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Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin

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Kalia Lumpik

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COTÉ DU BIEN
On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.

COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
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MessageSujet: Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin 129196351Ven 6 Nov 2020 - 21:10

Kalia s'était réveillée aux premiers rayons du soleil. Les premières lueurs d'aube venait chatouiller son visage dans le petit appartement Londonnien qu'elle louait. Elle avait pris le temps de profiter de chaque minute de sa matinée ; elle avait bu son thé au camélia et avait avalé des toasts. Elle appréciait effectuer ce petit rituel en décalant sa table près de la fenêtre pour observer dehors. La température dehors lui donnait envie de mettre le nez dehors. Elle enfila une robe verte avec un col V, une de ses préférés, une paire de bas et ses bottes à talons. Elle peigna ses cheveux ondulés et les laissa détachés, appréciant le contact du vent sur sa belle chevelure rousse. Ses pas la guidèrent sans itinéraire précis. Elle déambulait dans les rues Londonniennes. Les températures commençait à se rafraichir mais cela restait un automne et la ramena plusieurs jours auparavant, lors de son escapade au cœur du pays de Galles avec Gauwain. Cela restait un magnifique souvenir pour la jeune fille qui marquait sa nouvelle vie hors de Poudlard et la rapprochait un peu plus de sa version adulte.

Elle se retrouva devant ce petit parc qu'elle appréciait tant depuis quelques jours, les feuilles prenaient une jolie couleur orange nuancé à l'instar de ses cheveux et voletaient de l'arbre au sol dans un ballet qu'elles seules pouvaient expliquer. La nature changeante provoquait toujours en elle un tourbillon d'émotions sans qu'elle ne puisse vraiment l'expliquer. Elle se sentait en phase avec elle au même titre que sa relation avec les animaux. Elle fit le tour du parc en observant les passants, en se posant près du lac peu à peu déserté. Celui-ci était plutôt calme. Les premières fraicheurs de l'année avaient tendance à inciter la population de son quartier à s'enfermer à double tour dans leur appartement bien au chaud. A l'inverse de toutes ces personnes, elle considérait que c'était les meilleurs moments... Elle vit des joggers, des personnes âgées qui se baladaient en solitaire ou même des jeunes en recherche d'inspiration, que celle-ci soit dirigée vers le dessin ou le texte. Chaque personne qu'elle rencontrait avait le droit à son sourire radieux. Sans forcément leur parler, elle avait l'intime conviction qu'adresser un petit signe à toute personne pouvait inspirer un moment de joie, aussi éphémère qu'il ne soit. Elle s'apprêtait à ressortir du parc après cette balade qui lui avaient éclairci les idées lorsqu'elle vit une personne supplémentaire posé sur un banc. Celui-ci eut le droit au même sourire resplendissant que les autres mais il ne le vit pas car il semblait absorbé par la lecture d'un ouvrage. Cela n'avait aucune importance pour elle, elle n'allait pas l'ignorer pour le seul prétexte qu'il ne la voyait pas. A quelques pas de la grande porte en fer forgé qui servait d'ouverture au parc, un détail dans le livre que tenait le jeune garçon l'attira. Elle semblait reconnaitre la couverture de celle-ci. Elle retourna sur ses pas afin de l'observer de plus près bien que cela soit légèrement impoli. A quelques pas seulement de l'homme au cheveux blond platine, elle eut sa certitude. C'était d'ailleurs impressionnant de voir à quel point il semblait complètement imperméable à ce qu'il se passait autour de lui. "Excusez-moi, vous êtes bien en train de lire "Frankenstein ou le Prométhée moderne" de Mary Shelley ?" Elle avait dévoré cet ouvrage pas plus tard que la semaine passée. Elle était ravie de voir quelqu'un d'autre le découvrir ou le redécouvrir. Cela la mit en joie et elle ne put s'empêcher d'arborer un sourire sans fin. "Il est passionnant n'est ce pas ?" Elle se trouvait debout devant le pauvre homme qui du arrêter sa lecture par l'arrivée inopinée et sûrement ennuyante de Kalia. Un mouvement de vent un peu plus violent que les autres entraina ses cheveux dans un désordre sans nom, ils partaient dans tous les sens, elle les remit en ordre afin de pouvoir continuer cette merveilleuse discussion qui semblait déjà mise en place, tout du moins de son côté.


Dernière édition par Kalia Lumpik le Mar 17 Nov 2020 - 22:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin 129196351Sam 7 Nov 2020 - 17:04

Assis derrière son large bureau en acajou, Corban paraphe.
Ce dernier annote et griffonne sa signature avec son écriture allongée caractéristique. Précautionneux et méthodique, il attend que l’encre sèche afin de poursuivre sa tâche avec le plus d’application possible. Silencieux, il aime à ne pas être distrait et se complait dans cette solitude manifeste qui le voit évoluer depuis qu’il a pris son poste dans l’unité de Morfin Carrow. Ce dernier lui vouant une confiance somme toute respectable à laquelle Corban doit répondre le plus naturellement du monde. Son patron est un mentor, d’un tout autre aspect que son grand frère Addison.

Addison, c’est celui qu’il aime le plus dans la fratrie Yaxley, délaissant volontairement ses sœurs. Envers qui, il a une affection polie mais qui s’achève rapidement car leurs discours ne l’intéressent pas. Magnanime, il se plait pourtant à être le modèle parfait du Sang-Pur et de ce qu’il en retourne. Faisant la fierté des géniteurs Yaxley, car éduqué dans ces principes d’un autre temps et d’un autre siècle. Mais, le jeune homme devenu nouvellement blond –plus par réelle provocation-, est souvent perçu comme progressiste par ses pairs. Notamment en ce qui concerne la condition féminine et ce qu’il vient à en penser. Il respecte les femmes et leurs âmes, n’hésitant pas à lire des ouvrages écrits de leurs plumes. Ces mêmes femmes, sont porteuses d’une nouvelle vision et cette dernière se veut appréciable.

Repoussant les formulaires sur son bureau, il se rend compte qu’il en a terminé avec toute cette besogne et en viendrait même à se décider de retrouver Addison. Non pas pour lui faire une quelconque surprise, mais pour passer du temps avec ce grand frère qu’il aime particulièrement. Malgré que leur relation est toujours auréolée de non-dits et de mystères. Mais, Corban possède pour son grand frère, un « amour » perceptible et engagé. Même, si le jeune Yaxley ne le montre pas souvent, son regard vert olive parlant souvent pour lui. Plus que des mots, d’ailleurs. Inspirant et expirant longuement, il s’extirpe de son fauteuil et se dirige vers son porte-manteau, où il s’empare de son long manteau sombre et de son écharpe assortie. Sa baguette, rangée judicieusement, il se saisit d’un livre qu’il occulte à la vue de tous, dans le tiroir de son bureau.

