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Le baby-sitter • ft. John

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MessageSujet: Le baby-sitter • ft. John Le baby-sitter • ft. John 129196351Mer 14 Nov 2018 - 18:09

Le baby-sitter



28 Décembre 1976 –

Habituellement, Abe appréciait la fin de l’année. Non seulement à cause des fêtes mais aussi parce que cela signifiait quelques jours de vacances durant lesquels il n’avait plus à se préoccuper des cours et surtout profiter de ses parents qui arrivaient généralement à se ménager un peu de temps pour le passer en famille.

Néanmoins, cette année-là, tout était différent. Son Ministre de père avait été appelé en urgence le jour-même de Noël tandis que sa mère n’avait su se dégager un jour de repos autre pendant la semaine. Profiter de la famille durant les fêtes, c’était un bien grand précepte auquel Abe ne pouvait se conformer, s’ennuyant seul chez lui. Enfin seul ! C’était sans compter sur John, un auror attaché à sa protection depuis les évènements tragiques de la Coupe du Monde. Un baby-sitter qui n’avait aucune raison de trainer dans le salon des Minchum pour surveiller leur seul et unique enfant qui venait de devenir majeur qui plus est !

Autant dire que le moral d’Abraham n’était pas au beau fixe depuis que Noël était passé. Il fallait dire que ces amis ne lui avaient guère écrit et encore moins proposés de se retrouver quelque part, ce qui, il fallait l’avouer, était plutôt ardu avec un garde du corps constamment collé à soi. Heureusement, il avait finalement reçu récemment une lettre de Marlene McKinnon, avec qui il était devenue ami malgré des débuts difficiles. Celle-ci lui proposait de se retrouver au Tsarduck’s Coffee pour partager un délicieux Pumpkin Spice Latte pour lutter contre le terrible froid hivernal. S’estimant bien assez grand pour se gérer tout seul et ne voulant surtout pas avoir un baby-sitter grincheux dans les pattes, Abe se garda bien de prévenir John de sa petite sortie en cette fin d’après-midi.
Ayant enfilé son manteau et ajusté son écharpe aux couleurs de Serdaigle, l’adolescent sortit discrètement de sa chambre. Il resta un instant silencieux en plein milieu de l’entrée pour s’assurer que John n’avait pas bougé dans le salon puis il sortit avec précaution sa baguette avec laquelle il déverrouilla et fit glisser silencieusement la porte d’entrée. Ce ne fut qu’une fois celle-ci refermée derrière lui qu’il disparut en un clin d’œil en transplanant.
Ah ! les joies d’être majeur !

Arrivé à l’entrée du Chemin de Traverse, il se fraya une voie à travers la foule compacte en ces jours de fête pour finalement retrouver son amie sur le perron du café très fréquenté. Ils allaient devoir patienter mais ça lui était égal. Il pouvait enfin profiter d’un moment avec une amie, bien loin de ce baby-sitter bien gênant. Du moins en était-il persuadé jusqu’à ce que, sirotant son Pumkin Spice Latte, bien au chaud à l’intérieur du Tsarduck’s, il ne se fasse prendre en flagrant délit de fugue par la dernière personne qu’il aurait voulu voir là : le dit-baby-sitter.
Qui n’avait pas l’air si content que cela.
Et qui allait certainement lui passer un savon.
Le pire savon de sa vie, il le voyait déjà gros comme un troll.


Citation :
Bon, je savais pas trop où mettre ça donc étant donné que John va ramener Abe de force chez lui, go faire ça dans les lieux d'habitation.
J'espère que ça te convient btw ! Very Happy

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MessageSujet: Re: Le baby-sitter • ft. John Le baby-sitter • ft. John 129196351Sam 17 Nov 2018 - 17:54

John Dawlish passait un temps des Fêtes de rêve, avec des gens qui lui étaient proches à faire ses activités préférées. Qui dit Noël, dit retrouvailles : l’auror était réunie avec la famille Minchum, ou plus particulièrement avec le plus petit des Minchum. Bien évidemment, il n’aurait pas préféré passer son temps avec Flora, Audrey  ou encore profiter des journées de congé de Soyle pour l’admirer dans toute sa splendeur. Était-il nécessaire d’explicité que John était d’une humeur massacrante? Affecté à la protection d’un gamin pourri pendant que ses parents étaient absents.

