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| Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN | |
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Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Dim 27 Mai 2018 - 2:03 | |
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Gabin était, aussi loin qu’était capable de se souvenir le jeune homme, son meilleur ami. Moran ne savait pas très bien comment ils avaient fait pour s’entendre si bien dès le début, aussi avait-il toujours attribué cela à quelques ressemblances - le type de ressemblances entre alcooliques, par exemple. En effet, il se trouvait que les deux jeunes gens partageaient beaucoup plus en commun que ce qu’il auraient pu l’imaginer au départ. L’Ecossais avait toujours été proche de Gardenia et ainsi avait-il été tout aussi proche de Gabin. Le jeune Ollivander était un garçon qui arrivait à faire rire le Powell comme peu arrivaient à le faire, et c’était là fort joyeux qu’ils se retrouvent tous les deux pour camper en Ecosse comme des scouts sauvages. En effet, la coupe du Monde était la semaine d’après, et Moran comptait gracieusement demander à son meilleur ami s’il voulait qu’il l’emmène. Le jeune homme y allait avec ses cousins, probablement, comme ses parents étaient fort occupés à Sainte Mangouste ou au Ministère. Mais il comptait bien emmener son meilleur ami dans la bataille. La Coupe du Monde de Quidditch en effet, promettait de beaux événements qu’il comptait bien vivre autant avec sa famille que ses amis. Tous les deux se trouvaient dans une forêt au nord-est de Callender, lieux de résidence de la famille Powell depuis au moins treize générations. Il s’en était succédé des membres de cette famille depuis des siècles, si bien que certaines vieilles personnes se demandaient si la ville ne leur appartenait pas. Dans les plus vieux registres en effet, on y trouvait leur nom. Après s’être approvisionné chez McTavish, Moran avait rejoint son meilleur ami Gabin sur la place de la mairie et ainsi, avec un sac chacun sur le dos, ils étaient partis dans leur aventure.
La vie de Moran lui semblait être l’équivalent de cette aventure. Il sortait maintenant de Poudlard, il n’y mettra plus jamais les pieds. Il comptait se souler à la vie comme à la mort pour oublier une rupture dont il ne se remettait pas vraiment. Sortir avec son meilleur ami était sans doute la meilleure idée qu’ils aient pu avoir - il ne savait plus très bien qui avait proposé l’activité, en effet. Le jeune homme avait besoin du grand air que seul ses Highlands pouvaient lui donner. Fervent patriote de sa nation de combattants, le garçon ne se trouvait jamais mieux ailleurs que chez lui, en Ecosse. c’était sa maison, la maison de ses aïeuls, la maison de sa famille. Toute la culture écossaise était ancrée dans ses gènes si bien qu’il ne voyait pas d’inconvénient à revêtir un kilt pour satisfaire son chauvin de père. Alors qu’ils marchaient sur une route déserte, Moran s’arrêta quelques secondes pour refaire ses lacets : “J’sais pas où on va s’arrêter pour pioncer” préféra-t-il le prévenir, comme ils partaient pour une aventure excitante, “m’enfin, on trouvera bien je suppose !”. Cela ne le dérangeait guère de se perdre dans la forêt et de marquer les arbres d’un coup de baguette pour retrouver son chemin si tous les deux devaient se perdre - c’est à prévoir. “En plus, j’ai acheté deux bouteilles de scotch à un vieil ami, si tu en veux dans ta gourde !” proposa-t-il en alcoolique notoire. Ses déboires avec l’alcool n’étaient plus inconnus hélas, car même sa propre mère en avait eut vent.
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Dernière édition par Moran J. Powell le Mar 26 Juin 2018 - 21:33, édité 1 fois |
| | | Gabin A. Ollivander NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 368 | AVATARS / CRÉDITS : Ansel Elgort | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Dim 27 Mai 2018 - 15:50 | |
| Gabin adorait passer de longs moments tranquille avec Moran, il était sans aucun doute son meilleur ami et ce depuis de nombreuses années, le serpentard l'avait pris sous son aile dès la première année du jaune et ils étaient devenus inséparables ! Seulement, Nia quittait définitivement Poudlard tout comme Moran et cela lui faisait très bizarre de se dire qu'ils ne se verraient plus aussi régulièrement. Moran, lui, était enchanté de partir mais Gabin sentait bien que dernièrement il n’était plus vraiment lui-même. Il portait un poids et il sentait la tristesse derrière sa façade de mec heureux. Il avait donc eu l’idée de lui proposer une petite sortie dans son pays nata ce qu'il ne manqua évidemment pas de refuser ! Moran était sûrement un des patriotes le plus fier de l'Ecosse et il revivait dès qu'il parlait de ses terres. Voilà comment les deux garçons s’étaient retrouvés au cœur de la ville de Moran avec seulement leur sac sur le dos. Ils étaient prêts à partir à l'aventure au cœur de la forêt mais juste avant, ils s’étaient tout de même arrêté dans un ou deux bars histoire de se mettre en forme pour leur (longue) marche.
Ils s’arreterent quelques secondes pour partir vraiment cette fois ci lorsque Moran lui dit qu'il ne savait pas trop où ils allaient dormir "T’inquiètes, on trouvera bien, on va pas se prendre la tête pour ça avant d'y être" lui dit il avec un sourire de conquérant prêt à traverser toute l'Ecosse. Ils avaient maintenant l’âge de se servir de la magie en plus alors ils n'allaient pas s’embêter et Moran avait toujours eu un bon sens de l'orientation à l'inverse de Gabin.
Gabin pouvait se targuer de tenir très bien l'alcool mais il était à mille lieux d’égaler son meilleur ami qui pouvait enchaîner les verres sans que cela lui pose le moindre problème mais après tout, il l'avait dans le sang, dans tous les sens du terme. Gabin était plutôt du genre à se mettre à danser et à raconter des bêtises lorsque l'alcool ingurgité dépassait légèrement le quota. Alors lorsqu’il lui proposa un peu de scotch dans sa gourde, il ne pouvait décemment pas refuser, surtout qu'il n'en avait aucunement envie, c'est donc avec un regard entendu qu'il lui tendit le contenant. "Tu connais que des gens qui produisent de l'alcool" dit-il avec un petit rire "mais c’est vrai que c'est la région !"
