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The Role We Were Born To Play w/ Âamet

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Athos Greyson

Athos Greyson


NEUTRE
Le silence est une opinion.

NEUTRELe silence est une opinion.
| HIBOUX POSTÉS : 500
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Caractéristiques du sorcier
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MessageSujet: The Role We Were Born To Play w/ Âamet The Role We Were Born To Play w/ Âamet 129196351Mer 20 Mai 2020 - 6:20

19 heures. Enfin, pas tout à fait. Comme à son habitude, Athos était pile à l’heure, voire même légèrement en avance. Était-ce cette obsession pour le temps qui expliquait sa passion pour les belles montres, ou bien l’inverse ? Difficile de savoir ce qui était arrivé le premier. Toujours était-il qu’il patienta docilement jusqu’à l’heure prévue avant de toquer 3 coups contre la porte. Imposer quelques minutes d’avance à quelqu’un était d’une impolitesse qu’il n’aurait pas su justifier, mais c’était comme ça.

Cela faisait une bonne semaine qu’il avait reçu un hibou de la part d’Âamet - avec le bon nom cette fois - lui demandant d’être son cavalier pour un bal, ou un gala, un truc comme ça. Quelque chose qui avait à voir avec son travail en tout cas. Bien que flatté par l’invitation, Athos avait mis un peu de temps à se décider, ne sachant pas encore exactement sur quel pied danser à l’aube de cette ancienne amitié retrouvée. Depuis leur nuit au musée, ils avaient partagé un ou deux repas, eu quelques conversations aux cours desquelles Athos était resté extrêmement évasif sur ses activités actuelles. Certes, il lui avait confié l’un des plus grands secrets de sa vie, à savoir que son père l’avait mis à la rue et avait renié toute son identité. Mais le fait que le père White était un connard n’était absolument pas un secret pour la jeune femme, qui disposait de cette information depuis qu’elle avait 7 ans. Par contre, découvrir l’histoire d’Athos Greyson en long, en large et en travers, peut-être n’était-elle pas prête. Sans mentir réellement, il avait trouvé des façons détournées de présenter les choses, axant plus les choses sur ses aptitudes de déduction et de filature que sur le reste bien moins légal. Mieux, il changeait souvent de sujet. Lire la déception dans ses yeux alors qu’il l’avait à peine retrouvée, cela l’aurait bien trop peiné. Bien plus qu’il ne pourrait l’admettre d’ailleurs.

Et puis Shannon était passé par là. Au courant de l’histoire, son meilleur ami l’avait copieusement sermonné sur le fait qu’il fallait vraiment qu’il réponde aux hiboux en temps et en heure. S’en était suivie une conversation haute en couleurs dans l’appartement du jeune sorcier, qui demandait à son latino de frère de coeur de bien vouloir se mêler de ce qui le regardait, merci, il savait ce qu’il faisait. Shannon avait surenchéri, et ils avaient eu une de leurs célèbres disputes stériles. Comme d’habitude, ni l’un ni l’autre ne voulait lâcher le morceau jusqu’à ce que finalement, Athos décide d’apaiser les tensions à l'aide d’un alcool au nom imprononçable que Shannon lui avait ramené de voyage. Le temps qu’il cherche la bouteille, Shannon lui annonça que s’il ne se chargeait pas de répondre, il le ferait lui-même. Une ultime bravade qu’Athos trouva ridicule et ne prit même pas en compte. Le temps de servir les verres, le parchemin était déjà rédigé, et Athos le lut en diagonale, peinant de toute façon à déchiffrer les pattes de mouche qui se baladaient sur sa surface beige et craquelée. « Vas-y, envoie-le, ton torchon. » Sans doute son ironie n’avait-elle pas été assez explicite. Parfois, Athos oubliait que Shannon était une tête brûlée au point de zapper les sarcasmes. Le hibou était déjà envolé quand il le réalisa, se maudissant d’avoir une telle tête de noeud comme pote. Pire, comme meilleur pote. Et puis, il haussa les épaules et trinqua avec lui, comme si rien de tout ça n’avait eu lieu.

