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Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson

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Wilda Griffiths

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MessageSujet: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Dim 12 Avr 2020 - 5:18

Mesdames, messieurs, distingués sorciers, Stan Smith, batteur des Falcons de Falmouth avait dégnomé l’ailier gauche des Harpies de Hollyhead, Green, avec tant de puissance que la vaillante joueuse était recallée au lit pour le prochain mois, voire même pour toute la saison. C’était une terrible nouvelle pour Green, mais une réjouissante nouvelle pour Wilda : elle venait de sauter le pas entre l’équipe-réserve et l’équipe-pro et ce, probablement de manière permanente. Cerise sur le gâteau, elle avait marqué 7 fois pendant le 20 vingt minutes qui resta à cette partie. Les Harpies avaient perdu, mais pour la première fois de sa carrière professionnelle, on avait scandé le nom de Wilda Griffiths, rien de moins. La voilà donc, 24 heures plus tard, pompette avancée, à se déchainer sur le dancefloor, irradiant d’allégresse. À un moment, Darius – son cher meilleur ami – la pris par le coude et la tira au bar en baragouinant qu’il allait lui payer un dernier shoot avant de quitter rejoindre sa belle. Scandalisée, Wilda engouffra néanmoins le shooter de son ami, lui offrit une blague salace impliquant Luzia et tout plein de haussements de sourcils coquins, pendant qu’il quittait en levant les yeux au ciel, découragé de sa meilleure pote. La brune rigola doucement, choyé d’avoir un aussi bon ami, puis son regard tomba sur les deux verres de shooter abandonnés. Des verres vides. Inacceptable. Wilda pensa un moment à appuyer ses deux coudes au bar de manière à mettre en évidence son décoté et attirer l’attention du barman en battant des cils, mais celui-ci semblait trop occupé à boire les mots d’un homme blond à lunette : pas d’chaudron, le barman ne nageait pas dans les mêmes eaux. Résignée, la poursuiveuse déposa seulement son coude gauche sur le comptoir et se mis à observer les clients qui peuplait cet établissement de débauche, en espérant que le tenancier se rappelle rapidement qu'il est payer à servir les gens et non à les ramener dans son lit.

Après avoir regardé un peu trop longtemps un couple qui se mangeait le visage sans aucune classe – la meuf avait définitivement ses deux mains glissées dans les pantalons du mec, tenant bien fort ses fesses un peu plates – le regard de sorcière rencontra celui d’un beau brun, qui, sans aucun doute, l’observait. Aussitôt en mode joueuse, la jeune femme arqua un sourcil, intéressée, et le scanna du regard, de haut en bas, alors qu’un sourire malicieux dansait sur ses lèvres : Wilda venait de choisir sa cible de la soirée. Il était brun – c’est qu’elle avait un faible pour les ténébreux, clin d’œil à Talbott – grand, semblait avoir des biceps intéressants, et de grandes mains, surtout. Le timing de Darius avait été parfait, Merlin soit loué qui soit aussi conservateur et couche-tôt, cela lui permettrait de surement de faire de belles rencontres. Sans gêne et encore pompée de ses récents exploits, Wilda se freya un chemin jusqu’à l’homme : elle aurait pu faire sa belle et battre des cils jusqu’à ce qu’il lève son fessier pour venir l’aborder, mais Wilda avait appris depuis longtemps qu’elle avait le pouvoir et la capacité de prendre les choses en mains – merci maman Griffiths. Elle le rejoignit donc sans le quitter des yeux, sentant déjà l’atmosphère se réchauffer, ou peut-être était-ce la boisson. « Hey » commença-t-elle avant de se rapprocher un peu plus de son oreille pour elle certaine qu’il l’entende, « j’allais me commander un Pûr feu, tu veux bien en déguster un en ma compagnie » lui demanda-t-elle certaine d’obtenir un oui. Elle était passé à deux doigts d’y aller cash pistache ‘tu m’plais, toi et moi on défait mes draps?’ mais parfois, on gagnait à attiser un peu le feu pour le voir brûler de plus belle. De plus, elle était d’humeur à jouer avec sa nourriture. Il se prénommait Athos – pas que ça lui importe – et avait vingt-six ans – encore à crusher sur les plus vieux cette coquine – travaillait au casino – information qu’elle avait déjà oublié – et était bien ouvert à sa compagnie. Elle le savait par la tension enivrante qui régnait entre eux deux, entretenu, notamment, par leur consommation d’alcool soutenue et par ses grandes mains qui se posait bien souvent sur sa nuque, l’agrippant parfois doucement par les cheveux pour apporter son oreille à ses lèvres et la faisant frissonner de délice.

Elle-même fan de la partie, la poursuiveuse savait reconnaître un joueur et Athos en était tout un. Il était évident qu’il n’était pas à sa première partie de pêche, et bien que plus junior, elle n’en était pas à sa première prise non plus. Leur acte de drague était des plus intéressants puisqu’on n’y retrouvait pas un chassé et un chasseur, mais bien deux prédateurs qui se lancent et relancent en arrivant tout deux à se garder sur le qui-vive. Ils se lançaient des piques, joueurs, il égarait ses lèvres dans son cou et elle, elle lui mordillait en voleur le lobe de l’oreille. Ils avaient atteint ce stade de la soirée où les mots n’intéressaient plus personne et où le désir d’être à l’abris des regards pour autoriser leur main à découvrir tout ce qu’il y avait à découvrir était bien présent et définitivement partagé. Si Wilda n’avait pas été si compétitive et si Galaad ne l’attendait pas dans son lit – il ne pouvait fêter son succès, un truc de famille avait-il dit – les deux jeunes gens auraient quitté ce bar devenu obsolète depuis un bon moment déjà. Le dos contre le bar, coincé entre le comptoir et le torse acceptablement musclé d’Athos qui était assis un tabouret, Wilda se tortilla pour ramasser son dernier verre de Pûr feu et le termina d’une traite, la soirée tirait à sa fin, la foule était moins dense, il était temps de quitter. La sorcière reposa le verre vide sur le comptoir collant d’alcool séché et entama avait détermination son dernier acte. Aguicheuse, elle posa l’une de ses mains sur le haut de la cuisse d’Athos et glissa l’autre derrière sa nuque avant de lui offrir un chaud baisé sans lui demander aucune autorisation. La réponse de son compagnon et la main au creux de son dos lui confirma néanmoins le consentement de l’homme, bien qu’elle n’eut aucun doute à ce sujet. En contrôle, elle brisa leur baiser exactement au moment où il s’enflammait et glissa sa bouche à son oreille « il est temps d’y aller » murmura-t-elle, « je t’inviterais bien à m’accompagner, mais j’ai un imprévu » continua-t-elle mystérieusement, comme s'il était possible d'avoir un imprévu à trois heures du matin – cet imprévu s’appelait Galaad, était sexy et, bien qu’il ne lui en voudrait probablement pas si elle le rejoignait avec un autre homme, elle doutait qu’Athos serait aussi enjoué du dénouement. Wilda s’écarta à regret, lui envoya un clin d’œil et lui cria, pour enterrer la musique, « j’attends ton hibou! ». Sans plus attendre et sans un regard en arrière, elle laissa sa nouvelle rencontre en plan, mis un pied à l’extérieur du bar et transplana aussitôt que l’air frais d’avril lui mordit le visage.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Lun 13 Avr 2020 - 20:06

Ces derniers temps, Athos était complètement absorbé par son boulot. Il faut dire que quand les rentrées d’argent ne sont pas régulières, et qu’un manque d’assiduité peut vous empêcher de manger, le choix était vite fait entre distraction et travail. Cela faisait un petit temps qu’il bossait au casino, essayant de gagner la confiance des Flint en leur faisant gagner un paquet de gallions - ou plutôt, en leur évitant d’en perdre. À côté de ça, il continuait les missions plus occasionnellement, histoire de continuer à garder sa précieuse réputation de mauvais garçon très doué. On ne savait jamais de quoi le lendemain serait fait. La dernière en date, plus intéressante que toutes les autres, avait été une franche réussite, et Athos avait réussi à protéger l’enfant de Razvan dès son arrivée à Londres. La petite était une boule d’énergie attachante, et il se demandait bien comment son père allait réussir à canaliser l’invisibilité de sa fille. Pas son problème, en soi. Mais Athos aimait les gosses, étrangement. Plus spontanés que les grands, autrement curieux, innocents. Cela lui rappelait quelques trucs de son passé.

Mais ce soir-là, Athos décida qu’il était plus que temps de penser un peu à lui plutôt qu’à sa survie. Il avait d’abord commencé sa soirée avec Shannon, histoire de décompresser, et s’était étonné qu’il ne leur soit rien arrivé d’étrange pendant leur virée. Son compagnon d’infortune était plutôt réputé pour les faire s’embarquer dans des aventures improbables. Au lieu de ça, ils avaient passé la soirée à picoler et à discuter, comme deux vieux potes qu’ils étaient. Et plus la soirée passait, plus Athos songeait à repartir accompagné. Non pas que la présence de Shannon n’était pas une distraction suffisante. Mais quelques besoins physiologiques commençaient à cogner sévèrement à sa porte. La chasse pouvait commencer. Mais il attendit toutefois que Shannon le laisse seul pour laisser son regard se promener dans le bar. Son ami avait le chic pour ne pas savoir se comporter avec la gente féminine, et Athos n’aimait pas particulièrement faire étalage de ses talents devant lui. Question de principe. Heureusement, celui-ci était bien plus alcoolisé que lui et quitta le bar plus tôt, laissant Athos seul au bar. Voilà qui était parfait. Le lieu grouillait de filles déchaînées, mais l’une d’entre elles attira son attention. Peut-être un peu jeune pour lui toutefois, et surtout accompagnée d’un type au physique plutôt avantageux. Il laissa son regard se promener sur elle régulièrement, sachant que le moment n’était pas opportun. Tandis qu’une demoiselle outrageusement maquillée essayait d’entamer une conversation, Athos remarqua que la jeune femme le déshabillait du regard. Un bon point. Il réussit à éconduire sa prétendante avec délicatesse, pile au moment où la jeune beauté qu’il avait quittée une seconde du regard ne le rejoigne. Elle était entreprenante, et il adorait ça.

