CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Mar 26 Mar 2019 - 10:56

Il était rare que le Professeur Slughorn s’énerve de la sorte et Peter avait beau se sentir atrocement gêné pour James ainsi épinglé, il se contenta de respecter cette injonction : « Si aucune suggestion ne traverse votre crâne vide, taisez-vous et écoutez plutôt vos camarades ». Aussi son crâne vide se tourna-t-il vivement vers Lily qui était la meilleure de leur maison en la matière. D’autres élèves autour paraissaient hésiter à lever la main de crainte de dire une bêtise que la massacrante humeur du professeur ne tolérerait pas. Est-ce qu’il n’y avait personne pour secourir son ami ? Il soupira de soulagement lorsque certains élèves se trouvèrent enfin forts de suggestions. Ce fut au tour de sa binôme de s’essayer à l’exercice mais elle, il ne sut que la toiser derrière ses sourcils froncés. Quelle insupportable miss-je-sais-tout … L’envie lui prit de froisser son parchemin en boule pour le lui enfoncer dans la bouche et la faire taire une bonne fois pour toutes lorsqu’elle prononça le mot amour en lui coulant un regard de strangulot frit. Un autre spectacle se déroula heureusement au même instant pour catalyser autrement toute sa violence. Lorsque Thomas Avery se trouva relevé par le col par Lys Malefoy avant de se voir gratifié d’une énorme gifle, le maraudeur ne put que étouffer un rire en plaquant une main sur ses lèvres (lequel ressortit par son nez dans une plainte gutturale peut attrayante). Il regarda avidement ses meilleurs amis en se demandant si eux aussi se trouvaient au bord du fou rire. Mais croisant par mégarde le regard de sa binôme, son envie de s’amuser se dissipa aussitôt. Elle n’avait rien dit mais cassait malgré tout l’ambiance par sa seule présence oppressante. Il décala son siège pour l’éloigner encore du sien aussi sèchement que si leur professeur s’y serait employé avec le bout de la baguette. « Toujours là pour moi ? Aussi collante qu'un colloshoo ouais » marmonna-t-il dans son col. Malgré toute la véhémence qu’il ressentait à son égard, il était bien trop peureux pour oser l’affronter plus directement. Il bâtit entre eux une muraille à l’aide de son grimoire qui, lui semblait-il, ne s’était jamais trouvé aussi utile. Et, sa remarque lui donnant une idée, glissa sa baguette sous la table pour incanter sournoisement un maléfice de pot de colle afin que sa camarade ait le derrière collé sur sa chaise.

1, 2, 3 : Le sortilège fonctionne, voilà une agression labiale qui ne serait pas imitée à leur table.
4, 5, 6 : Le sortilège échoue !

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Mar 26 Mar 2019 - 10:56

Le membre 'Peter Pettigrow' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'le dé ' : 3

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Mer 27 Mar 2019 - 20:05

Il ne resta pas seul bien longtemps. Une silhouette massée sous un énorme plaid prit place à ses côtés. Dorcas. Sirius eut un sourire amusé et lui rendit son salut, l'air étonné.
▬ T'as cru qu'on allait faire du ski ?, glissa-t-il en guise de boutade.

D'un geste de la baguette, Slughorn ferma la porte du cachot et entama la leçon du jour. Sirius griffonna à la hâte quelques mots clés sur son parchemin. Que lui importait cette potion ? Toutes les filles lui couraient après. Enfin toutes... Sauf Marlene, évidemment ! Si c'était si facile....
Son regard dériva vers la Gryffondor, qui tenait une rose entre ses mains. Comme elle souriait de la façon la plus ultra-bright possible à Ludovic, il ne fallait pas avoir été Ministre de la Magie pour deviner qui était l'expéditeur de ladite rose... Sirius ragea, se maudissant de ne pas y avoir pensé. Mais les roses, n'était-ce pas ringard ?