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Lun 28 Mai 2018 - 14:02 | |
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Ce qui était vraiment bien avec Gabin, c’était qu’il ne se prenait pas la tête pour grand chose. Ils pouvaient bien partir tous les deux à l’abordage d’un galion espagnol demain qu’il serait prêt à foncer tête baissée sans aucun plan. Et c’était pour cela que le jeune homme avait été particulièrement ravi d’accepter de partir en randonnée de l’extrême avec lui, dans son pays. Honnêtement, Moran était un sportif qui avait déjà fait la plupart des circuits de randonnées, mais il ne se lassait jamais de voir ces majestueux paysages, d’autant plus qu’il adorait découcher. Dormir à la belle étoile avec une tente, de l’alcool et sa baguette lui suffisait amplement, bien qu’il ne rechigna jamais à reprendre sa place dans son lit douillet. “Je sens qu’on va finir par pioncer sur une pierre ”claironna-t-il, joyeux à l’idée de ne pas savoir où dormir. Après tout, se disait-il, un lit était un confort que tout le monde ne pouvait pas forcément s’autoriser. Le sourire conquérant de son ami lui plaisait, si bien que Moran se demanda quand ils allaient rentrer. “Je n’ai pas donné à mes parents de date retour, mais je leur ai promis de leur envoyer un patronus si nous nous éternisons plus de trois jours !” lui confia-t-il sur le ton de la conversation sans s’arrêter de marcher.
Car si Gabin n’avait pas encore dix-sept ans, Moran lui, était majeur depuis longtemps. Alors, il pouvait utiliser la magie comme bon lui semblait, et cela concernait tout naturellement le patronus corporel. Ce sortilège, bien que difficile pour un non-initié, était un de ses préférés. Il se rappelait encore avoir réussi du premier coup en cours, suivit de près par Daisy et sa nuée de sauterelle. Une espèce de nostalgie s’empara de ses yeux quelques instants avant qu’il ne la chasse. Il était là avec Gabin, il était donc hors de question de penser à son ex. La gourde que lui tendit son ami à sa proposition, lui arracha un grand sourire ainsi qu’un franc rire : “Je ne vois pas de quoi tu parles” lui dit-il en renversant le fond d’eau que son ami avait, par terre, pour verser une rasade d’alcool dans sa gourde. “Je dirais que c’est dans nos gènes, oui” s’amusa-t-il en lui tendant la chose, “mais j’en connais aussi qui ne boivent pas. Pas d’amalgame !”. Lui même fit le transfert mais se fit violence pour ne pas la porter à ses lèvres. L’alcool, ces derniers mois, avait été son échappatoire et le jeune homme savait pertinemment qu’il s’aventurait sur un terrain dangereux duquel il pouvait ne pas revenir. Sa mère avait fait un scandale en apprenant qu’il s’était saoulé un jour dans un bar, et son père, hébété de la réaction de sa femme, n’avait pas su réagir pour défendre son fils qui avait grand besoin d’aide face au courroux d’Honora Powell. Ils prirent un chemin en terre à droite tandis que la ville s’éloignait petit à petit d’eux : “Une chance que j’ai mon permis de transplanage !” s’exclama-t-il comme s’il venait de réaliser qu’ils avaient peut-être une chance de survivre à cette aventure abracadabrante. D’autant plus qu’il s’était désartibulé quelques fois avant de finalement réussir à transplaner…
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| | | Gabin A. Ollivander NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 368 | AVATARS / CRÉDITS : Ansel Elgort | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Jeu 31 Mai 2018 - 22:57 | |
| Moran, semblait être dans le même esprit conquérant que lui car il prit les devants. Mais après tout, c'est lui qui connaissait tous ces recoins alors il valait mieux, surtout en considérant le pierre sens de l'orientation de Gabin… Ils rejoignirent lentement mais sûrement l’orée de la forêt alors que Moran semblait déjà se préoccuper de leur nuit alors que les rayons du soleil éclairés toujours le ciel en longues traînées avant de laisser poindre sa disparition. "Tu sais si on marche toute la soirée, on finira sur les rotules alors je pense que l'on ne s'en rendra même compte." Les premiers verres avaient du lui faire un peu de mal ou alors il était simplement à l’Ouest parce qu'il ne pensa même pas à préciser l’intérieur de son sac car oui, malgré son apparence de ce soir C’était un garçon prévoyant. C'est en entendant les mots de son ami qu'il eut le déclic. Il laissa s’échapper un sourire amusé et un regard mystérieux en ouvrant son sac. Il sorti de son sac à extension une tente petite mais confortable. "Certes on est dans la nature mais il vaut mieux être en forme si on veut pouvoir en profiter" qu'est ce qu'il aimait la magie, C’était quand même super de pouvoir se trimballer des objets très lourds et volumineux sans même que ce soit dérangeant. La preuve , il avait même réussi à l oublier ! "Mais cela n’empêche pas qu'on peut quand même dormir à la dure par terre, ce n'est pas moi que ça va déranger, tu le sais bien, je peux même jeter tout ce qu'on a et repartir juste avec les fringues que l'on porte sur nous… et peut être une bouteille aussi" dit-il avec un sourire joyeux et un air de défi face à cette aventure qui les attend.
Il marchèrent d’un bon pas alors que Moran précisa à son ami que les dates de l’expédition n’étaient pas définis "ok pas de problème" son ami était plus âgé et maintenant libre d'utiliser la magie à son bon vouloir. Il était un peu jaloux face à cette possibilité mais par envers son ami mais plutôt face à cette loi injuste. "Moi qui avait prévu de traverser toute l'Ecosse, trois jours ça me paraît bien trop court". Le patronus était un sortilège trop pratique mais surtout classe, avoir un animal qui nous représente er qui est en quelque sorte un second nous dans certains cas.
"Ta raison, mets toi des œillères ça fonctionne bien" dit-il avec un sourire amuse connaissant trop bien son ami pour qu'il puisse ne pas le comprendre. Moran dosa largement la rasade d'alcool dans les deux gourdes. "T’inquiètes pas, je ne suis pas au point de te dire que toute ta famille est alcoolique… bien que." en laissant un silence entendu. Les deux garçons se ressemblaient suffisamment pour pouvoir rire de cela sans que l'un ou l'autre ne se vexe.
