ϟ la fiche de recensement

NOM - Stomby PRENOMS - Antinea Zanna DATE DE NAISSANCE - 26 septembre 1958 AGE - 19 ans VILLE D'ORIGINE - Belfast SANG - Officiellement sang-pur, mais la vérité est tout autre... ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serdaigle ! ORIENTATION - Côté du bien

Antinea est une jeune femme particulièrement complexe. De par son jeune âge, l’on pourrait croire qu’elle est pleine d’insouciance, recherchant la liberté et l’amusement. Pourtant, la réalité est tout autre.
Abandonnée par leur mère lorsqu’ils étaient très jeunes, la fraterie Stomby a dû très rapidement trouver un nouvel équilibre. Selena, l’aînée, a pris le rôle de mère, éduquant les deux plus jeunes, leur inculquant des valeurs dont ils n’ont pas forcément tout retenu d’ailleurs. C’est pendant cette enfance particulière que les caractères se sont révélés : Selena était l’aînée maternelle, qui avait besoin de tout contrôler et qui levait souvent la voix pour montrer son autorité ; Galaad, celui du milieu, était celui qui se laissait porter par la vie en faisant très attention à profiter d’absolument tout et sans aucune modération ; quant à Antinea, la cadette, elle était celle qui se réfugiait dans les études, utilisant son intelligence très développée pour s’élever, c’était celle à qui on pardonnait tout mais qui tentait surtout de rattraper les bêtises de son frère. Aujourd’hui, les Stomby sont exactement pareil. Selena est toujours sur le dos de Galaad, qui lui vis sa vie sans se préoccuper de quoi que ce soit, et Antinea remue ciel et terre pour lui éviter les reproches de leur père et de leur aînée.
Cette jeune femme de 19 ans est, on peut le dire, hyperactive. En plus de ses études dans les métiers de l’écrit, elle travaille à mi-temps dans une agence immobilière pour sorciers et effectue un stage dans la maison d’édition Wizz Hard Books. Elle ne compte pas ses heures, au contraire elle aimerait pouvoir faire plus ! Pourtant, elle se destinait au départ à un tout autre avenir. Grande fan de quidditch depuis son plus jeune âge, elle était entrée dans l’équipe de sa maison à Poudlard, et elle y avait excellée. Bien déterminée à devenir joueuse professionnelle, au poste de poursuiveuse, elle avait renoncé à son rêve en voyant la manière dont son frère subissait les remontrances de leur père et leur sœur. Elle devait trouver un travail qui lui assurerait d’être à l’abris de leurs remarques et, surtout, qui lui permettrait d’aider son frère. Elle avait donc changé de projet professionnel en décidant de faire des études et en travaillant à côté. Elle avait également fait un prêt auprès de la banque pour acheter un appartement et être indépendante. Elle prêtait d’ailleurs très souvent son canapé à Galaad, ainsi que des sommes d’argent. Antinea était très protectrice avec son frère, très altruiste aussi.
Sérieuse, organisée et têtue, Antinea sait ce qu’elle veut faire de sa vie et fera tout pour y arriver. S’il faut travailler plus que de raison, elle le fera sans hésiter.
Très protectrice avec son frère, elle n’hésite pas non plus à lui faire la morale lorsqu’il va trop loin, tout en restant très bienveillante avec lui. Elle s’inquiète parfois à outrance pour lui, comme si elle était leur mère. Ce côté maternel, Galaad le connait bien, puisque c’est grâce à lui qu’il peut crécher chez elle ou lui demander de l’aide financière sans jamais qu’elle ne lui demande de la rembourser.
Bien qu’elle soit naturellement sociable, Antinea se sent parfois à l’écart des autres, surtout quand ils ont son âge. Avec les responsabilités comme les siennes, elle n’est pas aussi insouciante que les autres jeunes sorciers. Pourtant, de temps en temps, quand elle en a marre de devoir faire attention à tout et de se comporter comme une adulte, elle se laisse aller, souvent dans les bars, ou avec des inconnus qui lui feront oublier, au moins pour une nuit, qu’elle doit gérer des études, deux boulots et un grand frère incapable de s’occuper de lui. Ce genre d’écart lui arrive quand même rarement, c’est surtout quand la pression est beaucoup trop forte pour elle.
Côté relation, la jeune femme n’est pas très aguerrie. Habituée à voir son frère lui piquer ses coups de cœur, elle peut se montrer jalouse et donc gâcher ses chances avec les potentiels petits copains. Elle a pour le moment abandonné l’idée d’en avoir un, d’ailleurs, puisqu’elle doit se concentrer sur sa vie d’étudiante et sa vie professionnelle.
Enfin, Antinea est une personne absolument adorable. Très positive et enjouée, elle se met rarement dans des situations de conflits. Même avec sa mère, qui pourtant est partie du foyer familial quand elle avait 6 ans, et malgré le fait qu’elle lui en veuille, elle garde une relation chaleureuse grâce à des lettres. D’ailleurs, si elle a un soucis avec quelqu’un, elle préférera lui envoyer un hibou plutôt que de lui dire en face…