Il aime cette littérature moldue à la fois romantique et fantastique, écrite par cette grande dame. Mary Shelley possède toute son attention, alors qu’il prend le livre de poche qu’il porte dans sa main gauche contre son manteau. Un dernier sourire envers ses collègues et il disparait. Lorsqu’il arpente les rues londoniennes, il lève ses iris olivâtres vers le ciel et constate que ce dernier est à l’image de ce que peut être un songe d’automne. Rabattant le col de son long manteau sur son cou, il évolue jusqu’à cet endroit qu’il affectionne tout particulièrement et dont il peut rester des heures à observer et contempler ce qui se trouve à sa portée. Avec un sourire somme toute fugace et délicat, il prend place sur ce même banc, son livre posé sur ses genoux. Avant de l’ouvrir et de poser son pouce sur la page à laquelle, il s’est arrêté. Absorbé par la lecture de son ouvrage, il ne décèle nullement une présence, à quelques pas de lui. Quand il lit et est passionné par ce qui se raconte entre les lignes, il ne fait aucunement cas de ce qui se trouve alentour. Enfermé dans cet autre monde que lui promet le récit de Mary Shelley et de sa narration exemplaire.

Ce n’est que lorsqu’il perçoit une voix et une ombre lui occultant le soleil d’Automne, qu’il se rend compte qu’il n’est plus vraiment seul. D’abord surpris et quelque peu réticent quant à avoir une certaine forme de compagnie, il se ravise néanmoins tout de suite quand il remarque la jeune femme et son incroyable beauté incendiaire. Elle lui fait alors irrémédiablement penser à tous ces peintres de cette période préraphaélite qu’il prédilectionne tant. Il a face à lui une Ophélie de Millais, tant les rayons du soleil s’accrochent dans les merveilleux reflets roux, lui font penser à cette splendide femme immortalisée dans une mort presque suspendue. Il reste contrit, toujours subjugué face à cette apparition pour le moins saugrenue mais qui lui fait stopper sa lecture directement. Et, pour encore plus appuyer cette surprise qui l’étreint, elle semble avoir lu l’ouvrage. Ce qui le conforte dans l’idée qu’il a bien fait de prendre place sur ce même banc, sans pour autant chercher ne serait-ce qu’une véritable compagnie. Se décalant légèrement, il l’invite silencieusement à s’asseoir à son côté, un petit sourire présent sur ses lèvres.

- Ainsi donc, vous êtes amatrice de ce genre de lecture. Commence-t-il de sa voix douce, tout en la fixant de ses iris olivâtres. Je vous aurais plus vue férue d’un tout autre sujet. Plus, en rapport avec ce que vous pouvez dégager.

Elle le perturbe et il ne sait pas comment réagir, lui qui est toujours dans ce contrôle permanent d’émotions. Comme on le lui a appris et comme on lui conseillera toujours. Il hoche la tête, se rendant compte que la jeune femme lui a posé une autre interrogation, à laquelle, il s’empresse de répondre, toujours mesuré et identique à lui-même.

- Mary Shelley est une femme tellement intéressante pour cette époque qui l’a vue évoluer. Tellement novatrice et progressiste. Enonce-t-il tout en la fixant longuement avant de daigner lui retourner un questionnement. Qu’est-ce qui vous a tant passionné ? Il a un petit sourire amusé, lorsqu’il lui impose sa demande qui invite à la réflexion.
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MessageSujet: Re: Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin 129196351Dim 8 Nov 2020 - 0:37

Kalia appréciait par dessus tout rencontrer de nouvelles personnes, cela lui permettait d'élargir ses opinions sur autant de sujets que la terre pouvait en compter. Ainsi, grâce à cette curiosité insatiable, elle avait commencé à avoir des amis de différents horizons avec des passions très diverses. Elle appréciait cela et essayait de cultiver cette diversité le plus possible, chose qui n'était pas si évidente que ça maintenant qu'elle était hors de Poudlard. Elle était à la fois entourée de personnes et à la fois très seule. Elle voyait passer des gens mais qui ne s'arrêtait pas. Mais dans le même temps, cela lui permettait une nouvelle ouverture au monde, complètement hors limites des frontières, des opinions, de quoi que ce soit. Ce parc, cette personne, ce livre en était la preuve vivante, le jeune homme semblait dans sa tranche d'âge, de son quartier, avec des goûts identiques au sien, tout du moins en littérature, et pourtant, c'était la première qu'elle le voyait. Quelle étrange sensation c'était de se rendre compte de ce genre de choses. Bien loin de l'envoyer paitre alors qu'elle le dérangeait dans sa lecture (cela aurait été tout à fait légitime), il s'appliqua à lui répondre et entrer dans cette conversation littéraire. "Je suis amatrice de beaucoup de genres à vrai dire, j'aime faire de nouvelles découvertes quel que soit le domaine" Il est vrai que Londres avait élargi ses horizons, les nouvelles boutiques de certaines rues cachées l'avaient initié à de nouveaux genres de magies, de littérature et même de potions, à croire qu'elle vivait avec des œillères jusqu'à présent. Mais c'était peut-être un peu le cas, elle vivait avec les informations qu'on lui fournissait, à l'école, via ses parents et même si son esprit se découvrait petit à petit, il en était loin d'aujourd'hui. Chaque nouvelle découverte était pour elle un feu d'artifice de son esprit, une nouvelle page de son histoire. "A vrai dire, ce livre m'était inconnu jusqu'à peu, une de mes voisines me l'a proposé après avoir terminé sa lecture, ce qu'elle en avait découvert l'avait profondément dérangé. De mon côté, j'ai dévoré ce roman en l'espace d'une après-midi, à peine, il m'a subjugué de part bien des aspects." Comme chaque fois qu'elle partait dans un sujet qui la passionnait tout particulièrement, elle en oubliait la demi-mesure et partait bien loin. Cependant, au lieu d'en être étonné ou de la juger, son interlocuteur semblait réellement intéressé par ce qu'elle disait, ce qui l'incitait d'autant plus à continuer ses paroles. Cependant, une de ses phrases était flou à ses yeux, elle ne la comprenait pas. "En rapport avec ce que je dégage ? C'est à dire ?" Le ton du jeune homme blond ne semblait en rien désagréable, cependant, elle était assez surprise, que pouvait bien voir quelqu'un d'inconnu en elle ? Que dégageait-elle ? Elle appréciait toujours de connaitre ce genre d'informations. Mais de là à associer son subconscient à un genre littéraire, cela la rendait d'autant plus curieuse, elle attendait donc avec hâte sa réponse.
Suite à son invitation silencieuse, elle vint s'asseoir à ses côtés et se tourna vers lui afin de pouvoir continuer cette discussion tout en observant son interlocuteur, c'était une chose importante pour elle. Au delà de ses cheveux blonds qui attirait le regard de par leur couleur peu commune, il avait des yeux verts olives, chose très rare et assez percutant, cela lui donnait un regard où chaque émotion semblait lisible. Elle qui avait des yeux marrons très communs, elle ne put s'empêcher d'observer les yeux du garçon qui eux, se démarquaient tant. Elle lui répondait donc en regardant ses yeux tout en essayant d'être discrète afin de ne pas rendre cette observation surprenante ou malaisante pour lui; c'était bien la dernière chose qu'elle souhaitait. Le garçon commençait à réellement l'intéresser au delà de l'intérêt initial. Il ne lui parla pas du livre en lui-même mais bien de l'auteur. Les deux étaient difficilement indissociables tant ils étaient visionnaires. Mais le fait de parler en premier lieu de l'écrivaine avant du contenu était à ses yeux bien plus parlant pour elle que n'importe quelle autre phrase. Elle était fascinée par ses dires, son petit sourire et ses yeux attentifs ne le lachait pas. "Je suis complètement d'accord avec vous, au delà de l'ouvrage et de ce qu'il a apporté, c'est l'auteur en lui-même et ce qu'elle a apporté et supporté à son époque qui nous a permis de tant avoir évolué aujourd'hui. La figure de l'auteur, son parti-pris de son histoire lorsqu'on lui répétait qu'elle n'en avait pas le droit est passionnant à étudier." Elle reprit son souffle quelques secondes, oubliant même la respiration lorsqu'un sujet lui brulait les lèvres. "Il serait partiel de dire que seul l'auteur m'a donné une réelle compréhension de l'œuvre. L'ouvrage gothique, entrainant les premiers écrits de science-fiction a réellement modifié le paysage éditorial anglais. C'est grâce à elle si l'on a aujourd'hui des œuvres telles que Dracula ou encore les Jules Verne sans compter tous ses dérivés. L'histoire en elle-même était passionnante, repousser la science aux frontières du réel pour basculer vers un univers semi-réaliste était assez fascinant à voir. Sans compter toutes les autres facettes de l'ouvrage, le style indéniablement intéressant de l'auteur et le personnage fascinant. Elle prit un instant pour apprécier le silence entre eux suite à son long monologue. Elle était habituée à parler plus que la moyenne et à n'avoir que faire du degré de connaissance qu'elle avait avec une personne avant de s'étaler, elle se sentait proche de chaque personne qu'elle rencontrait et elle avisait après coup si elle voulait continuer les relations ou non. Un état d'esprit qui l'avait entrainé dans quelques situations délicates mais dont elle avait toujours réussi à se sortir. "Désolée, je me suis un peu emballée, j'espère ne pas en avoir trop dit, je m'en voudrais d'avoir gâché votre lecture." Il est vrai qu'elle ignorait tout de savoir si c'était sa première lecture ou un classique pour lui. De même, elle ne savait pas s'il était connaisseur des oeuvres littéraires non magiques ou si cette lecture était une exception. Autant de réflexions qui pourraient rendre leur discussion houleuse. Enfin, même si elle n'avait pas parlé directement du contenu de l'ouvrage, elle savait par expérience que lorsque l'on parlait trop d'un contenu ou d'un auteur alors qu'une autre personne était au milieu de sa lecture, cela pouvait fausser le jugement que l'on avait sur le livre. "Pardon, j'en oublie la politesse je m'appelle Kalia" dit-elle en lui tendant la main.
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MessageSujet: Re: Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin 129196351Lun 9 Nov 2020 - 15:50