« Avec grand plaisir » répondit-il à son invitation à se souler en sa compagnie. L’alcool coulait déjà à flot dans ses veines, mais il avait suffisamment de tolérance pour en commander d’autres. Le verre de Pûr Feu ne mit pas longtemps à être bu, d’une traite, et Athos en commanda immédiatement un second. Leurs langues se délièrent d’abord le temps de la conversation. Wilda Griffiths était une sacrée bavarde, mais l’ambiance de la soirée et son envie de ne pas rentrer seul firent qu’il trouvait ça agréable. Joueuse de Quidditch, autant dire une certaine habileté physique à laquelle il ne dirait pas non en temps voulu. Récemment promue dans son équipe, autant dire une réelle envie de fêter ça de façon déraisonnable. De mieux en mieux. Et, fort heureusement, majeure. Athos se sentit instantanément soulagé. Bien qu’il aimait braver certaines lois, flirter avec des adolescentes n’était pas quelque chose de particulièrement excitant selon lui. Un peu de respect quand même. Et cette conversation en était empreinte, chacun étant parfaitement consentant et visiblement très emballé par le chemin que cela prenait. L’alchimie entre eux était plutôt forte, et leurs corps se rapprochaient de plus en plus. Le fait que la musique était assourdissante aidait pas mal, et il glissa de nombreuses fois sa bouche près de son oreille pour lui susurrer des banalités empreintes de quelques sous-entendus volontaires. Ses doigts découvraient un peu son corps, sans trop en donner. Ménager un certain suspense était indispensable pour garantir une soirée exquise. Et le regard brûlant de la jeune femme ne laissait aucun doute sur son dénouement.  

Le temps passait, l’alcool aiguisait certains sens et en étouffait d’autres, et leurs mains trouvaient de plus en plus facilement le chemin du corps de l’autre. Tandis qu’ils étaient tout deux à court de mots, il en profita pour parsemer son cou de quelques baisers. Le cou des femmes avait ce je-ne-sais-quoi qui l’attirait irrémédiablement, leur parfum y était si fort et ennivrant qu’il ne put s’en empêcher. Une autre fois, elle choisit une autre voie que celle de la douceur, mordillant son oreille au point de le rendre presque instantanément dingue. S’il n’avait pas été aussi distingué et patient, il l’aurait entraînée dans un lieu bien plus isolé pour continuer cet échange loin des regards indiscrets. Mais mieux valait attendre un peu. Enfin, c’était ce qu’il pensait. La musique était toujours plus forte, mais les gens désertaient doucement le lieu. La soirée arrivait à sa fin, enfin. Quand elle s’appuya soudain contre lui pour lui délivrer le baiser tant attendu, Athos y répondit sans attendre, glissa une main dans le creux de ses reins pour l’attirer à lui un peu plus. Il était bien trop tard pour jouer les vierges effarouchées. Toutefois, il ne s’attendait pas à ce qui allait arriver ensuite.

Lorsqu’elle interrompit le baiser, Athos était quasiment prêt à la suivre chez elle. N’était-ce pas une invitation après tout ? Et puis, soudain, la douche froide. Athos en fut glacé sur place. Pas le temps de réagir que déjà, elle avait quitté les lieux. P*tain d’allumeuse. Quel imprévu pouvait-on bien avoir à cette heure-ci, après avoir passé la soirée à échanger des mots si dénués d’intérêt qu’ils ne pouvaient signifier qu’une chose : la politesse avant un peu d’horizontalité ? Rongeant son frein, Athos commanda un dernier verre qu’il but dès qu’il fut servi, et il rejoignit la ruelle tandis que le bar fermait. Mentalement, il balaya ses options, puis transplana jusqu’à chez Martha. Une conquête régulière qui avait un sacré béguin pour lui, et qu’il rejoignait de temps à autre. Elle ne réveillait clairement pas le même incendie dans son bas-ventre que la jeune femme de ce soir, mais à cet instant, il n’en avait rien à faire.

Les jours passèrent, et Athos eut un peu de mal à oublier Wilda Griffiths. Sa nuit avec Martha n’avait pas réussi à lui faire oublier son visage. Non pas qu’il était du genre à s’accrocher à une fille avec qui il avait si peu échangé, ce n’était pas son genre. Mais ce baiser avait le goût d’inachevé, et promettait bien plus qu’une déception si amère. Après tout, qu’est-ce qu’il risquait à lui écrire ? Elle lui avait demandé de lui envoyer un hibou. S’exécuter docilement lui coûtait un peu, mais si cela signifiait terminer ce qu’ils avaient commencé, il était prêt à faire ce petit pas vers elle. Miss Griffiths, joueuse hors-pair de Quidditch. Histoire de lui rappeler qu’il avait un minimum écouté ce qu’elle lui avait raconté. J’espère que tu n’auras pas d’imprévu vendredi. Je serais au bar. Vers 22h. Cette fois-ci, Athos ne serait pas aussi patient que la première fois. Autant afficher clairement ses intentions. Tu me reconnaîtras sûrement : je serais le mec qui aura commandé 2 Pûr Feu.  
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Mar 28 Avr 2020 - 18:15

« Wilda, où as-tu foutu ce petit bout de papier? » se réprimanda-t-elle, en fouillant frénétiquement dans le fouillis qu’était sa chambre. La sorcière était dé-bor-dée et sa chambre en était une représentation parfaite : des livres de droits se cachait sous ses draps ou sous une pile de linge propre et sale, la seule chose qui était bien rangée et lavée était ses robes de Quidditch, suspendues bien en évidence dans sa chambre, tels de précieux ornements. Son cerveau surchargé n’arrivait plus à se rappeler si Athos – le beau et ténébreux sorcier qu’elle avait rencontré la semaine dernière – lui avait donné rendez-vous à 22h ou 22h30. Avec un soupir dépassé, elle sorti sa baguette, se rappelant qu’elle était sorcière, lança un rapide faitlamalle qui allait devoir suffire pour le moment, et dans la volé des objets divers qui se rangeaient sommairement, un petit papier beige virevolta jusqu’au sol : son invitation. 22 heures. Pas le temps de manger – son estomac protesta vivement – sauta à la douche et se fit une beauté avant de quitter à la course, d’attraper un muffin que Gabin avait fait – le jeune s’était mis à la pâtisserie, allez savoir pourquoi – et transplana. Avant d’entrer au bar, elle tenta d’engouffrer le muffin en une boucher, mais le recracha au sol : il était vraiment dégueulasse. Note à soi-même, encourager Gabin à se trouver d’autres passe-temps. La jeune femme pris un grand respire pour se calmer. Elle n’était pas nerveuse de revoir Athos, mais elle avait tellement couru aujourd’hui, que son cœur battait à un mille à l'heure. Il n’était pas facile de jongler en un horaire d’étudiante en droit, de joueuse de Quidditch professionnelle – yep madame! – et représentante de marque. Néanmoins, dès que son regard tomba sur son rendez-vous, un sourire joueur dansa sur le doux visage de Wilda et elle plongea à deux pieds dans l’ambiance de la soirée.

« Je suis flattée que tu ne puisses déjà plus te passer de moi, mais pas vraiment surprise » le taquina-t-elle en prenant sans gêne le verre de Pur feu qui vraisemblablement lui était destiné pour un chin avec Athos. « Alors premièrement, je te confirme que je n’ai pas d’imprévu ce soir » commença-t-elle en se rappelant ce-dit imprévu qui l’avait empêché de ramener le brun dans son lit, lequel avait été clairement avisé de son indisponibilité de ce soir, « mais j’ai un imprévu à 6h00 du matin demain, lequel s’appelle ‘entrainement-de-Quidditch-de-super-star-supervisé-par-coach-agressive’ » continua-t-elle en lui révélant le bémol de la soirée. La vérité était que la sorcière ne pouvait plus fêter comme avant. Samedi dernier, elle s’était éclatée à danser et à boire sa nomination dans l’équipe principale, mais c’était son seul droit de soirée, elle devait dormir, surveiller son alimentation – vous savez pas trop de bacon, beaucoup de protéine et tout un tas de vitamine – et évidemment ne pas boire… trop, « et pour être tout à fait honnête, je crève de faim. » conclua-t-elle alors que son ventre grognait en guise d’assentiment. Wilda espéra que le fait qu’ils ne passeraient pas la soirée à boire jusqu’à en n’oublier leur nom ne détruirait pas les espoirs qu’il avait concernant la conclusion de leur rendez-vous – ce fait n’affectait définitivement pas les siens – et qu’il accepterait sans trop rechigner sa proposition. « Alors je te propose qu’on s’enfile à une vitesse appréciable ce délicieux whisky et que toi et ton derrière callipyge m’accompagne à la porte d’à côté pour manger un truc et prendre un autre verre, je t’invite. » lui offrit-elle avec un clin d’œil amusé. Rare était les sorciers qui prenaient bien ses propositions de leur payer le verre ou le repas, mais pour Wilda c’était important, de plus, leur inconfort la faisait marrer au plus haut point. Ces p’tits mecs conservateurs à la masculinité fragile.

Bien qu’elle venait de modifier substantiellement la vision que devait avoir Athos du début de leur soirée, la poursuiveuse se fit la promesse de le laisser en plan s’il décidait de la laisser mourir de faim. Une femme avait des besoins, vous comprendrez. Au final, ç'aura été la faute de Gabin: il n'avait qu'à faire des muffins mangeables.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Dim 3 Mai 2020 - 5:33

Athos n’était clairement pas le genre de type à proposer des dates. En général, ses séances de coquineries nocturnes démarraient par un flirt plus ou moins civilisé dans un bar. Ça, c’était déjà fait. Un baiser langoureux. Fait aussi, et plutôt agréable, ce baiser d’ailleurs. Suivre la fille jusqu’à chez elle, froisser les draps et s’enfuir au petit matin. Et c’était bien là que le bas blessait. Son orgueil en avait certes pris un coup sur le moment, et la nuit passée avec Martha n’y avait absolument rien changé, malgré le fait que la jeune femme s’était montrée très démonstrative. Athos était toutefois un homme de défi. Et un homme qui appréciait qu’on lui résiste parfois, mais pas qu’on lui mette un stop aussi brutalement. Si Wilda Griffiths était un challenge, alors il acceptait de le relever.