Et le voilà, une semaine plus tard, devant la porte de son amie égyptienne qu’il avait promis de passer chercher dans la seconde lettre qu’il avait envoyée cette fois, avec son écriture appliquée qui venait confirmer le fait qu’il acceptait bien cette invitation. La première version de Shannon aurait pu passer pour une blague, ne serait-ce que par sa calligraphie douteuse. Son ami avait au moins eu le mérite de l’empêcher de cogiter trop. Après tout, Athos était quelqu’un de présentable et Âamet ne connaissait personne ou presque à Londres. Pas étonnant qu’elle lui ait demandé ce service - car c’était comme ça qu’il voyait cette invitation. Pour lui faire honneur, et aussi parce qu’il prêtait une attention démesurée à son apparence, il avait soigneusement choisi son costume, une petite merveille bleue nuit parfaitement coupée qu’il n’avait même pas encore portée. À ce qu’il avait compris, il y aurait tout le gratin du monde dans lequel évoluait Âamet à cette soirée. Il n’eut donc pas peur d’en faire trop, raison pour laquelle il n’avait jamais porté ce costume d’ailleurs. Aucune circonstance ne s’y était vraiment prêté jusqu’à présent. Il y associa une pochette blanche, et une chemise au motif légèrement original, mais éminemment classe. Son envie irrémédiable de se faire discret dans le grand monde était paradoxalement annulée dans ces moments où il avait besoin de se démarquer par sa tenue. S’il croisait un pingouin vêtu comme lui, voilà qui serait l’offense suprême. Athos Greyson était unique en son genre, et il avait toujours un peu à coeur de le montrer.

La porte s’ouvrit quelques secondes à peine après qu’il eut frappé. La vision de la jeune femme lui coupa le souffle un instant. Sa robe de soirée lui allait à merveille et pour la première fois de sa vie, Athos réalisa qu’Âamet était vraiment devenue une femme. Bien sûr, la première fois qu’il l’avait revue, il avait observé ses courbes, ignorant tout de son identité. Mais une fois la révélation faite, son regard avait immédiatement changé. Et c’était à nouveau le cas ce soir. « Bonsoir. » Légèrement gêné par sa pensée - c’était bien une première - il adressa un sourire bienveillant à la jeune femme et s’efforça de la regarder dans les yeux. C’était Âamet, quand même. Pas de ça entre amis. « Désolé, mais je vais être obligé de te faire un compliment. Tu peux blâmer la robe.  » plaisanta-t’il pour détendre un peu l’atmosphère et éviter de créer une situation gênante. Il se reprit un peu et lui offrit un sourire sincère. « Tu es vraiment ravissante. » Lui tendant son bras pour qu’elle le saisisse, il attendait qu’elle le fasse transplaner jusqu’au lieu de la réception. Renouer un peu avec ce monde pête-sec l’amusait d’avance. Car c’était là son intention ce soir. S’amuser à des jeux d’adulte avec son amie d’enfance. Leur impertinence de l’époque ferait des ravages dans ce genre d’endroits, il n’en doutait pas.
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MessageSujet: Re: The Role We Were Born To Play w/ Âamet The Role We Were Born To Play w/ Âamet 129196351Mer 17 Juin 2020 - 0:41

Un bruit résonna dans le grand appartement encore bien vide de tout objet décoratif, appartement dont elle avait prit possession deux jours plus tôt après avoir quitté la chambre de sa sœur cadette pour lui laisser un soupçon d'intimité et d'indépendance. L'appartement était grand, une baignoire dans laquelle elle passait entièrement trônait même dans la salle de bain, une première pour l’Égyptienne. La décoration ne viendrait qu'ensuite, ou peut-être même pas du tout en fonction de ce qui se déciderait dans les prochaines semaines de l'été. Rentrerait-elle pour acheter la liberté de ses deux jeunes soeurs, ou laisserait-elle faire la déesse Isis pour voir où rester les mènerait ?

Pour autant, à l'instant précis son cavalier l'attendait, elle n'avait pas le temps de se risquer sur le décoration d'intérieur, se mouvant avec la grâce d'une panthère à travers le séjour pour rejoindre la porte d'entrée. Athos Greyson. C'était la personne qui l'attendait, très certainement, derrière l'épais panneau de bois selon les lettres qu'elle avait reçue une semaine plus tôt. Des lettres bien étranges d'ailleurs. Si les deux amis d'avance avait manqué plus de dix années de correspondance écrite, l’Égyptienne ne doutait aucune du fait que le torchon, ou la serpillière, qu'elle avait reçue par la poste  n'était pas de son fait, elle avait hâte de connaitre l’humoriste responsable de l'acceptation de cette invitation qui aurait sans doute, elle le savait, été rejeté sans lui. Pour Âamet, aller à cette soirée était d'une importance capitale, elle n'était pas là pour représenter la Main du Nil, mais bel et bien les Vies d'Osiris, entreprise pour laquelle elle avait travaillé un Egypte, entreprise qui lui avait donné sa chance alors qu'elle avait osé dire qu'elle était stérile pour esquiver un mariage. Un affront qui lui avait été rendu par ce poste pour lequel elle était agréablement douée et motivée, devenant une directrice marketing respectée alors que la condition féminine était encore lourde à accepter dans les pays africains.