VOTRE PATRONUS - Un chien de la race des border collie : protecteur, gardien de troupeaux, loyal, travailleur, intelligent et fidèle
VOTRE EPOUVANTARD - Son père, sa soeur et son frère lui tournant le dos, s'éloignant d'elle sans qu'elle ne puisse les rattraper, comme sa mère...
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Glace fraise / beurre de cacahuètes
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Orchideus : la mère d'Antinea aimait beaucoup les fleurs et faisait toujours apparaître un beau bouquet sur la table. Une fois partie, c'est sa fille cadette qui a continué à le faire, ce qui lui permettait de se rappeler sa maman...
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Le philtre de paix, qui lui permet parfois de se calmer lorsque la pression est trop forte pour elle
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury et Bott, la librairie
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Circé. Sa mère lui racontait souvent la légende de Circé au moment du coucher.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Le vivet doré
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Le parfum des fleurs sauvages, l'odeur de la pluie, celle du sable chaud et, pour finir, celle des vieux parchemins...

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? -

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.

Chère maman,

J’espère que tu vas bien.

   Je suis vraiment désolée de ne pas avoir pu te répondre plus tôt, c’est que je ne cesse de courir… Mais tout va bien, je t’assure ! Laisse-moi de parler de ce que je fais en ce moment – dis-toi en tout cas que je suis en pleine forme !

   Tout se passe bien concernant mes études. J’aime toujours autant mon cursus à propos des métiers de l’écrit. Ma deuxième année est en train de se terminer et j’ai toujours de très bonnes notes (ce qui, tu le remarqueras, ne change guère de ma scolarité à Serdaigle). Les cours me plaisent, même si je comprends que certains métiers étudiés ne seront clairement pas ceux auxquels je me destinerai (être auteure ou rédactrice de contenu publicitaire ne m’attire par du tout), contrairement à d’autres qui semblent réellement passionnants (le métier d’éditeur a l’air tout simplement super, comme celui de journaliste, mon cœur balance !). J’ai encore l’année prochaine pour me décider, ce qui me laisse du temps.
   Concernant mon travail à mi-temps à l’agence immobilière pour sorciers, là encore tout se passe bien. Mon chef est très content de moi – il paraît que je pourrais vendre un taudis simplement avec un sourire, mais je ne vois pas de quoi il parle – et les clients laissent toujours des commentaires favorables à mon propos. Enfin, presque tous. La semaine dernière, un client cherchait un endroit calme et discret en ville, avec peu de fenêtres et surtout pas de voisin, mais en ayant une bonne vue sur le rue (très commerçante et fréquentée), il voulait également payer une somme plus conséquente que le prix demandé et ne pas donner son vrai nom… J’ai refusé,  parce qu’avec toutes les attaques de mangemorts en ce moment il est hors de question que je vende un bien à une personne que je soupçonne d’en être ! Mes valeurs sont ce qu’elles sont, et je ne les renierai pas pour une vente. Heureusement qu’il y a très peu de client comme celui-ci. Bref… * Même si je m’en sors bien et que je trouve ce métier agréable, je ne me vois pas faire carrière dans ce milieu… On verra bien ce que l’avenir me réserve !
   Autre chose, à propos de mon temps et de mes activités… Premièrement, ne t’énerve pas et surtout ne t’inquiètes pas. Je ne t’en ai pas parlé avant, mais j’avais postulé à un stage (rémunéré, je ne me suis pas faite avoir !) chez Wizz Hard Books, la célèbre maison d’édition, celle qui publie Le Quidditch à travers les âges, que tu m’avais envoyé pour mon treizième anniversaire. J’y travaille quelques heures par semaine, un peu comme temps-partiel au final, et ça se passe très très bien. J’adore ce que j’y fais (lecture, sélection et correction de manuscrits) et le directeur m’a félicité plusieurs fois, me parlant même d’une évolution de mon poste… Je sais déjà ce que tu vas dire : « tu travailles trop, concentre-toi sur tes études, ne te tues pas à la tâche… », mais sache que je suis vraiment heureuse de travailler et je n’imagine pas rien faire à part étudier. Qui plus est, ça voudrait dire retourner chez papa et ça je ne le peux pas (même si je l’aime évidemment de tout mon cœur). Mes notes sont toujours bonnes et je dors suffisamment pour être en forme.
   J’arrive à mettre de l’argent de côté, même si j’ai un petit prêt à rembourser et à un frère à entretenir (non, Galaad ne travaille toujours pas, mais je lui ai trouvé un appartement déjà !).