Athos n’aimait donc pas les dates et pourtant, il était là, impeccable dans sa tenue casual, mais pourtant assez chic, cassant le sérieux de sa veste avec un simple t-shirt. Depuis combien de temps n’avait-il pas eu de rendez-vous à proprement parler ? Des années, sans doute. À Poudlard, peut-être ? Depuis, sa vie et ses envies avaient imposé entre lui et ses conquêtes une forme de spontanéité. Aucun chemin clairement tracé, jamais de long-terme. Dans la vie des femmes, Athos était une étoile filante. Souvent, il espérait qu’elles les oublieraient aussi vite qu’il était apparu dans leur vie. Ce n’était malheureusement pas toujours le cas.

Il n’était pas encore 22h quand Athos avait franchi la porte du bar. D’un naturel ponctuel, il avait transplané devant l’endroit un bon vingt minutes avant l’heure convenue. Après tout, il n’avait rien d’autre à faire, et son appartement ne regorgeait pas tellement de loisirs pour passer le temps. Mieux valait donc être sur place un peu en avance. Toutefois, il ne tarda pas à regretter son choix quand une silhouette rousse posa ses fesses à côté des siennes. Martha… En voilà une qui ne comprenait pas très bien la philosophie d’Athos, bien qu’il ait toujours été très clair sur le sujet. Leur dernière nuit avait été une erreur, une erreur commise sous le coup de la frustration. Martha était bien trop accro à lui, et elle feignait un détachement émotionnel qui traduisait tout le contraire. Cela faisait un moment qu’il avait espacé ses visites, craignant qu’un jour elle ne lui lâche un je t’aime au détour d’un oreiller. C’était déjà arrivé dans d’autres bras, et cela n’avait rien eu d’agréable que de briser le coeur de cette femme. Et même si Athos était un coureur, il ne prenait aucun plaisir à faire du mal à ses amantes.

Voyant qu’il avait commandé 2 verres, Martha prit ses aises. Et merde… Il lui restait moins de dix minutes pour se débarrasser d’elle. « Ouh, Mr Greyson, vous connaissez mes goûts on dirait. » Elle lâcha un rire forcé, balançant ses cheveux en arrière pour dévoiler la nuque gracile. La comédie ne pouvait pas durer plus longtemps, Athos n’en avait pas la patience. Mieux valait arracher le pansement, même s’il était bien collant. Comme elle, d’ailleurs. « Martha, je suis désolé… J’attends quelqu’un. » Le regard qu’elle lui lança fut plus violent que toutes les insultes qu’elle proférait à son encontre mentalement. « QUOI ? » Mais, à quoi s’attendait-elle exactement ? Il ne l’avait pas invitée, et il n’avait certainement pas commandé 2 verres dans l’espoir qu’elle le rejoigne, communiquant son envie par la simple pensée. « Écoute, j’ai toujours été franc avec toi. Je ne suis pas du genre à me poser. Je ne peux pas te donner ce que tu attends. » Certainement pas dire qu’elle méritait mieux. Cette phrase était une offense, et la pire excuse des mecs lâches. Elle ne méritait pas mieux. Elle méritait quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui aurait envie de la retrouver tous les soirs, et de la couvrir d’amour. Athos en était cruellement incapable.

Lorsqu’elle attrapa le verre, Athos eut un réflexe inespéré en se penchant sur sa gauche tandis qu’elle lui balançait son contenu là où était son visage une seconde avant. Le whisky de mauvaise qualité rencontra le mur. « Tu n’es qu’un sans coeur, Greyson ! » C’était vrai, il ne pouvait le nier. Le coeur d'Athos était fermement verrouillé et il s'aimait déjà bien trop pour faire de même avec quelqu’un d’autre. « Tu vas crever tout seul, et ça sera tout ce que tu mérites ! » C’était aussi probablement vrai. Il se contenta de la fixer, impassible, essayant de compatir au maximum alors que la situation le touchait finalement peu. Le barman fit signe à la furie de quitter le bar, ce qu’elle fit dans un élan de théâtralité ridicule, claquant les talons en partant. Soulagé, Athos attrapa le chiffon du barman et essuya le mur qui était déjà dans un bien piteux état avant l’incident tandis que l’homme lui resservait un second verre sans qu’il n’ait à le demander. Un étrange moment de cohésion masculine.

Quelques minutes plus tard, Wilda fit son entrée dans le bar. Jolie, même à jeun. Son souvenir n’avait pas atténué sa beauté. Elle était toujours aussi pleine d’assurance, ce qui la rendait d’autant plus séduisante à ses yeux. Trinquant avec elle, il répondit à son introduction joueuse. « Je suis flatté que tu sois venue, mais pas vraiment surpris non plus. » Décidément, ce n'était pas la modestie qui étouffaient ces deux-là. Elle se montra ensuite aussi bavarde que la dernière fois, mentionnant son besoin de se coucher tôt. Ça n’était pas un problème. Athos n’avait pas spécialement envie de s’étendre sur une seconde soirée de flirt avant de passer aux choses sérieuses. Boire quelques verres, trouver un lit, y prendre du plaisir, partir et la laisser dormir. Ça ressemblait à un bon plan. Mais visiblement, l’imprévisibilité de cette fille n’avait aucune limite.

Athos n’avait pas l’habitude des dates, oh ça non. Mais la tournure que prenait celui-ci le rendait un peu mal à l’aise. Vraiment, aller au restaurant ? Trop sérieux pour lui. En plus, il avait déjà mangé. Mal, certes, mais cela suffisait amplement à tenir la soirée. Pourtant, il ne se voyait pas lui dire non. Cela aurait été impoli, et aurait mis un terme à ce rendez-vous le plus court du monde. Il n’avait quand même pas pris la peine de venir pour repartir retrouver la froideur de son lit. Et puis, elle l’invitait. Intéressant. Inhabituel. Flatteur. Il appréciait le geste. « Je te préviens, je meurs de faim. » lança-t’il sans préciser la source de son appétit avant de boire son verre d’une traite et de quitter le bar.

Arrivé dehors le premier, le froid lui mordit les joues, mais ne l’empêcha pas de sourire. Si la demoiselle aimait parler, Athos lui aimait agir. Et quand une table vous séparait, le champ des actions possibles était relativement limité. Aussi, lorsqu’elle le rejoignit, Athos attrapa Wilda  doucement, mais fermement par la nuque pour l’attirer à lui, et déposa un baiser bien plus doux que le premier qu’ils avaient échangés sur sa joue, à la naissance de ses lèvres. La seconde d’après, son visage s’était déjà éloigné d’elle. Un avant-goût en quelque sorte. « Excuse-moi, j’ai oublié de te saluer quand tu es arrivée. » lança-t'il avec un sourire taquin. Déjà, ses pieds le dirigeaient vers la porte d’à côté, où un serveur leur trouva une table. La lumière était forte, peut-être un peu trop. La carte ne le mettait pas en appétit. La jeune femme, en revanche…
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Lun 11 Mai 2020 - 18:35

Wilda fermi les yeux un instant, le temps de savourer la brulure du Pur feu qui descendait délicieusement dans sa gorge, puis reporta son attention sur l’homme de la soirée, espérant sérieusement qu’il l’accompagne pour une bouchée. Il ne lui était probablement pas coutume pour Athos se faire dirigé de la sorte, mais la brunette savait – du moins elle se le promettait – qu’il ne regretterait pas de l’avoir accommodé. Leur rendez-vous à boire plusieurs verres dans un bar à l’ambiance sombre et chaude, dont la musique forçait la proximité pour se susurrer à l’oreille des paroles à l’intérêt limitée alors que les mains tentaient plus ou moins discrètement de découvrir l’autre, venait de prendre une tournure plus formelle et distante, mais la brunette ne s’en prenait pas la tête pour autant, elle savait bien que ce n’était que pour l’apéro.

La jeune femme ne se rappelait pas du détail de leur première rencontre, ni des conversations qu’ils avaient entretenus, mais l’assurance marqué qu’Athos dégageait par sa posture et ses paroles et qui l’avait excitée au point de se présenter ici ce soir, ça, elle ne l’avait pas oublié. Wilda se mordilla la lèvre inférieure en guise d’appréciation du fait que cette dite assurance ne dépendait pas du degré d’ivresse de son compagnon. Amen. Alors que son estomac crevait de faim, un appétit tout autre – plus difficile à combler – prenait naissance dans le bas de son ventre. Je meurs de faim aussi, Greyson. « Merlin, merci! » se réjouit-elle presque comme une gamine à qui on faisait la plus belle des faveurs – elle avait vraiment faim – « Oh! Pas de temps à perdre » commente-t-elle en le voyant caller son verre sans cérémonie. Sans protester plus, elle suivi le pas en s’enfilant d’une traite le verre de Pur feu devant elle. Bien que bonne buveuse, ce n’était pas tous les jours qu’on buvait l’équivalent de trois shooter en quelques secondes et la chaleur du Pur feu la fit tousser doucement et lui monta brièvement à la tête.

Lorsqu’elle franchi le pas de la porte, le froid d’avril lui coupa momentanément le souffle et avant même qu’elle eut le temps d’inspirer à nouveau, Athos se jeter sur elle pour l’embrasser, presque. La main du brun était grande et chaude contre sa nuque et le frisson déclenché par le contact de leurs peaux n’avait rien à voir avec le froid ambiant. Wilda encra son regard dans celui de son rendez-vous et senti sa bouche s’assécher et son pouls s’accélérer. Autorisation donnée, il pouvait la prendre là tout de suite, ici, dehors, à la vue de tous, peu importe, vraiment…manger n’était plus une nécessité. Or, Athos lui offrit le plus petit des baisés, tout chaste en apparence et la laissa en plan. La sorcière resta un moment immobile, désarçonnée, un part d’elle-même voulant crier à l’injustice, puis battit des paupières à quelques reprises pour se ramener à la réalité. Il venait de jouer avec elle, tout comme elle avait joué avec lui samedi dernier. Wow. Cet acte de vengeance avait été délicieusement cruel et Wilda, encore embrouillée par l’alcool et le désir, ne sut lui répondre qu’un plate « excuses accordées ».