Condition féminine qui ne lui permettait définitivement pas de se rendre seule à cette soirée, et la seule personne à laquelle elle avait pu pensé sur le moment avait été Athos, qui avait a priori besoin de se changer les idées si elle avait compris ce que lui avait dit le premier auteur de courrier. Le récit de la vie de son ami jusqu'à aujourd'hui lui semblait vague, presque incertain, elle ne savait que croire et était décidée à faire en sorte qu'il s'ouvre à elle de manière plus sincère, qu'il aille jusqu'au bout. Elle n'était peut-être pas prête à entendre tout ce qu'il avait pu faire, mais elle en avait au moins le courage, un courage qui débutait par le fait de l'inviter à cette soirée où, elle en était certaine, ce duo peu commun attirerait les regards les plus curieux. C'était dans cet objectif là qu'elle avait choisi de porterune robe noire, mais pas n'importe laquelle : celle que lui avait offerte sa soeur aînée, qui pour une fois avait eu un peu de jugeote. Une robe qui était faite pour faire grande impression.

Grande impression qui avait apparemment eu l'effet escompté sur son cavalier qui semblait soudain plus enclin à ce rendre à cette soirée à ses côtés, et que dire du contraire. Si elle n'avait pas reconnu Athos dans l'homme qu'elle avait croisé au bar, elle commençait à se faire à l'idée que le jeune homme au charme innocent était devenu un homme tout à fait canon, même si il fallait avouer que faire passer Athos du côté de ses conquêtes n'était pas dans ses projets pour le moment et cela ne le serait peut-être jamais - à ta place. je ne parlerai pas si vite. Observer la vue, ceci dit, restait un projet tout à fait réalisable. « Bonsoir, jeune homme. » pouffa-t-elle à l'entente de ses excuses qui n'avait pas lieu d'être, mais après tout...  « Je vais devoir changer de robe dans ce cas. » plaisanta-t-elle sur un ton faussement morose avant de lui adresser son sourire le plus sincère. « Merci, Cowboy. Quoique. Tu m'as plus l'air d'un très charmant gentleman ce soir. Tu as prévu de faire chavirer des coeurs ? » rit-elle avant de fermer la grande porte pour se saisir de son bras. Il était temps d'y aller. Ce gala réunissant les grands bonnets des entrepreneurs et hommes d'affaires promettait d'être tout simplement char-mant, où aurait-il pu l'être si le duo de chenapans enfantins n'y faisait pas leur apparition. Une fois arrivés devant le lieu qui lui paraissait bien trop luxueux, trop blanc, trop doré, elle soupira un grand coup avant de peindre son plus éclatant sourire sur son visage. « Que la fête commence ! » chuchota-t-elle pour que seul Athos ne l'entende devant l'immonde foule et le groupe de jazz, rien de plus ennuyant.
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MessageSujet: Re: The Role We Were Born To Play w/ Âamet The Role We Were Born To Play w/ Âamet 129196351Mer 17 Juin 2020 - 3:15

Le temps avait fait son oeuvre, et leurs récentes retrouvailles avaient été certes touchantes, mais avaient également mis en relief ce fossé qui s’était creusé entre eux. Finalement, ils ne s’étaient réellement vus qu’une semaine. Certes, cela avait été l’une des semaines les plus intenses de sa jeune vie aristocratique, et leur correspondance épistolaire régulière - au début tout du moins - avait entretenu cette étrange amitié. Mais, finalement, est-ce que tout cela suffisait ? Athos avait la sensation qu’il fallait tout reconstruire, surtout après la déception qu’elle avait ressentie lorsqu’il l’avait abandonné. Que Cowboy et Mirage appartenaient au passé, et qu’il fallait désormais composer avec Athos et Âamet, leurs trajets de vie, leurs caractères bien trempés et leur vision du monde qui n’avait pas tout à fait l’air identique… Mais qu’est-ce qu’il en savait finalement, lui qui n’avait fait qu’effleurer la surface de la nouvelle elle jusqu’à présent ?

Toutefois, ils semblaient que les deux amis, si ce nom convenait toujours à leur relation, partageaient un goût certain pour les jolies choses et les tenues de soirée. Il esquissa un sourire quand elle évoqua le besoin de changer de robe. Oh, certainement pas. Ce serait une offense à cette merveille, et il ne sut s’il parlait du vêtement ou de son corps quand il pensait à ça. Que dire, si ce n’était qu’ils formaient un couple tout à fait assorti. Et nul doute que la foule environnante allait rapidement faire ce raccourci, et qui pourrait les en blâmer ? Convoquant son ancien surnom qui ne lui allait plus si besoin, elle lui offrit un joli compliment qui agrandit son sourire. Un gentleman, hein ? Il ne savait pas bien s’il méritait cette appellation vu son comportement envers la gente féminine. Oh bien sûr, c’était un homme respectueux, gentil, poli et compagnie. Mais est-ce que s’enfuir le matin sans donner d’explications était digne d’un gentleman ? Pas sûr.

