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'le dé ' : 3

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'le dé ' : 5

« Tom ? Tu appelles ton dragon comme Avery ? » essayait de comprendre une Marlene McKinnon aux sourcils froncés ce matin-là. Lily avait beau continué à lui expliquer qu’il y avait la lettre muette glissée dans ce prénom, la griffonne n’y entendait rien. Elle s’étala de la confiture sur une tartine et arrêta de discuter pour la juger silencieusement. Elle était en réalité superbement vexée que son amie ait eu ce petit artefact de magie si proche d’un véritable dragon et pas elle.  Elle avait beau secouer sa boule à neige dans tous les sens, tout le monde s’en fichait, tout le monde préférait regarder la parfaite imitation du bébé dragon. A quel point c'était chiant ! « Tu devrais quand même demander l’autorisation au Professeure McGonagall de le garder, je ne suis pas sûre que ce soit autorisé ! - faisait-elle sa préfète de bon matin tandis que le petit cercle de griffons qui entourait la rouquine lui lançait un même regard noir comme pour la défier d’oser la dénoncer. - Je dis juste que ça pourrait être dangereux ! ». Ses camarades qui la connaissaient assez pour savoir qu’elle était plus jalouse que prudente pouffèrent d’un même rire. Alors ce fut totalement courroucée qu’elle finit de se lever de table pour s’en aller ouvrir son calendrier de l’avent la tête haute mais en pestant des petits « Gnagna, dragon par ci, gnagna, dragon par là, il n’est même pas réel ! ».

* 1, 2 : cinq dragées, sérieusement ?
* 3, 4 : cinq points de maison
* 5, 6 : un pendentif en forme de pitiponk coiffé d'un bonnet de noël

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'le dé ' : 1

S'il y avait bien une chose que Lily n'appréciait pas c'était les conflits entre amis. Elle ne voyait pas trop quelle mouche avait piqué la préfète ce   matin mais l'attitude de Marlène l'avait peiné. Moïra lui avait fait un magnifique cadeau pour lui remonter le moral ou peut-être tout simplement pour la remercier de leur superbe bataille de boule de neige. Lily réalisait seulement maintenant qu'elle se sentait peut-être exclue ?

Et puis depuis le début elle n'avait eu que des surprises dans son calendrier de l'avent. C'est vrai que ce n'était pas le plus amusant lorsqu'on avait toujours la même chose !
Lily se releva de son lit où elle avait passé une partie de la matinée à fixer le plafond et fouilla dans sa super cachette de friandises. Oh non ! Il ne lui restait qu'une seule tablette du chocolat de chez Honeydukes dont elle raffolait tant.

La jeune fille l'étudia soigneusement, luttant contre l'envie de l'enfourner directement dans sa bouche mais décida de se retenir. Pour le bien de Marlène et de leur amitié.
Elle ouvrit délicatement l'emballage et y glissa un morceau de parchemin entre la tablette et sa protection.

" Chère Marlène,
j'espère que ce chocolat pourra te réchauffer le coeur en ce temps de fête comme tu nous le réchauffes toujours tout au long de l'année.
Lilou"

Elle avait terminé par un petit coeur et referma le tout à l'aide d'un joli ruban doré. Puis redescendant au calendrier de l'avent, elle profita qu'il y ai peu de monde présent en ce samedi après-midi pour le glisser dans la boîte de l'écossaise.

Ce matin-là, Marlene s’était réveillée avec un appétit de dragon. Comme elle était une abonnée des grasses matinées, la plupart de ses camarades de maison avait déjà déserté le dortoir. Personne non plus au calendrier ? Un large sourire étira ses lèvres lorsqu’elle trouva une merveilleuse tablette de chocolat et l’ouvrit immédiatement - désireuse de la dévorer entièrement le temps du court trajet jusqu’à la grande salle - quand un petit mot tomba à ses pieds. Qu’est ce que Lily Evans pouvait être adorable, et qu’est-ce qu’elle avait été déplorable avec elle la veille ! Elle n’avait pas l’impression d’offrir une présence solaire à ses camarades en ce moment contrairement à ce que la jolie rouquine affirmait. Elle n’avait même pas su aider Janice avec son épouvantard. Et cela faisait une semaine qu'elle n'avait pas adressé un seul mot à Luzia. La préfète rejoignit naturellement son groupe de copines griffonnes et s’assit à côté de Lily de bon matin autour des épaules de laquelle elle passa un bras pour lui offrir un bref câlin. « J’ai vraiment eu une attitude nulle, pas vrai ? » fit-elle pour s’excuser avant de casser sa tablette pour en offrir un large morceau à Lily et d’autres pour l’ensemble de leurs amies. C’était sa façon à elle de s’excuser. Elle survécut même à la discussion des cavaliers de bal sans râler ou lever les yeux au ciel. Moïra s’était faite invitée par Michael Thickey apparemment. « Janice m'a dit qu'il adorait chanter comme un être de l'eau sous la douche - ne put-elle s'empêcher de se moquer avant d'adoucir un peu ses propos - Mais il est plutôt mignon ! ». Moïra avait son premier copain, le monde était-il prêt à basculer dans une nouvelle dimension ?