La lumière du restaurant lui replaça les esprits et l’odeur qui s’échappait des cuisines la ramena à ses priorités tout en lui donnant envie d’exécuter une petite gigue de bonheur, ce qu’elle ne fit pas. Ils prirent place et la sorcière se mis aussitôt à scruter le menu. « Un Pûr feu ça te convient encore? » demanda-t-elle en faisant signe au serveur de leur amener deux verres de leur meilleure bouteille – elle devait se faire pardonner pour son estomac indisciplinée – « je pense que je vais y aller pour le steak-frite…en remplaçant les frites par des légumes » réfléchit-elle à haute voix, visiblement déçue de se refuser les frites. « Et toi, qu’est-ce que tu vas prendre? » s’enquerra-t-elle alors qu’un sourire coquin dansa sur ses lèvres « à part moi » ajouta-t-elle sans pouvoir s’en empêcher. L’éclairage ne rendait pas la même ambiance, mais la poursuiveuse souhaitait lui faire comprendre que ça ne changeait rien à ses intentions et qu’ils pouvaient certainement créer l’ambiance qu’ils voulaient bien.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Mar 19 Mai 2020 - 3:54

Son petit moove avait fonctionné plus qu’il ne s’y attendait. La réaction idéale aurait été que Wilda l’attrape par le col et ne l’emmène jusqu’à chez elle, échappant ainsi à l’épreuve du restaurant mais la voir aussi décontenancée après cette ébauche de baiser le ravissait. Il aurait pu y aller plus fort, mais obtenir ainsi une douce vengeance qui faisait écho à sa frustration de la semaine précédente lui arracha un sourire qu’il eut du mal à masquer. Restait à espérer que les serveurs soient suffisamment efficaces et la jeune femme assez affamée - dans les deux sens du terme - pour engloutir son repas avant de passer au dessert.

Le restaurant était bruyant, mais bien moins que le bar qu’il venait de quitter. Le sorcier aimait les plaisirs simples de la vie, mais étonnamment, la bouffe n’en faisait pas vraiment partie. Alors qu’il avait désormais les moyens de s’offrir des repas corrects, Athos préférait largement dépenser son argent en costumes, montres et accessoires plutôt que de se payer des bons petits plats. Sa relation à la nourriture était éminemment simple : il mangeait quand il avait faim. Malgré toutes ces années d’indépendance, le jeune homme n’avait jamais appris à se faire un plat correct, ce qu’il estimait être une perte de temps, et il n’apportait un soin tout particulier qu'à son petit-déjeuner, préférant le reste du temps snacker pour tenir toute la journée. Il avait la chance d’avoir un métabolisme particulièrement clément, qui lui permettait de ne pas se poser de questions et d’oser tous les excès. Une véritable injustice. Ou peut-être était-ce le fait qu’il saute parfois quelques repas sans s’en rendre réellement compte…

Wilda, elle, avait l’air bien plus ravie que lui d’être là, déchiffrant son menu avec attention. Elle ne prenait pas vraiment de risques à lui proposer un nouveau Pur Feu mais, hé, il n’allait pas faire son difficile après tout. En réalité, il crevait de soif et une gorgée d’eau l’aurait désaltéré avant les efforts qu’il s’apprêtait à produire le reste de la nuit, mais il n’avait pas envie de la contredire. Athos acquiesça donc tandis qu’elle leur commandait deux nouveaux verres, celui-ci durant probablement plus longtemps que le précédent qu’il avait descendu à la vitesse de l’éclair pour passer à la suite du programme. Il faudrait déjà papoter ici, pas la peine de traîner dans ce bouge en guise de préliminaires.

Finalement, Athos prit la peine de jeter un coup d’oeil au menu, même s’ils n’étaient clairement pas dans un établissement de gastronome et que les plats servis étaient des plus classiques. Avant même que le serveur ne les rejoigne, la demoiselle lui partagea ses envies culinaires, preuve s’il en était qu’elle mourrait de faim. La voir ainsi se priver de gras, sans doute pour entretenir sa svelte silhouette pour marquer quelques tirs lors de ce sport qu’il jugeait débile - chose qu’il se garderait bien de lui dire - lui fit un peu de peine. Ayant déjà ingurgité un sandwich un peu plus tôt, son ventre ne le taquinait pas suffisamment pour qu’il ait envie de manger quoique ce soit. Mais après tout, ça ne semblait pas être une mauvaise idée de prendre des forces pour la suite de la soirée. Qui promettait d’être plus que délicieuse, au vu de la phrase que la jeune femme lui lança avec un sourire qui en disant long sur ses intentions. Athos lui rendit son sourire. Wilda était cash, et ça n’était clairement pas pour lui déplaire. Pourquoi avait-il donc fallu qu’elle oublie de manger alors qu’il était plus de 22 heures, franchement ?

« Je vois que tu connais déjà mes goûts… » lui répondit-il en plantant ses billes noisette dans les siennes, choisissant une formule un peu élégante plutôt que de répondre ce qu’il avait en tête, et qui était bien moins distingué. L’instant d’après, il referma son menu qu’il avait à peine consulté ne la perdant pas du regard une seconde. Commander comme elle serait une solution de facilité, mais Athos avait bien plus de personnalité que ça. Se contenter de prendre la même chose qu’elle renverrait un message qui ne lui plaisait pas alors qu’au fond, il se moquait bien de ce qu’il allait pouvoir manger. « Je vais choisir le poulet. Avec des frites. Je ne suis visiblement pas aussi raisonnable que toi. » Il aurait pu, par compassion, prendre une salade avec elle. Mais ce choix aurait pu sembler purement intéressé - quel mec commandait une salade à un rencard ? - et finalement, il avait bien envie de se faire un peu plaisir. Et lui passer un message par la même occasion était très tentant. Non, Athos n’était pas quelqu’un de raisonnable. Elle passerait sans nul doute une nuit très courte, elle qui devait se lever si tôt. Et le jeune homme n’aurait aucun scrupule à l’éloigner des bras de Morphée pour l’attirer dans les siens. Et si ses mots n’étaient pas assez clairs, son regard se chargea de l’être pour lui.

Le serveur débarqua avec cette faculté que seuls les gens de sa profession avaient, à savoir interrompre un moment chargé en tension sexuelle pour la ruiner complètement. Athos laissa Wilda commander la première avant de faire de même, puis l’indiscret serveur quitta la table. Mais l’instant était un peu brisé, et Athos se demandait comment réinstaller cette atmosphère électrique qui les caractérisait désormais. Clairement, pour une fille avec qui il avait juste envie de passer la nuit, il n’allait pas commencer à lui attraper la main et lui dire des trucs mignons. De toute façon, de ce qu’il avait décelé chez la jeune femme, ça ne semblait pas être son genre. Et maintenant que l’imbécile de serveur était venu, il se voyait mal repartir sur des sous-entendus. Il fallait trouver le juste milieu. « 6 heures du matin donc. Et tu es venue quand même. » Athos attrapa le Pur feu et y trempa ses lèvres. Définitivement fan des pauses dramatiques ce garçon. « Voilà un compliment qui rattrape ta sortie de la semaine dernière. » Son sourire en coin explicitait son envie de jouer. Au fond, il ne lui en voulait pas vraiment. Quoique…Il ne doutait pas que la suite de la soirée saurait rattraper cet acte manqué.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Sam 13 Juin 2020 - 22:22

Wilda était dévorée par la faim et par le regard d’Athos : il était impossible de déterminer lequel des deux était le plus vorace. Forcer ces deux jeunes gens brulant de désir à prendre leur mal en patience au beau milieu d’un endroit très public et très éclairé était un parie risqué. Le serveur allait-il devoir appeler la brigade magique pour contrôler une indécence publique? Peut-être, d’où l’urgence qui le poussa à s’enquérir de la commande des deux bruns – qui avaient des airs en commun à bien y penser – et briser autant que possible la tension indécente qui irradiait de leur couple. Il se demandait pourquoi ces gens-là prenait la peine de passer par une table avant de gagner la chambre à coucher. Ils manquaient de toute manière de subtilité. Le serveur roula des yeux en chemin vers les cuisines pour passer leur commande.

La poursuiveuse n’avait pas l’habitude de jouer avec un homme qui maitrisait autant qu’elle cette game de séduction – après tout elle était encore jeune et avait croisé que peu d’hommes d’expérience – et cela lui plaisait énormément. L’intervention du serveur l’empêcha peut-être d’entrainer Athos à la salle de bain – bombabouse, la voilà qui flirtait avec l’idée d’une visite aux wc dans l’attente de leur repas – mais il n’avait certainement pas mis un frein à leurs projets. Elle aimait bien qu’il ne soit pas raisonnable, ça promettait. La sorcière porta le verre de whisky que le serveur leur avait au moins porté et elle en apprécia la familière brûlure alors qu’elle replongeait ses jolis yeux dans ceux du jeune qui s’était mis à papoter. Un sourire espiègle passa sur les lèvres de Wilda. « Bien sûr, les courtes nuits ne m’effraient pas. » commença-t-elle en se disant que c’était bien vrai. Jeune, elle n’avait jamais été une dormeuse, toujours debout à la première heure pour s’entrainer en sus des pratiques d’équipe, six fois par semaine sauf les lundis qui étaient réservés pour un jour de congé stricte, histoire de laisser le temps à son corps de se regénérer. Son hyperactivité et ses pimpantes interventions avaient souvent fait penser à tort qu’elle était légère et indisciplinée, mais peu nombreux étaient ceux qui avaient autant de rigueur et de discipline que la jeune poursuiveuse, qui avait toujours su exactement ce où elle voulait aller et s’était évertuée à s’y rendre. Tout comme ce soir, elle savait très bien ce qu’elle voulait, après manger, et Athos aussi, apparemment. Celui-ci se plu d’ailleurs à parler de compliment, ce qui amusa la plus jeune « humm, un complexe de Merlin, intéressant » lança-t-elle à la blague en s’offrant une nouvelle gorgée de pur feu. « En fait, j’aurais trouvé ça extrêmement triste que tu passes ta vie avec ce douloureux souvenir d’être resté sur ta faim…donc lorsque j’ai reçu ta lettre de supplication, je me suis dit que je pouvais bien mettre fin à ton supplice ». La joueuse professionnelle lui lança un clin d’œil en rigolant. Elle se trouvait très comique tout en se disant qu’avec leurs deux grosses têtes, ils formaient un beau numéro et allaient probablement casser sa base de lit. Son ventre gronda et elle se lamenta « tu crois que mon steak arrive bientôt? ».  La sorcière était af-fa-mée, c’en était douloureux. C’était nouveau pour elle, d’être adulte, jeune professionnelle et étudiante en fac de droit qui devait manger une quantité impressionnante de protéine, environ douze fois par jour – d’accord, seulement quatre, mais elle aimait bien exagérer – et, malgré que cela faisait plusieurs moi qu’elle était en appartement, elle était encore au stade de réaliser que ses réserves de denrées ne se remplissait pas seule. Oups. Pour se changer les idées de son appétit – sexuelle y compris – Wilda décida de partir sur un autre chemin, avant de se perdre vers celui de la salle de bain. « Alors Athos Greyson, parle moi de toi! D’où viens-tu? Tu es de Godric ou de Salazard? Si tu me dis que tu es d’Helga je saurai que le Choipeau en avait fumé du bon péteuforik le soir de ta répartition ». Le sujet faisait partie des conversations faciles, mais cela ne dérangeait pas la disciple de Rowena une seconde. Elle espéra qu’Athos faisait partie des mecs détendus et non de ceux qui pensait qu’une question non sexuelle équivalait à une demande en mariage prochaine, ce qu’elle trouvait complètement débile. Les hommes étaient parfois si imbus d’eux-mêmes en pensant que toutes les donzelles rêvaient qu’ils leur passent la bague au doigt. Laissez la rire. La nourriture n’était pas encore arrivée et ils devaient trouver moyen de passer le temps en se faisant aller la langue à coup de paroles à défaut de lichettes. « Aller, fait pas ton timide, j’ai besoin de détourner ma tête de ces appétits qui me dévorent… » au pluriel.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Mar 30 Juin 2020 - 3:34