Le Maraudeur n'eut guère plus de temps pour réfléchir à la question car le professeur les invita à venir, binôme par binôme, respirer les deux potions dont il avait fait mention auparavant. Ludo et Marlene furent noyés dans la masse d'élèves.
▬ Merci pour le chocolat, fit-il à Dorcas tandis qu'ils se levaient pour exécuter l’exercice.
Elle lui ébouriffa les cheveux et il ne put s'empêcher de tirer sur sa grosse écharpe, hilare.

1, 2 : chocolat à l'amortentia
3, 4 : chocolat à la potion de haine
5, 6 : chocolat sans potion

Mâchonnant le chocolat - noir, avec une pointe de menthe - Sirius entendit James qui semblait répéter les paroles de Marlene. Le chien mouillé ? Il ne comprit pas, bien qu'il ne pouvait ignorer l'allusion de James à son animagus. Seulement, pourquoi ?
Tournant derechef les yeux vers Marlene, il la vit bien trop proche de Ludo à son goût - comme s'ils venaient de s'enlacer brièvement. Sirius eut envie de grogner. Ludo se pencha alors vers Marlene et lui embrassa le front.
▬ OH ! rugit Sirius.

Quelques camarades se tournèrent vers lui et il réagit aussitôt, faisant mine de saluer la réponse pertinente que Dorcas venait de faire au professeur. Décidé à ne plus jeter un regard à Marlene, il se força à inspirer à fond dans le chaudron de la haine.
Les effluves qui lui chatouillèrent le nez sentaient la poussière, l'austérité... Une odeur sèche dans laquelle il percevait quelques notes de musc - sa mère ! Sa mère et sa maudite maison fermée sur le monde !! Beurk.
▬ Ça pue le serpentard, mentit-il en rigolant.

Puis, il s'approcha de la potion d'amortentia, De suite, des notes de bergamote le submergèrent. C'était frais et sucré en même temps et il ne fallut pas deux secondes au jeune Black pour connaître la source de cette si tentatrice senteur : Marlene. C'était le parfum des baisers qu'ils avaient partagé dans la bibliothèque l'an passé.
Il ne pouvait néanmoins l'avouer à voix haute. Heureusement, le rugissement de Slughorn l'en empêcha et Sirius se joignit à l'hilarité générale quand il comprit que James et Agatha avaient tenté de se lancer dans une démonstration de leur affection.
▬ C'est quoi ce délire ?, glissa-t-il à Dorcas. Il est fou de faire ça devant Lily !

Citation :: Pfffff, il était moins une !!!!!

Citation :: Longueur : 537 mots

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Mer 27 Mar 2019 - 20:05

Le membre 'Sirius Black' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'le dé ' : 1

COTÉ DU BIEN · Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Ven 29 Mar 2019 - 12:01

Elle écouta avec attention la description que faisait son ami de l'odeur de l'amortentia et découvrit au fil des mots les fleurs de son propre parfum. Elle s'empourpra distinctement avant de passer elle aussi devant les chaudrons. - Tu ne vois vraiment pas ? Questionna-t-elle en humant la première préparation. L'odeur de l'immortelle s’immisça lentement au creux de ses narines, mêlée à quelque senteur très familière de bois de saule et de feu de cheminée. Gardant cela précieusement pour elle, la serdaigle ne s'attarda pas plus longtemps devant l'autre potion et retourna s’asseoir près de son binôme. Tandis que le Professeur reprit ses explications, Emmeline griffonna son parchemin. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes à écrire que la septième année remarqua ce qu'il se passait. Les élèves, les uns après les autres adoptaient des comportements étranges, parfaitement loin de leurs caractères habituels. Ainsi Thomas Avery arborait une expression idiote, tout comme James Potter. Elle sursauta enfin lorsque le Professeur, à quelques centimètres d'elle s'exclama. Sans oser répondre de peur de froisser davantage le vieux monsieur, elle se tourna vers son meilleur ami ...