S’il s’est attendu à voir pareille vision en ce jour, il se serait manifesté bien plus tôt.
Il a en face de lui, une Ophélie personnifiée tant par sa beauté figée en ce jour d’Automne, que par sa grâce à évoluer ainsi près de lui. Appréciant toutes formes d’art, le jeune Yaxley voit en la jeune femme quelque chose qu’il n’a jamais réellement remarqué chez les autres. Ou plutôt, il ne s’est jamais vraiment attardé sur la question. Pour lui, peu d’individus n’ont d’intérêt envers son regard olive toujours acéré et observateur. Même, s’il n’en dit mot, il contemple la présence qui s’offre à lui et dont étrangement, il ne la soumet à quelques paroles désobligeantes. Plus surpris que sensiblement courroucé par un tel dérangement, il laisse faire et laisse venir. Or, il n’en reste pas moins sur ses acquis, préférant observer minutieusement avant de participer clairement.

C’est cette discrétion qui fait ce qu’il est et ce qu’il représente à cette face du monde. Face, qui dénote quelquefois avec ce qu’il est à l’intérieur de lui-même. Mais, il n’en montre rien et est accepté comme tel. Morfin Carrow voit en son second, un homme respecté et respectable, et qui ne faillit jamais devant une mission confiée. Le jeune frère Yaxley, bien qu’il ne soit pas le futur Héritier, n’en recherche pas moins une certaine reconnaissance par ses pairs. Il y a cette petite rivalité sourde avec Addison, celle où ce dernier porte sur ses épaules tout l’empire afin de le fructifier. Corban, n’est nullement dans ces prérogatives là, mais il s’en approche néanmoins. Faisant tout pour satisfaire Monsieur Carrow avec tout ce respect qui lui est indu avec cette hiérarchie. Ainsi, après cette longue journée à toujours être au maximum de ses capacités en tant que bras droit du Capitaine Carrow, Corban se complait à se détendre. Et, pour ne pas modifier ses habitudes : même emplacement. Même banc mais plus solitaire, pour changer.

La jeune intruse qu’il laisse finalement venir dans cette conversation à consonance littéraire a un timbre de voix chaud, à l’image de ses boucles volcaniques. Il l’écoute plus qu’il ne parle vraiment, peu habitué à se lancer dans des monologues. Généralement, tous les propos de Corban sont pesés et maîtrisés et jamais, il ne fait en sorte d’en élever son timbre de voix. Son regard olive parle pour le lui, le plus souvent. Et ici, il est sensiblement captivé, ce qui dénote avec son aspect neutre au demeurant. Il acquiesce, quand son interlocutrice lui avoue être une amatrice de genres différents et que ce sont ces mêmes découvertes qui les rendent plus qu’intéressants. En ce qui le concerne lui, il ne se soumet pas à un seul genre. Bien que certains ont ses préférences. Mais, il est un jeune homme qui aime faire ses propres jugements et la littérature est une merveilleuse conseillère dans ce domaine.

Alors qu’il est tourné et ne lui fait pas encore face présentement, ça va changer drastiquement. Lorsqu’elle commence à afficher sa propre personnalité et qu’elle lui accorde ce raisonnement qu’il attend. Et qu’il aime entendre. Lentement, il se tourne, un bras posé sur le dossier du banc, oubliant le livre qu’il met pourtant bien en évidence entre tous les deux. Par son jugement éclairé et  sa personnalité éclatante, la jeune femme a pu faire en sorte de susciter une grande curiosité chez le jeune Yaxley à la chevelure blonde. Ce qui reste un exploit, en soi.

- Votre voisine a décidément très bon goût en matière d’œuvre littéraire majeure. Commence-t-il avec un petit sourire en coin. Subjugué par bien des aspects ?

Son questionnement reste en suspens, bientôt rejoint par celui de la jeune femme. Cette dernière s’interroge sur son laïus précédent. Que dégage-t-elle ? Qu’est-ce qui est susceptible d’émaner d’elle ? Pour Corban Yaxley, elle fait partie de ce mouvement romantique, en accord avec cette vision picturale qu’il a eu, lorsqu’elle s’est présentée à lui. Naturelle. Dans cette splendeur qui lui est intrinsèque. Il ne lui faut que quelques secondes, pour se reprendre et être cavalier dans sa réponse.