« Oh, ce soir, je n’aurais d’yeux que pour toi. » lui répondit-il avec un clin d’oeil tandis qu’elle lui demandait s’il s’était habillé ainsi pour séduire quelques femmes en mal d’amour. À vrai dire, Athos prévoyait rarement de partir à la chasse aux conquêtes, sauf quand le besoin s’en faisait réellement ressentir. Son amour des belles fringues avait plutôt à voir avec son narcissisme qu’avec son envie de plaire, même si c’était là un bonus tout à fait appréciable. Non pas qu’il soit totalement amoureux de son reflet mais… Le jeune homme était tout de même parfaitement conscient que la génétique avait été plutôt clémente avec lui, et pour ça, il pouvait remercier sa mère. Et évidemment, tout cela facilitait les rencontres, et on ne pouvait pas dire qu’il ait besoin de faire beaucoup d’efforts pour repartir accompagné lors de ses soirées. Alors, il était presque sûr que ce soir, des regards de femmes traîneraient sur sa silhouette élégante, enviant probablement la beauté à son bras. Mais il était réellement sincère en lui disant qu’il serait à elle le temps d’une soirée. Il lui devait bien ça après tout, non ?

Un transplanage plus tard, ils se retrouvèrent donc en plein coeur de cette fameuse soirée mondaine, dont il reconnut tous les signes dès son arrivée. Jazz pompeux, démarches coincées, sourires de faux-semblant. Merlin, que ce monde ne lui manquait pas. Pourtant, il savait qu’il allait exceller dans l’exercice, n’ayant rien perdu de ses manières si peu appropriées avec son milieu habituel. Il avait l’intention de jouer le jeu, bien sûr, et n’avait aucunement envie de porter préjudice à Âamet ce soir, mais il était d’humeur joueuse. Elle aussi, à en juger par sa remarque qui le fit doucement sourire tandis qu’ils avançaient un peu, son bras niché contre le sien, au coeur de cette foule dense et mortellement ennuyeuse. Tandis qu’un serveur passait, Athos attrapa deux coupes de champagne et en proposa une à la jeune femme. « Milady… » lui souffla-t-il avec un accent délibérément trop snob et guindé, trinquant avec elle avant de jeter un oeil à son environnement. Déjà, il capta le regard d’une femme mariée mourant d’ennui au bras de son vieux beau, un regard si appuyé et dévorant qu’il aurait pu être mal à l’aise si ça ne l’amusait pas tant. Son attention revint vite sur Âamet. Sublime Âamet. Arrête, Athos. Arrête ça tout de suite. « Je pense que nous allons collectionner les regards envieux ce soir. » Ils étaient jeunes, plus jeunes que la moyenne de cette assemblée monotone. Ils étaient beaux, plus beaux que les autres, et leurs tenues respectives y étaient pour quelque chose, mais pas que. Athos était d’humeur à faire croire qu’il était monsieur Kazareh ce soir. De toute façon, ça n’était pas tellement dans son intention de dévoiler son identité dans pareil lieu.

« Bon alors, dis-moi… Lequel de ces vieux croulants faut-il aller draguer pour lui faire belle impression ? »  Athos ne connaissait pas exactement les enjeux de la soirée pour Âamet, mais il avait hâte de la voir évoluer dans ce monde de faux-semblants. De ce qu’il savait d’elle aujourd’hui, comme il l’avait vu au casino, elle n’avait besoin de personne, et surtout pas d’Athos, pour obtenir ce qu’elle voulait. Il était là pour elle, pour être son agréable cavalier, et juger un peu au passage. Faire la conversation aussi, car c’était un talent qu’il possédait. Parler pour ne rien dire, manipuler son monde… Cela lui réussissait d’ailleurs plutôt bien. Alors si c’était de cela qu’elle avait besoin ce soir, elle avait bien choisi son homme.
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MessageSujet: Re: The Role We Were Born To Play w/ Âamet The Role We Were Born To Play w/ Âamet 129196351Ven 10 Juil 2020 - 16:11