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Ven 29 Mar 2019 - 15:28

Conclusion partie théorique:

Le Professeur Slughorn ayant terminé d’admonester les apprentis potionistes, les cachots retrouvèrent leur calme. Une première tentative de réponse à sa question - des œufs écrasés - fusa si rapidement qu’il ne sut auquel de ses élèves l’attribuer. Il laissa encore les élèves se creuser les méninges en avisant certains, les plus brillants de son club, sous ses sourcils haussés. Monsieur Funestar lui-même semblait pourtant éperdu. Monsieur Potter essaya enfin de sauver son honneur avec une réponse plus digne de figurer dans la rubrique culinaire de Sorcière Hebdo. Et Horace se contenta d’un soupir consterné … du gingembre ? La main de Lily Evans s’éleva enfin prompte à rattraper le niveau de leur maison. Et si son idée n’était pas celle qu’il attendait, au moins n’était-elle pas dépourvue d’intérêt. « Votre remarque est tout à fait pertinente Miss Evans … - il lui semblait que, étrangement, elle ne l’écoutait déjà plus mais il poursuivit à l’égard du reste de la classe - Il est important comme le souligne votre camarade d’introduire dans la potion un extrait de la personne à laquelle vous souhaitez vous lier. La potion se trouverait sinon d’une instabilité terrifiante … Néanmoins, la règle s’applique également à la potion de haine. Ce n’est pas cet élément qui différencie nos deux potions ». Ce fut Miss Griffiths qui mit son doigt sur la bonne réponse. « Excellent ! Ne manquez pas de remercier votre camarade qui vous sauve la mise à la sortie de ma classe, Monsieur Potter. S’il est en effet commun de dire qu’il n’y a qu’un pas entre l’amour et la haine, il serait plus juste d’affirmer que c’est en réalité une feuille de gui qui les sépare. Les explications de votre camarade sont-elles suffisamment claires ou souhaitez-vous que … ». Le maître de potions fut néanmoins interrompu par un nouveau tintamarre lorsque encriers et grimoires se renversèrent au fond de la classe. Il resta un instant choqué avant de deviner, doutait-il soudainement de ses yeux, Miss Wilkes disparaître sous Monsieur Avery. « MAIS CE N’EST PAS LE CRIQUE ARCANUS ! » tempêta-t-il en s’approchant d’un pas furieux des deux étudiants. Comme la chaise de Miss Dawkins, contre laquelle il pesta en découvrant ses graffitis, lui bloquait le ventre, Miss Malefoy releva la première l’agitateur. Elle s’adonna à un geste honteusement violent avant de disparaître. « NI LE ROMAN FEUILLETON DES INCENDIO DE L’AMOUR DE SORCIÈRE HEBDO ! 10 POINTS EN MOINS ! » n’eut-il que le temps de s’exclamer avant qu’elle ne leur claque la porte au nez. La plupart des élèves riaient et l’enseignant avait bien la triste impression de perdre le contrôle de sa classe comme jamais. « ET 10 POINTS ÉGALEMENT EN MOINS POUR VOUS MISS WILKES ! Ne restez pas plantée là à me regarder sottement à moins que vous souhaitiez en perdre davantage, vous pouvez rejoindre DE-HORS votre camarade ! En espérant que l’air frais des cachots vous calme toutes deux convenablement les nerfs ! PRENEZ VOS AFFAIRES ÉGALEMENT MONSIEUR AVERY ! AH NON, PAS QUESTION DE SUIVRE VOS CAMARADES ! 10 POINTS EN MOINS ! ET FILEZ A LA TABLE DE MONSIEUR BARKSDALE ! Ses réflexions finaudes vous inspireront sans doute moins d'exaltation ! ». Horace se trouvait particulièrement honteux du comportement des étudiants de sa maison et tira sur le col de sa cape pour se donner un semblant de contenance. Il resta bien rouge - et le resterait sans doute encore longtemps - malgré le soupir qu’il expia. « Quelle honte par Salazar ! » reprit-il place derrière son bureau. « Ouvrez vos manuels à la page 138 et dans le plus grand calme s’il vous plaît. Nous allons ensemble apprendre à réaliser cette potion ... » son ton autoritaire se teintait-il d’une certaine fébrilité après s’être ainsi emporté. Il lui tardait que cette maudite classe se termine. Lui qui les avait en début de cours remercier avec des chocolats, était-ce possible que … ? Alors que les étudiants se levaient pour se partager les premiers ingrédients, leur professeur s’empara discrètement de deux chocolats sur une paillasse avant de retourner derrière son bureau. Il les glissa entre les barreaux d’une cage habitée par deux rats blancs - cobayes autant que futurs ingrédients - pour tester leur réaction. Un élève osa couler vers lui un regard suspicieux. « Ce que je fabrique ne vous regarde pas, occupez vous plutôt de votre chaudron si vous n’avez aucune question à m’adresser ».

