ϟ la fiche de recensement

NOM – Maugrey, pour toi ça sera « auror Maugrey » ok ? PRENOMS – Alastor, et j’te donne pas l’autorisation de m’appeler Al’ DATE DE NAISSANCE – 19 avril 1935, t’as intérêt à me faire un cadeau AGE – 42 ans, encore un jeune homme, tu vois VILLE D'ORIGINE – Quelque part en Ecosse… Pourquoi tu veux savoir ? SANG – Sang-pur, pour ce que ça change… ANCIENNE MAISON A POUDLARD – T’as deviné ? Gryffondor. ORIENTATION - côté du bien, mais genre les vrais gentils : l'ordre du phénix

Confiance en personne, sauf ptet Dumbledore. Grand homme, Dumbledore. Toujours se méfier de tout le monde, on sait jamais. Des fois tu crois, puis finalement, fallait pas et tu te prends un sort dans le dos.
Accro au whisky, tous les whisky, les mauvais comme les bons, les moldus comme les sorciers. Les autres alcools, c’est pour les faibles au palais de princesse. Mais ça le rend parfois un peu parano. Chacun vit son alcool comme il peut, écoutez.
Pas sexiste pour deux sous, mais souvent des phrases qui pourraient le faire croire. Les femmes, faut s’en méfier, pas les sous-estimer. Faut sous-estimer personne, après tu t’en mords les doigts.
Cabossé. Pas par la vie, mais cabossé tout court. Une petite collection de cicatrices et de blessures. Ça, auror, on le devient pas si on est pas prêt à accepter quelques bobos… pas plus que pour avoir un monde en paix. On le devient pour se venger et pour se battre. Et fallait dire que dès tout petiot, il avait bien le goût de la baston.
Droit dans ses bottes, quand même. Qu’on l’y prenne à jeter un sortilège impardonnable comme cette belle ordure de Croupton, et là posez-vous la question de savoir si c’est bien lui… Enfin, tant qu’il peut, il touche pas à ça, il veut pas se salir l’âme !
Solitaire. Les missions solo, ça il en fait son affaire. Il aime bien, ça lui donne le temps de réfléchir, de penser. Pas besoin de se forcer à faire la conversation. Mais il est sociable sinon, faut pas croire. Un peu impressionnant, mais c’est un bon bougre.
Paternaliste. Ou plutôt « oncliste » tu vois, pas comme un père trop protecteur, plutôt comme un oncle sympa qui donne les bons conseils. En vrai, les jeunes, il les aime bien, c’est la nouvelle génération, c’est pour eux qu’il se bat et puis faut dire qu’ils grandissent pas bien au bon moment. Alors il a pitié et s’il peut dispenser quelques leçons, c’est bien. Puis les vieux ont aussi des trucs à apprendre d’eux. C’est réciproque, quoi. Mais il fait pas du social pour autant, merci bien.
Sans gêne. Désinhibé, depuis toujours. Un peu rustre d’ailleurs. Faut pas le craindre, c’est pas un mauvais gars. Faut juste savoir le prendre et pas trop se formaliser.  
Contestataire, ça c’est sûr. Faut dire, il a souvent eu des problèmes avec l’autorité, alors ça fait bien longtemps qu’il a plus peur de se faire mal voir ou de choquer un peu. Au ministère, de toute façon, il sait que sa place est plutôt sûre pour quelques années : qu’est-ce qu’ils feraient ces emplâtrés, sans lui, hein ? Je vous le demande bien…

VOTRE PATRONUS – Un grizzli, ça fait pas rire les mouettes
VOTRE EPOUVANTARD - un brouillard noir et opaque qui m'entoure de toute part.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – ça existe pas goût whisky pur feu ?
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Avensegium, qui permet de localiser le propriétaire d'un objet. Ca te règle une affaire en deux secondes.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – le Felix Felicis, dommage que ça te coûte un bras. Et comme j'ai déjà qu'une jambe...
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Wiseacres, on y trouve pleins de babioles qui peuvent s’avérer utiles et pleins de magouilleurs qui revendent des trucs volés.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – j’ai l’air d’un mioche de onze ans si je dis Albus Dumbledore ?
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – les abraxan, c’est classe et ça a bon goût
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – sûrement une odeur de terre mouillée et de pluie

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – J'ai plus ma jambe droite (à la place j'ai une jambe de bois) mais j'ai encore toute ma tête (comprenez : il a encore son oeil et son nez entier).