- Pour être honnête, entame-t-il avec une ébauche de sourire courtois. Je vous vois comme une jeune femme adepte d’un certain romantisme et d’une certaine sensibilité. Je vous situe dans cette période auréolée de mélancolie et de passion.

Il se surprend lui-même à parler autant. La littérature le captive et elle a su en tirer parti, car le principal intéressé fait en sorte d’oblitérer tout ce qui se trouve alentour. Seule sa vis-à-vis lui importe, et ce, encore plus lorsque les iris couleur bruns accrochent ceux olive de Corban Yaxley. Au fur et à mesure de ses explications quant à son appréciation de l’œuvre et sa créatrice, le jeune homme appuie silencieusement ses dires. Dans son esprit, il a trouvé une sorte de « compagne » qui possède le même sentiment vis-à-vis de Mary Shelley et de sa conception réformiste qui a poussé nombre de ses contemporains à s’affirmer dans le domaine littéraire et tout ce qui en a découlé. Toutes ces formes d’arts, que Corban Yaxley prédilectionne tant.

- Mary Shelley était une visionnaire pour son époque. Souvent décriée pour son mode de pensée, bien trop révolutionnaire pour un public essentiellement masculin. Son œuvre a transcendé le genre humain, en offrant une nouvelle représentation. C’est ce savant mélange de récit fantastique et romantique, lorsque l’on étudie la Créature qui fait son succès.

Une pause avant de continuer.

- Comme vous l’énoncez si bien, elle a ouvert le paysage à tout cette nouvelle vague. Bram Stoker, faisant parti, bien évidemment de tout ce que j’apprécie. Mais, vous avez encore ces influences chez William Blake ou Caspar David Friedrich, pour le paysage pictural. Toutes les formes d’arts ont tendance à se répondre et à s’entrecroiser.

Lorsqu’elle prend la peine de s’excuser, il se met à rire. Non pas d’elle, mais parce qu’il trouve cela charmant. Et, il peut lui retourner aisément sa dispersion quant à ce qu’il juge être un monologue qu’il vient de faire, sur un sujet qui le passionne. Et, dont il est certainement heureux qu’elle en partage l’attachement. Coulant un regard olive surpris vers la main tendue, il émet néanmoins un léger rire, lorsqu’elle se présente. Mais, il ne s’emploie pas à la serrer comme on le lui a appris. Lui, il s’exhorte à se saisir délicatement de la main qui lui est proposée et d’apposer ses lèvres. Tout en relevant ses iris olivâtres vers elle, il se présente. De sa voix éternellement douce :

- Je me prénomme Corban.

Il en oublie sciemment le Yaxley. Car ce nom de famille est solidement rattaché à Addison, l’Héritier.
Et ça, il est préférable de l’occulter.
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MessageSujet: Re: Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin 129196351Lun 9 Nov 2020 - 19:00

Kalia, depuis sa sortie de Poudlard et notamment depuis sa nouvelle vie à moitié assistante et à moitié étudiante lui faisait côtoyer de moins en moins de personnes. Cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas eu pareil débat. Surtout dans le domaine de a littérature qu'elle affectionnait tout particulièrement, il était rare de trouver quelqu'un avec qui elle avait si rapidement une telle affinité pour débattre. En général, lorsqu'elle en entamait, soit cela se terminait par une dispute, soit pas un manque d'argumentation d'un des côtés. Là, les deux semblaient avoir le même avis mais à la fois ils arrivaient à en discuter tout en faisant en sorte que cela soit pertinent c'était plutôt rafraichissant. Elle en oubliait même qu'elle ne connaissait le garçon que depuis quelques minutes. "Joli compliment que je lui transmettrais avec plaisir, cependant, elle me l'a donné justement car elle trouvait que c'était une hérésie, elle me l'a donné car j'ai des goûts plutôt originaux et elle a cru, à juste titre qu'il me plairait." En effet, il était rare que les deux femmes aient beaucoup de goûts communs. Mais dans la mesure où cette personne ne lui plaisait pas particulièrement, cela ne la dérangeait pas, bien loin de là. Mais bon, cela était un autre sujet dans lequel elle n'avait pas forcément envie de se lancer, cela aurait été bien trop long et fatiguant. "Je ne saurais pas vraiment comment l'expliquer, bien sûr, je saurais défendre l'ouvrage mais il m'a très rapidement attiré, c'était presque mystique, il m'a immédiatement plu à peine avais-je ouvert l'ouvrage, étrange, non ?" dit-elle avec un petit rire mi-gêné, mi ravi.
Un moment plus tard, le jeune homme lui transmis son avis sur qui ressortait d'elle. Elle fut étrangement perturbé par son ressenti, c'était plutôt vrai, le fait qu'il puisse s'en rendre compte au bout de quelques phrases était surprenant. "C'est vrai, enfin dans une certaine mesure, votre description me convient étrangement bien dans ma vie quotidienne, mais c'est bien moins le cas dans mes goûts littéraire. Toute la période romantique anglaise manque à mes yeux d'un certain charme, bien loin du nom qui lui ait associé. Enfin, cela reste un avis très personnel" Elle appréciait bien trop de débattre à ce sujet, elle avait essayé d'en parler à plusieurs de ses proches, mais cela n'avait jamais pu aboutir car aucun d'eux ne connaissait l'œuvre, c'était bien dommage d'ailleurs. Le personnage même de Mary Shelley était à étudier aussi profondément que l'œuvre afin de comprendre toutes les nuances et les subtilités du texte et du contexte, mais cela était si intéressant qu'elle voyait cela uniquement comme un plaisir non feint. Elle n'était que trop d'accord avec chacun de ses paroles et son analyse à la fois juste, pertinente et complète de l'ouvrage. Elle hocha la tête et acquiesça à chacun de ses arguments. "Tout à fait; c'est impressionnant de voir à quel point nombre de ses congénères semblent inspirés d'elle, cela est parfois frappant même chez ses plus fervent détracteurs, c'est dire si son analyse et sa vision nouvelle de la société a inspiré chaque personne l'ayant côtoyé à son époque ou à la notre." Il est vrai que l'on pouvait considérer que certains ouvrages, très peu si on partait vraiment loin pouvait être révélateur de la plupart des ouvrages de ce monde, celui de Mary Shelley en faisait partie. "Je ne sais pas si vous avez déjà fait cette expérience, sûrement pas si vous ne l'avez pas encore terminée mais nombre de principes sous jacents du livre peuvent être appliqués à notre société." Kalia se sentait libre de dire ce qu'elle voulait et d'avoir tous les avis de son choix avec lui; il était pertinent et avait du répondant, elle était sûre de pouvoir creuser vraiment en profondeur de nombreux points de ce livre ou d'un autre. C'était incroyablement stimulant.
"A vrai dire, mes connaissances en art pictural sont proche de zéro, ce n'est pas un domaine qui m'a beaucoup inspiré jusqu'à ce jour, je pense que je n'ai pas cet œil sur l'art qui permet de tant l'analyser" dit-elle doucement. Il y avait dans ses yeux une sorte de compréhension de tout ce qu'elle disait et un oeil pertinent sur la société. En toute honnêteté, il semblait même davantage communiquer à travers ses yeux qu'avec ses paroles, c'était assez fascinant à ses yeux, elle qui était si bavarde et avait besoin d'expliquer tout ce qu'elle ressentait avec des mots afin qu'ils soient correctement perçus. Elle essaya de faire de même un peu par défi, un peu par blague ou par envie, elle essaya de lui parler avec les yeux et les sourires en exprimant ses points de vue mais elle ignorait complètement si cela était une réussite ou un échec complet. Il y avait cependant une chose qu'elle maitrisait à merveille, c'était transmettre son bonheur et sa joie via son sourire, elle adorait sourire et elle se plaisait à croire que cela avait le pouvoir de réchauffer le cœur des gens. Cependant, celui-ci ne fonctionnait pas sur commande, elle n'arrivait à l'activer que lors son esprit était réellement ravi ce qui était le cas pendant cette discussion.
Cependant, s'il y avait bien une chose dont elle n'avait pas tant l'habitude ce voir celui des autres, c'était vrai, dans cette société il semblerait que le visage stoique était de mise, elle était donc bien loin de se conformer à cette drôle d'habitude, elle réagissait donc à sa guise laissant donc son visage exprimer ses émotions. Une fois présentée, le jeune homme blond ria sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi mais il avait un joli rire alors elle se prit à sourire de cela sans autant pouvoir l'exprimer. Alors qu'elle tendit sa main pour la serrer comme il était de coutumes lors de présentations, son interlocuteur lui fit un baise-main, ce contact était si inattendu, si siècle dernier, si période romantique dont il discutait plus tôt qu'elle en perdit ses mots et se mit à rougir. C'était bien la première fois qu'on la saluait d'une telle manière, était-ce une pratique habituelle pour lui ? Elle l'ignorait mais elle ne lui posa pas la question préférant profiter de ce moment un peu hors du temps au même titre que leur conversation. "Enchantée Corban, tu portes un joli prénom" Elle passa du vouvoiement au tutoiement sans s'en rendre compte, c'était naturel pour elle lorsqu'on commençait à connaitre une personne, le prénom en était une caractéristique à ses yeux. Et puis, elle se sentait déjà proche de lui, ce genre de conversations aidait et était suffisamment rare pour que cela soit souligné.
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MessageSujet: Re: Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin 129196351Mer 11 Nov 2020 - 12:39

