cercle - elle avait eu l’impression que tout se déroulerait comme dans un conte et en était même arrivée à se réjouir de cette surprise comme d’un heureux évènement. Les Black avaient bien accepté qu’elle travaille avec des gobelins, alors ils accepteraient bien qu’elle fonde une famille avec un brillant sorcier - certes issu d’une famille moldue - s’était-elle persuadée. Elle ne s’était jamais interrogée avant sur les raisons qui avaient valu à certains de ses ancêtres de voir leurs portraits brûler de la tapisserie familiale mais avait toujours imaginé qu’ils avaient du commettre quelque ignoble forfait. Sa naïveté lui apparaissait maintenant comme ce qu’elle était réellement, tristement affligeante. « Je voulais qu’on se marie pour bien faire les choses et que père l’accepte mais ça n’a pas marché et je ne sais plus quoi faire » se défendit-elle d’un trait et si rapidement que les mots semblaient se chevaucher entre eux mais il était important qu’elle maintienne ce débit pour ne pas exploser en sanglots. Le barrage de ses lèvres tremblait déjà et elle dut lever ses yeux brillants et prendre une profonde inspiration pour tenter de s’apaiser. La réaction de sa famille l’avait profondément blessée mais elle réalisait également qu’elle ne valait que peu de chose par rapport aux tourments que suscitait chez elle celle que le père de l’enfant pourrait maintenant avoir. « J'ai peur qu’il ne veuille plus de moi maintenant - reprit-elle en regardant ses pieds qui lui semblaient aussi blancs que la moquette de la chambre en cet instant - et même s’il m’aime encore, je veux pas flanquer sa vie en l’air ! » reprit-elle d’un ton plus ferme. Si elle sous-estimait encore l’intolérance du cercle qui l’avait rejeté car la guerre ne faisait encore que débuter, elle n’était de toute façon plus qu’une moins que rien brisée sans sou, sans nom, sans avenir lui semblait-il. Elle était tombée de son piédestal directement au fond du trou et craignait d’y attirer l’homme qu’elle aimait. « Il a été parfait et je ne sais plus quoi faire Milly » répéta-t-elle finalement les deux seules vérités qu’elle connaissait encore et qui lui tirèrent finalement son premier sanglot en détournant son regard défait et humilié de son amie. Jamais elle n'aurait pensé être celle qui demanderait un jour de l'aide à quiconque et sûrement pas à la vulnérable héritière.


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MessageSujet: Re: "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA "L'apparition Andromeda Tonks" | ANDROMEDA 129196351Mer 31 Jan 2018 - 20:52


Mildred eut terriblement mal au cœur lorsque les joues de son amie s'empourprèrent et qu'elle démontra sa honte. Son attitude la mit mal-à-l'aise, car c'était habituellement elle la honteuse créature qui se cachait dans ses mains. Voir quelqu'un que l'on avait toujours vu fort faire preuve de faiblesse, démontrait un caractère humble que la jeune Nott ne pensait pas avoir déjà vu chez elle. Andromeda vraisemblablement, ne cessera jamais de la surprendre. Un soulagement intense apparu dans le corps de la maladive Mildred lorsque son amie lui confia que le père – et coupable lui semblait-il de tout cela – avait été parfait. Elle laissa échapper sans le vouloir un soupir et son visage soulagé se tordit en entendant la suite.
Les Black.
Mildred n'osait pas imaginer toutes les horreurs que cette violente famille avait dû lancer à la jeune femme, qui pourtant, méritait et devait recevoir tout le soutient du monde. A cette idée, l'héritière se leva doucement pour s'approcher du siège et s'asseoir sur l'accoudoir. Elle passa gentiment un bras autour des épaules de son amie, laquelle continua sa pénible et triste histoire. La jeune femme voyait Edward Tonks comme un homme qui avait ruiné la vie de son amie, et ne réalisait pas bien encore que les seuls à la détruire, c'était cette famille à laquelle la sienne était inexorablement liée par les pouvoirs sacrés de la génétique et des mariages arrangés. L'éducation de l'héritière, tout comme celle de son invitée surprise, avait été tellement rude et si peu propice à l'originalité, qu'elle peinait à s'en détacher correctement, comme si elle tentait de reprendre son souffle pour finir de courir son marathon. « Tu penses qu'il ne t'aimera plus uniquement parce que ta famille a mal prit cette histoire ? » s'étonna-t-elle franchement. Andromeda devait mieux connaître qu'elle le jeune homme. Si d'aventure il devait la rejeter pour cela, c'est qu'il ne valait pas grand chose à la base. Mais Mildred savait surtout que son amie n'aurait jamais fait l'erreur de le laisser entrer dans sa vie s'il ne l'aimait pas vraiment. Et elle savait mieux que personne que l'amour était la flamme brûlante d'une bougie tout juste allumée, qui ne s'éteignait pas à moins d'être entièrement consumée. L'héritière frotta doucement l'épaule de son amie en signe de réconfort et continua : « Pourquoi en as-tu parlé à tes parents ? ». Elle ne pensait pas que ses paroles puissent être vexantes ou humiliantes. Pourtant, elle sous-entendait sans vraiment le vouloir qu'Andromeda avait été bête – ou naïve – pour imaginer un seul instant que le couple Black allait être enchanté de se voir affilié à une sous-race. Imaginant sans mal la réaction de ses propres géniteurs, la jeune femme n'eut aucun mal à deviner ce qu'ils lui avaient dit. « Tu sais » continua-t-elle enfin, « Ted ne te rejettera pas pour ça s'il t'aime vraiment ». Elle avait enfin osé l'appeler par son prénom et se sentait fière d'avoir sauté le pas. La jeune femme se disait que mettre un peu plus de familiarités dans ses paroles les feraient sonner plus véridiques à l'oreille de l'ancienne Black. Le regard humilié d'Andromeda se leva vers elle, et la Nott sentit à nouveau son cœur se briser. « Ca va bien se passer » conclut-elle de sa voix la plus sincère. Elle ne savait pas si cela allait arriver, car elle ne pouvait lire l'avenir dans les boules de cristal. Mais que pouvait-elle dire d'autre à l'âme en peine de son amie ?
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