Ainsi donc, la jeune femme ne craignait pas de déserter les bras de Morphée pour passer sa nuit dans ceux d’Athos. Intéressant. Il aurait été de mauvais goût d’ajouter qu’elle serait probablement trop crevée pour tenir sur un balai après ce qu’il lui réservait, mais il s’abstint. Quand même. Mais le fait était que faire durer le plaisir comme elle le faisait commençait à le rendre réellement dingue, dans le sens où les scénarios qu’il avait en tête devenaient de moins en moins… eh bien justement, raisonnables. Sa jeunesse et sa fougue l’attiraient réellement, lui qui avait quand même l’habitude des femmes un peu plus vieilles. En général, les filles de son âge n’avaient pas beaucoup de mordant, ou bien en avaient bien trop pour qu’il s’épuise à les séduire pour obtenir un refus après des heures de chat et de la souris. Wilda, elle, allait droit au but, du moins le premier soir ce fut le cas. Le fait qu’elle l’ait calmé aurait pu sceller à jamais cette relation éphémère, mais le baiser qu’elle lui avait délivré… Il ne pouvait pas se le sortir de la tête.

Ainsi donc fallait-il se livrer à des conversations. Franchement, ce qu’il ne fallait pas faire parfois comme effort pour satisfaire une pulsion masculine. Heureusement pour elle, Wilda l’intriguait assez pour qu’il se permette ce genre de détours. Par contre, si elle lui sortait qu’elle avait besoin du temps de la digestion, d’une tisane et d’une douche pour finalement qu’il aille se la coller sous l’oreille, il n’aurait pas une réaction aussi patiente et mesurée que la dernière fois. Elle s’en amusa donc, jouant avec ses nerfs à coup de confiance en elle. Mais Athos était une bête bien trop gonflée d’ego pour se laisser vexer par pareil assaut. Un sourire narquois s’installa sur son visage à qui la lumière du lieu ne rendait pas vraiment justice. « Admettons alors, que tu n’as pas passé la semaine à attendre ce hibou et à t’imaginer toutes les choses agréables que je pourrais bien te faire. » S’il n’était pas vexé toutefois, hors de question pour lui de rentrer dans son petit jeu pour la flatter sans se défendre un peu. Si elle avait au moins la moitié de l’imagination que lui possédait, à défaut d’elle pour l’instant, elle avait du avoir un ou deux coups de chaud imprévus en repensant à lui. « Et puis je me suis dit que tu méritais bien de te détendre. Si ça peut nous faire gagner. Allez les Harpies… » dit-il sans feindre le moindre enthousiasme, mais en jouant de sa voix et de son regard pour qu’elle sache que dès la dernière bouchée ingurgitée, il lui donnait moins de trois minutes pour payer l’addition et l’emmener chez elle.

D’ailleurs, son côté ventre sur pattes reprit le dessus, et il retint un soupir quand elle s’interrogea sur l’arrivée de son plat. À la place, il but une nouvelle gorgée du liquide ambré qui achevait d’assécher sa bouche avide. « Je crois qu’on vient juste de commander. Après la semaine dernière, j’aurais pensé que tu étais plus patiente. » C’était plus fort que lui, le moindre sujet de conversation qu’elle lançait le ramenait sur son objectif final. Pas le temps pour le reste, pas d’envie particulière de creuser quoi que ce soit avec elle, la partie séduction avait été achevée la nuit d’avant. Désormais, ils étaient dans la phase des préliminaires et bon sang, ce qu’il avait envie de lui glisser des saloperies sur le ton de la conversation pour faire grimper son désir. Il y avait un temps pour la subtilité, et un temps pour le reste, n’est-ce pas ? Mais toutefois, elle calma ses ardeurs en continuant à détourner la conversation vers des sujets dignes des adolescents qui vivaient leur premier rendez-vous. Sauf qu’Athos n’était plus un adolescent, contrairement à la jeune femme qui en sortait à peine, et il le réalisa plus que jamais à cet instant. Et surtout, même si tout ça ressemblait à un rendez-vous, ça n’en était pas vraiment un. Le résultat était annoncé, les dés étaient pipés. Au moins fit-elle preuve d’un peu de perspicacité en présélectionnant 2 maisons, mais elle venait quand même de perdre un peu de son intérêt. Mais il fallait bien se prêter au jeu, alors bien qu’il ait légèrement reculé dans sa chaise, incapable de faire semblant d’être passionné par ce genre de small talk, il allait lui répondre avant qu’elle ne complète sa phrase. Intéressant. « Je te ferais remarquer que c’est toi qui t’es imposée cette épreuve toute seule… » Clairement, la case restaurant n’était pas sur la liste des choses qu’il avait prévues de faire. Mais soit. Visiblement, elle avait moins envie de jouer que lui, et il remarqua qu’il avait bien la dalle pour se prêter à ça. « Serpentard, pour répondre à ta question. Le Choixpeau n’a même pas eu à effleurer ma tête avant d’hurler ça dans la grande salle. » Ce souvenir était lointain, et il n’y pensait pas si souvent. À vrai dire, il avait toujours su qu’il était destiné à cette maison là, ne serait-ce que parce que son père lui avait rentré cette idée dans le crâne. Tout autre maison aurait été un déshonneur. Mais le Choixpeau n’avait fait que confirmer, et il avait ressenti un grand soulagement. Toutefois, il tut cette partie de l’anecdote. Et puis quoi encore, elle ne s’attendait quand même pas à ce qu’il lui raconte ses traumatismes d’enfance pour un coup d’un soir ?

Athos hésita à lui retourner la question, déjà parce qu’il connaissait la réponse. Quand il l’avait rencontrée, il avait associé son comportement de tête brûlée à du Gryffondor, mais elle avait glissé dans la conversation qu’elle avait quitté les bancs de Serdaigle peu de temps auparavant. Info inutile, certes, mais sa mémoire n’oubliait pas grand chose. Et puis, par Merlin, il se moquait bien de savoir à quelle Maison elle appartenait, quelle matière elle préférait, quel prof elle détestait… Mais bon, il ne pouvait décemment pas s’arrêter là et la laisser, et bien justement sur sa faim. « Intéressant choix de carrière en tout cas. Pour une Serdaigle, je veux dire. À moins que tu ne sois une Chapeauflou… » La réponse ne l’intéressait pas, mais il en profita pour glisser, soit qu’il était attentif si jamais elle se souvenait de leurs conversations, soit qu’il était perspicace si jamais l’alcool avait effacé ses souvenirs. Bon bien sûr, il y avait glissé un petit jugement sur les Serdaigle, même s’il n’avait rien contre aucune des Maisons. Mais entre les Serdaigle et lui, ça n’avait jamais vraiment collé alors que pourtant, il partageait avec eux quelques traits qu’il refusait de reconnaître. Un peu comme avec la jeune femme finalement, si on y regardait de plus près.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Mar 11 Aoû 2020 - 18:41

Wilda rigola. Attendre un hibou toute la semaine à s’imaginer toutes les choses agréables qu’il pourrait lui faire comme une pauvre princesse désespérée. Franchement, le complexe de Merlin était vraiment fort avec celui-là, c’était mignon. Elle était bien trop occupée pour passer ses journées à se languir du touché d’un pauvre inconnu hot as… L’athlète avait certes pensée brièvement aux choses agréables qu’il pourrait lui faire, mais il fallait dire que l’entré en jeu de Galaad - joueur professionnel – lui avait vite fait oublié sa chaude rencontre d’un soir. La jeune femme se contenta d’hausser un sourcil et de se dire qu’elle avait bien hâte de goûter à son complexe de Merlin…et à son steak, car franchement, c’était long. ‘Aller les Harpies’. Ce mec avait la chance d’être beau comme un dieu, car il ne volait pas du tout dans sa cour de personnalités, finalement. Ce qui ne l’empêcherait pas du tout de le bang bien fort. Entre dieux et déesses, on se comprenait. Athos Greyson était sexy, mais il était un peu…homme. Patiente n’était pas l’une de ses qualités et elle passa à deux doigts, mais vraiment à deux doigts, de lui dire qu’elle était si impatiente qu’elle l’avait balayé à coups de bassins avec un autre. Elle se contenta de murmurer un « détrompe-toi » les lèvres dans son pur feu, souriant pour elle-même.

