SUJET COMMUN ELEVE | MAI 1978 | TERMINÉ

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'Le dé ' : 6

"Ca nous crée surtout des tâches sur nos uniformes..."

Il n'allait pas compatir sur le sort de Croupton (il avait toujours en travers de la gorge l'épisode de la bibliothèque), mais il ne put s'empêcher de froncer les sourcils en réalisant que cela faisait perdre des points à la Maison d'appartenance d'Amelia. Certes, ils avaient d'autres motifs d'inquiétude cette année, mais.... enfin pour le principe, il secoua la tête imperceptiblement, agacé.

Remarquez, à ce train, Poufsouffle allait remporter la coupe sans avoir besoin de rien faire. Ils étaient bien sympa, les Poufsouffles, mais entre celle qui avait balancé Croupton, et Reginald qui était.... disons égal à lui-même.... Tu parles d'une récompense méritée, tiens...

D'accord, peut-être qu'il lui restait un vieux fond de rivalité inter-Maisons, malgré l'approche de la fin de sa scolarité.

1-2 : 1 chaudron nettoyé, sérieusement, quand est-ce qu'on a fini?? Il vous a parlé de ses parchemins à relire?
3-4 : 2 chaudrons récurés, il est en rythme de croisière, en mode automatique, il ne réfléchit même plus
5-6 : 3 chaudrons étincelants, et voilà, il est à fond, ça l'a reboosté ces histoires de rivalité intermaisons!

1+2+2+3 : 8 Chaudrons!

Le membre 'Gauwain Robards' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Le dé ' : 6

Son regard imperturbable brillait d'une lumière de pur sadisme alors qu'il observait les élèves finir leur retenue. Un samedi matin si doux pour ce cher Argus, il ne se souvenait pas d'en avoir vécu un si agréable depuis qu'il était en poste dans cette école de malheur. Certains avaient le récurage de chaudrons dans le sang et le cracmol notait mentalement les noms pour s'en souvenir, le jour où il devra leur mettre individuellement une retenue. Finalement, hélas, la retenue prit fin. Il les laissa quelques minutes supplémentaires, par plaisir malsain avant de relever sa carcasse sèche et frêle pour prendre la parole : « La retenue est terminée. Placez vos chaudrons propres dans ce coin » - il étira un bras presque rachitique pour désigner l'endroit approprié - « et sortez ». Les élèves ne se firent pas prier et devant le brouhaha ambiant, il éleva sa voix : « EN SILENCE ! ». Le chat dans un coin regardait passer les élèves avec un air hautain. Argus était d'excellente humeur, et c'était pour le mieux.

HORS-JEU A LIRE :

PRÉFET GRYFFONDOR

Rien à foutre des coups de livre, des bosses, cabosses, d’avoir la gueule de carabosse. La tête enfoncée autant qu’elle le pouvait dans ses épaules, la lionne ne desserrait pas ses crocs. Jusqu’à ce que Argus Rusard, plus vif que ce que sa carcasse déglingos laissait supposer, les sépare. Moggy n’était pas vraiment dans la course à la coupe des maisons et si elle n’avait pas été colère au point d’en perdre sa répartie, elle en aurait fait perdre encore tout un tas, des points, en insultant la plus grande. A la place, elle la fixait méchamment avec un filet de bave qui lui coulait sur le menton. Elle s’essuya dans sa manche en la regardant partir et geindre jusqu’à ce que la porte claque derrière elle. Gauwain, un ami de son copain, s’était rapproché. Reginald la rejoint complétement, lui arrachant un sursaut. Elle était encore de sale humeur et s’empara de sa friandise d’une main tremblante. « C’est pas un chewing-gum, c’est un chuddy ! ». C’était comme ça qu’on disait chez elle en tout cas : Manchester Style ! Elle le mâchonna avec ses molaires, ça avait meilleur goût que les yeux de tritons ou les doigts de la goule.

Un autre élève se mangea une sanction, vachement plus grave que la perte de points, une heure de colle en rab. Et pile quand elle se dit qu’elle avait plutôt intérêt à se tenir à carreau, le concierge les relâcha. Elle porta en deux fois les huit chaudrons qu’elle avait empilé dans son coin de cachot, bien guèze de garder pour elle, et seulement pour elle, les dragées collectés à la sueur de son biceps.

