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'le dé ' : 2

Ô rage ! Ô désespoir ! Marlene n’avait absolument pas l’âme d’une couturière ! Tout le contraire de Glinda Crook qui se promenait avec un mètre autour du cou supposait-elle. Le drap blanc avait enduré métamorphoses sur sortilège et sortilèges sur métamorphoses et était à la fin de la soirée encore moins épais qu’un mouchoir de poche. La grande fille qu’elle était avait donc dû tirer la dernière ficelle qui lui restait à savoir écrire une lettre de détresse à sa maman. Si elle était bien incapable de situer son école sur une carte, elle avait deviné depuis bien longtemps que celle-ci se trouvait non loin de sa maison. La rapidité de sa chouette chevêche, si petite qu’une brise menaçait de l’emporter jusqu’aux confins du pays, lui revenait toujours bien vite quand elle envoyait des courriers chez elle. Pourtant ce matin son petit Rufus ne revint pas heureux porteur de son poids en gallions. Elle passa son petit-déjeuner à la table de Luzia et Hestia à enfiler des popcorns et des baies sur un fil à l’aide d’une aiguille, offrant systématiquement la même réponse aux interrogations curieuses qu’elle reçut de certains de ses camarades. « J'ai plus une noise pour Pré-au-Lard alors je me fais une robe en popcorns et canneberges. Lady Babayaga pourrait très bien porter ce genre de création et elle a la classe ! ». Elle rangea rapidement son œuvre lorsqu’elle vit les maraudeurs rejoindre la grande salle de crainte que son cavalier ne l’éconduise à la vue du désastre qui se profilait. Elle emboîta le pas à Luzia pour se rendre à son calendrier, une robe, une robe, une robe, priait-elle.

* 1, 2 : cinq dragées
* 3, 4 : cinq points de maison
* 5, 6 : une couronne de popcorns et canneberges, si moche, changement de plan !

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'le dé ' : 6

Le premier jour des vacances de noël réjouissait tous les élèves de Poudlard, Marlene pourtant était moins souriante que d’habitude. Elle n’avait pas de robe pour le bal et s’apprêtait à lâcher toute la vérité à son cavalier. Elle se glissa à côté de lui à table pour le petit-déjeuner et commençait déjà à tenir des propos terrifiants. « Tu penses pas que ce serait fort comme symbole de venir habillé en guenille comme des elfes pour le bal afin de militer contre … ». Fort heureusement un colis tomba pile à ce moment là en plein dans son assiette d’œufs brouillés et de tranches de bacon bien grillées. Et la pauvre petite chouette chevêche, Rufus qui aurait mérité de s’appeler Brutus, s’écroula par-dessus. Sa mère venait de la sauver, c’était bien sûr ! Son visage s’égaya d’un sourire neuf et elle s’empara de son colis en même temps que de deux toasts à emporter en déblatérant à toute vitesse. « Mais comme les élèves sont tous superficiels - grimaça-t-elle en ne s’incluant pas du tout dans le lot alors que bon … - peut-être qu’ils n’écouteront le message que si on est canons hein ? Qui sait ? Ch’lut !  » articula-t-elle à peine en enfournant son premier toast dans sa bouche. Et elle s’en alla sautillant et gloussant jusqu’à son calendrier. Elle déballa son colis dès qu’elle franchit la porte de son dortoir mais ouvrit de grands yeux effarés en découvrant, plutôt que des gallions rutilants, une robe des années 1960 qui avait appartenu à sa mère fut un temps. « Han ! » s’étrangla-t-elle avant de lancer un regard interdit à Moïra. « Euh ça tient toujours Pré-au-Lard ? ». Son radar de copine était brouillé par le bal et ne lui avait pas permis de détecter l'humeur ombrageuse de cette dernière.

* 1, 2 : cinq dragées
* 3, 4 : cinq points de maison
* 5, 6 : un Peeves en chocolat, non merci !

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'le dé ' : 3

C’était enfin l’heure du Secret Santa ! Ou du moins c’est ce qu’avait décidé Marlene pour sa copine Maya comme le bal se tiendrait ce soir et qu’elle rentrait chez elle dès le lendemain. Avec Luzia et Hestia, elles avaient décidé de s’organiser un noël entre meilleures amies. Alors ce midi-là, en rejoignait le petit groupe à table, elle s’assit à côté de Maya et la regarda avec un grand sourire avant de glisser sous son nez un cadeau de noël bien emballé. « Tiens Maya, joyeux noël en avance ! ». Elle n’avait peut-être plus un sou mais collectionnait les breloques brillantes avec autant de dévotion qu’un niffleur. Elle avait gagné dans le calendrier de l’année dernière de très belles boucles d’oreilles en forme de patins à glace et les offrait à son tour à la jolie aiglonne. C’était sa manière un peu timide de s’excuser pour sa remarque déplacée de la semaine dernière et de lui faire comprendre aussi qu’elle acceptait sa relation avec Alexandre Rozen quelle qu’en soit la nature.

* 1, 2 : vingt dragées
* 3, 4 : vingt points de maison
* 5, 6 : la réplique exacte de la corde à sauter de son enfance, elle est à deux doigts de pleurer !

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'le dé ' : 4

Le vent s’était enfin arrêté de souffler dehors mais une tornade écossaise s’agitait ce matin dans la tour des fiers griffons. Marlene n’avait pas entendu son réveil sonner et craignait de manquer le train pour rejoindre sa famille pendant les fêtes de noël. Elle avait fini par s’emparer de son linge sale dans un tour de bras pour le jeter dans sa valise, avait sauté dessus à pieds joints et avait cadenassé sa valise qui débordait de fringues à l’aide d’un solide sortilège. Emmitouflée dans force couches de manteaux, de moufles et de bonnets, elle eut le malheur de se prendre les pieds dans le manche d’un balai négligemment posé contre la porte du dortoir et dévala les marches sur les fesses jusque dans la salle commune. Elle inspira une profonde bouffée d’air pour ne pas exploser - son instinct la poussait à accuser l’un des maraudeurs ! - et fila en lançant à la volée un allègre « JOYEUX NOËL TOUT LE MONDE ! » tout à fait hasardeux (son bonnet lui tombait devant les yeux et elle ne distinguait pas grand chose). Elle le réajusta sur sa tête en passant le portait de la grosse dame et n’oublia pas d’ouvrir son calendrier avant de s’en aller rejoindre sa maman. Son estomac ne survécut pas à cette course folle et, encore empoisonnée par ces idiots de serpentards, elle rendit le contenu de son estomac juste avant d'entrer dans le Poudlard Express. Ohlalala, elle implorait Merlin d'être remise sur pied avant le dîner de ce soir !

* 1, 2 : vingt dragées
* 3, 4 : vingt points de maison
* 5, 6 : une carte de voeux de la part du directeur et un assortiment de chocolats

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'le dé ' : 1