hors-jeu:

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Ven 29 Mar 2019 - 15:34

Vespyr n’eut pas même le temps de battre des cils, Thomas avait bondi sur ses lèvres. Leurs dents se percutèrent et lui arrachèrent un petit couinement de douleur. C’est que ce premier baiser se trouvait beaucoup moins tendre que ceux qu’elle se plaisait à imaginer devant un soleil couchant dans son journal intime. Son camarade fougueux renversa alors toutes ses affaires par terre et, prisonnière ahurie de ses assauts, elle se trouva bientôt à reculer et PATATRAS, tomba à son tour toute essoufflée par terre. « Oh ! » le vit-elle soudainement soulevé par le col et houspillé. Lys Malefoy s’en était allée comme une furie et la plus jeune, le visage recouvert d’encre, parvint à se relever à son tour sans aucune aide.

La soudaine proximité du Professeur Slughorn, qui avait quitté son bureau et tempêtait maintenant contre leur petit groupe, la déstabilisa quand elle se releva. Elle perdit bientôt l’usage de ses nerfs déjà bien éprouvés sous les grimaces du professeur et le rire de ses camarades. Aussi pourpre que le potionniste et, prête à pleurer d’humiliation, son menton se mit à trembler comme de la gelée. Elle fuit, plutôt qu’elle ne quitta, la classe. Et franchissant la porte des cachots, n’entendit bientôt plus que le professeur rouspéter derrière. Partagée entre l’envie de sourire niaisement au souvenir de ce baiser et de pleurer de la manière dont il s’était interrompu, elle se sentit au moins soulagée de ne pas se trouver coincée avec la blonde éconduite. Elle attendit encore fébrile derrière la porte en revivant encore et encore ce moment. Elle regrettait, toute éberluée qu’elle avait été, de ne pas avoir su rendre sa passion à Thomas. Elle l’avait embrassé comme une gobeline inexpérimentée et priait Merlin et Salazar qu’il ne la rejette pas pour cela !

hors-jeu:

ORDRE DU PHÉNIX · Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Ven 29 Mar 2019 - 15:50

James fut bien déçu de ne pas avoir visé juste avec le gingembre. D'ailleurs Slughorn ne le félicita même pas de sa tentative de réponse, ce qui était sûrement une preuve supplémentaire que le professeur de potions essayait à tout prix de le discréditer auprès de la belle serdaigle à ses côtés.
D'ailleurs, espérait-il vraiment qu'il remercierait Wilda ? Et pourquoi pas la féliciter de ses nombreuses victoires sur lui au cours de l'année aussi ?! Pourquoi fallait-il que ce soit la réponse de la capitaine Serdaigle parmi toutes celles prononcées, qui soit la bonne ? Le destin n'en avait-il pas marre de toujours tout donner à Griffiths et rien à lui ?
La colère de James retomba aussitôt qu'il tourna la tête vers Agatha. Il était tout entier à son admiration (comment pouvait-elle être si belle ?) que même le bruit de la chute de Vespyr et Thomas ne le ramena pas à la réalité. Ce n'est que les hurlements de Slughorn, qui lui firent tourner la tête, au moins pour vérifier qu'il n'était pas encore une fois la victime de l'acharnement du directeur serpentard.