« J’ai faim » répondit-elle à sa remarque sur son imposition de conversation aussi passionnante que celles sur le climat. Elle ne se badrait pas trop de son indifférence, elle avait vraiment faim et échanger un peu sur la vie n’allait pas lui donner envie de marier l’homme et risquait peu de tuer son désir, bien que c’était une possibilité, s’il s’avérait être un imbécile heureux dénué de tout cerveau. Et puis, Wilda était littéralement un ventre sur pattes : elle s’imposerait n’importe quoi pour manger. Il lui avoua sa répartition éclaire et elle dû tourner sa langue dans sa bouche afin d’éviter de balancer le commentaire trop familier qu’elle avait en tête et décida de rebondir sur sa propre répartition. « Oh, je pense que Rowena s’est bien souvent retournée dans sa tombe depuis que sa maison m’a accueillie… mais pour mes tendances bordéliques et hyperactives, pas pour ma passion pour le Quidditch : c’est un sport extrêmement stratégique tu sais. Foncer ne mène pas à la coupe, t’as qu’à voir les Chaudrons, ils ont le pire stratège de la ligue et je doute que leurs joueurs savent lire un jeu… » La folle du souaffle se serait fait un plaisir de discuter Quidditch avec sa date, mais son absence de réaction – où est la flamme dans ses yeux? – lui indiqua qu’elle finirait de tuer sa libido si elle s’abandonnait à une tirade sur ce merveilleux sport. Le small talk était mieux, le Quidditch serait un tue-l’amour de part et d’autre. À éviter. « Sans même se déposer sur ta tête… Et pourtant, t’as du sang crasse, c’est rare que Salazard-le-puriste soit aussi accueilllant. » Oui, Wilda s’était élancée sur la voie de la politique. Tant pis s’il était susceptible et tant mieux s’il était pro-suprémaciste : elle se ferait une joie de déguster son poulet et de transplaner seule chez elle. Or, sa simple présence ici lui laissait croire qu’il était un mec chill : après tout, elle ne se présentait pas publiquement comme descendante des Nott et Griffiths devait avoir le même statut de Greyson. La bleue roula des yeux. « No offence, mais ‘Greyson’ n’est pas inscrit au ô combien noble registre des Nott » ajouta-t-elle d’un ton provocateur avant de s’enfiler une jolie gorgée de pur feu. « J’ai la langue un peu libertine », ce qui était vrai, peu importe comment on l’interprétait.

Ça y’était, elle en avait marre, qu’on lui serve à manger pour qu’ils occupent leurs langues à autre chose que de futiles conversations.

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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Sam 22 Aoû 2020 - 1:40

Voilà de bien longues années qu’Athos n’avait pas polémiqué sur les maisons de l’illustre Poudlard. Ce système était un peu archaïque, il fallait bien l’admettre, et pourtant on n’aurait pu rêver de Serpentard plus Serpentard que lui. Aucune autre maison n’aurait pu accueillir cette ambitieuse créature, qui s’était senti comme chez lui dans les rangs de Salazar. Poudlard avait été sa maison bien plus que le manoir White, même si les dortoirs sous-marins lui avaient filé quelques crampes au bide parfois. C’était là-bas qu’il s’était réellement révélé, devenant l’ébauche du fier Greyson qu’il était aujourd’hui, l’amertume en moins.

Voilà donc qu’il avait mis 10 gallions dans la machine, et c’était parti pour un tour. Posé contre le dossier de sa chaise, il l’écouta plutôt attentivement s’épancher sur sa Maison à l’aigle, son caractère et puis, ce qui devait arriver arriva… Le Quidditch. Feindre un quelconque intérêt était au-dessus de ses force, mais il écouta. Il eut envie de répondre que toute la meilleure stratégie du monde ne changeait rien au fait qu’il suffisait d’attraper une petite baballe pour gagner dans 90% des cas… Mais bon, il n’avait pas eu toute cette patience pour échouer au pied du mur, et la vexer avant d’avoir, disons, consommé. « Oh, je n’en doute pas… » C’était vague comme tout, mais pas trop condescendant. Ca irait comme ça.

Finalement, Wilda s’aventura sur un terrain bien plus risqué que le Quidditch, revenant à ce qu’il avait dit concernant sa répartition. Son sang ne fit qu’un tour quand elle l’évoqua, justement. Mais qu’est-ce qu’elle en savait… Il tiqua légèrement, attrapant à nouveau son verre au contenu ambré et dégustant une longue, peut-être trop longue, gorgée. Athos n’en avait jamais rien eu à faire d’être un sang-pur, jamais. Tous ces discours sur la pureté, il trouvait ça ridicule. Ca n’était pas pour autant qu’il avait envie d’être qualifié de crasse, ou quoi que ce soit d’autre. Il comprit qu’elle avait voulu se la jouer sarcastique, et qu’elle n’était sans doute pas affiliée mages noirs, mais ça eut le don de le refroidir. Au premier abord, il ne répondit pas. Que dire à ça ? Il n’allait quand même pas se vanter d’être un fils d’aristo, lui qui répugnait de parler de ça. Mais elle continua sur sa lancée, évoquant ce stupide registre d’où il avait glorieusement du être rayé le jour même où il avait été mis dehors. Il fallait dire quelque chose, auquel cas, la suite de la soirée promettait d’être bien moins intéressante que prévu. Même si clairement, plus le temps passait, plus il se disait qu’il allait falloir vite la faire taire pour éviter qu’elle ne s’enfonce plus, et ne casse son envie pour la soirée.

Manquant de faire une remarque salace sur sa langue - mais il n’en avait plus l’envie - Athos s’enfonça encore un peu plus sur sa chaise avant de répondre, mettant instinctivement de la distance entre la poursuiveuse et lui. « Qui te dit que je t’ai donné mon vrai nom ? » commença-t-il, énigmatique, un peu joueur sans trop l’être. C’était pourtant le cas. Enfin, oui et non, vous voyez. Toute la complexité de la situation reposait sur son changement d’identité, et ça n’était pas quelque chose qu’il abordait avec ses rares amis, alors avec une demoiselle avec qui il avait juste envie de froisser les draps, encore moins. « En tout cas, je suis surpris de découvrir ta passion pour la généalogie. C’est vrai ce qu’on dit, les Serdaigle adorent les savoirs inutiles… » C’était bien la première fois qu’on lui balançait le nom des Nott dans une conversation. Il savait qu’il y était affilié par sa mère, et que de ce côté là, il y avait aussi une histoire de tante qui avait elle aussi été une insulte à la noble lignée en prenant un choix de vie différent… Ou un oncle, il ne savait plus. Les histoires de famille, ça ne l’intéressait plus, parce qu’il n’en avait tout simplement plus. Mais ça, ça ne la regardait pas.

Faisant tourner le liquide dans son verre - que faisait ce maudit serveur ? - Athos ne put toutefois s’empêcher d’ajouter un dernier détail. « Mais demain, tu pourras cocher sur le registre de tes conquêtes que tu as passé la nuit avec un sang-pur, si ça a tant d’importance pour toi. » D’une traite, il avala le reste du liquide et fit claquer son verre sur la table, cherchant du regard cet homme qui faisait trainer ce rencard et donc, lui imposait une conversation déplaisante.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Sam 22 Aoû 2020 - 3:51

Wilda avait très peu d’inhibitions et encore moins de tabous, non seulement disait-elle à peu près tout ce qui lui passait par la tête, mais elle aimait également penser qu’on puisse discuter de tous les sujets, tant que ce soit effectivement une discussion, et non un discours haineux. Cela ne signifiait pas qu’elle ne doivent pas apprendre à tenir un peu sa langue, surtout lorsqu’elle ne connaissait que la langue de son interlocuteur et qu’elle souhaitait que cette dite langue serve à découvrir chaque parcelle de son corps un peu plus tard. La brunette vit bien qu’Athos se rebutait un peu à ses propos et, bien qu’elle fut celle à la longue langue, ça l’agaça un peu, qu’il tique à ces histoires de sang pur. Wilda trouvait cela abérant, stupide, violent. Franchement, comme si la magie avait besoin de cosanguinité. Et puis, ce qu’il ne savait pas son compagnon, était qu’étant elle-même une Nott, elle avait tous les droits de rire du registre. Elle faisait partie de ces gamins qui était en noir et rayé, et elle en était bien fière.  Elle chercha donc le serveur du regard, histoire de ne pas lever un sourcil agacé en direction de l’homme qu’elle voulait tout de même se faire. Malheureusement, Wilda avait toujours – bien inconsciemment – eut un faible pour les Serpentards, sang-pur selon le hasard, probablement car elle avait toujours réussi à déceler le positif en eux, parfois à tort. Le fait était que la jeune Griffiths s’en battait les ovaires du sang, de l’origine, de tout. Ce qui l’intéressait étaient l’humour, la profondeur d’esprit, les valeurs et les culs bien rebondit. La réaction d’Athos était un brin ridicule et la jeune femme ne pu rigoler lorsqu’il sous-entendait qu’il ne lui ait pas donné son vrai nom, car techniquement, elle non plus. « Et qui te dis que je t’ai donné le miens? » lança-t-elle en roulant les yeux au ciel. Elle n’eut pas la chance de désamorcer la bombe qu’il la piqua encore…ayayaye elle avait touché une corde sensible. Avait-il toujours rêvé d’être un sang pur? C’était quoi son problème? L’Harpie tint sa langue en s’enfila une autre gorgée de pur feu, sur laquelle elle s’étouffa subtilement entre deux rires, elle était franchement amusée, et un peu dépassée. « C’que t’es sensible mec » parce que, vous la connaissez, elle ne pu s’en empêcher.

