ϟ la fiche de recensement

NOM - Pogston PRENOMS - Emily (mais tout le monde l'appelle Pogs) DATE DE NAISSANCE - 11 Mai AGE - 18 ans VILLE D'ORIGINE - 1 Holborn Pl , Scrabster, Ecosse. SANG - née moldu ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Gryffondor ORIENTATION - Neutre

Quand j’ai rencontrée Emily c’était à un café. Nous avions correspondu par hiboux pendant les quelques mois précédant sa sortie de Poudlard. Je l’ai directement reconnue de loin, même sans qu’elle me fasse signe. Elle est plutôt sportive avec de grand cheveux roux et des taches de rousseur de partout. Elle a un sacré regard avec ses yeux noisettes et son regard toujours pétillant. Vous allez rire mais je trouve qu’elle a un regard d’enfant. Pendant notre conversation j’ai pu remarquer que son regard allait et venait sur les gens et les objets nous entourant. Elle a toujours été très vive et curieuse, même si elle n’est pas très intellectuelle. Ne vous méprenez pas, Pogs n’est pas stupide mais les études théoriques n’ont jamais été son fort. Ce n’est pas moi qui juge, elle m’en a fait part à de nombreuses reprises durant nos échanges épistolaires. Ses notes n’étaient pas très bonnes dès qu’il s’agissait des sciences magiques, excepté l’étude des créatures magique. Et quand elle avait une idée en tête, impossible de la faire changer d’avis. Je me souviens quand elle a voulu suivre les créatures du lac pour un exposé et que j’avais tenté par tout les moyens de l’en dissuader. Et bien c’était une très mauvaise idée mais elle l’a quand même fait. Je suis étonnée qu’avec cette capacité à aller faire des trucs aussi dangereux de manière aussi légère, Pogs soit encore en vie aujourd’hui. Parfois j’étais fatiguée après avoir lu ses lettres tellement elle fait de choses. On dirait qu’elle n’est jamais fatiguée. C’est une bonne amie, même si je peux comprendre que certaines personnes ne l’apprécient pas du tout. Elle n’a pas sa langue dans sa poche et dit les choses directement. Ah ça ! l’enrobage elle ne connait pas. Enfin bon, si il n’y avait que ça, je dis pas. Mais elle a un tempérament assez explosif. Une fois elle s’est même fracturé les os de la main après avoir frappé contre un mur, et tout ça parce qu’un garçon avait remit en cause ses capacités au Quidditch. Apparemment ça s’appelle la « fracture du con ». Enfin bref, mais je l’adore hein. Je sais pas si elle a d’autres amies en dehors de moi - à bien y réfléchir, je ne crois pas. C’est quand même surprenant que quelqu’un d’aussi curieux et actif ait aussi peu d’amis ou autant de difficulté à s’en faire. En vérité je pense qu’elle est quand même assez renfermée et mal à l’aise avec les gens.

VOTRE PATRONUS - Une vache Highland
VOTRE EPOUVANTARD - Des lucioles
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Salicorne
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Sortilège tête en bulle
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Potion d’haleine de chien
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Boutique de balais
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Norbert Dragonneau
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Dragon boutefeu chinois
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Un mélange d'iode et d'algues

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Non.

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte moi un peu ta vie.
« A vrai dire je ne travaille pas encore, je viens de m’inscrire à l’université…  J’ai choisi les techniques magiques et aussi les sciences. Je… » Elle marqua une pause en baissant son regard. « Je sais que je ne suis pas une flèche, mais j’aime beaucoup la magizoologie. Je crois que c’était la matière dans laquelle j’étais la plus performante à Poudlard. » Elle jeta un coup d’œil à l’homme qui attendait la suite de son histoire alors que sa plume à papote griffonnait frénétiquement sur un vieux carnet  aux multiples taches de ...café ? Elle reprit « Ma mère est moldue, nous avons une petite maison dans un port en écosse. Il n’y a rien pour moi là bas. » Cette dernière phrase elle l’avait prononcée comme pour se convaincre elle même. Elle revit le port, le chien et l’eau. Dès qu’elle repensait à son village,  Scrabster, un petit pincement se faisait au niveau de sa poitrine et ses yeux s’embuaient. Si elle rentrait, qu’allait elle y faire ? Aller à la pêche avec les hommes en mer ? L’endroit n’avait littéralement rien de magique et n’offrait que peu d’options, moldues comprises, pour son futur. Elle se secoua la tête pour se sortir de ces pensée iodée. «  Nous n’avons pas beaucoup, et encore moins de la monnaie sorcière ; mes achats de fournitures scolaires ont toujours été la galère. Fin bref, je vous dis ça parce que je me suis inscrite à la faculté de magie mais je n’ai toujours rien trouvé en logement...Je n’ai pas d’adresse à vous fournir.