Lorsque la situation avait commencé à s’envenimer, vers la mi-août, il avait été nominé par son chef pour assurer la sécurité de M. Minchum. Être en charge de la garde rapprochée du Ministre était une promotion dont l’auror se serait bien passé, lui qui préférait les missions actives et risquées. Lorsqu’il avait compris que M. Minchum était en faits Abraham Minchum et non Monsieur le Ministre, John était tombé sur le cul. Était-ce pour le punir d’avoir loupé sa filature, ou était-ce parce qu’il était un des aurors aux réflexes les plus aiguisés que le département avait? Dans tous les cas, le sorcier avait été ravi lorsque septembre était arrivé et que le môme avait quitté l’énorme maison familiale pour la protection des murs froids de Poudlard.

La magie des Fêtes les avait maintenant réunis. On sentait l’affection mutuelle entre eux : alors que John se tenait droit comme une barre et effectuait quelques rondes de routines, Abe se terrait dans sa chambre en évitant tout contact. Sa ronde le mena justement à la porte de celui-ci et il toqua pour signaler son entrée, « Monsieur Minchum » dit-il poliment avant d’ouvrir la porte pour tomber sur une pièce vide. Vide. Sans gamin. Pas de blondinet. Les sens en alerte, l’auror fit le tour de la pièce, ouvrant armoires et garde-robe sans toutefois obtenir un résultat plus concluant. « Homenum revelio » murmura-t-il. Lorsque son sortilège ne produit aucun résultat, l’homme jura à haute voix, se flagellant mentalement de son imbécilité, il aurait dû mettre son animosité de côté et rester en permanence dans un périmètre de 5 mètres du garçon. Visiblement, celui-ci venait de se faire enlever sous son nez. L’auror se dirigea vers le bureau du garçon pour appeler son équipe en renfort et avant qu’il ne puisse s’emparer de la plume, son œil fut attiré par un bout de parchemin barbouillé. Rendez-vous au Tsarduck. « Par les boules de Merlin, quel goule sans tête ! » cracha-t-il avant quitter l’enceinte de la maison pour transplaner directement en face du Tsarduck. Son œil aiguisé tomba directement sur Minchum, qu’il vit assis avec une blondinette bruyante à siroter un café à la citrouille. Si John n’avait pas été aussi en colère, il aurait probablement éclaté de rire devant la consommation basique du fils du Ministre qui s’inscrivait dans les habitudes d’une adolescente de 15 ans, qui portait la cape en fourrure et qui dépensait allègrement les gallions que son père nanti lui donnait sans compter. « Monsieur Minchum, vous allez devoir me suivre. » exigea-t-il d’un ton cassant en se gardant bien de se laisser aller à ses envies de lui hurler dessus. S’il fallait qu’on rapporte que l’auror Dawlish avait fait preuve d’un manque de respect flagrant à un membre de la famille royale, en public, en plus d’avoir mené une garde tellement inefficace que le petit prince s’était enfui…il allait certainement troquer sa baguette pour un siphon à toilette.
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MessageSujet: Re: Le baby-sitter • ft. John Le baby-sitter • ft. John 129196351Jeu 22 Nov 2018 - 21:56


Ce moment qu’il partageait avec Marlene avait réussi à faire oublier à Abraham le désastre total qu’étaient ses vacances de Noël. Entre ses parents absents à cause du travail et son chien de garde ou plutôt son baby-sitter, il avait cru être enfermé, assigné à résidence pour un crime dont lui-même n’avait pas connaissance et surtout, sans aucune visite possible ni envisageable. Au fond de lui, il savait que sa petite escapade n’était pas du tout autorisée et que l’auror Dawlish allait le lui faire regretter s’il venait à l’apprendre mais, d’un, Abe n’avait pas du tout l’intention de le faire savoir à son baby-sitter et de deux, à peine avait-il retrouver son amie qu’il en avait oublié toutes les terribles conséquences qui pouvaient découdre de sa désobéissance.
Jusqu’à ce qu’un certain baby-sitter ne se rappelle à la lui de la pire des manières.