Ce fut à son tour de se reculer sur sa chaise et de croiser les bras. Ses iris paires brillaient d’une lueur amusée et interloquée, elle n’avait pas pensé que cet homme accordait quelconque importance à la provenance du sang. « Et tu pourras cocher que tu as couché avec une Nott, franchement. » lui répondit-elle, acide, en riant jaune. Ses propres paroles lui brulaient la langue : il n’y avait absolument rien à être fière. « Je pense qu’on s’est mal compris. » déclara-t-elle en imitant son compagnon et finissant son verre d’une traite. « La couleur de ton sang, ou sa provenance, je n’en ai rien à battre. Il n’y a absolument aucune fierté à être sang-pur, ni aucun charme. Ce sont des familles froides, cruelles et je suis bien contente que mon père ait eu le courage de rompre avec les Nott pour se marier aux Griffiths. » son regard était plus dur qu’elle ne l’aurait voulu. Ça la dépassait, que quelqu’un souhaite feindre être sang-pur. Ça n’avait absolument rien d’excitant, bien au contraire. « Alors fait pas genre ‘t’es sang-pur’, ça ne m’excite pas du tout » tenta-t-elle de blaguer – elle se retint bien d’ajouter un ‘been there, done that’ - histoire de détendre l’atmosphère et de retrouver la tension sexuelle à couper au couteau qu’ils partageaient il y avait encore trois minutes. « Soyons honnêtes, Wilda Nott, ça en jette pas du tout. » Un clin d’œil. Elle était prête à sauter le repas et le ramener dans son lit sans plus attendre si ça leur évitait de s’égarer sur la politique et les mauvais souvenirs de famille, car c’était encore bien nouveau pour la brunette de se savoir Nott.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Sam 22 Aoû 2020 - 4:26

Le désir était une chose bien curieuse. Allumé en un regard, éteint en un mot, ou presque. Les petites provocations de Wilda en guise de répartie ne l’avait pas empêché de débiter ce qu’il avait à dire. Certes, il aimait s’écouter parler mais là, il avait autre chose en tête, clairement. Le serveur était invisible, et ça commençait à lui taper sérieusement sur les nerfs cette attente. Surtout qu’elle allait surenchérir, la connaissant - ok, depuis peu, mais ça suffisait largement. Pourtant, Athos allait très vite apprendre à ses dépends que creuser un peu avant d’allonger quelqu’un, ça n’était pas une si mauvaise idée…

Lorsque Wilda invoqua le nom de Nott une 2e fois, mais dans un contexte bien différent cette fois, son sang se glaça dans ses veines pourtant réchauffées par le Pur Feu. Qu’est-ce qu’elle racontait là ? Alors qu’il voulut l’interrompre pour demander une petite précision s’il vous plait, la machine Wilda s’emballa. Mal compris ? Oh bah il espérait bien oui ! Elle lui fit alors tout un joli speech sur les familles malsaines, speech auquel il adhérait tout particulièrement vu sa situation mais là, franchement, son esprit était focalisé sur autre chose. Blabla, familles froides, ok. Et ? Et merde…

Wilda était une Nott. Une putain de Nott extrêmement chaude, et jeune, et il essaya de faire marcher son cerveau correctement, maintenant que le sang ne se dirigeait plus en bas. Il ne se souvenait pas de l’avoir vue à des réunions de famille pourtant. Se pourrait-il que… MERDE. Il avait failli fauté avec sa cousine. Alors là, il en avait déjà fait de sacrées avec les femmes, mais celle-là, c’était une première. Et Wilda, innocente Wilda qui ignorait tout du secret qu’il venait de découvrir, ne réagissant même pas au fait que son teint déjà bien pâle était encore plus blanc d’un coup. Pire, elle pensait qu’il avait tenté un coup de bluff en lui parlant de sa pureté. MERD-EUH. Elle lui asséna le coup de grâce en lui dévoilant son nom complet, et avec un clin d’oeil s’il vous plait.

Athos laissa passer quelques secondes, et le serveur invisible passa à côté pile au bon moment. D’un geste brusque, il lui attrapa le bras pour le faire arrêter. « Deux Pur-Feu. Tout de suite. Ça compensera l’attente. » Son ton était si froid que le type comprit qu’il ne plaisantait pas, et il revint dans la minute avec le whisky pour remplir les verres. « Crois-moi, tu vas en avoir besoin. » combla-t-il l’attente auprès de sa… de sa quoi ? Relative. Oh par Salazar, c’en était trop. Lorsqu’enfin ils furent servis, Athos s’était heureusement un peu calmé, ce qui évita une annonce trop brute. Après tout, comment on disait ça à quelqu’un, hein ?« Je propose qu’on trinque aux révélations sur un coin de table. » Ca trainait, ça trainait mais il préférait qu’elle soit un peu préparée avant d’arracher le pansement. « Ma mère s’appelle Miranda. Miranda Nott. » Son ton traîna en prononçant ce nom qui les réunissait d’une bien curieuse manière. Il lui laissa un peu de temps pour digérer avant la suite. « Eh oui, surprise ! Ton coup d’un soir ne fait pas genre d’être un sang-pur. Mon nom doit être aussi barré que le tien sur le registre. » D’un geste, il s’enfila le contenu du verre d’une traite. Ca lui brûla les lèvres, lèvres qui avaient embrassé sa cousine d’une bien peu chaste manière. « On a bien failli perpétuer la tradition de la consanguinité tous les deux ce soir… cousine. » Cousine. Comme ça faisait bizarre de dire ça. Athos, le solitaire, le sans-famille. Quelles étaient les chances de - presque - coucher avec sa cousine ? La commande arriva à ce moment-là, curieux sens du timing. Déjà qu’il n’avait pas très faim, mais là, pour le coup, ça lui avait clairement coupé l’appétit.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Dim 23 Aoû 2020 - 17:44

Il fallait dire que Wilda ne savait pas grand-chose sur les Nott. Son appartenance à cette famille était encore bien nouvelle et si la brune était d’une curiosité sans borne, les occasions de questionner son père à ce sujet avait été rares. Premièrement, parce qu’elle avait appris le pot au rose à Poudlard, gracieuseté de sa douce cousine Lys Malefoy, ensuite, parce qu’elle en avait voulu un brin à son père de lui avoir caché son statu de traite à son sang, particulièrement en contexte de guerre où les gens comme elle devenait des cibles de choix, le savoir n’aurait pas été un luxe. L’Harpie avait toujours su que la famille de son père était tabou, mais elle avait simplement assumé qu’ils n’aimaient pas leur fils et comme son père était l’homme de sa vie, celui qu’elle admira le plus, Wilda s’était munie d’une loyauté sans faille en décidant de les détester et de ne pas vouloir en savoir plus. Or, la situation était plus complexe et pour avoir tissé des liens bien profonds avec quelques Sang Pur, Phoenix Flint, Evan Talbott et même son père, elle savait bien qu’ils n’étaient pas tous à mettre dans le même panier. Elle n’avait pas non plus eu la chance de questionner son père à outrance, puisque depuis Noël, elle était fâché avec sa mère – vous savez, faire croire que sa nièce, Jyn, était morte pour aider sa tante à la placer en adoption et entretenir la fable du drame familiale…bref – donc les rencontres avec son papa avaient également écopée. L’aiglonne avait néanmoins eu l’occasion de valider si elle avait des oncles et des tantes et avait elle-même connecté les points ensuite. « Eh! Non, j’ai… » la jeune femme protesta lorsqu’il ordonna deux autres verres de whisky – elle lui avait vraiment dit que deux, elle avait entrainement à 6h merde – mais elle se stoppa lorsqu’il lui suggéra qu’elle allait en avoir besoin. L’expression qui peignait le visage d’Athos lui fit comprendre qu’il ne faisait plus référence au sexe, ce qui l’intrigua. Il y eu un moment avant l’arrivé de leurs verres où le silence régna, durant lequel Wilda tenta de déchiffrer ce qui se tramait derrière les yeux chocolat du sex symbol. Elle n’eut aucun succès, il était vraiment dur à suivre.

Lorsque son verre arriva, la poursuiveuse n’y toucha pas. Elle se contenta de l’observer à son petit manège, intriguée. « J’préfère celles sur l’oreiller » dit-elle sans savoir oh combien elle se trompait dans ce cas-là. Pour la première fois de la soirée, son compagnon se révéla plutôt bavard. Avec un cerveau qui roulait aussi vite que le sien, il fallut à Wilda point deux secondes pour comprendre ce que la révélation d’Athos signifiait : ils étaient cousins. La brunette ne savait pas grand-chose sur sa ‘famille’, mais tout ce qui lui avait été révélé était bien gravé dans sa mémoire, dont le nom de cette chère tante. Un sourire fendit le visage de la poursuiveuse pendant que son cousin continuait sa révélation choc. Il fini de la tuer avec sa dernière phrase et elle fût prise d’un fou rire incontrôlable. Elle en avait les larmes aux yeux lorsque leur serveur arriva avec la nourriture, ce qui n’empêcha pas le ventre sur pattes de s’emparer de sa fourchette, prête à l’attaque. « Il faut reconnaitre que les Nott produisent des gosses franchement sexy » blagua-t-elle en piquant un brocoli avec appétit et en l’engouffrant sans plus attendre. Vu le teint toujours blanchâtre d’Athos, la jeune femme lui poussa doucement son verre de pur feu, car il semblait en avoir bien plus besoin qu’elle. « S’envoyer en l’air avec son cousin, c’est sûr que ça s’inscrit dans les annales » plaisanta-t-elle encore la bouche à moitié pleine juste avant de rouler les yeux au ciel. Wilda Griffiths allait avoir tant de plaisir avec ce nouveau cousin et certainement pas le type de plaisir qu’elle avait initialement prévu. Quoique… « si on fait pas d’gamin, j’vois pas le problème… » blaguait-elle? Ne blaguait-elle pas? L’Harpie éclata encore de rire : elle n’allait pas volontairement coucher avec son cousin…quoique, elle ne pleurera pas non plus si un accident arrivait. « Fait pas cette tête cousin, il existe d’autres bon coups dans ce monde! » Oh oui, Athos Greyson allait regrette ne pas avoir garder ses révélations pour lui-même, car il venait de se dégotter la cousine la plus bavarde de Londres et la plus fidèle. Elle ne le laisserait pas filer. Face à son sérieux, elle enchaîna encore « c’est bon, c’est bon, j’arrête » roula les yeux au ciel, « j’pensais qu’il n’y avait que papa de renié, t’as fait quoi, pris ta fourchette de la main droite? » Wilda regagna un peu de sérieux, l’idée qu’un parent puisse couper les ponts avec son enfant la dégoûtait profondément. Elle eut donc une grande vague d’affection pour son cousin qui avait eu à vivre une telle épreuve. Avec appétit - car a brunette ne la perdait que rarement - elle coupa un morceau de poulet de la main gauche et enfourna sa bouché de la droite. Clin d’œil aux bonnes manières.
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Mer 2 Sep 2020 - 3:54

La révélation lui fit un choc. Oh, pas celui auquel on pensait, en vérité. Avoir failli réaliser un inceste involontaire ne choquait pas tant le sang-pur. Après tout, quand on avait jamais partagé de bac à sable, ça ne faisait pas grosse différence d’avec une belle inconnue. Mais voilà, ce qui clouait Athos sur place, c’était le fait de se découvrir un bout de famille. Depuis des lunes déjà, il avait fait une croix sur tout ça. C’était un jeune homme solitaire, qui se complaisait dans ce statut forcé d’orphelin, de déchu, point. Au début, ça avait fait mal, oui. Et puis comme tout, on s’habituait. Alors là, se retrouver devant une assiette de poulet avec une cousine cachée, c’était quand même plutôt inédit, et le Serpentard avait pour une fois bien du mal à savoir comment réagir. Fier de son petit effet, il ne s’attendit pas à un éclat de rire aussi tonitruant en face. C’était… désarmant. Lui qui avait voulu nouer des liens éphémères se retrouvait donc avec quelqu’un qui partageait plus avec lui qu’un désir désormais refroidi par la vérité. Et sincèrement, Athos ne savait pas s’il avait envie que quelqu’un rentre dans sa vie. La considérer comme autre chose qu’une conquête était un exercice difficile, et il l’écouta calmement blablater en mangeant, dédramatisant la situation qui ne l’effrayait pas, encore une fois, sur le côté acte manqué et décadent. Des gosses sexy, ça oui. Et comme elle disait, tant que le patrimoine génétique ne s’était pas mélangé, ça n’était pas bien grave. Mais elle ne comprenait pas, ne savait pas ce qui se jouait dans sa tête de gamin renié. De ce qu’il avait compris, elle était encore proche de ses parents, elle.