Son livre ouvert à la page 138, il profita de le mettre au milieu de leur table "pour économiser de la place et rester organisés pendant la confection de la potion" trouva-t-il comme excuse, mais surtout pour en profiter pour rapprocher un petit peu sa chaise d'Agatha.

"Ne bouge pas, je vais chercher les ingrédients !" fit-il rapidement en se levant avant tous les autres.

(Preeeuuums)
(Compétences 3/6 qui montent donc à 4/6 étant donné qu'Agatha est déjà à 5/6 !)

ORDRE DU PHÉNIX · Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Sam 30 Mar 2019 - 0:46

Wilda n’en cru pas ses oreilles lorsque le professeur de potions annonça fièrement qu’elle avait suggéré la bonne réponse à sa question, il ne faisait aucun doute que d’être à proximité de Peter améliorait ses fonctions cognitives. Oh, la serdaigle était de nature très intelligente, mais il n’était pas dans ses habitudes de se proposer à répondre à de telles questions ou à faire l’effort de se rappeler ses lectures pour contenter son enseignant… Après tout, il ne suffisait que d’ouvrir le manuel à la bonne page et la réponse recherchée y était inscrite. Définitivement, son partenaire la poussait à se dépasser, n’était-ce pas, après tout, l’élément clef de toute relation saine? Toujours dans l’optique d’impressionner son blondinet, la jeune femme troqua le commentaire arrogant qu’elle rêvait d’adresser à Potter, en bonne joueuse, pour un éclatant sourire ravie à l’intention de son voisin. Aussitôt, un énorme bouquant capta son attention : les vipères s’agitaient. Thomas Avery s’empara goulument de la bouche de sa cadette Vespyr Wilkes et la passion qui les animait les renversa au sol, sans pourtant réussir à les séparés. Bien qu’une partie de son cerveau s’inquiétait à savoir si la jeune était consentante à une fougue aussi soudaine, l’autre ne pouvait s’empêcher d’espérer que Peter soit pris du même envie irrépressible. La sorcière voulu tourner son visage vers ce dernier, pour se préparer au baiser, lorsque sa cousine retint son attention en frappant bien fort le visage d’Avery, pauvre Lys, elle devait l’aimer cet imbécile. Bien qu’elle ressentie une pointe de compassion pour la blonde, Wilda s’efforça de glousser pour accompagner Peter dans son hilarité retenue, reportant toute son attention sur lui. Celui-ci marmonna quelque chose si bas, que la poursuiveuse ne put distinguer les mots qu’il prononçait, mais le sachant timide – ce qui était si attendrissant – la serdaigle assuma qu’elle l’avait gêné par la profondeur de ses paroles. Lorsqu’il pris son grimoire, elle comprit exactement ce qu’il faisait : « oh oui, trouve nous la marche à suivre, je vais chercher les ingrédients, je suis certaine qu’à nous deux on réalisera la potion la plus réussie de la classe! » affirma-t-elle avant de se lever d’un bond.

IMPAIR : Fermement collée à sa chaise, sa jupe glissa en bas de ses fesses, dévoilant sa culotte – qui était loin d’être couvrante. Wilda hoqueta de surprise et remonta précipitamment sa jupe sur ses hanches. Évidemment, le tissu étant toujours bien collé, celui-ci déchira, laissant entrevoir, avec plus de subtilité cette fois-ci, son fessier d’athlète. Les deux mains sur son derrière, pour cacher la fente, il lui était impossible de se lancer un reparo, elle vint donc mettre son problème sous le nez de Peter. « Peet, tu me sauverais la vie si tu pouvais réparer ma jupe…j’ai pas le temps de me faire coller» l’implora-t-elle, non sans espérer qu’il avait jeté et jetterais un coup d’œil à ses fesses.