A l’instant où Abe vit l’imposant auror par-dessus la foule qui se massait dans l’entrée du Tsarduck’s, son petit sourire satisfait disparut aussitôt tandis que, détournant la tête, il tenta de ne pas se faire repérer. Marlene, elle, ne sembla rien remarquer du changement soudain de comportement de son ami tant elle était embarquée dans une discussion à sens unique sur l’obligation de faire avancer le statut juridique des elfes de maison, sujet pour lequel elle attendait bien entendu qu’Abe touche un mot à son ministre de père.
Toutefois, ni la tentative désespérée d’Abe de se cacher ni les grands discours de Marlene ne furent suffisant pour éloigner John qui, bientôt, se dressa de toute sa hauteur à côté de la table des deux adolescents, la mine grave. Alors qu’Abe regardait toujours distraitement par la fenêtre dans l’espoir futile de faire croire qu’il n’avait pas remarqué la présence de son chien de garde, Marlene dévisage ce dernier, prête à lui demander s’il avait besoin de quelque chose. C’est alors que l’auror lâcha, presque cracha, un ordre qui insurgea Abe. « Monsieur Minchum, vous allez devoir me suivre. »
Lorsqu’Abe tourna enfin la tête vers lui, ce fut pour le darder d’un regard noir et d’un air de défi. L’injonction qu’il venait de lui donner sonnait plus comme une mise aux arrêts qu’une demande polie. Jusqu’à preuve du contraire, l’auror Dawlish était le garde du corps d’Abraham, pas son geôlier. Encore moins son père. Nonchalamment, le fils du ministre porta sa paille à la bouche pour aspirer une longue goulée de café aromatisé à la citrouille. Ce ne fut qu’après qu’il demanda avec aussi peu de tact que son vis-à-vis : « Pourquoi ? » Il laissa sa question planer dans l’air un instant. Comme un garçon effronté, il fixait John droit dans les yeux, ayant totalement oublié jusqu’à la présence-même de Marlene qui ne devait plus rien comprendre à ce qui semblait être une arrestation en règle. « Vous savez où je suis, non. Vous pouvez m’attendre dehors, du coup. » Il savait qu’il allait le regretter mais il n’appréciait pas du tout l’irruption de son chien de garde et l’injonction qu’il lui donnait, pas plus qu’il n’appréciait le personnage à la vérité. Sans parler que maintenant, certaines personnes aux tables adjacentes regarder la scène avec surprise puisque le nom de Minchum avait été déclamé sans la moindre discrétion.

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MessageSujet: Re: Le baby-sitter • ft. John Le baby-sitter • ft. John 129196351Mer 19 Déc 2018 - 18:33

Les narines de l’auror s’élargirent alors qu’il tentait de préserver son calme. Abraham Minchum était un enfant gâté, arrogant et écervelé, la pire sorte qu’il existait, à son humble avis. Était-il tout simplement inconscient du sérieux que revêtaient la guerre naissante qui menaçait, un peu plus chaque jour, la communauté sorcière? Comprenait-il seulement les conséquences désastreuses que pouvait engendrer son enlèvement – car évidemment il serait stupide d’assassiner le fils du Ministre de la Magie alors qu’on pouvait l’utiliser pour le faire chanter – ou était-il réellement stupide? Avait-il conscience qu’il était une arme de choix pour tout mangemort rusé : faible et proche du Ministre, un simple imperium, même piètrement exécuté, suffirait pour que le fils empoisonne le père. Et pourtant, la voilà qu’il était au Tsarduck, à siroter une boisson dégueulasse et à faire le paon devant une blondinette. John serra la mâchoire. Avait-il besoin de penser à plus de raison pourquoi le fils Minchum ne pouvait rester au café? Évidemment que non. Allait-il lui énumérer à voix haute, devant tous ces badauds? Non plus, des histoires pour leur donner des idées plus malignes que celles qu’ils auraient imaginées. Si le sorcier avait été plus sensible ou plus empathique, il aurait pu excuser l’étourderie de son protégé sur le fait qu’il n’était qu’un adolescent en quête de liberté et qu’il ne devrait pas avoir à subir les désagréments du succès de son paternel, mais John Dawlish s’en foutait complètement de sa crise d’adolescence.