Ils marchèrent ainsi comme ça pendant plusieurs dizaines de minutes tout en discutant tranquillement. Ils se laissèrent guidés par le chemin de la forêt qui allait bientôt se terminer et ils devront bientôt se débrouiller seuls face a la profondeur de la forêt et quelques endroits escarpés mais les deux hommes étaient prêts à l’aventure et ils n'allaient pas abandonner face à un peu de difficulté, ils étaient deux aventuriers prêts à l'abordage de l'Ecosse et de ses trésors.
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Dim 3 Juin 2018 - 19:56 | |
| La réflexion de Gabin incluant des rotules eut le mérite de faire éclater de rire Moran qui dû se tenir machinalement les côtes pour pouvoir continuer à marcher à ses côtés sans être secoué. “Bien vu !” lui répondit l’ancien préfet en souriant de toutes ses dents, “néanmoins, j’aime mon confort”. Car si ses ancêtres furent de fiers Highlanders, lui, par contre, était un jeune homme qui, s’il ne repoussait pas ses gènes et les embrassait à pleine bouche, veillait à ne pas avoir le même rythme de vie que ses ancêtres. Si Moran ne craignait pas le vent, le froid et la glace, il était néanmoins sensible à son pieu. Le sourire du jeune homme s’étira devant les propos de son meilleur ami sans pourtant qu’il n’y réponde. Gabin était un garçon qui était dans son monde, et c’était aussi pour cela qu’il l’aimait beaucoup. Comme Gardenia, il détonnait à sa manière, elle par ses cheveux et lui par son monde. Car le Serpentards savait qu’il vivait à sa manière. Ce n’était peut-être pas plus mal, et il préférait encore rester avec quelqu’un qui soit à ce point détaché du réel. Cela avait du bon, il ne stressait pas, au moins.
Jamais il ne serait parti avec quelqu’un qui stressait pour rien. “Quelle route on prend ?” ; “Ohlala j’ai oublié un gant il faut rentrer immédiatement !” ou encore, “mais on va rentrer quand au juste ?”. Non, Moran préférait un garçon qui ne savait pas où il allait, qui se fichait de se rincer le visage avec l’eau d’une rivière et qui ne savait pas quand il allait rentrer. De son point de vue, on ne pouvait décemment avoir envie de partir de l’Écosse. C’était un pays lumineux, tout en étant sombre, mystérieux tout en étant très logique pour qui le connaissait un peu. “Mais voyons, on va traverser toute l’Écosse, camarade !” s’exclama Moran, “Là, on va aller en direction de Killin, y’a plein de trucs à voir, c’est assez ouf. J’y suis allé avec mon oncle il y a quelques années, quand il avait une bicoque là-bas, je suis sûr que ça va te plaire ! On transplanera là-bas demain matin. Ensuite, on verra, mais j’avais dans l’idée qu’on aille un peu au Nord Ouest, à An Gearasdan, Fort William” lui précisa-t-il le nom en anglais, tout excité à l’idée de lui montrer l’endroit. Il porta sa gourde à ses lèvres en indiquant un sentier qui s’enfonçait dans la forêt : “ Bien qu’on soit pour la plupart adeptes de la boisson” finit-il malicieusement la phrase de son meilleur ami. Il l’accompagna d’un clin d’oeil avant de poursuivre son chemin. |
| | | Gabin A. Ollivander NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 368 | AVATARS / CRÉDITS : Ansel Elgort | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Jeu 7 Juin 2018 - 21:00 | |
| Gabin n'avait pas l’impression de dire quelque chose de très drôle mais simplement une constatation et pourtant sa réflexion sur les rotules eut le mérite de faire exploser de rire Moran. "Qu'est ce que j'ai dit ?" demanda t'il innocemment. Que cela faisait du bien de l'entendre rire ainsi, dernièrement, il semblait toujours morose, triste, dans son monde, alors qu'il était du genre avec les pieds sur terre ! Il était perdu dans ses réflexions lorsque son ami lui répondit à propos de la tente. Bien entendu, elle n’avais rien compris ou rien écouté à ces quelques paroles et se fit une petite réflexion à lui-même. Il était la pour pouvoir profiter de son ami avant qu’il ne parte vraiment de Poudlard, il lui devait donc d’être totalement attentif et de profiter un peu du moment surtout avec un environnement pareil ! Dans le doute il décida donc de garder la tente et d'acquieser avec un air confiant pour faire comprendre qu'il savait évidement ce que son ami lui avait demandé de faire.
Moran était un garçon droit et honnête qui avait quelques penchants mais qui était sincère et toujours juste avec ceux qu'il aimait. Gabin était sincèrement heureux d’être aussi proche de lui mais ils ne s’epanchaient jamais sur ces sujets. Ils étaient des garçons et livrer les sentiments n’étaient pas aussi naturels que pour les filles mais ce n’était pas pour autant qu'ils ne le pensaient pas.
Le guide lui assura le périple ce qui mit en joie le garçon ! "Ah tu me fais plaisir ! Je comptais bien voir chaque recoin de cette île ! " Puis Moran se mit à énoncer de nombreux endroits dont Gabin n’avait aucune connaissance donc il fut vite perdu. "Ok, bon on va dire que je te suis parce que je n'ai rien compris à ton itinéraire dans la mesure où je suis un touriste total ici !". Il était tout excitée par cette perspective de voyage, après tout, il n’avait quasiment voyagé aussi longtemps qu'avec son père et il profitait de cette liberté toute nouvelle lorsqu'il tiqua sur un des mots de Moran. "Mec, je sais pas si t'es au courant mais je suis plus jeune que toi…" Moran ne semblait pas comprendre, il lui fallait donc être plus clair. "Je n'ai pas encore mon permis de transplanage, et toi, tu ne maîtrises pas le transplanage d'escorte " L'ancien vert avait du oublier ce léger détail qui était pourtant gros !
La gorge sèche, il copia son meilleur ami en mettant la gourde dans sa bouche ce qui était finalement pas si désaltérant du au manque d'eau mais indéniablement agréable. "Si on continues comme ça, on va finir par ne plus avoir de réserves." En effet, s'ils manquaient de liquide ambré d'ici la fin du voyage, ce serait une catastrophe, enfin tout dépend du point de vue mais on parlait de Gabin et de Moran là tout de même.