Sa tête de dix pieds de long semblait la faire rire en tout cas, puisqu’elle lui fit remarquer. Il tenta un petit sourire mal à l’aise. Sa cousine. Une angoisse sourde enserrait sa poitrine. Et une sacrée qui plus est, franchement bavarde, épicurienne à souhait, les yeux avides de roulements. Comme lui. C’était marrant, tiens. Génétique ? Peut-être. Il haussa les épaules, toujours un peu fermé. D’autres bons coups, oui. La prochaine fois, il leur demanderait quand même leur pedigree, au cas où. « Pardon pour le mutisme. Je ne m’attendais pas vraiment à une réunion de famille, je dois dire. » Ah ça… C’était quand même frustrant qu’avec son don pour déterrer les secrets, il n’ait pas été au courant de celui-là, qui le concernait tout de même. Le poulet refroidissait doucement, et il piqua une frite de sa fourchette, avec la bonne main malgré ce qu’elle sous-entendait. Malgré son côté paria, Greyson avait des manières, les avaient toujours gardées. C’était comme ça.

Lorsqu’elle aborda le sujet sérieux de son rejet familial, Athos perdit son regard un peu au-dessus de son épaule, mal à l’aise à l’idée de se confier là-dessus. Peu de gens savaient. Et pourtant, pour la première fois, peut-être que quelqu’un comprendrait, même si la faute côté Wilda revenait à son paternel, apparemment. Soufflant doucement, il prit son courage à deux mains. Après tout, qu’allait-il faire ? Fuir ? Non, quand même. « J’ai juste eu la mauvaise idée d’avoir mes propres ambitions. Et mon père… » Ah, parler de ce connard, même des années après, c’était toujours aussi douloureux, et pénible. Le vieux White ne méritait pas qu’on l’évoque, jamais plus, pas dans la bouche d’Athos qui était étrangement la même que celle de cet homme détestable. « Disons que ça n’a pas plu à môsieur l’ambassadeur. » Nouvelle frite, petite pause, la volaille resta intacte. « Mais que veux-tu, la politique, ça m’a toujours profondément emmerdé. Alors j’ai coupé les ponts, et on m’a filé un nouveau nom bien bien sale, vois-tu, histoire de ne pas entacher le précieux patronyme White. » C’était quand même fou, l’ironie de tout ça. Son père, l’homme le moins créatif au monde, avait fait fort sur ce coup-là. Sûrement que ça ne venait pas de lui. « C’est pas plus mal. J’ai haï chaque minute passée dans ce manoir. » Sa voix, glaciale, reflétait l’atmosphère qui régnait dans la bâtisse à l’époque. Il tut le reste. Chaque gifle, chaque remarque acerbe de son père, chaque larme versée par sa mère. Athos n’aimait pas se considérer comme une victime, et pourtant, des abus, il en avait connus. Alors il n’en parlait pas. À personne, jamais. Même Shannon n’en savait pas grand chose, ignorait l’origine de sa légère cicatrice à l’épaule, qui s’était élargie en grandissant. Replonger dans pareils souvenirs lui fit mal, aussi réussit-il ce qu’il savait faire : éloigner la conversation de lui. « Donc, ton père a pris le nom de ta mère, hein ? J’imagine le scandale aux banquets. » Il avait du en entendre parler, mais son cerveau avait occulté bien des conversations de l’époque. Sûrement même qu’on avait pas du prononcer le nom maudit de cet oncle impie devant lui. Dans ces familles là, les mots avaient un pouvoir. Le silence faisait mourir les gens. C’était dire si pour eux, il devait être mort depuis longtemps.


Dernière édition par Athos Greyson le Lun 21 Sep 2020 - 3:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson 129196351Ven 11 Sep 2020 - 16:08

Wilda était une bavarde. Il s’agissait d’un fait qu’elle ne tentait pas de démentir. Elle était construite ainsi et avait toujours été encouragée, autant par sa mère que par son père, à s’exprimer sur ses émotions et ses opinions. Elle manquait d’inhibition, ce qui pouvait être autant une force qu’un tort – toutefois elle préférait le voir comme une force – et était insistante sur la rigolade, ce qui la faisait trop souvent passer pour une meuf légère. Or, la poursuiveuse était toute en profondeur (cadeau), particulièrement en ce qui avait à trait à l’amour familiale et au respect des individus. La sorcière maintenait, après tout, une distance marquée avec sa mère depuis qu’elle avait appris le rôle qu’elle avait eut dans la simulation de la mort de sa cousine, Jyn. La brunette souffrait de cette distance, mais elle n’arrivait pas à pardonner à sa mère, et ni à sa sœur d’ailleurs, d’avoir renié Jyn, si cruellement. Pour Wilda, la famille était sacrée, tout comme les amis. On devait les chérir, les accepter avec leurs avantages et désavantages, les pousser vers le haut et les aimer. Elle n’arriverait jamais à comprendre les familles sang-pur, ni comment on avait pu couper les ponts avec un fils aussi brillant, moral et juste que son père. Ni même comment ou pouvait penser renier un fils dévoué tel Evan Talbott dont le cœur jadis amoureux aurait pu lui faire choisir une impure. Et encore moins comment on pouvait se départir du ténébreux Athos Greyson, qui, bien qu’il affichât des airs de bad boy, lui semblait être un homme pur, de par ses intentions plus que de par son sang. La sorcière avait perdu son sourire taquin, ne pouvant imaginer la peine qu’il avait vécu, mais sachant qu’elle avait été éprouvée et l’été peut-être encore. Elle garda le silence et le laissa parler, car elle savait que ce n’était pas à elle de le faire. Le poursuiveuse piqua néanmoins une frite à son cousin et se l’enfila en catimini.

Plus il se confiait, plus les lèvres de Wilda se pinçaient. Le patriarche White le dégoutait, et la matriarche n’avait pas été bien mieux si elle n’avait pu stopper les évènements. La sorcière renifla pour empêcher un rire jaune. C’était quand même particulier d’en vouloir à son gamin pour avoir des ambitions. La ton d’Athos lui fendit le cœur et elle se trouva bien chanceuse de ne pas avoir été élevé dans un tel environnement. Elle refusait d’interpréter les yeux de son cousin pour y déchiffrer une violence qui avait été probablement aussi psychologique que physique, tout ça lui était tellement irréel qu’elle n’arriverait pas à l’avaler. « C’est dégueulasse. » trancha-t-elle d’un ton cassant qui lui était inhabituel. « C’est dégueulasse, anormal et criminel et rien, absolument rien ne justifie ce que tu as vécu – elle ne savait pas exactement ce qu’il avait vécu, mais elle en supposait suffisamment. – je suis contente que tu en sois sorti, de ce manoir, même si ç’aurait été mieux que ce soit ton choix. » Wilda faisait ce qu’elle savait faire : elle laissait parler son cœur avec intelligence et dévouement. Elle aurait dit la même chose à n’importe qui, qu’il soit de la famille ou non, car les abus parentaux l’horripilaient, mais du fait qu’il soit son cousin, ses paroles étaient encore plus significatives. Il avait ignoré, jusqu’à ce jour, qu’il existait une partie saine de sa famille – ou du moins relativement saine. Elle lui vola une autre frite histoire de se calmer, même si le sujet lui avait couper l’appétit. « Papa vas bien t’aimer. Tu as une force d’esprit bien présente…et une sale langue, c’est une fierté de t’avoir dans la famille » La cousine lui offrit un sourire sans joie. Elle le pensait. Son regard sur le brun avait changé. « Oh, parce que tu vas venir souper à la maison bientôt hein. On a du bon Whisky…un tort que pa’ a bien gardé. Le seul promis. » et peut-être la droite posture qu’il partageait clairement avec Athos, mais ça, ça clashait moins, puisque Glynnis avait toujours insisté sur les bonnes manières et la droiture. « On ne parle pas beaucoup du coté Nott à la maison. Il y a un consensus non écrit qu’il s’agit d’un sujet qui ne mérite pas notre énergie. Ça fait à peine un an que j’ai appris ce qu’aurait dû être mon nom de famille. Mon père a passé trop de temps l’un des elfes de maison – les yeux de Wilda brillèrent, son père était l’homme de sa vie, elle l’admirait et le tenait en très haute estime – il était trop brillant pour ignorer leur intelligence et leur sensibilité. Une chose en amène une autre, il est désormais professeur à l’ESM, il donne très peu de cours mais dédie tout son temps à la recherche sur les droits des créatures magiques et leur défense. Pappy et Mammy Nott regrettent sans aucun doute leur choix de nounou. C’est un homme savant, bon et juste. Et prendre le nom de maman a certes créer un scandale, mais l’intention n’en était rien… tu vas comprendre en rencontrant ma mère…c’est une féministe plutôt insistante. » La fin de son monologue arracha un sourire à la poursuiveuse. Il était peut-être temps qu’elle accorde à sa mère un moment pour s’expliquer et qu’elle tente de faire la part des choses. Après tout, la famille c’était sacré et bien imparfait. Wilda vola une troisième frite à son cousin. « Pitier, garde ton bol loin de moi, coach va me trucider. » Par dépit, elle enfourna une bouchée de poulet sec. La sorcière était bien contente que sa date soit son cousin, d’ailleurs, elle savait qu’elle ne serait jamais déçue avec Galaad.
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