RITA : Bien, installons-nous ici. Vous me paraissez être un sacré personnage ! Parlez-moi de votre job ! Je suis sûre que vous faites un métier formidable ! Laissez-moi deviner : vous sauvez des vies ? Non ? Une place au ministère peut-être ? Balayeur ?
Arrête tes charades, Rita. On se connait tous les deux, fais pas semblant, va. Ta plume, c’est obligé là ? Tu sais comme j’aime pas tes trucs de bonne femme, elle finit toujours par me faire dire ce que j’ai pas dit. Bon, auror pour le ministère, ça te va ? Allez, on peut dire que j’ai ma petite réputation…

RITA : Parlons d’amour. Une personne dans votre vie pour vous aider à avancer ? Vous avez la tête de quelqu'un qui a souffert en amour... Racontez-moi tout. Je veux des détails croustillants ! C'était qui, c'était quand ?
Tu continues ton cirque ? T’es pas sérieuse ! Allez, si t’y tiens… Ya personne dans mon lit en ce moment, t’es intéressée, ptet ? Je te dis que j’ai que la jambe qui est en bois… Allez, c’est pour ça que tu poses la question, petite coquine, avoue tout ! Je te connais comme si je t’avais tripotée…

RITA : Quelle vie sentimentale trépidante ! On dit que nos choix futurs sont dictés par notre vie passée. Cela se confirme-t-il chez vous ? J’aimerais en savoir plus sur votre enfance et vos années Poudlard. Je veux du détail !
Tu me fais rire, sale vipère… P’pa et M’man, ils étaient tous les deux aurors, puis comme beaucoup dans la famille en fait. C’est que ça se reproduit comme des lapins, ces trucs-là !  Et puis ce vieux choixpeau, il m’a envoyé à Gryffondor. On s’y attend pas, à celle-là ? Trop prévisible le ptit Al. Mais j’étais un gamin plutôt sage, en vrai.

RITA : Quelle vie peu commune ! J’espère que vous ne comptez pas vous contenter de cela. Parlez-moi de vos projets, de vos rêves.
Tu te fous de ma poire, Rita. Allez, pour faire frémir ton public de lecteurs écervelés, je vais te dire que mon rêve, c’est d’arrêter les vilains. Mais j’suis pas un héros, moi. Tu sais ce qu’ils murmurent les gens au ministère ? Ils croient que j’entends pas, mais ils disent tous que je suis fou… Que c’est depuis cette mission où je suis resté trois mois dans le coma, quand j’étais jeunot, parce que je me suis pris un sale sort et que j’ai fini la tête ouverte en deux… Une cicatrice comme ça, sur le cuir chevelu. Tu veux la voir ? J’en ai pleins d’autres à te montrer, si t’as le temps…

RITA : Humhum. Quels projets étranges. Enfin, après tout c’est votre vie, vous en faites bien ce que vous voulez… Abordons le sujet qui fâche. Parlez-moi de politique. Quelles sont vos opinions, votre orientation ? Etes-vous plutôt magie blanche ou magie noire ? Oh ! N’ayez aucune crainte, tout ce que vous pourrez me dire concernant ce sujet restera entre nous, bien entendu. *tousse-tousse*.
La magie noire, ça me débecte. Epargne-moi ça, m’en parle pas. Je suis pas au taff, là, et mon job, c’est pas de m’abaisser aux méthodes des belles ordures en face. Alors tant que je peux, moi j’y touche pas.

RITA : Bien, j’imagine que ce n’est pas si grave au final. Laissons désormais de côté toutes ces choses compliquées que sont le travail et la politique. Pour conclure enfin... Vous avez peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et propose d'exaucer trois vœux. Si un tel génie se présentait à vous, que demanderiez-vous ?
Rester beau comme un charme. Attraper cette saloperie de Malefoy, s’en sort toujours bien celui-là. Et puis, le dernier, je le garde pour moi… Ptet que tu vas me l’exaucer, hein Rita… Mais non, j'rigole, je prendrais pas le risque, c'est un coup à ce que tu m'empoisonnes quand j'ai le dos tourné...

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Gryffondor Où avez vous connu le forum ? Un vieux de la vieille Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : yep yep + veaudelune

