ϟ la fiche de recensement

NOM - Sheffield PRENOMS - Aaron DATE DE NAISSANCE - 31 août 1943 AGE - 35 ans VILLE D'ORIGINE - Birmingham SANG - né moldu ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard ORIENTATION - Mangemort

Avez-vous vu Aaron ? Non, sérieusement. Est-ce que vous l'avez bien regardé ? Chaque cheveu est à une place précise. Ses vêtements sont choisis avec soin. Une barbe de trois jours ? Détrompez-vous, elle est de l'exacte longueur qu'il souhaite lui donner. Si vous vous êtes fait une opinion juste en l'observant, alors c'était celle qu'il voulait que vous ayez. Narcissique, vous dites ? Oui, terriblement. Mais ne cherchez pas à le critiquer sur ce point : il n'accordera aucun crédit à votre avis. Il ne lui viendrait d'ailleurs jamais à l'esprit de se faire des reproches quant à son apparence - alors pourquoi en feriez-vous ? Mais attention, il ne vous répondra pas pour autant d'un ton cinglant. Non, Aaron est très démago dans son genre : il lissera toujours tout le monde dans le sens du poil. Vous dira ce que vous avez envie d'entendre. Vous manipulera subtilement pour que vous rejoigniez son avis sans même l'avoir réalisé. Tout ceci n'est que dans son propre intérêt, bien sûr. Rien ne compte plus que son petit confort personnel ; c'est un égocentrique en puissance. Tout le monde ne tourne qu'autour de lui, et il déteste imaginer que la terre continuerait de tourner s'il n'était plus là.
Aaron est aussi quelqu'un de très sociable. Il ne se définit que par ses relations et en fait de même pour les autres. En fait, et de manière assez étonnante pour quelqu'un d'aussi obsédé par son apparence, c'est d'abord sur vos fréquentations qu'il vous jugera. C'est aussi pour cela qu'il ne s'engage pas dans une relation avec n'importe qui : il sera toujours prudent par rapport à ce que son couple dira sur lui. Et, de manière un peu froide, il calculera ce que la personne qui partage son quotidien pourra y apporter. Charismatique, il est à l'aise en société, trouve facilement les personnes susceptibles d'engager la conversation. Mais plus que cela, il recherche dans ses relations une acceptation à toute épreuve. Ce n'est pas compliqué. Aaron veut être aimé. Par tous et par toutes. Et s'il est la personne la plus importante de sa vie, cela ne l'empêchera pas de rejoindre une cause, pour peu qu'elle lui apporte la reconnaissance dont il est si avide.
Car avide, il l'est. Ambitieux, aussi. Aaron en veut toujours plus que ce qu'il a déjà. L'herbe plus verte chez les voisins, voilà qui lui est insupportable. Alors il mentira, manipulera pour grimper les échelons, laissant derrière lui les quelques miettes de sa morale déjà douteuse. Mais il n'est pas facile de voir clair dans son jeu. Car si Aaron porte autant de soin aux apparences, c'est qu'il sait qu'elles jouent aisément en sa faveur. Qui se méfierait de son sourire innocent, de ses petites fossettes, de son regard pétillant ? Vous devriez, pourtant. Le sourire n'est là que pour camoufler un appétit malsain, celui d'être meilleur que vous, de vous laisser derrière lui dans sa quête effrénée d'obtenir plus, toujours plus.

VOTRE PATRONUS - un paon
VOTRE EPOUVANTARD - un crucifix
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – chocolat-framboise
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Doloris. Rien de mieux pour qu'on vous prenne au sérieux.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Goutte Baillon
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – l'apothicaire
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Merlin
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – le phénix
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – pierres humides, bruyère et métal chaud

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? Aaron est né-moldu, mais comme il a été mis à la porte de chez lui à cause de ses pouvoirs, il s'est réinventé une belle histoire d'orphelin qui ignore tout de son sang.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte moi un peu ta vie.

- Ah il est vrai qu'on dit que l'enseignement est le plus beau métier du monde, n'est-ce pas ? J'imagine que je serai bientôt fixé. Il se trouve que Poudlard manquait qu'un professeur d'études des runes, voyez-vous.
Il enrobe sa réponse de son plus charmant sourire. L'enseignement, vraiment ? Il n'a jamais eu la fibre pédagogue. Mais si on le souhaite à Poudlard, alors s'y rendra. Qu'importe s'il doit revêtir le costume d'un professeur pour cela. Certains ont susurré que ce n'était pas une vraie mission, juste une manière de l'éloigner. Bêtises. Il sera le loup dans la précieuse bergerie de Dumbledore. Ce n'est pas un éloignement, c'est une promotion.

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  

- Il paraît aussi qu'on voit dans les autres ce que l'on vit chez soi, esquive-t-il avec un petit rire. Un rire qui sonne vrai mais qui ne fait pas briller ses yeux. La vérité est que les partis qu'il juge assez bon pour lui n'iraient pas fricoter avec un sang mêlé - encore pire si ce qu'il était réellement se savait. Mais cette vérité fait mal. Il préfère l'enterrer.