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Ven 8 Juin 2018 - 11:41 | |
| Moran s’amusait toujours des expressions de Gabin à cause de l’air qu’il affichait lorsqu’il les disait. Il y avait quelque chose de décalé chez lui qui lui plaisait particulièrement sans qu’il ne puisse réellement dire ce dont il s’agissait. Mais il aimait bien. C’était sans doute pour cela qu’il le considérait comme son meilleur ami, bien qu’il soit plus jeune d’un an. Le Poufsouffle allait entrer en septième année tandis que lui allait sortir pour aller à l’école supérieure de magie. Le dernier voyage à bord du Poudlard Express avait finalement été assez silencieux pour lui. Il était resté avec Gardenia, puis était allé voir Darius pour finir le voyage en sa compagnie. Tout comme lui, son cousin partait de l’école pour la dernière fois, et les deux cousins avaient tous les deux été marqués du sceau de la nostalgie. Moran s’était cru prêt à partir, mais finalement, ce n’était pas le cas. Il laissait derrière lui une école qu’il avait aimé, des professeurs et des matières qu’il avait globalement apprécié. Il laissait derrière lui les rires et la bonne humeur, et les vestiges de sa relation avec Daisy. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’ils avaient rompu - qu’il avait rompu avec elle se corrigea-t-il - et il avait toujours cette impression qu’un poids lui tombait au creux de l’estomac rien qu’en pensant à elle. Heureusement, Gabin était un remède efficace contre la jeune femme, dont il ignorait le spectre qui le suivait partout où il allait : « Laisse tomber » lui dit-il sans se départir pourtant de son sourire.
Le jeune homme avait l’air motivé à l’idée de visiter toute l’île et Moran secoua la tête comme un chien tout en riant. Lui qui avait maintenant des ailes, il pouvait aller où il voulait, que ce soit à vol d’oiseau ou en transplanant. Il n’y avait rien de mieux que de s’envoler dans les Highlands, bien qu’il ai souvent été la cible malheureuse de quelques rapaces qu’il devait éviter pour ne pas se retrouver avec des cicatrices plein le dos. Moran était ce que les Écossais appelaient en gaélique un bruadarach c’est-à-dire un visionnaire, un rêveur. Gabin était sans doute un bruadarach tout comme lui. Traverser ces paysages en quelques battements d’ailes était ce qu’il préférait, mais son meilleur ami étant là et ne sachant pas ce qu’il trafiquait avec la métamorphose, il ne pourra pas se dégourdir les ailes. Moran sortit de son songe lorsque le Poufsouffle l’apostropha. Le jeune adulte le regarda d’un air un peu interdit, avant de laisser un sourire joyeux se former sur son visage : « Rho, tu exagères. Je gère le transplanage, ça fait deux ans que j’ai mon permis. Puis j’ai déjà transplané avec ma mère, fallait bien que je m’entraîne ! » essaya-t-il de le rassurer tout naturellement - pas sûr que ça marche - « tu flippes quand même pas, j’espère ? ». Le jeune homme était tout ébouriffé par cette discussion, si bien qu’il porta lui aussi sa gourde à ses lèvres et manqua de s’étouffer face à la phrase de Gabin : « Ne t’en fais pas, mon vieux, s’il y a bien quelque chose dont on ne manque pas en Écosse, ce sont les pubs pour se réapprovisionner en scotch ! ».
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| | | Gabin A. Ollivander NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 368 | AVATARS / CRÉDITS : Ansel Elgort | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Lun 11 Juin 2018 - 21:38 | |
| Gabin appréciait beaucoup cette petite escapade, des arbres à n'en plus finir, des paysages à couper le souffle, suffisamment de vivres et surtout un peu de tranquillité. Bien sûr, il appréciait le château, tous ses amis, ils étaient rarement seuls car beaucoup cherchaient sa compagnie. Et bien qu'il appréciait cette vie, un peu de tranquillité et surtout la seule compagnie de son meilleur ami était des plus agréables. Il pensait également au train lors du retour en juin. Nia et Moran en tant que très proches avaient passé la plupart de leur trajet ensemble pendant que Gabin était avec ses camarades. C’était vrai qu’à force d’être aussi proches des deux, il ne s’était réellement rendu compte des conséquences de la différence d’âge qu’après coup. Bien sûr, il savait qu'ils allaient tous les deux partir mais lorsqu’il arriva dans la boutique de son père après le retour, il fut complètement sonné. C'est à ce moment là qu'il eut l’idée d'envoyer un hibou à son meilleur ami et les voici quelques jours plus tard ! Moran n’était pas du genre à s’embarasser de longs préparatifs barbants et le voyage avait été prévu en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. "Ok" Bien qu’un peu perturbé par le fait de ne pas avoir compris les paroles de son ami, il ne pouvait s'en prendre qu’à lui-même et était bien décidé à ne plus louper une seule nuance dans les mots de Moran ! "Tu es sur du chemin ?" Lui-même étant ridiculement mauvais en orientation, il avait peur que son ami soit de même mais heureusement pour lui, il semblait se repérer parfaitement entre les arbres !
Alors qu’ils marchaient, ils arrivèrent dans une petite clairière où s’étendait à perte de vue un lac dont les rayons de soleil faisait scintiller. L'eau était bleue er pure, c'était un véritable plaisir à observer ! "C'est vraiment magnifique" dit-il dans un souffle à peine audible. "Comment il s'appelle ?" demanda t- il a son guide de voyage attitré. Ils parlèrent de la suite de leur voyage et il semblerait que Gabin ait appuyé sur l’honneur du garçon car il sembla mi vexé mi amusé. "Désolé, je ne voulais pas te vexer" dit-il d'un ton amusé, pour se moquer un peu du jeune homme. "Moi, je me souviens surtout de ta dernière tentative où tu as fini désartibuler. Je veux, certes, visiter l'Ecosse mais en un seul morceau je préférerais" dit-il avec un sourire taquin. Moran manqua de s’étouffer en buvant goulûment sa corde alors que Gabin avait dit LA chose impensable. L'Ecosse sans les pubs ? En effet, c’était un doux euphémisme. "Ah tu me rassures la ! Des pubs en pleine forêt, j'ai bien envie de voir ça !" Il fallait bien admettre que leurs réserves descendaient à une vitesse alarmante ! Et ils seraient bientôt en manque de carburant, ils allaient devoir apprendre à se rationner, mais bon, on parlait la de deux personnes pour qui ce mot était étranger !
