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It's a hot summer baby | WILDA

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Anselmus Spudmore

Anselmus Spudmore


NEUTRE
Le silence est une opinion.

NEUTRELe silence est une opinion.
| HIBOUX POSTÉS : 228
| AVATARS / CRÉDITS : © Egérie de Agathe, parce que je le vaux bien !
| SANG : Mêlé


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Randolf, son aîné
| PATRONUS : Un sanglier
| POINTS DE COMPÉTENCE :

It's a hot summer baby | WILDA - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: It's a hot summer baby | WILDA It's a hot summer baby | WILDA - Page 2 129196351Mer 8 Juil 2020 - 14:10

Malgré ses relations catastrophiques avec les femmes, tout au contraire de ses exploits aéromagiques honorables ; l’ensorceleur continuait à placer sa confiance au mauvais endroit. Il était trop audacieux avec la poursuiveuse, ne percevait pas les mille manières dont cette relation aurait pu se retourner contre eux. Et il était réservé, et non pas avisé, quant aux sortilèges de contre-poussée qu’il développait en catimini pour l’Eclair de Feu. Sa famille (qu’on pouvait raccourcir à l’entreprise familiale s’agissant de ses rapports avec le père et le frère) s’était trop employée à démonter ses compétences et ses idées ces dernières années. Cela avait été une manière vaine pour son père de le challenger, une autre efficace pour son frère de finir de l’évincer. Spud, avant de s’épancher sur son projet, l'avait brièvement confessé à Wilda. Si tu as choisi la mauvaise équipe, disons que j’ai choisi la mauvaise compagnie.

L’esprit véloce de l’ancienne serdaigle avait immédiatement saisi l’idée qu’il avait en tête, la formula même mieux qu’il n’y était jamais parvenu. Il acquiesça, avec plus de raideur et de retenue dans la nuque qu’il en mettait dans ses doigts, lesquels s’aventuraient partout où le désir les emportait. Et se faisant, il apprivoisait cette crainte qui se mêlait étrangement au plaisir dans son bas-ventre, celle que la joueuse explose de rire, le traite de fou ou de crétin. Brillant, commenta-t-elle pourtant et sincèrement. Et comme si elle lui avait arraché cette ceinture qui le retenait encore, il l’avait attrapée par les fesses pour plaquer sa culotte contre son pantalon trop serré. Il ne voulait plus que son corps. Lui semblait que elle aussi. La frustration que Ansel ressentait au contact de leurs vêtements, il ne l’avait pas ressenti aussi sensiblement depuis longtemps. L’envie le crevait de découvrir et de jouer avec les moindres recoins de son corps dont seuls ses mains avaient appréhendés la beauté. Un grognement lorsque Wilda ajusta, parfaitement maîtresse de leur deux corps, sa position. Mais elle lui retint le menton. Elle n’allait tout de même pas les arrêter maintenant ? Autre chose que du pur désir brilla dans leur prunelle pendant un court instant où la joueuse l’encouragea. Quelque chose qui tenait à une certaine connivence intellectuelle, et sans doute à un respect mutuel aussi. C’était peut-être cette complicité là qui avait été absente de ces dernières relations finalement. Quelque chose lui disait qu’il serait impossible, après cette nuit, de retrouver le statut quo de leur franche rivalité. Sinon pour souffler le chaud sur un autre jeu. Il se sentait devenir plus vite accro à elle qu’il ne s’était senti devenir accro à l’alcool et à la fumette, c’était pourtant ses premiers vices. La maturité, plus que la jeunesse de la poursuiveuse, l’excitait. Anselmus voulut l’embrasser de nouveau, goûter encore à ses lèvres lascives, à sa langue langoureuse. Mais la femme jouait déjà avec sa mâchoire, son oreille, attisait son désir. Le ciel noir leur faisait oublier la présence d’une fête quelques mètres sous leurs pieds, les bruits de la nature couvraient la musique et les éclats de rire.

Ce désir lancinant que l’ensorceleur avait envie de posséder la joueuse toute entière menaçait de se trouver bafoué alors que, plutôt que de s’allonger langoureusement contre elle, il avait voulu la soulever encore par les fesses pour l’appuyer contre la verrière de l’usine. Une main serrée contre ses hanches pour l’inviter à oublier sa dernière pudeur contre son bâton, l’autre sous sa robe emprisonnant son sein. Le tissu de leurs vêtemente se tordaient sous des gestes de plus en plus empressés, les coutures menaçaient de se déchirer sous leurs muscles courbés jusqu’à ce que … « Merlin ! ». Sans prendre la peine d’écouter la suite du discours de l’inopportun, Spud se précipita derrière la cheminée la plus proche non sans oublier de tirer Wilda par le poignet. Plus de fourreau ou de talons pour la ralentir, bien qu’il n’était pas certain que les graviers produisent leur meilleur effet sous la plante de ses pieds libérés. Et dans un rire emprunt de ce mélange de complicité et de désir, il la serra contre lui … pour mieux transplaner avec elle.


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