   Tu demandais des nouvelles du reste de la famille, dans ta dernière lettre. Que te dire à leur propos ? Selena travaille avec papa dans l’entreprise familiale, mais honnêtement je suis incapable de te dire qui la contrôle vraiment. Je crois qu’il commence à fatiguer, et que Selena en profite pour faire appliquer sa façon de faire. Je ne dirai jamais du mal de Selena, elle est travailleuse et elle saura gérer l’entreprise d’une main de maître. Même si nous ne sommes pas d’accord sur tout (ça a toujours été comme ça), elle s’est toujours comportée comme une grande sœur protectrice avec nous et je lui en serai toujours redevable.
Quant à Galaad… Il ne travaille pas, sort, fait des rencontres, ne se soucie de rien au final. Selena et père sont derrière son dos, et la première ne cesse de lui faire la morale. Ils ne se parlent plus trop, d’ailleurs, comme avec père Galaad a pris ses distances, ce que je comprends. En un sens, je l’envie… Je ne lui dirai jamais (ou alors sans le vouloir), mais j’aimerai tant être comme lui, profiter de ma jeunesse, avoir vraiment 19 ans… J’ai l’impression d’être une mère pour lui, et je ne lui reproche pas, m’occuper de lui fait partie de mon devoir, mais j’ai l’impression de passer à côté de ma jeunesse, d’avoir trop de pression et de devoir qui ne sont pas de mon âge. C’est comme lorsque j’ai dû renoncer à mon rêve de devenir joueuse de quidditch professionnelle… Mais bref, tout le monde va bien !

   Quant à ta dernière question… Eh bien, comment dire… Les rencontres ne sont pas ma priorité. Et puis, de toute façon, je ne sais pas comment m’y prendre. Les hommes avec qui j’ai eu des rendez-vous (et laisse-moi te dire qu’ils sont peu nombreux) ne comprenaient pas du tout mon mode de vie. Ils trouvaient que je travaillais trop, ou alors me disait que c’était stupide de m’occuper de mon grand frère, qu’il avait qu’à se débrouiller plutôt que de compter sur moi.  J’ai détesté que l’on juge ma vie sans même essayer de comprendre. Qui plus est, et je crois que je le tiens de toi, je rêve encore à l’amour, le vrai, celui dont on parle dans les romans… Je te rassure tout de suite : j’ai connu des hommes et je ne compte pas me faire nonne. Il m’est arrivé d’avoir des histoires d’une nuit, quand j’avais besoin de poser mes responsabilités dans un coin et de me laisser porter, mais évidemment ça ne peut déboucher sur quelque chose de sérieux…

Parle-moi de ta vie, de la France, des voyages… Parles-moi de tout ce qui te plaira, s’il te plait.
Tu me manques…

Ta fille,
Antinea Z. Stomby

*En me relisant, j’effaçais toute trace de cette anecdote. Je ne devais pas oublier à qui je parlais, les idées de ma mère étant les mêmes que Selena…

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Quelques uns oui   Où avez vous connu le forum ?  Grâce à une fille géniale   Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui chefs manticore

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :
— Pour une raison ou pour une autre (maladie, accident magique ou autre), vous devez passer un court séjour à Ste-Mangouste. Pourquoi ? Que vous arrive-t-il une fois à l'hôpital ? Décrivez votre aventure au cours d'un RP.