Corban Yaxley n’a pas l’habitude des échanges, aussi spontanés soient-ils.
Chez le jeune frère Yaxley, il y a toujours cette mesure, ce contrôle qui fait qu’il est souvent perçu comme pédant et peu sociable. Ce qui semble être une réalité en soi, parce qu’il est ainsi et que rien ne peut définitivement le changer. Modifier son essence propre et ce qu’il se trouve être. Alors qu’ici, en compagnie d’une totale inconnue, il ressent une sorte d’alchimie qu’il n’a jamais connue jusqu’alors. Le jeune homme rigide et pétri de manières bien trop policées, s’est vu se modifier quelque peu au « contact » de cette rousse qui semble nimbée de lumière. Elle lui parait si solaire, si remplie de vie, alors que lui n’est qu’ombre et ténèbres. Il ne peut s’empêcher d’offrir tout un panel de sourires sincères, qui pour une fois, ne s’avèrent pas être d’une hypocrisie maladive. Il y a comme un souci de se faire « apprécier » par cette jeune femme venue le déranger dans sa lecture, sans qu’il ne se soit montré désobligeant. Ni outrageux ou encore discourtois.

Toujours fidèle à lui-même et assorti d’une voix douce, le jeune frère d’Addison Yaxley se plait à converser. En mentionnant par ailleurs, cette voisine qui peut se targuer d’avoir un goût affûté en matière d’ouvrages écrits par une main féminine. Haussant un sourcil outré et interrogateur, Corban Yaxley s’interroge intérieurement sur le bien-fondé de cette étrange voisine qui trouve que le livre de Mary Shelley est une hérésie. Le terme est un peu fort pour qualifier quelque chose qui peut se permettre de sortir des dogmes établis. Et, c’est pour cela que cette œuvre est si choquante pour un siècle traditionnaliste. Secouer les convenances et la bienséance, c’est ce que Corban aime. Mais à sa manière. Parler avec une réelle inconnue étant un projet discutable, en soi.

- Une hérésie, commence-t-il en soufflant doucement et en secouant la tête. c’est un terme peu élogieux pour un écrit de ce genre. Mais, au moins, vous l’avez découvert grâce à votre voisine. Bien que sa vision soit pour le moins étriquée. Ce qui en est dramatique. Une voix douce teintée de sarcasme, pour conclure ses propos.

Par pure et simple curiosité, le jeune descendant de la famille Yaxley s’est vu questionner la jeune femme sur sa découverte et ce pourquoi, elle a pu aimer un tel travail littéraire. Patient, il contemple la jeune femme avec ses iris olivâtres, passionné et enchanté par ce petit rire qui s’échappe d’entre les lèvres charnues et vermeilles. Il émet un son léger qui ressemble à un rire, tandis qu’il penche sa tête blonde sur le côté. La jeune et jolie rousse a fait un réel exploit quant à passionner en seulement quelques minutes, un jeune homme solitaire prêt à relire un livre qu’il connait sur le bout de ses doigts fins. C’est une petite tradition qu’il s’autorise, en relisant à la même date, le même ouvrage. Prenant soin de ces écrits comme il se doit, il n’en ressort pas moins, qu’ils sont cornés à force d’être manipulés. Jetant un œil discret au livre présent entre eux deux, il pose son autre main dessus. Comme une sorte d’ancrage à la réalité, car il a sensiblement cette impression, qu’il est encore dans un rêve et qu’elle est une apparition. Aussi belle soit-elle.

- Je vous rejoins sur le terme mystique. A l’image de cette rencontre. Ce n’est plus un visage neutre qu’il a mais bien un sourire sincère. Immédiatement plu, je comprends très bien, ce sentiment.

Cette fois-ci, en plus d’un sourire agréablement éclatant et teinté de candeur, il s’octroie un rire franc et direct. Habitué d’observer les « autres », ceux qui évoluent autour de lui, Corban a pu faire en sorte d’offrir à son interlocutrice, une vision d’elle qui lui convient. Occultant cette fierté quant à cet état de fait, il hoche la tête suite à ses dires. Là, le jeune homme ne peut retenir une grimace suite à cette affirmation strictement personnelle venant de sa part, mais néanmoins faussée. Or, il escompte à respecter ce « choix » d’entrevoir la période romantique anglaise comme manquant d’un certain charme. Mais, dans son for intérieur, il se doit de lui faire changer d’avis. Et, lui faire comprendre que malgré elle, elle se trompe. La suite est telle, qu’elle pique la curiosité du jeune Corban Yaxley à vif, et il se rend compte qu’elle partage cette même vision sur le fait d’apposer un prisme de lecture sur cette société contemporaine qui les voit évoluer tous les deux. Sage analyse de la demoiselle rousse et acclamation silencieuse de Corban, qui la traduit par un large sourire.

