ϟ la fiche de recensement

NOM - Lowe PRENOMS - Desmond Altaïr DATE DE NAISSANCE - 21 juin 1943 AGE - 35 ans VILLE D'ORIGINE - l'île de Mans SANG - Sang Pur ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard ORIENTATION - neutre (à la grande déception de sa famille)

Desmond est d'un naturel sinistre. Taciturne et renfermé, il se lie très peu avec les autres. La célébrité ne l'a pas rendu plus extraverti. Il est le plus mystérieux et inaccessible des Croque Mitaines. Là où Stubby prend toute la lumière, Desmond reste volontiers dans l'ombre. Hélas, cette attitude semble plaire à une étonnante quantité de groupies, et Desmond a dû régulièrement repousser des avances trop prononcées de certaines d'entre elles.
Malgré sa grande discrétion, il possède un petit côté fantasque inhérent au rock'n roll ; ses excentricités se traduisent principalement par le choix de ses bretelles colorées.
Son masque d'austérité se fissure uniquement au contact de son piano. Dans les instants où la musique le porte, il devient quelqu'un d'autre. Il lui arrive même de sourire. Ca n'est pas un euphémisme : la musique le fait vivre. Dans les textes de ses chansons, il y met tout ce qu'il n'est pas. Tout ce qui le fait rêver. Oui, Desmond a encore des rêves, mais ils lui semblent tellement lointains...
Il a parfois un comportement si froid et dédaigneux que des rumeurs commencent à courir sur le fait qu'il pratiquerait la magie noire (sans parler du fait qu'il appartienne à une famille de sang-pur et qu'il soit allé à Serpentard). Il n'a jamais affirmé ou infirmé cette rumeur. Ce que peuvent penser les gens le laisse indifférent.
Avec des personnes de confiance (que l'on peut compter sur le doigt d'une main), il se révèle en revanche d'une générosité et d'une gentillesse sans pareille. Les membres des Croque Mitaines le qualifient comme une personne douce, acharnée , têtue et passionnée.
Il alterne entre d'éclatants pics d'inspiration et de violents abysses de déprime.

VOTRE PATRONUS - Un corbeau
VOTRE EPOUVANTARD - une falaise de l'île de Mans (il ne sait pas pourquoi mais cette falaise le terrifie)
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – menthe poivrée
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Silencio (il l'utilise sur un interlocuteur agaçant ou impertinent).
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Felix Felicis
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury & Botts
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Albus Dumbledore
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Sombral
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – l'odeur du soufre (charmant, n'est-ce pas ?)

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Desmond arbore un look plutôt rétro assez classique (qui détonne fortement avec le reste des Croque-Mitaines) : pantalon droit, chaussures cirées et chemises. La seule touche d'originalité de sa garde-robe sont ses bretelles de différentes couleurs. Ses préférées sont les rouges.

- Il a étudié le piano classique durant toute son enfance, avant de dériver vers les accords diaboliques du rock.

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte moi un peu ta vie.
Desmond tend sa baguette avec réticence. Il est désagréablement surpris de constater que l'enregistrement passe par une énième interview. Il déteste ça. D'un air maussade, il répond :
Je suis le pianiste des Croque Mitaines.

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  
Effectivement. dit-il, de plus en plus lugubre.
Il n'a aucune intention d'en dévoiler davantage. Il tient à sa vie privée.

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  
J'étais à Serpentard, comme toute ma famille avant et après moi.  
Il a prononcé ces mots distinctement, sans masquer son agacement. Ses yeux sont mobiles. Régulièrement, il jette des regards de tous côtés, craignant d'être reconnu par un(e) fan. Le revers de la mornille de la célébrité, c'est qu'il a perdu son anonymat pour toujours. Sa paranoïa n'en est que plus décuplée, par moments. A chaque fois qu'il sent l'angoisse monter en lui, il essaye de la contrôler.

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Oedipe, non ?
Pas vraiment, non. répond-il sans aucun égard. Puis il se crispe davantage. J'estime être arrivé au bout de ce que je souhaite accomplir. De toute façon, la vie n'a rien de mieux à offrir. Ses épaules s'affaissent légèrement et il se compose une expression méprisante.

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?
Desmond laisse échapper un soupir.
Peu importe ma réponse, vous écrirez ce que vous voulez, au final.
Il n'était pas fataliste, seulement très pessimiste. De toute façon, les journalistes ne lui évoquaient plus aucune sympathie depuis qu'ils insinuaient qu'il était un partisan du Mal.