Âamet ne pouvait retenir un sourire, levant les yeux au ciel, si un jour on lui avait dit qu'Athos n'aurait d'yeux que pour elle, elle aurait très certainement fondu sur place. Très certainement et très probablement en réalité, la vie n'était qu'une suite de statistiques qui les avaient entrainés vers ce moment où l'anglais ne lui faisait plus l'effet que quinze ans plus tôt. La jeune fille qui ne tarissait pas d'imagination pour lui faire vivre des aventures extraordinaires en se disant qu'il tomberait sous son charme avait disparu pour laisser place à la jeune femme qui ne voyait plus qu'un monde binaire basés sur les apparences et sur sa famille. Une jeune femme qui ne voyait plus que les tissus tape-à-l'oeil et les signatures sur les contrats commerciaux. Contrats pour lesquels elle était d'ailleurs présente, malgré le fait que le bel homme à son bras détourne quelque peu son attention du but espéré. Il était évident que leur arrivée avait été remarqué, pour son plus grand plaisir, mais aussi pour son plus grand malheur, elle sentait déjà le regard d'Hamish Macfarlan posé sur elle, et elle n'appréciait absolument pas l'attention qu'il lui portait, ou la portait-il à son décolleté ? L'affaire n'était pas encore résolue.

La tête haute, au bras de son cavalier, elle avança telle la lionne qu'elle se devait être dans cette assemblée pour mériter un tant soit peu du respect qui lui était dû de part son statut plus que que par son sexe. Le damoiseau lui offrant une coupe de liquide doré lui fit laisser s'échapper un sourire, l'aristocratie ne lui allait décidément plus au teint, mais lui était elle déjà allé ? Elle en doutait. Athos avait toujours été un garçon libre lorsque qu'il disparaissait du champ de vision de son père, là bas, dans le désert. « Milord… » répondit-elle du tac au tac, elle prenait cette soirée peut-être trop au sérieux, elle allait devoir se détendre et profiter aux côtés de celui qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps... sans pour autant oublier la signature de ce fichu contrat de marketing concernant l'Afrique du Nord. Elle trinqua bien volontiers à cette soirée qui s'annonçait palpitante, déjà, en croisant le regard de l'homme pour lequel elle était là ce soir, entourés d'autres hommes ayant passés la quarantaine, une idée lui venait à l'esprit : son cavalier en prendrait pour son grade.

Un cavalier qui semblait lui aussi attiré les regards au vu du regard que lui lançait Mrs. Robinson, tandis qu'un sourire vicieux se formait sur le visage de la lionne de la soirée. « Tandis que vous n'allez devoir avoir d'yeux que pour moi, mon cher. » chuchota-t-elle à son oreille avant de boire une gorgée de champagne, d'un mouvement discret, un anneau en or apparu sur l'annulaire gauche de celui-ci tandis qu'un diamant apparaissait sur le sien : elle avait prévu le coup. « A nous, Monsieur Kazareh ! » fit-elle en lui tendant sa coupe, trinquant en l'honneur de leur nouvelle union avant de finir son verre d'un trait : il était temps de commencer à jouer. Sir Johansson n'attendrait pas indéfiniment. Mais il fallait dire qu'avoir un si bel homme rien que pour elle ne la dérangeait pas le moins du monde et lui donnait l'envie de faire patienter son client encore un peu. Athos était terriblement envoûtant dans cette tenue, et si elle n'avait plus de sentiments quelques qu'ils soient pour lui, elle ne se privait pas pour autant de profiter de le vue qui lui était offerte.

En plus d'être beau, il gardait leur but en tête, quel homme. La jeune femme profita du passage d'un serveur pour déposer son plateau et échanger sa position avec celle d'Athos. Âamet se rapprocha de l'oreille du brun pour lui intimer de regarder dans le fond de la salle. « Alaric Johannson, 40 ans, le grand noir baraqué. Maniat des pharmaceutiques africains, marié depuis 25 ans, deux filles de dix ans. Il cherche à une entreprise marketing après la fermeture de l'ancienne, je dois absolument conclure ce contrat ce soir. Tu as assez de détails ? » chuchota-t-elle rapidement à son oreille, sa voix légèrement suave à cause de l'alcool, le plan était clair et précis. Ils allaient devoir ruser, d'un geste précis, elle remis en place son noeud pour s'écarter de son cavalier. « Prêt, cher époux ? » lança-t-elle malicieusement.
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MessageSujet: Re: The Role We Were Born To Play w/ Âamet The Role We Were Born To Play w/ Âamet 129196351Mer 22 Juil 2020 - 1:16

N’avoir aucune idée de ce dans quoi il s’embarquait, voilà qui ne pouvait qu’attiser son envie de jouer. Depuis toujours ou presque, Athos était habitué à s’adapter à toutes les situations, prétextant être un fils modèle quand il le fallait, s’accoquinant avec des voyous notoires quand il avait fallu survivre. Aujourd’hui, sa vie lui plaisait, mais manquait parfois de frissons à son goût. L’aventure était le maître mot de son existence, l’inconnu lui déclenchait des shots d’adrénaline appréciables, et l’ennui était un mot qu’il bannissait depuis longtemps de son vocabulaire. L’ennui, c’était ce qui l’aurait attendu au Ministère, là où il aurait dépéri comme un bon fils à papa alors que là, ce soir, admirez. Pendu au bras d’une femme magnifique et envoûtante, dans une tenue fringuante, évoluant dans des sphères où il n’avait désormais plus sa place. Il se donna l’impression d’être un agent double, un espion bien chic. Mais après tout, n’était-ce pas ce qu’il était ? Un escroc en costume deux pièces, qui aurait pu dépouiller ces braves âmes en moins d’une demie-heure s’il en avait eu la moindre envie. Tout ça était fort heureusement derrière lui.