- J’ai lu ce livre plusieurs fois et chaque fois, cela m’emmène vers des perspectives différentes. J’en connais presque chaque ligne par cœur, chaque figure de style employée par Mary Shelley. Il m’arrive de reprendre ce genre de lecture, afin d’y entrevoir une quelconque tradition. J’ai mes préférences, et ces dernières se traduisent par une relecture quasi-quotidienne.

Une pause, où il reprend son souffle et constate amèrement qu’il n’aime pas être bousculé dans ses changements, en fin de compte. Et, que cette situation le pousse un peu dans ses retranchements. Ce qui n’est pas pour lui déplaire. Du moins pas encore.

- On peut transposer aisément les codes de sa société à la nôtre, sans prétendre à en être perturbés. Dit-il avec son regard olive intense et incisif. On se retrouve face à un miroir, finalement.

Les iris olivâtres du jeune homme brun devenu blond se teintent subitement d’une lueur avide. Sa vis-à-vis ne possède pas ce regard qu’il a, sur cet art pictural qui le submerge. Autant quand il se plait à visiter des musées moldus et surtout, quand il joue. Quand il joue du piano, mais surtout du violon, instrument bien plus intimiste et transfigurateur d’émotions. Tout comme les regards, et les quelques paroles qu’il peut prononcer, Corban possède un autre langage. Bien plus sous-jacent et construit avec les sensations et sentiments que peuvent procurer ce médium artistique. Lorsqu’il pose ses doigts sur l’instrument polyphonique ou quand il se saisit de l’archet, Corban Yaxley est différent. Communiant avec quelque chose qu’il lui est difficile de qualifier.

Comme c’est le cas ici, lorsque les prunelles brunes de l’ondine rousse capturent les olivâtres. Il y a ce temps suspendu, cette sensation étrange mais néanmoins perceptible. Le jeune frère Yaxley a l’impression de marcher sur un fil tendu et invisible et ça le perturbe. Lui, qui est un adepte du contrôle, il n’arrive pas à manifester son trouble autrement que par un timide sourire, contrastant avec le cordial, d’alors. Il déglutit, ayant au préalable embrassé la main de la jeune femme pour la saluer et se faire complimenter sur son prénom. Lorsqu’elle le tutoie, il entend sa mélodie, celle qui émane d’elle. Elle et elle, seule. Les notes sont chaleureuses, à son image.

- Merci. Se risque-t-il doucement, en gardant l’une des mains dans l’une des siennes. Avant de relâcher doucement son emprise, ce qui lui apporte un sentiment étrange. Kalia est un prénom très gracieux, à l’image de cette chevelure auburn qui représente ce que tu es.

Il n’est pas affecté par le tutoiement et en vient même à faire de même. Par mimétisme, mais surtout parce que cette discussion entamée dans un tel cadre, le ravit. Mais, il n’en a pas fini avec le fait de lui faire apprécier l’art. Sous toutes ses formes. De la plus brute à la plus modifiée. Il va s’employer à être une sorte de « guide ». Un de ceux, qui apporte un regard nouveau mais aiguisé vers des néophytes en recherche de savoir. Si, elle le veut bien sûr.

- Si tu veux Kalia, je me soustraie à être un guide spirituel en ce qui concerne cet art pictural, qui te fait défaut mais que, si tu le permets bien évidemment, j’estime combler.

Lentement, il sourit à nouveau. Apaisé.
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Kalia Lumpik

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On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.

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MessageSujet: Re: Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin 129196351Jeu 12 Nov 2020 - 19:31