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !
Desmond récupère son bien d'un geste sec et s'éloigne à grands pas.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Non Où avez vous connu le forum ?  Google est mon ami ! Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Of course ! jeudi-jobarbille

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

— Vous êtes dans le Poudlard Express en direction de Londres. C'est votre tout dernier voyage en train, Poudlard, c'est terminé pour vous. Décrivez vos impressions et vos sentiments au cours d'un RP.



30 juin 1960.

Une atmosphère électrique semblait secouer le Poudlard Express tout entier. Il en était ainsi à chaque fin d'année. Les élèves, exaltés, étaient impatients de rentrer chez eux afin de bénéficier d'un repos bien mérité. Ca parlait fort, ça s'entraînait à lancer des sorts, ça chahutait.

Desmond ne partageait pas leur joie. Pour lui, le retour à la maison était synonyme d'angoisse. Plus il était loin de sa famille, mieux il se portait.

Dans son compartiment, Edgar Roses s'était amusé à ensorceler les boucles blondes de Darlene Woodyear et cette dernière poussait des cris de protestation tandis que ses amis s'esclaffaient.

Lassé par tout ce remue-ménages inutile, Desmond se leva et quitta le compartiment. Il en cherchait un vide qu'il ne trouva pas. Le train était bondé. Forcément.

Résigné, il fit coulisser la porte d'un compartiment au hasard, et se fit rabrouer par un Gryffondor qui était en dernière année comme lui.

"Dégage, Lowe ! Et emporte tes furoncles avec toi !"

Ses amis ricanèrent. Desmond obéit dans un claquement sec, manquant de s'y coincer les doigts. Il les remua avant de plonger la main dans sa poche, afin de les refermer autour de sa baguette. La rage prit le pas sur la peur. Il était décidé à donner une petite leçon à ces idiots.

A cet instant, une main fine se posa sur son avant-bras. Desmond tourna la tête et vit Murphy. Il s'agissait de sa meilleure amie, qui avait suivi toute sa scolarité avec lui. D'un simple regard, elle lui indiqua que ces fanfarons n'en valaient pas la peine. Il lâcha sa baguette et la suivit jusqu'à un compartiment miraculeusement vide.

"J'ai chassé les deux Poufsouffle qui étaient là." précisa-t-elle avec un air mutin.

Lorsqu'elle se laissa tomber sur la banquette, ses cheveux blonds rebondirent sur ses épaules menues. Desmond prit place en face d'elle et se mit à observer le paysage. La tranquillité, enfin !

"Tu as prévu quoi, pour la suite ?" demanda-t-elle.

La conversation de Murphy ne le dérangeait pas. Elle était l'exception qui confirme la règle. L'équilibre dont il avait besoin.

"Et toi ?"

Répondre à une question par une autre question : leur jeu préféré.
La jeune fille haussa les épaules, désinvolte.

"J'ai encore le temps d'y penser. Toi, en revanche... tes parents attendent que tu te décides."

La mâchoire de Desmond se contracta. Il avait achevé sa dernière année à Poudlard avec des résultats admirables en Potions, Métamorphose ainsi qu'en Sortilèges. Beaucoup de portes lui étaient ouvertes grâce à ses A.S.P.I.C excellents, mais il ignorait vers laquelle trébucher. Rien n'avait d'attrait. Toutes les perspectives lui semblaient insipides.

"J'ai comme l'impression que tu sais déjà ce que tu veux faire." lança Murphy, mystérieuse.

Desmond fronça les sourcils ; elle observait ses mains. Il baissa les yeux et s'aperçut que ses doigts pianotaient dans le vide, sur un clavier invisible. Il ferma aussitôt les poings et les cacha dans les replis de sa robe de sorcier, un sentiment de malaise l'envahissant crescendo. L'anxiété faisait trembler ses jambes.

"Je ne peux pas en faire mon métier." dit-il en se rembrunissant.
"Pourquoi pas ?"

Il la dévisagea. Il avait cent raisons à lui donner, mais il savait qu'elle n'en écouterait aucune.

"Quand tu joues, le silence se fait. Tout le monde tend l'oreille." déclara-t-elle. "Tu as quelque chose, Desmond. Ce truc que je suis la seule à voir, le reste du monde le voit quand tu joues."

Il eut un rire aigri et détourna la tête. Le paysage ensoleillé à travers la vitre lui semblait être un mensonge. Il n'y croyait pas. Pourtant, une petite part de lui se mit à douter. Si Murphy le disait, alors c'est que c'était vrai.

Peut-être...?
Pourquoi pas, après tout.

Stubby Boardman a écrit:

(t'as pas intérêt à me voler la vedette )

Citation :

Cher cousin...
Bienvenue, j'ose espérer que tu reviendras un jour sur le droit chemin