Le petit serdaigle souhaitait faire son bébé gaté? Parfait. Aucun problème, sa mission à lui était d’assurer sa protection. L’auror sortit donc sa baguette et son badge, avant de s’adresser à l’entièreté du café : « Sorciers, sorcières, je vais devoir vous demander de quitter immédiatement les lieux. J’agis sous les ordres du Ministre, je suis auror. » À lui seul, il ne pouvait assurer la sécurité du gamin tant la pièce était bonder de clients. Par contre, une fois vidée il pourrait y ériger des sortilèges de protection et y bloquer l’entrer le temps que son petit prince finisse de déguster son café. John porta son attention sur la jeune femme assise avec son protégé et haussa un sourcil insistant en ajoutant un « Mademoiselle » directif. Satisfait, il observa les gens s’affairer à ramasser leurs choses et à quitter le restaurant, en grommelant pour la plupart. Intérieurement, l’auror jubilait. Quoi de mieux que de foutre la honte à un adolescent arrogant qui avait pensé jouer au plus fin avec lui? « Vous aussi Monsieur Woodcroft, à moins que les désirs de Monsieur Minchum aient changés? Préfèreriez-vous un verre pour emporter? » demanda-t-il sournoisement en tournant son regard vers l’interpelé, un faux sourire poli affiché au visage. John aurait pu succomber à son envie qu’avait été d’agripper le rebelle par le bras et de transplaner de force avec lui au manoir présidentiel, mais l’idée de lui donner une leçon avait triomphé et à l’expression qu’affichait l’adolescent, l’auror ne pouvait regretter sa décision. D’ailleurs, aurait-il été réellement efficace de forcer la main à un enfant roi et de l’enterrer sous un éclat de colère, alors que son arrogance devait le rendre  sourd aux reproches? Maintenant, Abraham Minchum saurait les modalités dans lesquels ses aventures improvisées se dérouleraient à l’avenir. S’il désirait sortir de son manoir vers un lieu aussi peuplé que le Chemin de Traverse, l’activité devait être planifiée et au moins un autre auror devait être appelé.
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MessageSujet: Re: Le baby-sitter • ft. John Le baby-sitter • ft. John 129196351Mer 2 Jan 2019 - 12:37


Abe n’aurait jamais dû parler à son garde du corps de la sorte, il le savait. Néanmoins, son irruption au beau milieu du café et la façon pompeuse qu’il avait eu de lui sommer de rentrer à la maison avait eu raison de tout instinct de préservation du garçon. Il souhaitait simplement que l’Auror s’en aille et le laisse finir son Pumkin Spice Latte même s’il devait bien avouer qu’il avait déjà ruiner ce moment de bonne humeur aux côtés de Marlene qui commençait sérieusement à se demander ce qui était en train de se passer. Bien évidemment, la réponse du baby-sitter au comportement effronté de son petit protégé ne tarda et se fit aussi piquante que la boisson que sirotait jusque là tranquillement Abraham.
« Sorciers, sorcières, je vais devoir vous demander de quitter immédiatement les lieux. J’agis sous les ordres du Ministre, je suis auror, » clama l’auror en sortant son badge reluisant. Il devait en être fier, hein ?
« Vous agissez sous quoi ?! » s’étrangla Abe. « Wowowo, vous faites quoi là ?! »
Il s’adressait aussi bien à son chien de garde qu’à l’entièreté de l’assemblée qui, malgré des murmures de protestation, semblait se plier lentement à la volonté totalement démesurée de l’auror. Certains clients, les plus obéissants, avaient déjà passé la porte. D’autres s’indignaient autant contre le représentant de l’ordre que contre les serveurs qui étaient tout aussi perdus qu’Abe ou que qui que ce soit d’autre dans le café. Abe était furieux mais désemparé. Dawlish n’avait pas le droit de faire ça ! Il ne le pouvait pas ! Mais qu’aurait-il pu faire, du haut de ses dix-sept ans, face à un représentant des forces de l’ordre ? L’auror lui porta un coup fatal lorsque, non content de lui donner une leçon non-justifiée face à toute une assemblée, il se permit même d’inviter cordialement mais fermement Marlene à quitter à son tour le café.
« Non ! Marlene, reste ! » s’exclama le fils du Ministre mais rien n’y fit. Son amie prenait déjà son sac à main et s’en allait. « ‘Fait chier ! » cracha-t-il alors en sentant monter en lui une colère sourde. Alors qu’il était resté assis depuis le début, il se leva d’un bond, à la manière d’un diable en boite et hausse le ton pour qu’enfin son baby-sitter l’entende. « VOUS FAITES QUOI LA ?! Vous avez pas le droit ! Monsieur Woodcroft, il a pas le droit ! » s’insurgea-t-il dans l’espoir que le propriétaire du Tsarduck’s Coffee refuse à son tour de se plier aux injonctions improbables de l’abusif John Dawlish.
Ce dernier répliqua aussi sournoisement qu’un serpent, ne se laissant pas désarçonner par un gamin, qu’il soit du Ministre ou pas. Il se moquait ouvertement d’Abe qui, lui, était totalement désemparé et accessoirement aussi rouge que l’étendard de Gryffondor. Il avait compris qu’il ne pouvait pas lutter contre son molosse et que quoi qu’il arrive, Monsieur Woodcroft allait lui obéir, le rendant lui, Abraham Minchum, personnellement responsable d’un embarras et d’une pagaille sans nom. Pris au milieu d’une tempête furieuse, Abe comprit qu’il ne lui restait qu’une solution s’il voulait éviter que le lendemain, cet incident déplorable ne fasse les choux gras de la Gazette.
« Je suis désolé, Monsieur Woodcroft, vraiment désolé, » s’excusa-t-il platement bien qu’il doutât que cela puisse régler quoi que ce soit. Puis, sans un regard pour son troll de baby-sitter, il transplana jusqu’à chez lui.