Cette conversation spontanée et naturelle lui rappelait ses plus beaux débats avec Hestia, Bertha ou même Gauwain. La seule différence entre ces précédentes et celle-ci était qu'elle était ami avec eux de longue date. Quoi que par pour Gauwain, leur première rencontre avait été si pertinente et si passionnante qu'elle avait légèrement dérapé, mais bon c'était un autre sujet. Là, il y avait un certain sérieux, une certaine contenance dans cette discussion même si cela ne l'empêchait pas de faire ressortir sa propre personnalité; hautement optimiste, presque toujours souriante mais sérieuse également. Elle appréciait son caractère qu'elle trouvait doux, attentionné envers les autres et surtout elle avait l'impression d'être plutôt mignonne. Tout ça pour dire qu'elle appréciait son physique et son mental. Mais elle avait la fâcheuse tendance à très rapidement s'enflammer lorsqu'elle appréciait un garçon et qu'elle se sentait bien avec lui. Chose qui était présente dans cette discussion avec le garçon mais ce genre de choses l'avaient souvent desservis. Mais elle se concentra sur l'unique conversation et non sur les yeux olivatres qui la fixait et la déstabilisait plus qu'elle ne voulait bien l'admettre que ce soit à elle ou à qui que ce soit d'autre. La littérature était un parfait sujet où elle pouvait laisser exprimer toutes ses émotions, toute sa passion. "Oui, en effet, ce n'est pas un faible mot, mais elle est comment dire" Elle chercha un instant ses mots ne sachant pas vraiment comment décrire cette voisine pour le moins particulière, comme à chaque fois qu'elle était concentrée, son nez se plissait de même que ses yeux. Cela ne l'empêchait pas pour autant de prendre le thé de temps à autres avec elle cherchant toujours à découvrir de nouvelles personnes. "engagée ?" tenta-t-elle. Ce n'était pas forcément le mot le plus adéquat pour la décrire mais elle se sentait incapable d'en trouver un autre plus précis. "Elle a du mal à apprécier tout ce qui n'est pas sorcier, ce qui à mon goût est plutôt idiot, les moldus ont créé tant de choses passionnantes, les ignorer revient à ignorer toute une partie de notre culture." Elle dit ses mots avec passion, presque avec des flammes dans les yeux. Elle ignorait quelle serait sa réaction mais en avait marre d'entendre des âneries à longueur de journées, parce que l'on est pas sorcier, on ne sait rien faire de bien ? C'était une étroitesse d'esprit qu'elle avait du mal à comprendre sachant que dans les pionniers de la culture, peu étaient sorciers même si beaucoup se plaisent à croire que chaque chose correcte de ce monde provenait d'un sorcier. "Oups, pardon" dit-elle légèrement gênée avec un petit sourire, ne voulant pas le mettre mal à l'aise par ses convictions et surtout par son ton qui était légèrement dur, ce qu'elle ne souhaitait absolument pas. Elle s'en serait voulue de mettre fin prématurément à cette conversation de par ses réactions légèrement démesurées. Cependant, et à sa plus grande joie, il semblait partager son avis, tout du moins sur ce livre. Elle l'écouta avec un réel intérêt non dissimulée, elle le regardait cherchant à comprendre au delà de ses mots ce qu'il disait à travers ses gestes et ses regards qui étaient passionnants. Cependant, une phrase, seulement quelques mots réussirent à la déstabiliser un peu plus, ne sachant comment réagir à ses mots qualifiant leur rencontre. Ses mots furent assorties d'un réel sourire, peut-être le premier de cette conversation, un grand sourire, sincère, il avait de jolies dents blanches mais au delà de cela, c'était les sentiments et le plaisir qui émanait de son sourire qui la fit perdre un peu pied. Comment dire cela de manière claire et précise, elle ne le savait pas, elle n'avait pas les mots et surtout elle ne comprenait pas le sens que voulait donner à ses mots le jeune garçon blond. Un léger frisson la parcourut une seconde après alors qu'il se mit à rire, rire de ce qu'elle lui avait dit, ainsi elle avait réussi à lui transmettre un peu de son bonheur malgré l'air un peu neutre qui semblait éclaircir son visage depuis le début. Ne sachant que dire ou faire, elle lui sourit, en réponse au sien, le plus beau sourire qu'elle avait pour lui transmettre son sincère plaisir d'être avec lui.
Elle fut un poil rassurée d'apprendre que ce n'était pas sa première lecture, ainsi, elle ne l'avait pas coupé en pleine découverte de l'univers et de l'ouvrage. Elle fut ravie d'autant plus de savoir que cette lecture était un de ces ouvrages préférés. Ce n'était pas son cas mais cela ne l'empêchait pas pour autant d'apprécier sérieusement l'ouvrage. "Je ne crois pas encore en être à ce point là, cet ouvrage m'a sincèrement plu mais il n'a pas l'air d'être dans mon cœur aussi précieux que dans le votre" C'était plaisant de voir des personnes partageant ses gouts mais elle se demanda si ce livre était à l'image de ses lectures favorites de part son côté original ou s'il avait des goûts plutôt héréclotites appréciant différents genres. Cependant, elle avait l'impression que le garçon avait un certain côté raffiné et ses lectures étaient sûrement à cette image. Elle préféra ne pas poser la question et garder pour le moment l'image qu'elle se construisait de lui mentalement. "Un miroir, hum, je n'avait jamais pensé la chose ainsi mais oui, c'est vrai" songea-t-elle les yeux dans le vague en pensant un peu au fait que le garçon puisse être son reflet en terme littéraire tout du moins.
Son regard se troubla un peu lorsqu'elle lui annonça que l'art ne l'avait jusqu'ici jamais réellement enchanté, pouvait-elle prendre cette réaction par une surprise car lui en était friand ou plutôt par une surprise qu'elle ne le soit pas ? Elle l'ignora mais lui répondit par un sourire taquin pendant qu'elle voyait dans les yeux du garçon des milieux d'émotions à la minute pendant qu'un long silence s'étirait entre eux. Mais il n'était pas gênant, il était plutôt calme, apaisant. Sans le vouloir, suite à une remarque d'une de ses amies, elle avait appris que ses sourires, tous différents, et tous spontanées véhiculaient des émotions selon son état. Cependant, ne voyant pas son visage, elle ignorait tout de ce qu'elle transmettait avec celui-ci à chaque instant, sachant qu'elle passait une grande partie de son temps à sourire.
Le contact prolongé entre eux avait d'autant plus ébranlé la jeune femme n'ayant pas l'habitude de telles délicatesses avec ses connaissances, un peu plus brutes de décoffrage, à son image. Le moment où sa main ne fut plus dans la sienne, elle ressentit une drôle de sensation de vide, comme si celui-ci était naturel. Il est vrai qu'elle était de nature plutôt tactile mais cela ne semblait pas être son cas, ou peut-être qu'elle avait mal compris la personnalité du garçon bien qu'elle semblait en douter ? Sa main retomba lentement, doucement, sur le banc. Bien loin de son habitude, elle lui sourit timidement face au compliment de son nom bien que c'était loin d'être le premier, mais celui-ci semblait avoir une mélodie différente dans la voix du jeune homme. "Merci, pour mon prénom, mes cheveux... et ma personnalité." On lui avait à nombreuses reprises dit qu'elle avait tendance à s'enflammer un peu vite mais cela était rarement tourné en compliment comme ce jour. Ou peut-être que son sentiment de frisson venait du fait que ce soit ce garçon en particulier qui lui avait dit ces mots en particulier. Elle se sentit une nouvelle fois rougir à l'image de ses cheveux. Le tutoiement, lui donna une impression de rapprochement important, peut-être la fin d'une barrière qu'elle s'était elle-même imposée pour ne pas perdre pied bien qu'elle soit assise. Cela lui donna envie de toucher le livre qui se trouvait entre eux, elle appréciait toujours de toucher les couvertures, elle avait cette sensation de toucher, de vie avec le livre. Mais elle ne fit pas attention au fait que le garçon avait également une de sa main dessus, leurs doigts se touchèrent, entrainant une mini décharge dans les doigts de la jeune rousse, elle les retira et se confonda en excuse "Oh excuse-moi" autant pour le fait d'avoir touché son livre que de l'avoir touché lui. Alors qu'elle était gênée et ne savait quoi faire pour changer de sujet et qu'il ne remarque pas son trouble, il lui fit une proposition étonnante. Elle ne pensait pas que sa non-appréciation de l'art venait d'un manque de connaissances mais l'idée même de le découvrir plus en détail avec un expert en la matière qu'elle commençait d'autant plus à apprécier, c'était encore mieux. Elle lui sourit donc de son sourire le plus lumineux qu'elle ait et lui répondit "Avec grand plaisir Corban, ca serait un honneur" Elle était excitée et oublia toute sa gênance, prenant ses mains dans les siennes et souriant toujours avec réel plaisir. "Merci à toi, j'adorerais te revoir d'autant plus si c'est pour avoir de telles discussions. Ce serait dommage de perdre quelqu'un de si intéressant que tu ne l'es". Elle se retint d'ajouter et de si beau également pour ne pas sembler transparante bien que l'idée de le revoir était un réel signe de réjouissement pour elle, elle appréciait leurs contacts, leurs discussions, bien que cela vienne seulement de commencer entre eux.
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MessageSujet: Re: Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin Je me baladais sur l'avenue | Corban | Termin 129196351Lun 16 Nov 2020 - 17:26

Cet instant, Corban Yaxley le grave dans sa mémoire. A jamais.
Il ne s’est pas attendu à une rencontre de la sorte, au sortir d’un jour d’un mois d’Automne, dans ce parc où il a l’habitude de se retrouver seul. Sans nulle attache que seulement sa lecture ou encore son Stradivarius. Souvent solitaire plus par conviction que par réel engagement, il se plait néanmoins à cette « compagnie » qui s’est vue le déloger de ce qu’il se trouve être d’ordinaire. La rousse dont il ne connait pas encore l’identité est pimpante, solaire et presque bien trop irréelle pour être vraie. Il y a toujours dans l’esprit du jeune descendant Yaxley, une part de songe. Qu’elle est alors apparue dans l’un de ses rêves et que, dès qu’il va rejoindre la réalité, elle va être condamnée à disparaître. Et que, finalement, il ne l’aura pas vraiment connue. Pas vraiment vue, que toute cette discussion n’aura été qu’un artifice joué par un Destin, un tant soit peu cruel. Ce dernier, jouant avec Corban Yaxley, ce qui ne plait pas au jeune homme. Habitué à être comme il est. Comme on lui dit d’être. Comme il l’a toujours été. Et comme, il le sera toujours.