Les vacances venaient tout juste de commencer. J’étais de retour chez moi depuis quelques jours à peine que je me retrouvais déjà seule dans la grande maison, et ce malgré l’heure tardive. Père et Selena étaient au travail, ce qu’ils m’avaient dit ils avaient de grosses réunions toute la journée et rentreraient probablement tard, les négociations pouvant s’éterniser. Qu’ils ne soient pas là ne me dérangeait pas, en fait. Être seule n’avait jamais était un problème pour moi, au contraire même cela me permettait de lire et réviser sereinement, sans entendre leurs discussions parfois dérangeantes pour moi. En vérité, ce qui me pesait plus que le fait d’être seule, ce soir-là, c’était l’absence de Galaad, mon grand frère. Depuis qu’il avait quitté Poudlard, il y avait maintenant un an de ça, il avait décidé de ne plus remettre les pieds dans la demeure familiale, et ce pour ne plus à avoir de contacts avec notre père et notre grande sœur. Résultat, la maison était bien vide et terne sans lui, sans ses éclats de rire et ses frasques en tout genre… A dire vrai, je le comprenais. L’ambiance n’était pas agréable chez nous pour lui : Selena était toujours sur son dos, cherchant la moindre excuse pour lui faire un reproche. Peut-être était-ce parce qu’elle était trop maternelle avec nous, mais Galaad ne supportait pas ça. J’avais toujours été à l’abris de ce genre de comportement venant de ma sœur, et après tout je faisais tout pour.
En bref, ce soir-là, ou plutôt en plein milieu de la nuit, j’étais dans ma chambre, toutes les bougies allumées, et j’étudiais. Je faisais partie de la maison des Serdaigles, cela s’expliquait surement par mon grand plaisir à apprendre de nouvelles choses, par ma curiosité et mon esprit vif. Mais tout cela n’était pas tombé du ciel comme par magie – bon sang, ce que j’aime cette expression moldue ! – mais bien parce que je travaillais sans cesse. Penchée sur mon parchemin de métamorphoses, je sursautais légèrement en entendant taper à la fenêtre. C’était un hibou qui m’amenait un courrier. Il était essoufflé et semblait vouloir que je lise très rapidement ce qu’il était écrit sur le bout de papier, ce que je fis une fois la fenêtre ouverte. « QUOI ? » criai-je malgré moi, de surprise et de peur. Sans plus attendre, j’enfilai une veste, enfourchais mon balai et décollais tout droit vers l’hôpital de Sainte Mangouste. J’étais incapable de réfléchir, la peur s’était emparée de mon esprit et me faisait imaginer des choses affreuses. S’il était mort ? Oh par Merlin il ne pouvait pas mourir ! Ah non, hors de question ! Maman nous avait déjà abandonnés, alors non le quota était largement dépassé.
Arrivée à l’hôpital, je fonce vers la première personne habillée en blanc que je vois « Madame ! Vous pouvez m’indiquer où se trouve le patient Stomby ? » lui ai-je demandé avec des tremolos dans la voix en lui tendant le courrier du médecin. Avec un sourire chaleureux et rassurant, elle déclara qu’elle allait m’y conduire, et que je devais respirer plus calmement, ce que je fis en la suivant. Je serais mon balai contre moi, en priant de toutes mes forces pour qu’il aille bien. « Vous êtes de sa famille ? » demanda-t-elle, ce à quoi j’hochais vivement la tête. « On l’a retrouvé pas très loin d’ici. Il… Il se vidait de son sang. L’hémorragies a été très difficile à arrêter, mais ça va mieux maintenant » m’expliqua-t-elle avec beaucoup de douceur. D’accord, alors il allait mieux, c’était ce qu’elle voulait dire non ? Donc il était vivant et il allait s’en remettre, n’est-ce pas ?
Arrivée dans la chambre dans laquelle il se trouvait, je me suis précipitée vers lui. Il avait des bandages sur l’entièreté de ses bras, et ils étaient couverts de sang. Je fronçais les sourcils et me tournais vers la médicomage « Vous aviez dit que l’hémorragie était contrôlée ? » demandais-je. « Elle l’est, ne vous en faites pas ça va bientôt arrêter de saigner. Il ne devrait pas tarder à se réveiller » déclara-t-elle avant de quitter la chambre.
Assisse depuis plus de trente minutes, je guettais la moindre réaction du corps meurtri devant moi. Galaad allait se réveiller, elle l’avait dit, tout irait mieux dès qu’il serait conscient. Soudain, ses yeux semblèrent tenter de s’ouvrir. Il cligna plusieurs fois des paupières pour adapter sa vue à la lumière. Il regarda ses bras, puis tourna légèrement le visage ce que lui permit de me voir. « Bon sang Galaad ! Qu’est-ce qui t’est arrivé ? Les Médiicomages m’ont dit qu’ils t’ont trouvé pas loin d’ici, en train de te vider de ton sang. Ils ont un mal fou à arrêter les hémorragies. Tu as été attaqué ? » demandai-je finalement, inquiète. A ces mots, enfin à cette interrogation, mon frère détourna le regard et se mordilla l’intérieur des joues. C’était typique de mon grand frère : quand quelque chose le mettait mal à l’aise ou l’exposait trop, il faisait ça. « Attends, ne me dis pas que… Galaad, c’est toi qui t’es fait ça ? » murmurai-je, n’osant pas y croire. « Écoute, j’avais bu et… C’est pas ma faute je te jure… » commença-t-il à se justifier avant que je ne pose ma main sur la sienne et la lui serre. J’avais eu si peur… Il allait si mal que ça ? Un bruit étouffé de pas parvenait jusqu’à nous, les médicomages devaient venir vérifier ses pansements surement. Avant que la professionnel de santé n’entre, Galaad me murmure « S’il te plait, ne dis rien à Selena »…

Rebienvenue avec ce super-choix de PV