Âamet lui réserva une surprise de taille, même si la bague à son doigt était bien petite finalement. Sans qu’il puisse se l’expliquer, et bien qu’il sache que tout ça n’était qu’une vaste blague, Athos sentit une vague d’angoisse le parcourir des pieds à la tête. Aussi minuscule soit l’anneau, il eut l’impression que sa liberté était entravée, comme si elle se situait dans son annulaire. Attitude ridicule, mais on ne se refaisait pas. Après tout, il avait quand même fui une femme parfaite ou presque simplement à la suite d’une vision qui lui évoquait l’engagement, et pas n’importe lequel. Athos détestait le mariage, la notion même de ce qui se cachait derrière. Se promettre à une femme et une seule, toute la vie, mettre un nom sur quelque chose qui pouvait très bien évoluer sans, quelle horrible idée. Partager son nom sali par son père, s’installer à côté de quelqu’un qui pourrait le laisser tomber du jour au lendemain, non, vraiment, c’était trop. Les conventions étaient sa hantise, les protocoles sa bête noire. Âamet le sortit finalement de ses pensées en trinquant, l’affublant de son joli nom étranger, et il ressentit étrangement un soulagement à entendre qu’elle n’avait pas choisi d’angliciser le sien. Monsieur Kazareh, ça il pouvait faire. De toute façon, ça n’était qu’un jeu, un jeu cruel pour leur auditoire, pour ces femmes qui ne pourraient que soupirer de désarroi en le croyant marié. Ou pire, seraient plus enclines que jamais à loucher sur sa belle gueule, l’anneau ajoutant une sorte de défi. Oh, il savait, ça lui faisait aussi. « Madame Kazareh… » répondit-il d’un ton clairement enjôleur. Son épouse pour la soirée semblait tout à fait fière de son coup d’éclat, et elle pouvait. Quelle douce vengeance que de lui passer momentanément la corde au cou, lui qui l’avait ignoré toutes ces années. Le champagne lui chatouilla le palais, un pur délice. Cela le changeait des tords-boyaux qu’il avalait en temps normal, et il avait bien l’intention d’en profiter, tout en gardant suffisamment de bon sens pour mener à bien son rôle, celui d’un époux qui soutenait sa merveilleuse femme. Oh oui, merveilleuse, le mot était bien choisi.

Plongé corps et âme dans ce pour quoi il était là, Athos écouta avec attention les paroles d’Âamet, notant mentalement le moindre détail, ignorant la sensation agréable de son souffle proche de son cou. Vu ce qu’elle disait, il semblait que l’homme aurait moyennement apprécié une femme aussi indépendante qu’elle, bien joué la tigresse. Il coula un regard discret vers l’homme qu’elle lui décrivait, et effectivement, il ne fut pas déçu. Tout dans son attitude laissait entendre un type qui respirait la confiance en soi et les vieux idéaux. Il connaissait bien le genre. « C’est parfait. Je ne pense pas avoir besoin de plus de trente secondes pour cerner le personnage. » Sa perspicacité avait été aiguisée par ses années de filature, et il maîtrisait aujourd’hui le non-verbal aussi bien que les mots, bien souvent trop faux. Johannson se croyait maître en son royaume, mais voilà : il n’avait pas encore rencontré le couple Kazareh. Jouant l’amoureuse, Âamet ajusta son noeud qui était pourtant impeccable, il y avait veillé, et le défia tout à coup. « Toujours prêt pour vivre une aventure avec toi, Mirage. » Comme leurs jeux d’enfants avaient évolués, n’est-ce pas ?