PAIR: Lorsque Wilda se leva, sa chaise suivit son fessier et, non préparée à un tel assaut, la sorcière perdit pieds et se retrouva à quatre pattes au sol, la chaise toujours fixée à son derrière. « Aoutch, Peter, aide-moi s’il-te-plait! » implora-t-elle en espérant qu’il vienne à sa rescousse et la sorte de cette situation gênante. La jeune femme espérait qu'ainsi positionnée, sa culotte aux couleurs de l'amour n'était pas visible... Elle savait qu'elle n'aurait pas dû permettre à Flint de jeter un sort de rétrécissement à sa jupe !

HJ:

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Sam 30 Mar 2019 - 0:46

Le membre 'Wilda Griffiths' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'le dé ' : 5

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Sam 30 Mar 2019 - 10:12

C'était bien la première fois en sept années d'étude à Poudlard que Saul ne répondait pas à une question de l'un de ses professeurs. La question lui était pourtant parvenue jusqu'aux oreilles, mais dès lors qu'il croisa le regard d'Emmeline à ses côtés, ses joues s'empourprèrent et il devint muet. Alors le processus de l'Amortentia s'enclencha, mais d'une façon tout à fait spéciale : au lieu de déclencher une passion nouvelle dans le coeur du Serdaigle, elle ne fit que la révéler ... Comment n'avait-il pu prêté attention à l'aura lumineuse qui émanait de sa camarade ? S'il se rendit compte, tout à coup, comme elle était jolie, ce qui le frappa surtout c'était à quel point il se sentait bien lorsqu'il était avec elle, à quel point sa seule présence réussissait à rassurer ce garçon à l'âme seule et tourmentée. Plus rien d'autre ne comptait tout autour, ni les cris du potionniste, ni le capharnaüm qui régnait dans la salle de classe. Tout était comme en noir et blanc et la seule en couleur était Emmeline. Guidé par une force supérieure qui lui dictait quoi faire, pour la première fois de sa vie, dans ce genre de situation, Saul glissa lentement sa main sous celle de sa camarade et leurs doigts s'entremêlèrent discrètement sous la table. Saul sourit, le coeur léger, comme si un poids trop longtemps gardé en lui s'était volatilisé pour de bon.

Le cours se poursuivit et Saul n'avait pas lâché la main d'Emmeline ; il avait même rapproché sa chaise de la sienne mais sans attirer l'attention sur eux. Tout autour, le calme était à peu près revenu et l'attention du Serdaigle s'était reporté sur son professeur qui, toujours rouge de colère, leur ordonna d'ouvrir leur grimoire page 138. Saul s'exécuta de la main gauche et se proposa pour aller chercher les ingrédients nécessaires à la potion du jour, se détachant à contre-coeur de l'étreinte secrète qui le liait à sa camarade sous la table.
Il revint quelques minutes plus tard avec une poignée de fioles et autres trucs en tout genre voletant devant lui. Il fit se poser le tout sur leur paillasse et écouta Emmeline réciter le début de la recette tandis que lui coupait, broyait, écrasait, réduisait en poudre une partie des ingrédients de la potion.

Potions : 5/6
1 : Mais lorsqu'il attrapa le manche de la cuillère en bois pour touiller la potion en même temps qu'Emmeline, le contact de sa main contre la sienne le fit frissonner et, au lieu de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, il fit un tour inverse.
2, 3, 4, 5, 6 : La potion semblait tout à fait réussie à mi-chemin de la recette.

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Sam 30 Mar 2019 - 10:12

Le membre 'Saul Funestar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'le dé ' : 5