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  

Nouveau rire. Mais regard acéré.
- J'étais dans la noble maison de Salazar Serpentard. Plus qu'une maison, une véritable famille. Mais on ne peut l'imaginer sans l'avoir vécu, j'imagine.
Une meilleure famille que celle avec laquelle il est né. Mais ce n'est pas très difficile. Imaginez un sorcier né dans une famille moldue. Un accident commun. Maintenant, imaginez que cette famille fait partie d'une petite communauté catholique. Du style extrémiste. Vous commencez à voir le souci ?

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Oedipe, non ?

- Mon destin est tout tracé. Poudlard, vous vous rappelez ?
Et après en être revenu couvert de succès, continuer de grimper les échelons, se rapprocher toujours plus du Seigneur des Ténèbres. Et à ses côtés, nettoyer la population anglaise des insectes qui la parasitaient. Ceux-là même qui l'avaient jugé démoniaque, qui l'avaient rejeté alors qu'il leur était supérieur en tout point. Ils méritaient de se voir rappeler leur place.

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?

- Je préfère celle qui ne m'enverra pas à Azkaban, bien sûr ! lance-t-il, toujours sur le ton de la plaisanterie. Ah, c'est si touchant que le Ministère pense les dénicher aussi facilement !

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  c'est possible que j'ai déjà un loser et un glaçon mouimoui Où avez vous connu le forum ?   Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : dimanche - demiguise

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Sujet ACTION :
— Vous vous retrouvez coincé au milieu d'une foule de sorciers manifestant pour le droit des cracmols. Décrivez votre réaction au cours d'un RP.

Les pancartes et les cris lui indiquent qu'il a trouvé ce qu'il cherchait. Ce n'était pas bien difficile. Ce n'est pas tous les jours qu'une manifestation se tient sur la place publique, surtout ces derniers temps. Pas très prudent, parait-il. Sans attendre, il se mêle à la foule, se joint à quelques uns de leurs slogans chantés dans les airs. Il a bien sûr adapté sa tenue à l'occasion. Laissant au placard les tenues fines et élégantes qu'il affectionne en temps normal, il s'est enveloppé d'un manteau grossier, d'une écharpe claire et chaussé de bottines épaisses. Il se fond à merveille dans la masse. Assez pour que ses coups d’œils passent inaperçus, l'autorisant à repérer le leader de la manifestation. Un homme d'âge moyen, dont la baguette, pointée sur sa gorge, lui permet d'augmenter le volume de sa voix et de se faire entendre par-dessus les autres manifestants.
Aaron se laisse ballotter par la foule, jusqu'à ce qu'il se soit assez approché. Sa baguette pivote dans sa main tandis qu'il chuchote un Imperio quasi inaudible. Le visage de sa cible se fige, ses trains s'affaissent. Sa marionnette est prête. Se composant un visage amical, Aaron se dirige d'un pas confiant vers l'homme, qu'il attrape par les épaules comme s'ils se connaissaient depuis toujours.
- Ça fait si longtemps ! Viens, ils peuvent se débrouiller sans toi quelques minutes pas vrai ? On a tant de choses à rattraper !

Et voilà qu'il embarque l'homme à ses côtés. C'est presque trop facile. Les autres manifestants s'écartent pour les laisser passer, sans se départir de leurs enthousiasme. D'une main de fer dans un gant de velours, Aaron guide leur leader jusqu'au pont, s'appuie négligemment sur le parapet de pierres. Il plonge son regard dans celui, complètement vide, de l'homme ensorcelé.
- On va jouer à un jeu. Il sourit, savourant cette sensation. Il n'est pas de nature cruelle. Mais ce contrôle ... c'est grisant. Tu vas compter jusqu'à trente. Pas trop vite. Et ensuite tu monteras ici - il tapote le muret sous son coude - et tu feras le grand saut.
Est-ce un petit tic qui agite la paupière de sa victime ? Il raffermit sa poigne sur sa baguette, qui est soigneusement camouflée par les plis de son manteau. Il ne peut se permettre d'échouer. Il n'échouera donc pas. Malgré toute la concentration que lui réclame de garder son contrôle sur l'homme, il se compose de nouveau un visage aimable. Lui adresse un dernier sourire. Puis tourne les talons pour rejoindre le groupe de manifestants. Très vite, il entend leurs exclamations. Que fait-il sur le pont ? Il ne va quand même pas sauter ? Le vacarme étouffe presque le bruit sinistre du corps qui heurte l'eau. Alors il se joint à eux, suit le mouvement de la foule qui se précipite vers les berges.

Accoudé à la rambarde du quai, il observe le corps sans vie remonter à la surface de l'eau, le visage dénué d'émotion tandis qu'autour de lui on se lamente. Les droits des cracmols, hein ? Au moins eux ont-ils eu la chance de naître dans une famille sorcière. Leurs droits ne l'intéressent pas le moins du monde. Mais son maître a l'air ennuyé qu'ils en réclament. Et s'il fallait un mort pour le satisfaire, alors il est ravi d'être celui qui le lui a fourni.

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