L’autre n’allait pas tarder.
Abe l’attendait dans le salon.


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MessageSujet: Re: Le baby-sitter • ft. John Le baby-sitter • ft. John 129196351Mer 3 Avr 2019 - 1:26

Particulièrement satisfait de son intervention et de l’effet qu’elle avait sur le gamin Minchum, l’auror dû retenir un large sourire et  se concentra à superviser que l’évacuation se déroule sans incident et sans menace. Ses réponses aux éclats de son protégé attendraient qu’ils soient tous deux de retour au manoir, là où les risques pour la sécurité du garçon étaient moindres. La baguette fermement en main, il observait la clientèle quitter, en s’attardant particulièrement sur la position de leurs mains, prêt à désarmer le premier qui lèverait son bâton. Après avoir protesté vertement, le fils du Ministre disparu sans un mot et John espéra que le moment lui avait été suffisamment déplaisant pour qu’il rentre directement chez lui et non ne s’échappe une fois de plus. Rapidement, il salua le propriétaire des lieux, « Vous pouvez reprendre vos opérations » et transplana en un craquement sonore, le temps n’était pas aux excuses, le blondinet se retrouvait une fois de plus seul et sans protection.

Une fois arrivé au salon, la colère de l’auror ne tarda pas à remonter et à se refléter dans son regard. « Est-ce que vous pensez que les mangemorts et Vous-Savez-Qui sont une comédie? » demanda-t-il froidement, la voix vibrante de colère. « Être la progéniture du Ministre de la Magie n’est pas que privilèges et gâteries! S’assurer que l’auror qui est assigné à votre sécurité soit aux courants de vos faits et gestes me semble un bien petit désagrément pour empêcher la prise du pouvoir de l’ennemi ou encore la mort de son propre père. » continua-t-il sans crier, mais en haussant tout de même un peu le ton sur la fin de sa phrase. Harold Minchum était un homme bon, et bien qu’il ne le connaissait pas intimement, John le considérait comme un père qu’un enfant était chanceux d’avoir. Il était donc ingrat et écervelé de la part de son rejeton de mettre leur sécurité en danger pour un café sucré et une blondinette. « Les facistes ne font pas que parader encagoulés en faisant tourner leur baguette telles des majorettes! Ils tuent et torturent et ton caprice à t’échapper pour aller boire un truc de de fillette pour impressionner une meuf te place exactement dans la position de vulnérabilité qu’ils attendent » termina-t-elle s’en pouvoir s’empêcher de passer du ‘vous’ au ‘tu’, au diable les politesses, ce gamin en avait définitivement eu trop au cours de sa vie. Abraham avait de la chance qu’il soit le fils du Ministre et ainsi son client dans le cadre de mandat professionnel, car, s’il avait été Flora, par exemple, il aurait eu droit à une crise historique et se serait probablement fait stupéfixié entre les repas, pour s’assurer de son obéissance – il s’agissait maintenant d’une option qui donnait envie à l’auror. Le sorcier souffla fortement du nez pour tenter d'évacuer son énervement et d'éviter de se remettre à le réprimander sans retenue. N'étant pas du tout diplomate, il avait intérêt à s'arrêter maintenant, alors qu'il mettait déjà les orteils sur la ligne de l'acceptable.  Cet enfant gâté ne réalisait pas la chance qu’il avait : il lui serait bien plus difficile de tenter de s’échapper d’une cave humide de mangemort et bien moins confortable que sa chambre de prince. Il avait 17 ans Merlin ! Qu’est-ce qui ne tournait pas rond sous son crâne? S’il pensait que John était l’ennemie,  il ne survivrait pas longtemps dans cette guerre.