D’un pas décidé, les deux amis d’enfance rejoignirent le petit groupe où Alaric Johannson semblait parader très fièrement. Facile de trouver la clé d’entrée de cet homme, vraiment. S’il fallait dérouler le tapis rouge pour le faire cracher, alors soit. S’il fallait lui cirer les pompes, qui étaient d’un goût exquis nota Athos, alors soit. Le jeune malfrat savait sortir la brosse à reluire quand c’était nécessaire. Profitant d’un silence, Athos s'inscrit dans le cercle avant juste ce qu'il fallait de confiance en lui, mais pas trop. Il avait vu l’homme lancer un regard à Âamet quand ils étaient arrivés. Marié, peut-être. Fidèle, moins sûr. Athos ne pouvait pas jouer l'alpha, pas maintenant. Il lui fallait paraître moins beau, moins fort, moins intelligent que cet homme de poigne. « Monsieur Johannson. » Athos lui adressa un signe de tête d’une politesse infinie. « Ma femme ne tarit pas d’éloges à votre sujet. Et voilà que l’occasion se présente de vous rencontrer. » Il se décolla légèrement d’Âamet afin de ne pas lui donner l’impression d’un mari jaloux, la dernière chose qu’il souhaitait. « Votre empire est impressionnant. J’espère avoir un jour la même sucess story que vous… » Dans sa tête, Athos réfléchissait au mensonge qu’il allait trouver quand à son métier. Ca ne serait pas bien compliqué, il avait l’embarras du choix. En attendant, il léchait le cul de ce vaniteux comme si ça avait été la glace la plus délicieuse au monde. « Oh, pardonnez mon impolitesse. Athos Kazareh. Je ne vous présente pas mon épouse... » Athos Kazareh, que c’était étrange prononcé tout haut. Sans se laisser démonter, il serra avec une poigne ferme, mais pas trop forte, la main du grand type qui lui avait tendue, l’air intrigué par cette apparition, son regard traînant à nouveau là où il n’aurait pas fallu. Touché.
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MessageSujet: Re: The Role We Were Born To Play w/ Âamet The Role We Were Born To Play w/ Âamet 129196351Mar 18 Aoû 2020 - 18:23

Âamet lui adressa un clin d'oeil pour toute réponse. Monsieur et Madame Kazareh, c'était leurs surnoms du soir, elle n'avait pas hésité une seule seconde après les révélations qui lui avaient été faites ces dernières semaines, depuis qu'ils s'étaient tout deux retrouvés au Royal Flint Casino, ce temple dédié à la débauche. A vrai dire, ce n'était pas non plus désintéressée qu'elle avait choisie de fréquenter ce genre d'endroit, elle se devait d'entretenir son réseau, et d'augmenter les ventes de La Main du Nil, et pour cela quoi de mieux que des sang-pur conservateur ayant peur du devenir de leur fortune ? Rien d'autre. C'était clair. Concis. Précis. C'était du concret, et si elle avait été une jeune fille pleine d'imagination, les années avaient fait d'elle une toute autre femme, plus calculatrice lorsqu'il s'agissait de travail, moins extravagante lorsqu'il s'agissait de sa famille. Ou presque.  Bientôt, l'automne serait là, accompagné d'un nouveau nom de famille qui remplacerait le sien. C'était aussi l'une des raisons pour lesquelles elle avait décidé d'affubler Athos de son propre nom. Elle voulait encore garder son identité propre. Rien qu'un instant. Avant tous problèmes futurs qui n'allaient pas tarder à apparaître dans sa vie. « Et bien dans ce cas, allons-y. L'aventure nous attend avec impatience. » Il était temps d'y aller, temps de découvrir ce que valait leur duo de lynx manipulateurs après tant d'années passées à vivre leur vie respectives. Le grand balourd était prêt à être ferré, bien entouré de tous les piranhas qui tentaient de lui mettre le grappin dessus, et eux : ils en faisaient partis à part entière.  

« Enchanté, jeune homme. Madame Kazareh. Quel plaisir de vous revoir, vous êtes splendide. Si seulement j'avais quelques années de moins... » comprit-elle de son accent à découper le béton, décidément, certaines choses semblaient ne jamais changer, pour son plus grand malheur. Âamet sourit de toute l'hypocrisie dont elle pouvait faire preuve sous couvert d'une assurance inébranlable, en venant à faire fuir quelques prédateurs. « Monsieur Johannson, ravie de vous voir en Angleterre. Vous êtes toujours aussi charmant et charmeur. Vous avez pris du muscle dites moi ! » fit-elle enjôleuse en lui serrant délicatement la main qu'il baisa. Si l'homme mesurait une tête de plus qu'Athos, elle devinait sous son costume qu'il s'était laissé aller, un énième mensonge, mais son attention était toute concentré sur son poisson. « C'est vous qui êtes charmante, même sous ce ciel terne, vous illuminez ce pays. » fit-il flatté en appelant un serveur pour leur servir deux coupes de champagne, le meilleur. Le poisson était hypnotisé. « Toujours aussi flatteur, vous allez faire concurrence à mon époux si vous continuez ! Prends en de la graine, chéri. » rit-elle en attrapant sa propre coupe de champagne en lançant un regard charmeur, presque enjôleur à son partenaire de la soirée, avant que celui-ci ne se fasse alpagué. « Monsieur Kazareh ! Vous êtes bien chanceux, j'espère que vous profitez bien de votre pêche. » commença-t-il en le prenant de haut, faisant tiquer la jeune femme. « Que faites-vous dans la vie ? » Et mierda. « Ne. Foire pas. » articula-t-elle légèrement des lèvres, cachée derrière son verre. Tout reposait en la capacité d'adaptation d'Athos.
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MessageSujet: Re: The Role We Were Born To Play w/ Âamet The Role We Were Born To Play w/ Âamet 129196351Dim 11 Oct 2020 - 20:21