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Sam 30 Mar 2019 - 11:03

Le Professeur Slughorn semblait plus que jamais en pétard... Agatha ne se souvenait pas de l'avoir déjà vu ainsi, et sa voix tonitruante parvint même à détacher enfin son regard de James Potter. Voilà que la classe allait de baisers en claques, pour le grand malheur du maître des potions qui paraissait au bout de sa longue existence. Il fit sursauter plusieurs fois la jeune femme par ses hurlements, et heureusement, ils n'étaient pas dirigés vers elle. Déjà rouge, elle aurait fini par s'enterrer sous la table pour faire passer sa gêne. « Va donc ! » minauda-t-elle lorsqu'il se leva pour aller chercher leurs ingrédients. Agatha était déterminée à avoir la meilleur potion. Le nez au dessus de son livre, elle alluma précautionneusement son chaudron, tout en coulant un regard vers Saul Funestar, autre élève brillant - hélas ! Lorsque que le Gryffondor revînt, les joues de la Serdaigle reprirent une étrange teinte rosée qu'elle ne pouvait empêcher : « Génial, merci James » le remercia-t-elle sincèrement, « tu t'occupes de piler les plantes ? ». Leur potion avançait plutôt bien pensait-elle sincèrement, au gré de divers pilages, coupages et arrachages. Une cacophonie à la table de Griffiths attira son regard, et elle se mit à pouffer de rire devant le ridicule de Wilda. Cette fille arrivait toujours à attirer l'attention sur elle, ce n'était pas possible ! Néanmoins, elle n'avait pas envie, malheureusement, de laisser la conversation se perdre entre James et elle, et l'autrichienne lui dit : « C'est vraiment dommage pour ta proposition sur le gingembre... Ça n'aurait tenu qu'à moi, je t'aurais donné cinq points ».

5/6 :

2 > Agatha ajoute le dernier ingrédient à mi-chemin avant la pause de dix minutes pendant laquelle la potion doit bouillir. Mais au lieu d'une teinte rosée, celle-ci devient orange et déconfite, elle se tourne vers son camarade avec l'espoir qu'il rattrape sa bêtise.
LE RESTE > La jeune femme ajoute le dernier ingrédient, baisse le feu et voit la potion prendre sa jolie teinte. Satisfaite davantage d'elle-même que de son partenariat avec James, elle croise les bras et s'enfonce dans son siège tout en coulant un regard amoureux vers Potter.

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Sam 30 Mar 2019 - 11:03

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'le dé ' : 6

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin Dim 31 Mar 2019 - 11:56

Well, that escalated quickly. Marcus, alors la tête posée contre ses deux bras repliés, était aux premières loges pour assister à la vengeance de Lys Malfoy. Lorsque cette dernière se leva, il se contenta de la suivre du regard le sourcil dressé. Puis, alors que la paume de la main de la Serpentard effectuait un atterrissage d’urgence sur la joue de l’autre Serpentard, Marcus se retint de pouffer un « oohh ». Le cours avait rapidement dégénéré, et dans ce genre de situation, l’instinct de survie du jeune homme lui intimait de se faire discret. Le Serdaigle porta son regard sur la face déconfite de Slughorn, et s’ancra plus profondément sur sa chaise tant la réaction du vieillard risquait d’être dangereuse.

Le professeur ne se fit pas prier, et, dans une énième crise de nerfs, tenta de recadrer tout le monde. C’est alors que, Marcus, qui n’avait jamais rien fait que se plaindre fut touché en plein dans le dos par la perversité du vieux démon. Avery, l’un des Serpentard qui avait agressé Mary, fut commandé par le vieil homme à s’installer à ses côtés. Marcus soupira et rouspéta, en vain. Il protesta mais cela n’eut aucun effet ; le Serpentard prit place sur le siège à sa droite.

Alors Marcus croisa simplement les bras, au fond de son siège, fusillant du regard Slughorn et son air de vieille limace. Boudant comme un enfant, le Serdaigle ne fit pas l’effort d’ouvrir son livre. Il attrapa un ingrédient au hasard, et le jeta d’un geste nonchalant dans le chaudron.

Compétence potion : 1/6
1 : Par Merlin ! L’ingrédient que Marcus a attrapé était le bon et, conformément à la recette page 138, la mixture aborde une belle teinte bleutée.
2/3/4/5/6 : Nan c’est (évidemment) raté, une odeur de brûlé émane du chaudron, mais cela n’a pas l’air d’inquiéter Marcus.

Sujet: Re: CLASSE DE FÉVRIER 1977 | Saint-Valentin

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