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Mer 13 Juin 2018 - 13:53 | |
| Moran avait tellement l’habitude de se balader dans les forêts qu’il ne regardait jamais trop où il allait. Il s’était perdu tellement de fois, s’était cassé la figure plus que n’importe qui d’autre, et s’était même un jour cassé un doigt pendant une escapade. Il était forgé pour cette vie un peu sauvage bien qu’il aimait son confort. « Perdu ? On s’ra jamais perdu en Écosse, t’inquiète ! » le rassura-t-il alors qu’il y avait justement une liste beaucoup trop longue de raisons de s’inquiéter. Mais il était d’excellente humeur et rien ne pouvait gâcher cela. Même s’ils se retrouvaient à l’Est du pays au lieux d’aller à l’Ouest. Depuis qu’il était devenu un Animagus, Moran se retrouvait avec un sens de l’orientation exacerbé. Comme si l’oiseau qu’il était au fond de lui le dirigeait en permanence dans la bonne direction. Il savait sans jamais être allé à Cairndow que c’était beaucoup plus à l’ouest. Bientôt ils arrivèrent sur les rives d’une rivière, qui donnait parfois l’impression d’être lac, comme elle serpentait à perte de vue. Moran s’amusa de l’air émerveillé de Gabin pendant quelques secondes avant de lui répondre : « C’est le Teith, qui se jette dans la Forth » lui expliqua-t-il gentiment en s’accroupissant pour passer ses mains dans l’eau glaciale. On était peut-être en été, mais les températures de l’Écosse semblaient être celles d’un autre monde. « Elle est super froide ! » lui confia-t-il comme pour l’inviter à faire de même, « ça fait du bien ! ». Moran se releva, prit une pierre plate et l’envoya faire des ricochets. « Tu ne peux pas savoir comme tu m’as vexé » s’amusa-t-il à prétendre alors que c’était faux, « de quoi briser mon petit coeur ». Il ne releva pas pour la désartibulation, de toute façon, Gabin n’aurait pas trop le choix. Il leur faudrait des mois pour tout faire à pied, tant les sentiers étaient escarpés et les forêts denses. Le jeune homme pointa un doigt au loin : « D’ici dix kilomètre, y’a un pub sympas où tu pourras poser ton derrière pour commander une pinte ! ».
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| | | Gabin A. Ollivander NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 368 | AVATARS / CRÉDITS : Ansel Elgort | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Mer 13 Juin 2018 - 21:06 | |
| Moran ne semblait pas très inquiet par le nord ou le sud ce qui rassura sensiblement Gabin bien qu'il ne soit pas vraiment inquiet de se perdre, il y avait pire endroit pour se perdre mais lorsque son meilleur ami emit l’hypothèse que l'on ne pouvait pas se perdre en Écosse, il siffla tout en riant. "Ca c’est parce que l’Ecosse ne m a jamais connu assez longtemps parce que s'il y en a bien un qui peut se pommer, c'est bien moi ! Et donc toi par extension !" Son souffle fut coupé un court instant. "Nous allons donc rentrer dans les annales de l’Ecosse, c'est un grand honneur" finissa t'il taquin.
Ils avaient rejoint le lac et le mutisme de Gabin semblait beaucoup faire rire Momo mais il s'en fichait bien, c’était pas dans le Londres morne er gris qu'il pouvait croiser ce genre de paysage ! Son ami lui apprit le nom de cette étendue. Moran passa a peine sa main dans l'eau qu'il se mit à gémir q cause du froid. "Pff, t'es un écossais ou quoi ?" Le pays n’était pas particulièrement réputé pour ses températures tropicales ! Il se moqua ouvertement de la fausse sensibilité dont faisait preuve son ami. "Ah vraiment, pauvre chou, mais tu sais que je tiens a mon adorable bouille d'ange !" Il avait bien envie de s'amuser un peu, après tout, n'était-il pas la pour ça ? "Petit joueur" Lui dit-il avec une lueur de défi dans le regard. Il regarda Moran en enlevant lentement son sac a dos puis sa veste et en les posant par terre sous le regard d’incompréhension de son compagnon d'aventure. Puis, il prit un petit élan et plongea en bombe dans le lac en faisant bien attention que les éclaboussures atteignent en plein fouet le brun qui était toujours sur la rive. Bon c'est vrai qu'elle est fraîche, un petit 10 degrés mais rien qui n'inquietait le Pouffy. Il faillit laisser s’échapper un petit cri lorsque l'eau glacée prit contact avec sa peau et infiltra peu à peu ses vêtements et sa peau mais se retint pour montrer qu'il était le plus fort, tout cela en gardant la lueur de malice qui brillait dans ses yeux.
Moran prononça enfin le mot magique ce qui fit apparaître un sourire ultra bright sur le visage de Gabin. "Mais qui te dit que j'ai besoin de repos ? Et tu sais ce serait d’avantage mes jambes que mon cul qui aurait besoin de se poser" Oui, il avait l'adorable manie de tout reprendre, mais pour son plus grand bonheur, il le faisait sciemment et appréciais cette habitude pour contredire, énerver ou simplement, se moquer gentiment de son interlocuteur selon la personne qui était en face de lui. Moran faisait bien évidement partie de la dernière catégorie ! Mais bon, il savait quand s’arrêter et ses réactions étaient toujours à la hauteur de la bêtise de Gabin. Il ne dit rien sur la distance, 10 kilomètres, ce n’était rien du tout, ce serait une promenade de santé pour les deux garçons ! "Une pinte ? Pourquoi une seule ?" Après cette (longue) journée riche en émotions, il ne dirait pas non à une seconde, à vrai dire même sans cette journée, boire un seul verre était une offense au barman non, il fallait toujours écouter ce que l'on nous disait, encore plus lorsque les dires allaient dans le sens qui nous convenait ? Surtout dans le pays où boire était un sport national "En plus je croyais que le liquide national ici se buvait dans des petits verres, quoique, je veux bien le boire dans une pinte, ce n'est pas moi qui te dirais non !" s'exclama t- il !