Or, la donne a changé. Il converse avec une demoiselle ayant un attrait certain pour la littérature et ce qu’elle peut engendrer sur son esprit et ses valeurs. Et cela, Corban en est friand et tout autant curieux. Grâce à une voisine un tant soit peu « engagée », selon les dires de son interlocutrice, cette dernière partage l’amour de cet ouvrage qui les a réunis tous deux, en ce jour. Intérieurement, Corban remercie la voisine à l’identité méconnue mais qui a fait en sorte de faire tourner les rouages de la Fortune. Assis sur le banc, il fait face, toujours en souriant aimablement, à l’intruse qui n’en est plus vraiment une, à cet instant. Il y a cette promiscuité étrange liée à quelque chose d’indescriptible mais néanmoins perceptible. Le jeune frère Yaxley n’a pas pour habitude de communiquer avec des mots ou s’en sert pour atteindre ses détracteurs avec le plus d’emprise possible. Toujours teintés et animés d’une voix douce, calme et posée. Ce qui fait que bon nombre de ses interlocuteurs ou interlocutrices ont une pleine « confiance ». Confiance surtout attisée par cet air angélique qu’il arbore quotidiennement. Renforcée par ce détachement dont il fait preuve.

Mais, il est tout autre. Il est différent. Si Addison Yaxley se permet de faire une halte dans le parc, maintenant, il aurait du mal à reconnaître ce jeune frère. Souvent silencieux mais parlant néanmoins avec ses iris olivâtres. C’est ce qu’il fait présentement à la jeune femme, surtout lorsque cette dernière emploie quelques termes dans une même phrase qui paraissent si dissonants. Et qui ne vont malheureusement pas ensemble au regard du Sang-Pur qu’est Corban Yaxley. Moldus, choses passionnantes et culture. Il tique, mais il n’en dit pourtant rien. Alors qu’auparavant, juste l’évocation du terme Moldu, aurait hérissé le jeune homme et ses préceptes. Cependant, il s’avise d’émettre une quelconque remarque face à la jeune femme. Hochant tout simplement sa tête blonde. Parfois, il ne vaut mieux rien dire et il suit cet adage à la lettre. Chose qui traduit une certaine étrangeté manifeste pour ceux qui le connaissent. Ou du moins, qui essayent de le connaître.

En effet, ce n’est pas la première lecture de Corban et il s’est plu à l’avouer. L’ouvrage peut en témoigner, par ailleurs. Faisant partie de ces classiques qu’il prédilectionne tant. Et que relire et encore relire, ne le dérange assurément pas. C’est comme il l’a expressément dit, un nouveau prisme de lecture, une nouvelle réalité, un nouvel engagement littéraire. Une nouvelle communion entre le livre et celui qui le lit. C’est un contrat tacite passé entre les deux, et le jeune descendant des Yaxley le respecte toujours. Gravé dans sa mémoire et son esprit, tout comme il le fera avec cette jeune femme. Il ne retient que ce qui peut l’intéresser, gommant sans nulle honte, les pensées parasites qu’il se permet de rencontrer et même d’avoir.

- Il n’est pas le seul à être si important. J’en ai plusieurs qui sont au même stade. Mais, Mary Shelley a réussi réellement à me captiver. Dit-il avec ce même sourire engageant depuis que la discussion s’est entamée.

Le miroir. Le jeune frère d’Addison a une fascination pour ces artefacts souvent associés à la magie la plus noire. Il en a toujours apprécié la symbolique, celle de ce reflet souvent maléfique qui peut en ressortir et prendre « vie ». Les miroirs sont aussi une porte vers un autre monde, un inversé. Caché à la face du monde et à son interprétation la plus pure et la plus formelle. C’est ce qui lui plait tant dans ces ouvrages réfléchissants à la signification somme toute souvent néfaste et perturbante. Son habitation en est remplie et il aime à en acquérir des différents, lorsqu’il se promène dans le Londres sorcier ou même moldu. Bien qu’il en dénigre l’essence même, il se plait à voir quelques aspects de ces personnes qui leur sont inférieures, à eux, les sorciers. Ceux dotés de puissance et d’un sang plus que pur. Or, là encore, il se tait.

Lorsqu’il l’a complimentée sur son prénom qui est à l’image même de ce que sa chevelure peut dégager, Corban a remarqué. Il a remarqué le petit rougissement sur les joues claires qui a fait ressortir les éphélides qui vont de pair avec sa rousseur. Et qui donne à ce charmant tableau présent en face de lui, cette teinte encore surréaliste. Il se dit, dans son for plus qu’intérieur, que ce moment est à capturer et à ne plus relâcher, le gardant précieusement dans un coin de sa mémoire. Les iris olivâtres teintés d’une lueur sincère mais néanmoins trouble, fixent ceux de la rousse prénommé Kalia. Il n’en connait pas le nom de famille, mais il a l’impression que s’il vient à le connaître, ça va encore changer. Ça va encore modifier cet échange et lui apporter quelque chose de bien trop réel. Ancré dans le présent, ce qui parvient à le perturber. Il préfère garder cet instant suspendu. Et, juste avoir son prénom dans un recoin de son esprit. Sans y associer un nom de famille. Ce sera pour plus tard, s’ils sont amenés à se revoir.

- Tu m’en voies ravi Kalia. Ils vont sûrement se retrouver plus tôt que prévu, finalement. Je ferais en sorte de te transmettre un message, le plus rapidement possible. Enonce-t-il avec un petit sourire en coin.

Alors qu’elle l’a effleuré auparavant, elle se permet plus de largesse dans ses actes, en prenant ses mains dans les siennes. Les entourant avec cette essence qui la rend si solaire, si cordiale et si gracieuse. Ici, le jeune homme est totalement désarmé et ne sait pas quoi faire, mise à part de lier ses doigts aux siens, pour seule et unique réponse envers ce geste qu’il juge courtois mais un tant soit peu déplacé. Néanmoins, il laisse faire, préférant ce contact chaleureux à nul autre en ce monde. Les prunelles olivâtres sont absorbées parce qu'il se trouve être en train d’exécuter, et c’est doucement qu’il relâche son emprise, non sans avoir au préalable embrassé, les mains de la jeune femme. Toujours plus chamboulée et rougissante.

- Le plaisir est partagé, douce Kalia. Commence-t-il avec un petit rire, avant de se lever doucement et de la regarder intensément. Je n’ai pas envie de perdre pareille rencontre, et pareille personne. C’est un petit murmure près de la chevelure rousse.

Avant de passer devant elle et de lui offrir une révérence, quant à son départ prochain. Rejetant sa tête en arrière, il se passe les mains dans sa chevelure devenue blonde. Son livre ayant repris place dans la poche interne de son long manteau. Il se dit que malheureusement, il n’en a pas fini avec le travail voulu pour Morfin Carrow et que toutes les bonnes choses ont une fin. Même, les rencontres les plus inouïes dans un lieu qui leur est pourtant plus que propice.





- FIN -
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