L’homme marqua une pause dans son écriture, eut un air gêné, et pour changer de sujet prit la baguette de Pogs dans ses mains tout en clamant : »

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  
Surpris de la question dans un premier temps Pogs baissa à nouveau les yeux vers ses chaussures, des vieilles baskets d’un blanc marronâtre, usées mais dont les lacets multicolores soulignaient les préférences vestimentaires encore enfantines de la jeune fille. « Vie amoureuse... » pensa-t-elle. Elle n’avait jamais été avec quelqu’un. Elle regarda le sorcier avec un air perdu et fit non de la tête, ce dernier répondit en haussant les épaules :

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  
« J’étais à gryffondor, mais poufsouffle aurait été la deuxième option du choixpeau je pense. »

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Oedipe, non ?
Pogs remarqua le pas très léger rebond abdominal de l’homme assis sur sa chaise. Elle haussa un sourcil, dubitative. « Je ne sais pas exactement. J’imagine qu’en prenant des matières qui me plaisent je découvrirait quel métier je veux faire ; ou plutôt lequel est le moins pire ? » En réalité depuis sa sortie de Poudlard elle se sentait perdue. Au moins à l’école elle avait un but, les matières, les amis. Elle s’était laissée portée durant ces 5 dernières années ne voulant pas trop se poser de questions sur son futur. Mais maintenant il était là. Et elle avait un peu peur. 

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?
« J’imagine que seule leur utilisation définit si l’on est dans le juste » lança elle d’un air évasif en regardant ses mains. Puis elle se rendit compte de sa réponse et essaya de la rattraper maladroitement « enfin bon sans aller dans  les sorts interdit et tout hein... »
Un instant de flottement s’établit entre la jeune fille et Machiavel. Un instant gênant. L’homme s’empressa de mettre fin à l’entretien :

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  réponse Où avez vous connu le forum ?  Ma meuf est scotché au forum h24 du coup ça m'a donné envie Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : samedi-serpencendre14/11/2020

BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Elle laissa tomber les cendres à ses pieds. « Chemin de traverse ». Les flammes vertes l’enveloppèrent et puis plus rien. Comment ça plus rien ? Il faisait complètement noir. Elle sentit, en touchant autour d’elle, qu’elle se trouvait dans un conduit bien étroit. Une cheminée pour sûr, mais laquelle ? Pas d’accès à l’extérieur. Sa respiration s’accéléra comme pour trouver plus d’air. Elle détestait être coincée, et ne pas savoir où elle se trouvait commençait à l’angoisser un peu. Soudain elle perçu un bruit, on aurait dit une porte se refermant. Ses yeux s’adaptèrent à l’obscurité et elle remarqua le fin trait de lumière tranchant l’obscurité à ses pieds. « La porte de la cheminée ? ». Elle tenta de s’accroupir tant bien que mal malgré l’étroitesse du conduit. Et fit glisser vers le haut ce qui semblait être une petite trappe. Elle s’extirpa de là, et tandis qu’elle se relevait en s’époussetant, son regard tomba sur une petite vieille assise sur son lit médical qui la regardait médusée, bouche entrouverte et yeux globuleux. Elle se trouvait dans une petite chambre aux couleurs bleu aseptisé, contenant un grand lit médical jaunâtre où la petite vieille se perdait parmi les divers édredons et couvertures, une petite table de chevet où mourrait tranquillement quelques fleurs et une grande armoire en bois. Pogs s’apprêtait à fournir une très bonne explication à la centenaire quand elle entendit la poignée de porte et décida de se jeter dans l’armoire. « Bonjour Mme Calavera, je vous apporte votre déjeuner - Il fait beau aujourd’hui n’est-ce pas ? » La petite aide soignante dodue déposa le plateau sur les genoux de la vieille sans daigner lui jeter un regard et alla directement ouvrir les fenêtres. « Yes ! Voilà ma sortie » jubila Pogs. Elle croisa le regard vitreux de Mme. Calavera, qui tenta alors d’entrer en contact avec l’aide soignante. Seuls quelques gémissements sortirent de sa bouche fripée. « Allons, allons pas de chichi, je re-passe dans quelques temps et vous avez intérêt à avoir fini votre plat. » Pour insister, la vieille leva son index tout tremblotant en direction de l’armoire. La petite dodue se retourna et gloussa « La promenade c’est pour cet après midi, après que vous ayez mangé votre repas ». Elle revint vers Mme Calavera et, sans sommation, lui enfourna une grosse cuillerée de purée dans la bouche avant de disparaître derrière la lourde porte. Pogs attendit quelques instants et tenta une sortie de l’armoire. Elle se précipita vers la fenêtre sans porter attention aux gémissements de la vieille. « Crotte de troll malade, c’est super haut ». Changement de plan, ça allait être plus compliqué que prévu, hors de question de descendre trois étages en chute libre. D’autant plus qu’elle ne pouvait utiliser aucun sort à cause de l’importante population moldue environnante. Elle rangea sa baguette à sa ceinture et tenta une exfiltration par le couloir. C’était vide, vite, elle accéléra le pas. Elle passait devant de nombreux panneaux d’affichage qui indiquaient le règlement intérieur et la prochaine soirée bingo, quand elle dépassa une grande fenêtre qui donnait sur un petit parc, où de nombreux moldus aux cheveux blanc prenaient l’air. Ils se déplaçaient pour la plupart voûtés, clopin-clopant avec différents types de cannes – des cannes avec un corps ou trois ou même quatre. Elle soupira en s’appuyant sur le rebord de la fenêtre – elle avait bel et bien atterrit au beau milieu d’une maison de retraite de vieux croûtons de moldus.
«Bonjour, je peux vous demander ce que vous faites ici ? Les visites ne sont pas autorisées le matin. » Une infirmière l’avait surprise et se dirigeait droit vers elle d’un pas décidé. Ses traits sévères rappelaient ceux d’une vieille gouvernante qui avait dû garder un nombre incalculable d’enfants turbulents. Ni une ni deux Pogs choisit la fuite aux explication fallacieuses et détala vers les escaliers sans prendre attentions aux cris de l’infirmière outrée. Et puis dans sa course descendante, pendant une seconde ou deux elle ne sentit plus les marches. Et mordit le pallier violemment, ce qui lui arracha un grognement de douleur. Mais ce qui la fit enrager au-delà de la douleur c’est de s’apercevoir que ses lacet comme à leur grande habitude étaient défaits. « Je suis stupide, mais stupide... » Elle reprit sa course en se maudissant intérieurement. Enfin elle arriva à grandes enjambées dans le hall. Elle dut bousculer quatre seniors et pousser hors de sa course un fauteuils roulant occupé par une petite vieilles aux cheveux barbapapa. Cette dernière finit sa trajectoire dans le mur et tomba avec la grâce d’un sac de pomme-de-terre au sol. Mais Pogs n’en avait que faire, elle n’entendait que son pouls dans ses tempes - il fallait sortir de là au plus vite. Elle allait atteindre la porte quand une énorme masse l’empoigna et la plaqua au sol. Son assaillant était un infirmier aussi grand que l’armoire de Mme. Calavera et qui, se sentant l’âme d’un rugbyman, avait mit fin à sa fuite. Pogs tentait de s’extirper de l’emprise du gorille, elle se tordait dans tout les sens en vociférant mais cela n’y faisait rien. La joue au sol et les bras dans le dos elle vit arriver l’infirmière sévère suivie de la petite dodue. Les ennuis arrivaient. Quand elle put apercevoir les petits motifs papillons des mocassins de la pas-très-drole, cette dernière s’éclaircit la voix avant de lancer : « Par la vierge marie, que faites vous ici à roder dans mes couloirs ? » Pogs ne répondit pas, trop occupée à chercher dans sa tête une issue pas trop détestable. L’infirmière l’observa de la tête au pieds avant de lancer d’un ton méprisant : « Encore une SDF qui vient détrousser nos anciens, c’est une honte. » puis elle s’adressa au gorille « fouillez là et si elle n’a rien fichez moi ça dehors. » Elle fit demi-tour et repartit en direction des escaliers. Tout en maintenant avec une main la tête de Pogs contre le carrelage froid du hall l’infirmier entreprit de la fouiller de sa main libre. Quelle humiliation. Il releva son manteau pour découvrir sa baguette rangée à sa ceinture. Interrogateur il allait poser sa main dessus quand elle s’exclama : « Non ! n’y touchez pas c’est ma baguette de chef d’orchestre, elle est très fragile. » Voyant que son mensonge commençait à prendre elle continua : « c’est tout ce qu’il me reste de mon ancien travail. Parfois le soir les mélodies me reviennent et ... » Elle n’eut pas le temps de finir qu’il l’empoignait par le col du manteau, la traînait vers la porte et la lançait tel un sac d’ordure ménagère en direction de la rue maintenant pluvieuse. Elle s’étala sur le goudron humide. Trempée, elle se retourna vers la porte où l’infirmier venait de disparaître. Ses yeux parcoururent la façade et y rencontrèrent l’enseigne de la maison de retraite « Chemin d’allégresse ». Pogs soupira. Peut être que les cheminées avaient du mal à comprendre l’accent écossais.