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Jeu 14 Juin 2018 - 16:47 | |
| Moran avait entendu dire en effet que Gabin avait un sens de l'orientation tout à fait désastreux. C'était donc une chance pour eux qu'il sache se repérer naturellement et d'autant mieux depuis qu'il maîtrisait les transformations physiques en métamorphose. Être un Animagus avait été son plus grand souhait qu'il avait réussit à réaliser après des années de dur labeur, en apprentissage solitaire ou avec un mentor, en la personne de sa marraine, Raven Fawkes. Il comprenait maintenant comment les pigeons voyageurs revenaient toujours à leur départ, bien que son animal ne soit pas un vulgaire nuisible mais une très jolie pie bavarde. En somme, cela lui correspondait tout à fait. "Ouais, TU vas rentrer dans les annales mon vieux, mais si tu fais trop des tiennes, je t'abandonne et je rentre tout seul !" le provoqua-t-il en élargissant son sourire. Hors de question de se retrouver à traverser la mer à la nage pour les beaux yeux de Gabin, uniquement parce qu'il prétendait être passé par-là en rêve. En effet le Poufsouffle était suffisamment rêveur pour avoir ce genre d'idées tout à fait farfelues. Et justement, il venait d'en avoir une sacrée, d'idée farfelue. Cet espèce de malade venait de sauter en bombe dans la rivière, ce qui eut le don d'éclabousser l'Écossais pur et dur qu'était Moran. Ce dernier regardait le jeune homme avec un air ahuri : "T'es un grand malade !" parvînt-il simplement à cette conclusion - il était temps - avant d'ajouter : "T'es pas habitué, tu vas choper la mort". Cela ne l'empêcha pas de se délester de ses affaires à son tour, pour se mouiller d'abord la nuque avant d'entrer dans l'eau - précaution stupide puisque son meilleur ami l'avait déjà trempé de la tête aux pieds. Il fit quelques brasses et plongea sa tête sous l'eau. Il était habitué à la faible température des eaux dans lesquelles il nageait. Après tout, il s'était plusieurs fois baigné dans la Mer du Nord. Il doutait d'attraper un rhume, mais il était quasi-certains que Gabin allait finir le voyage en se mouchant dans des feuilles mortes trouvées au bord du chemin.
"T'as pas l'habitude de marcher" répondit Moran avec nonchalance lorsqu'ils furent sortis tous les deux de l'eau glaciale, "d'ici deux kilomètres, tu vas pleurer". Le jeune homme ne se départait plus de son sourire moqueur. Il y avait en effet une grande différence entre les rues pavées de Londres et les chemins escarpés sur lesquels tous les deux s'aventuraient. "Quand à tes fesses, je ne veux pas savoir si tu as besoin de les poser ou non !". Mais il devait bien admettre qu'il voyait le pub comme la récompense après le dur labeur. Une pinte de bière ne serait pas de refus, même si, comme le soulignait Gabin, deux ou trois ne seraient pas de refus non plus. Sauf qu'évidemment, cet alcoolique notoire ne pensait pas aux bières mais bien à un breuvage un petit peu plus fort qui allait lui faire exploser des pétardes par la bouche. "J'ai peur que si l'on boive ce à quoi tu penses, on ne bouge plus du tout de notre siège !" se mit-il à rire naturellement devant la perspective d'être trop alcoolisé pour quitter le pub en état. Moran espérait en effet transplaner ce soir, et il préférait n'avoir qu'une pinte de bière dans l'estomac plutôt que du scotch !
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| | | Gabin A. Ollivander NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 368 | AVATARS / CRÉDITS : Ansel Elgort | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Ven 22 Juin 2018 - 21:36 | |
| Gabin fit mine d’être vexé par l'aveu d'abandon de l'ancien vert. "Ta raison toi, si on est ensemble je te signale que mon désastre sera autant le tien, ce qui fait que je vais te laisser diriger si tu veux bien" Il n’était pas contre finir dans les annales ce qui n’était de toute évidence pas le cas pour Moran mais pour leur santé mentale, bien que le transplanage existe, il valait mieux ne pas s'improviser guide en claquant des doigts et laissa cela à son ami qui maîtrise tout cela bien mieux que lui. "Par contre si tu me laisses rentrer tout seul, on ne me reverra jamais" dit-il en rigolant mais c’était pourtant une des conséquences la plus probable. Il avait même réussi à se perdre dans la forêt à côté de lui qui faisait environ 1kilometre carré ! C'est dire !
Il rigola jusqu’à ce qu'il rejoigne un très beau lac et que Gabin est la folle idée de sauter dedans sans réfléchir. Il se fit traiter de malade par son ami mais il s'amusait bien. Lui, prit le temps de se mouiller l’arrière du cou en respectant toutes les consignes de sécurité. "Je sais pas si t'es au courant mais t'es déjà trempé !" dit-il en riant. En se demandant bien ceci était à cause de qui. S'il y avait bien une chose qui définissait Gabin c’était l'absence de regrets. En effet, à vie était bien trop courte. Si on voulait quelque chose, il valait mieux le faire et s'en attrister après coup plutôt que de se demander toute notre vie ce qui ce serait passé si on en avait eu le courage ! "Peut être bien mais au moins, je me serai baigné en Écosse, c'est sympa de se dire qu’on a fait ça une fois dans notre vie."
Après avoir gentiment fait trempette, les deux garçons reprirent leur marche pour pouvoir réaliser l’objectif qu’ils s’étaient fixés pour la journée. Gabin savait que son meilleur ami faisait souvent des randonnées telles que celle-ci pour se vider la tête pour se ressourcer mais il n'avait jamais vraiment eu beaucoup plus d'informations que cela et il lui parut évident que le moment était propice pour en savoir davantage ! "Quand tu te ballades comme ça, tu le fais seul habituellement ?"