PRÉFET SERDAIGLE

« Haan ! T'es un tricheur ! Fais pas ça ! Imagine Rusard il te voit ! Espèce de troll des montagne ! » Pour qui se prenait-elle, je m’apprêtais à lui jeter un sortilège de bloclangue lorsque le concierge débarqua « Dix points en moins pour votre maison, Croupton, et une heure de colle supplémentaire à votre tableau de chasse... Vous resterez une heure de plus après les autres. Vous avez de la chance, Grant sera avec vous ». Je voyais bien Rusard triomphait et je n'allais pas le laisser faire. Il en était hors de question. Je ne méritais aucune de ces punitions. "Monsieur Rusard, je vous rappelle que vous n'êtes que le concierge et vous n'êtes pas compétent ni pour me donner une retenue ni pour retirer des points à ma maison. Vous devez en référer à mon directeur de maison qui décidera de la sanction la plus appropriée". Rusard n'était pas rusé, et moi je n'étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds. "Nous pouvons aller tout de suite dans son bureau mais ce serait une perte de temps. Quelle punition pourra-t-il me donner? Je ne suis pas responsable du délit qui est à l'origine de cette retenue. Cette punition est illégitime. Elle doit être annulée. Si elle est annulée, rien de ce qui se passe ici ne peut être pris en compte" continuais-je avec aplomb. L'avantage d'être le fils du directeur de département de la justice magique, c'est que vous finissez par vous y connaître en droit, surtout quand votre père parle toute la journée de son travail et puis ça intimide: " "Je me demande ce que mon père va penser de toute cette injustice qui règne à Poudlard. Bien sûr, je pourrais me taire si vous en fait autant" j'avais sérieusement d'autres chats que Miss Teigne à fouetter et des buses à réviser plutôt que des chaudrons à récurer. Lorsqu'il annonça la fin de la retenue, je rejoins mes camarades vers la sortie en défiant Rusard du regard. S'il voulait jouer, nous allions jouer.

HJ: 7 chaudrons ===> 7 points que j'offre à Serdaigle

Merlin Merci, c'était enfin fini! Le soupir de soulagement dût être audible à l'autre bout de la pièce et il n'en avait récure. Voilà. On pouvait reposer les brosses, aller se laver et retourner aux révisions autrement plus importantes pour son avenir.

Il n'était apparemment pas dit, cependant, que tout cela s'achèverait si paisibblement que cela.

Il fallait reconnaître à Croupton un certain cran. .....Cependant, pour la forme, et parce que son ego n'était toujours pas totalement remis de la petite aventure de l'autre fois, il se fit un devoir de lever les yeux au ciel, tout en ramassant ses chaudrons. Je te jure... Pour la première (?) fois de sa vie, il souhaita bon courage à Rusard pour gérer le Serdaigle.

Il suivit les autres élèves, déposant ses 8 Chaudrons avec les autres. Bien qu'il n'ait pas vraiment eu l'esprit aux problématiques d'affrontements inter-maisons... il décida de faire don de ses points à Serpentard. Sans doute parce qu'il s'agissait probablement là d'une des dernières fois où il pourrait le faire. Oui, c'était sans doute par nostalgie.

CAPITAINE SERDAIGLE

C'était si drôle de voir les élèves se tirer dans les pattes. Entre Victoria qui dénonce, Barty qui s'enerve contre Rusard ahaha c'était si drôle ! Il était presque triste que ca se termine déjà ! Mais bon il placa ses 8 chaudrons tout propres sur le côté et suiva le troupeau d'élèves. Il décida pour la première fois de sa vie de donner 9 pauvres petits points à Serdaigle haha.

ORDRE DU PHÉNIX

Le Professeur Martens regarda pensivement l'heure sur sa montre, posé dans ses appartements. Eh bien, vu l'heure, la retenue de ses chers élèves approchait à sa fin. Il referma le livre qu'il était en train de lire. Et il alla jusqu'à la salle de retenue, d'où il vit certains élèves sortir, la mine bougonne. Certains le dévisageaient, l'air mécontent, marmonnant un vague salut. Quand il entra dans la salle de retenue, tous les chaudrons avaient été récurés.
Mais il vit un élève, Mr. Croupton, arguant Mr. Rusard d'une sanction avec laquelle il ne semblait de toute évidence pas d'accord. Sans un mot, le Professeur Martens écouta cet échange et fut outré de la condescendance du Serpentard. Il en venait à se demander si un tel comportement aurait été possible du temps de sa scolarité à Poudlard et si c'était juste les jeunes générations qui étaient comme cela.
Il finit par décider d'intervenir.
« Mr. Croupton, avez-vous quelque chose à redire sur mon sens de la justice ? » demanda-t-il alors avec un petit sourire aimable qui lui était si caractéristique. « Et il me semble que Mr. Rusard est tout aussi apte à donner des sanctions aux élèves ayant enfreint les règles, puisque je lui en ai donné le pouvoir. Mais puisque vous semblez sceptiques quant à ce fait, alors je me charge moi-même de vous retirer ces dix points à Serdaigle et de vous donner une heure de retenue supplémentaire la semaine prochaine. Non, deux. Je ne tolérerai pas l'insolence dont vous venez de faire preuve. »
Le Professeur Martens n'appréciait guère Barty Croupton Senior qu'il estimait être un mauvais juge. Alors entendre son fils parler de lui lui aurait presque fait grincer des dents. Mais en tant qu'enseignant, il gardait ses opinions politiques pour lui.

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