HJ:
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MessageSujet: Re: Le baby-sitter • ft. John Le baby-sitter • ft. John 129196351Lun 29 Avr 2019 - 20:25


Abraham fulminait. L’auror n’allait pas tarder à faire à son tour son apparition au beau milieu du salon et le garçon voulait utiliser ce précieux temps pour préparer son assaut. Toutefois, il était trop outré et en colère pour mettre de l’ordre dans ses pensées et cela risquait fort de finir en un flot de paroles informes et incoordonnées, loin de faire preuve de ses capacités intellectuelles ou de sa maturité. Pourtant, à cet instant précis, il aurait grand besoin de prouver à son baby-sitter qu’il n’était pas un gamin immature et écervelé. Pas toujours.
Heureusement, lorsque John apparut et qu’Abe ouvrit la bouche pour déverser son fiel, l’auror fût prompt à l’incendier, lui coupant aussitôt l’herbe qu’il avait sous le pied et l’empêchant, par chance, de se ridiculiser plus encore.
« Est-ce que vous pensez que les mangemorts et Vous-Savez-Qui sont une comédie ? Être la progéniture du Ministre de la Magie n’est pas que privilèges et gâteries ! »
« Pardon ?! » beugla Abe pour seule réponse, véritablement abasourdi par ce qu’on lui crachait au visage.
Privilèges et gâteries ? Mais qu’est-ce que s’imaginait Dawlish ? Qu’on lui faisait des courbettes lorsqu’il traversait les couloirs de Poudlard ? Qu’il mangeait à la table des professeurs et qu’on lui servait le plus fin des vins des elfes ? La vie d’Abraham avait basculé le jour où son père avait été élu Ministre de la Magie, certes, mais certainement pas dans le sens que cet abruti s’imaginait. Certainement pas. L’enfer, voilà ce qu’était devenue sa vie depuis ce jour-là. Un enfer pavé de regards de travers et de murmures à peine dissimulés. Depuis toujours, Abraham avait été un garçon peu sûr de lui, désireux de montrer le meilleur de lui-même et de rendre ses parents fiers de lui. Depuis la nomination de son père, cet objectif était devenu inatteignable et son assurance n’avait fait que plonger. Il ne s’appréciait pas, n’appréciait pas la position dans laquelle il avait été projeté du jour au lendemain. Mais il appréciait encore moins la manière dont Dawlish lui faisait la morale, comme s’il fût son propre père, comme s’il avait autorité à le sermonner et à lui manquer de respect.
« Ils tuent et torturent et ton caprice à t’échapper pour aller boire un truc de de fillette pour impressionner une meuf te place exactement dans la position de vulnérabilité qu’ils attendent ! »
Jamais Abe ne lui avait manqué de respect. Il avait simplement un peu de liberté, comme n’importe quel adolescent mais jamais, jamais !, il ne s’était permis ou ne se serait permis de lui parler ainsi. Toutefois, puisqu’il semblait que l’auror se prenait pour plus que ce qu’il n’était, Abe refusa de se laisser marcher sur les pieds. Ce n’était pas son genre, loin de là, mais cette altercation le mettait dans une rage folle qui déformait ses traits comme jamais.
« Sauf que si vous faisiez correctement votre travail, j’aurai pas à rester cloîtrer ici ou à devoir sortir avec un petit chien qui me colle au train ! » critiqua-t-il sans vrai raison car, même s’il ne voulait pas l’admettre, John ne pouvait pas remplir son rôle autrement. « Vous croyez quoi ? Qu’on va tous rester chez nous en attendant bien gentiment que vous, les aurors, régliez le problème ? Les gens vivent dehors et je suis déjà assez enfermé à Poudlard pour rester planqué ici en priant pour qu’ils ne viennent pas me chercher. » Abe était certain que son baby-sitter aurait plus de choses à redire sur son temps à Poudlard, sur la possibilité d’y avoir des amis, sur les distractions, le Quidditch, les amours. Il n’aurait pas tort de tous les énumérer. Cependant, pour Abraham, Poudlard rimait avec cours, pression et mal-être. Sauf que cela, John ne pouvait pas même se le figurer. Il imaginait Abraham en playboy profitant de la place de son père pour passer du bon temps. Toutefois, la vérité était tout autre : John avait certainement dû être un adolescent plus turbulent et invivable qu’Abe. Et voilà qu’il lui faisait la morale ! C’était à ne plus rien y comprendre. « Je vais pas arrêter de vivre parce que vous êtes incapable de vous bouger le cul, » cracha-t-il sèchement en soutenant effrontément le regard de son baby-sitter.  

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