"Ça c’est ce que tu crois ! Quand tu passes la journée à piétiner dans la boutique de ton père, je peux t’assurer que c'est tout aussi crevant, différent certes mais ça te muscle, tu pleureras avant moi" dit-il avec un clin d’œil complice. "Pff t'es pas drôle". Gabin eut envie d'exploser de rire à la remarque de son ami. Lui, ne plus bouger ? Moran était une machine à boire sans que cela ne lui fasse quoique ce soit, c'en était presque inquiétant, avant de finir bourré, il lui fallait… a vrai dire, il n'en avait pas la moindre idée, les rares fois où il avait vu Moran dans un mauvais état, il était encore pire que ce dernier et ce n'est pas comme s'il comptait les verres qu’il buvait. "D’accord papa je serai sage" imita t’il en explosant de rire. "Non promis, si on veut être en forme demain, je vais faire gaffe ! Mais par contre, je veux goûter au mélange que ton oncle fabrique a un moment ! Je ne partirais pas sans l'avoir fait ! Quitte à camper dans ton jardin jusqu’à ce que j’obtienne gain de cause !"
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Dim 24 Juin 2018 - 0:29 | |
| Taquiner Gabin était le sport national préféré de Moran après le lancer de haggis. Non pas que ce soit un sport traditionnel, mais il plaisait au jeune homme de regarder cette étrange épreuve aux Highlands Games. Il essayait d'y aller aussi souvent que possible, car cela lui tenait à coeur, et c'était spécialement grâce à ces jeux écossais qu'il s'était découvert un très bon sens de l'orientation. Non pas qu'il en ait besoin pendant les épreuves, mais il se faisait souvent des amis avec qui il allait crécher le soir. Les randonnées étaient son quotidien depuis des années, et il lui arrivait de retrouver certaines connaissances tous les ans. Bien que la plupart soient des moldus, les McPowell étaient assez réputés pour leur capacité à tenir l'alcool. Aussi dès qu'il y en avait un, il payait la tournée. Il n'était pas très difficile de retrouver Moran dans ces assemblées, donc. "Est-ce une si mauvaise chose ?" répliqua-t-il d'un ton mauvais lorsque Gabin évoqua la possibilité qu'on ne le revoie jamais. Le jeune Écossais se sentait tout puissant de pouvoir abandonner son meilleur ami ou non dans les Highlands. En réalité, il ne le ferait pas, même pour s'amuser. Il avait encore un honneur -hum hum. Honneur d'Écossais ou simple témérité, le résultat était le même puisque Moran venait de rejoindre son ami dans l'eau. "C'est sûr" acquiesça le jeune homme qui écoutait son ami se satisfaire d'avoir pris un bain en Écosse, "plus que la mer du Nord, alors !". Mais il n'était pas assez fou pour y rester trop longtemps. Alors il sortit, se sécha avec sa baguette sans même vérifier s'il y avait un moldu quelque part - généralement, il n'y avait personne sur ce chemin - et repartit avec Gabin. "Tu veux que j'te sèche ?" proposa gracieusement l'ancien élève de Poudlard. Quitte à ce qu'il ait un rhume, il fallait au moins que ce ne soit pas sa faute. Moran tout d'abord, ne répondit rien à la question de son meilleur ami. Que lui répondre ? Qu'il sortait seul depuis qu'il était jeune, que c'était quelque chose de viscéralement présent dans ses veines ? Qu'il sortait avec son oncle, ou avec ses cousins Écossais, et ses amis moldus ? Il passait tellement de temps dehors qu'il était bien difficile de faire la part des choses : "Ca dépend. Quand j'étais gosse, je sortais toujours avec mon oncle comme il me gardait tout le temps. En grandissant, je sortais avec mes cousins et cousines pendant les vacances, c'étaient de grosses sorties et de très bons souvenirs. Mais le temps passant, je sors de plus en plus seul, parce que je trouve ça plus paisible. Puis, j'avais aussi des amis moldus que je fréquentais mais que je ne vois plus trop maintenant" répondit-il sans s'éterniser sur les moldus, qu'il ne fréquentait plus pour des raisons évidentes. Le jeune homme était totalement dépendant de la magie, il ne pouvait rester qu'avec des sorciers sous peine de trahir le secret magique. Il s'en voudrait de faire débarquer des Oubliators à cause d'une bêtise. Bientôt, tous les deux repartirent sur un autre sujet : "Comment vas ton père, d'ailleurs ?" s'enquît Moran en lui jetant un coup d'oeil. Il aimait bien les Ollivander, ils étaient cools. Il finit par éclater de rire lorsque Gabin lui fit du chantage : "Ahah vendu, on fera ça au retour !". |
| | | Gabin A. Ollivander NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 368 | AVATARS / CRÉDITS : Ansel Elgort | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Lun 25 Juin 2018 - 21:04 | |
| Pour changer, Moran se moquait encore de lui, certes, il ne savait pas s'orienter, mais lui. " Au moins, moi je sais différencier une mandragore d'une branchiflore et d'un saule cogneur" se moqua t-il du piètre talent en botanique de son ami. Ce qui n’était pas le cas du jeune homme tout fier qui était avec lui. " Non bien sûr, tu peux sans problème le faire si tu souhaites que ta meilleure amie se mette à te détester, que tu perdes ton meilleur ami à jamais, que tu veux te mettre à dos ton future oncle, père par alliance" dit il avec un clin d'œil pour se moquer aisément de son ami car, oui, il avait toujours été persuadé que son meilleur ami et sa cousine finirait ensemble. "Ainsi que la plupart de tes amis et tous les habitués de nos fêtes. Mais si avec tout cela, tu souhaites toujours l’abandonner, je t'en prie, il ne te restera plus que ta conscience pour pleurer" dit il avec son sourire radieux dont il ne se séparait que rarement.
En énonçant tout cela, Gabin se rendit compte avec effroi ou avec satisfaction que leur deux vies étaient étrangement liés autant par des personnes que par des souvenirs. Et oui, Moran était son meilleur ami et ce depuis des années. Ils s’étaient d'abord rencontrés par l’intermédiaire de Nia car ils étaient de la même année mais les deux compères se sont bien vite rendus compte qu'elle n’était qu’une chose parmi un océan qu'ils avaient en commun.
Bon, une fois que l'Ecossais avait fait son fier et prouver qu’ il était capable de tout en se mouillant une demi seconde dans le lac, plus pour la beauté du geste ou par défi que par réel souhait. C'est ce qui était sympa avec Moran, si on souhaitait lui faire faire quelque chose , il suffisait de le tourner en défi et il était incapable de résister , la fierté des écossais dit-il. Lorsque Moran lui sortit que c’était agréable de se baigner en Écosse plus qu'en Mer du Nord, Gabin s'exclama " Mais quelle bonne idée ! Je vais m'inviter chez Nina pour tester une petite baignade" avec un petit clin d'œil.