* 1, 2 : cinq dragées
* 3, 4 : cinq points de maison
* 5, 6 : un pendentif en forme de pitiponk coiffé d'un bonnet de noël

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'le dé ' : 4

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'le dé ' : 6

Marlene était tombée du lit ce matin-là et littéralement, car voulant se débarrasser du chat de l’une de ses camarades qui patounait dans ses cheveux, elle avait roulé sur elle-même et paf, s’était retrouvée par terre en emportant dans sa chute les rideaux de son lit à baldaquins. Heureusement que Bertha Jorkins avait le sommeil aussi lourd qu’un troll, ça l'aurait embêtée de la voir imiter sa ridicule chute toute la journée durant ! Le chat qui l’avait réveillée l’observa se préparer d’un œil désintéressé et, la patte arrière levé au-dessus de sa tête, s’occupa plutôt de sa propre toilette. Devinant que le petit-déjeuner devait déjà être préparé dans la Grande Salle, il n’y avait personne d’autre que le Moine Gras et un jeune élève de Serdaigle en train de compulser un ouvrage. Il y avait beau avoir pléthore de muffins (parce que Peter Pettigrow n’était pas encore passé soupçonnait-elle), elle trouvait l’ambiance assez maussade. Elle donna une tranche de bacon au chat plutôt malin qui se frottait contre ses mollets. « T’as gagné ! » fit-elle. Puis elle se dirigea vers le calendrier de l’avent après avoir ingurgité un petit-déjeuner qui lui assurait d’être en forme pour l’entraînement de Quidditch de ce soir. Elle bouscula Lily Evans en repartant.

* 1, 2 : cinq dragées
* 3, 4 : cinq points de maison
* 5, 6 : un réveil matin qui chante des comptines de noël

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'le dé ' : 6

Ce qu’il y avait de mieux encore que l’entraînement de quidditch, c’était la douche qui le clôturait. Cela faisait deux semaines de suite que James grillait la place de Marlene dans la salle de bain des préfets et capitaines du cinquième étage alors elle en avait marre. Depuis qu’elle avait découvert cette salle de bain, la griffonne détestait tout à fait celle de son dortoir (et particulièrement parce qu’elle était obligée de la partager avec Bertha qu’elle soupçonnait de fouiller dans sa trousse de toilettes à la recherche d’un décolorant de moustache, de protections pour règles abondantes ou de quelque produit qui aurait attenté à sa réputation de coquette). Alors cette fois-ci, elle avait assuré le coup. Elle avait emmené avec elle toutes ses affaires au vestiaire et s’en empara à bras le corps pour user de son reste d’énergie dans une course folle jusqu’au cinquième étage dès que James libéra son équipe. Elle voulait à tout prix essayer le shampouillette qu’elle avait gagné dans son calendrier ! Aussi le lendemain matin, la préfète griffonne se pavana-t-elle plutôt qu’elle ne marcha jusqu’à son calendrier pour en ouvrir la petite porte en remettant ses cheveux derrière son épaule d’un mouvement de tête savamment calculé. Elle poursuivit sa journée imbue de sa petite personne à jouer avec ses cheveux pour sublimer les cours des reflets chatoyants et pailletés de sa chevelure. Le Professeure McGonagall en leva même les yeux au ciel !

* 1, 2 : cinq dragées
* 3, 4 : cinq points de maison
* 5, 6 : une bougie parfum poudre de cheminette

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'le dé ' : 5