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

C’est pas joyeux Ste Mangouste, vraiment. Ce blanc au mur, ça me met plus mal que la blessure qui m’a fait me déplacer. Puis la pauvre petite médicomage qui se retrouve avec le déchet que je suis, j’aimerais pas être à sa place. Surtout que j’étais bien énervé en arrivant alors elle m’a filé sa potion calmante qui me rend plus bavard que le professeur Binns quand il parle de gobelins.
« Je les compte plus les cicatrices. » que je lui fais, à la gamine. « Ou alors que quand j’arrive pas à dormir : c’est aussi efficace que de compter les veaudelunes. Mais bon, le whisky, c’est encore plus efficace. Ça te tape un bon coup sur la tête, et pis tu mouftes plus, tu dors comme un bébé de trois jours qui vient de téter sa mère. »
Je suis une vraie pipelette et je vois bien que la pauvre, je la gêne. Mais elle dit rien, elle est plutôt pro. Je l’aime bien, cette gamine.
« Enfin du coup, je les compte plus. Mais je peux te raconter l’histoire de chacune. La première, c’est quand j’étais minot. Je me suis fracassé la gueule dans les escaliers à la maison, je te dis pas, ça pissait le sang, mon père il était pas ravi pour le tapis. Arcade sourcilière ouverte, puis jolie cicatrice qui me permettait de faire le malin à l’école. On la voit bien encore, hein ? »
Je fais le fier comme quand j’avais huit ans et je hausse un sourcil pour bien lui montrer la petite entaille cicatrisée qui est bien pas grand-chose par rapport à ce qu’elle me soigne. Et puis je continue.
« Au début, quand j’étais aspirant auror là, bah j’ai pris un sale sortilège. Ca m’a ouvert de là, dans la nuque, à jusque là en haut du crâne. » Et puis en même temps, bien sûr, je lui montre comment ça faisait avec ma main libre. Mais les cheveux ont bien recouvert alors on voit pas, si on regarde pas de près.
« Je te dessine le trait que ça fait, mais sur le coup, c’était vraiment pas beau à voir. Enfin, c’est ce qu’on m’a dit, parce que du coup, moi ça m’a séché direct. J’ai fait le beau au bois dormant à Ste Mangouste pendant quelques mois, puis quand je me suis réveillé, bah j’avais loupé les exam de fin d’année. Alors moi qui en avais déjà marre de l’école, bah je peux te dire que j’étais fureur de devoir me taper encore un an pour le diplôme… Sale histoire. »
Je me souviens bien, c’était bien la blessure la plus sérieuse que je me faisais et ça aurait bien pu être la dernière d’ailleurs. Mais finalement, ça en annonçait bien d’autres encore. Et surtout, c’était depuis cet événement là que les gens disaient que j’avais un peu perdu un bout de cerveau et du coup que j’étais plus comme avant. En vrai, c’était juste qu’ils faisaient pas attention avant, moi je dis. Mais bon, en même temps, t’en as plus d’un qui aurait bien des raisons de me vouloir des tracas.
« Enfin tu vois, du coup, ça, c’est pas grand-chose de plus, je vais m’en remettre. Je suis plus colère parce que j’ai perdu un bout de barbe dans l’affaire. »
Je gratte un peu le trou qui s’est formé dans ma barbe. Je l’aime bien, la barbe, c’est pas tant pour cacher la cicatrice que j’ai tout le long de la mâchoire jusqu’au menton que parce que ça impressionne un peu plus les gens. Pis c’est pratique quand je suis en planque, ça fait partie du déguisement, quoi. Mais ça repoussera !
Finalement, la petite me dit que c'est bon. Je regarde ma main qu’elle tripotait depuis bien une demie heure. Il y a un bandage énorme dessus mais on voit bien qu’il manque quelques centimètres à l’annulaire et à l’auriculaire. Coupés nets au niveau des phalanges intermédiaires. C’était précis comme sortilège ça, mon gars. C’est bien ma vaine, va falloir que je m’entraîne à tenir mon verre avec deux bouts en moins. Après on dit ce qu’on veut, mais j’ai de la chance, c’est pas la main avec laquelle je tiens ma baguette.
« Dommage, j’aimais bien me curer le nez avec ce petit doigt là… Allez, je te remercie bien, puis oublie pas ce que j’t’ai dit hein : vigilance constante ! »
Je commence à m’agiter, ptet que je pensais vraiment que je pourrais partir aussi simple que ça, maintenant que j’avais un joli pansement sur mes doigts. Mais la petite pose une main sur mon torse pour me forcer à rester là où je suis. Et elle a un air drôlement gêné. Et puis plus de poigne que ce que j’aurais pensé !
« Je n’ai pas fini, monsieur. Il reste votre… jambe… »
Je comprends pas alors je baisse les yeux en bas, et là où j’aurais dû trouver ma jambe droite, je vois rien que du vide, et soudain ça me donne le tournis. Les raclures. Ils m’ont pris ma jambe ! Ha bah bravo, Alastor, la vigilance constante…

Fiu ça envoie du lourd tout ça !

(re)Bienvenue à la maison, M'sieur Maugrey !

Une belle barbe bien rousse digne d'un bon vrai écossais !

(re)Bienvenue à la maison !