C’était à ses moments la que Moran s’avérait bien utile ayant l'autorisation d'utiliser la magie car une fois sorti de l'eau, un petit frisson l’envahit à cause de la différence de température ! "Oui je veux bien s'il te plait". D'un coup de baguette, l'affaire était faite ce qui permit à Gabin de se rhabiller. Il écouta avec attention les mots de Moran, il ressortait de ces propos une sorte de mélancolie mais également une plénitude et un calme Qu’il n'avait que rarement aperçu. Cela donnait une impression très étrange de comprendre en quelque sorte le cœur et les sentiments de son ami. "D'accord" dit-il simplement. "Je ne romps pas ta tranquillité au moins j’espère ?" dit-il avec beaucoup de sérieux !
"Ça va, il s’apprête à partir à travers le monde avec Nia pour la dernière fois avant qu'elle n’intègre officiellement la boutique." Bien qu'il s’était habitué à voir sa cousine en permanence dans le magasin familial, cela faisait bizarre de se dire qu'elle prendrait la suite de son père. C’était bien évidement son choix de ne pas suivre l’héritage familial ayant un autre projet en tête. Mais le fait qu'elle soit bientôt la à plein temps lui fit quelque chose au cœur sans qu'il ne puisse vraiment l’expliquer pensa t- il avec les yeux dans le vague. Lorsqu'elle reviendra de ce voyage, son initiation sera complètement close. Ce qui avait et est toujours un choix de sa part sera à présent une porte fermée pour son avenir à jamais.
Le chantage de Gabin devait être très efficace et surtout, Moran ne devait pas être complètement opposé à cette idée car il céda en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire ce qui fit naître un rire et un petit sourire en coin sur le visage angélique du maître chanteur. "Cool ! Merci ! D’ailleurs, as-tu enfin décidé ce que tu allais faire ou tu te laisses encore du temps ?" demanda t'il l'air de rien bien que très intéressé par la réponse !
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Promenons nous dans les bois (JOUR 1) | GABIN Mar 26 Juin 2018 - 22:33 | |
| « La ferme la goule ! » insulta tout naturellement Moran son compagnon de mésaventure, « t’es pas mieux ! ». La réplique valait ce qu’elle valait mais c’était toujours ça de dit. Mieux valait quelques paroles enfantines qu’un silence assourdissant. Il fourra les mains dans ses poches à la suite des paroles de son meilleur ami, d’un air ennuyé. Gabin clamait toujours que l’Écossais allait finir dans le lit de Gardenia ou vice-versa. Cette idée laissait le jeune homme profondément songeur, car il ne considérait pas la jeune femme autrement que comme son amie, voire même et c’était le plus terrible, sa soeur. L’ancien Serpentard voyait mal comment il pourrait se passer quelque chose entre eux, car il était certain que ni l’un ni l’autre, ne le désirait vraiment. Il avait la terrible et funeste impression que son coeur et ses sentiments amoureux n’appartiendront qu’à Daisy seule jusqu’à ce que mort s’en suive, et cela était terrible car il n’avait aucun avenir avec elle. C’était avec cette terrible excuse qu’il avait rompu. Pourtant, Merlin seul savait comme il l’aimait. Ce qu’il ressentait pour Gardenia n’était qu’une amitié sincère que même ses instincts naturels de mâle ne pourraient changer. Il était profondément et irrévocablement amoureux de Daisy Blackstone, qui allait donner sa main, son corps et son âme à un autre. Cela enfonça le garçon dans le mutisme, et il ne dit guère plus rien. Il était sortit aujourd’hui pour s’aérer l’esprit mais il avait la terrible impression que le spectre de son ex allait le poursuivre toute sa vie. Moran ne savait pas combien d’années il allait vivre, car il ne connaissait pas le futur et ne s’y intéressait pas plus que cela. Il ne savait pas s’il allait fonder une famille tel qu’il le désirait, ou s’il allait finir seul, et décharné, pensif et toujours désespéré de ne pas avoir à ses côtés la seule femme qu’il aimait. Daisy représentait tellement de choses pour lui que même plusieurs mois plus tard,il ne parvenait pas à se l’enlever de l’esprit.
Ce n’est guère que lorsqu’il plongea dans l’eau glaciale qu’il parvînt à passer à autre chose pour plaisanter avec Gabin. « Nina ? Nina qui ? » demanda-t-il un peu bêtement comme il ne connaissait pas tout le monde dans le château. A dire vrai, il ne s’était jamais réellement penché sur les goûts féminins de son ami, à tel point qu’il ne savait guère qui avait accroché son regard rêveur. Moran se disait que si quelqu’un avait envie ou besoin de lui parler, il le ferait de lui-même, et partant de ce principe, il n’aimait pas poser des questions d’ordre personnelles à ses amis. Bien entendu, Darius étant son cousin, il était l’exception qui confirmait la règle. Une fois dehors, il s’exécuta pour sécher le garçon et dû se retenir fermement pour ne pas lui lancer d’expulso qui le fasse finir à nouveau dans l’eau. Sans doute que si la rivière avait été plus profonde, le Poufsouffle aurait été moins chanceux que cela. « Hein ? Bah non tu ne ruines rien, je t’ai invité » lui répondit Moran d’un air circonspect. Gabin parfois, faisait des réflexions étranges. Le jeune homme ne répondit qu’un hochement de tête à son meilleur ami concernant les nouvelles de son oncle. L’Écossais passait suffisamment de temps avec les Ollivander pour avoir une bonne idée de leur famille. « Oh bah moi je vais sûrement partir sur du journalisme » répondit-il simplement. Son futur, de quoi serait-il fait ?
Quelques heures plus tard, tous les deux étaient avachis sur une banquette défraîchie d’une vieille auberge. « T’sé que l’Écosse est un pays de légende, Gabin ? » demanda simplement le garçon à son ami, d’un air mystérieux, « avec un peu de chance, quelqu’un aura une jolie histoire à raconter ce soir ». Il ponctua sa phrase d’un clin d’oeil et avala son verre, cul sec !
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