La scène qui se déroulait sous ses yeux lui fut bien étrangement familière. Combien de fois, alors qu’il regardait les grands d’en bas, avait-il pu observer des moments aussi écoeurants sans même bien comprendre ce qui s’y jouait ? Dans ces répugnants milieux emplis de faux-semblants, tout le monde prenait un malin plaisir à jouer. A charmer. A objectifier, aussi, car cela ne faisait aucun doute : l’écoeurant personnage considérait Âamet comme un trophée, une chose qu’il se ferait un plaisir de ravir à l’époux qu’il feignait d’être. L’aristocratie s’encombrait peu de considérations féministes. En temps normal, le britannique au sang américain aurait dégainé une réplique bien sentie pour remettre l’odieux magnat à sa place et l’humilier publiquement avant de disparaître. Mais voilà, ce n’était pas ce pourquoi il était là ce soir. L’égyptienne attendait de lui quelque chose, qu’il se fonde dans un rôle dont il avait cherché à s’éloigner depuis bien des années et puisqu’il le fallait, alors il allait s’y conformer.

Âamet était impressionnante dans la peau de cette femme enjôleuse et séductrice, qui flirtait assez outrageusement avec cet homme écoeurant avec suffisamment de subtilité pour ne pas éveiller les soupçons sur ce faux-mariage. Elle le faisait d’ailleurs passer pour un bien piètre époux, et c’est sans nul doute ce qu’il aurait été s’il avait un jour franchi le pas. Mais la panthère, habile, avait surtout détourné l’attention du prédateur plus si en forme que ça - regardez-vous Johannson, votre chemise en est toute tendue - pour que celui-ci prête à nouveau attention à celui qu’il devait considérer comme un adversaire facile à écraser. Le choix de ses mots, d’ailleurs, était une insulte à la beauté égyptienne d’Âamet. Mais l’échange entre sa fausse épouse et le magnat, qu’il avait suivi en silence, lui avait laissé suffisamment de temps pour constituer un mensonge plausible. « Chaque jour que Merlin fait me rappelle la chance que j’ai d’avoir une épouse si charmante à mon bras. » Et non pas dans son lit, non. Surtout, ne pas évoquer ça. La formulation le faisait volontairement passer pour un homme qui aimait plus qu’il n’était aimé, et qui craignait de voir l’anguille lui échapper, puisqu’ils en étaient à des métaphores marines. La notion de chance n’était pas anodine, évidemment, et Athos en joua, faisant fuir son regard devant celui de l’homme qui se croyait si impressionnant, comme un loup qui cédait face à son alpha.

Mais lorsque le sujet de son activité vint sur le tapis, Athos planta son regard dans celui du grand type, mimant une sorte de fausse fierté qui devait passer un peu pour celle du pauvre qui essaye d’impressionner le roi de la jungle. « Vous savez, chanceux comme je suis, j’ai décidé d’en faire mon fond de commerce. Peut-être avez-vous entendu parler des casinos Sparkling Jewels ? Une institution au Pays de Galles et en Ecosse ! » Athos était prêt à parier que cet homme était bien trop snob pour aller dispenser sa fortune sur les tables de poker ou autre. Il était de ces hommes qui ne jouaient pas avec l’argent, mais l’étalait au grand jour et ne le dépensait que lorsque cela pouvait lui valoir quelques compliments. Désormais, il était sûr qu’il allait le dédaigner pour ce genre d’activités, et le considérer comme un misérable à la tête d’une entreprise au mieux ridicule, au pire à la limite de l’illégalité. Et ce dans des pays qui ne devaient pas lui sembler d’un très grand intérêt, et dans lequel il n’avait probablement jamais mis les pieds. « Une activité qui occupe la plupart de mes nuits, hélas. Mais c’est là le prix à payer pour bâtir son empire, n’est-ce pas ? » Il échangea un regard avec Âamet, comme s’il cherchait à s’excuser de quelque chose. D’une absence qu’il sous-entendait, et offrait à l’horrible séducteur une belle occasion de le rabaisser un peu, plus encore si la beauté sautait sur l’occasion pour placer une réplique assassine.
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