Stubby n’éprouvait aucune once de compassion pour Sinistra Lowe. Qu’elle ait une vie lamentable n’était pas son problème – les choses étaient parfois bien faites, voyez-vous – et ne lui donnait pas le droit de traiter les autres comme de la bouse d’hippogriffe. Les bras croisés, il écoutait ce que disait la jeune femme, sans ciller. Il était qui son mari, au juste ? Le parrain de la mafia ? Quand elle eut fini, le chanteur adressa un regard à Perseus qui lui faisait signe de laisser tomber.
« Bien. Et ne nous reparlons plus jamais. » décida-t-il en se levant.
Il appela Pomelo pour qu’il vienne à lui. Et, en attendant que celui-ci arrive, il ajouta, toujours à l’adresse de Sinistra.
« Cela dit, je ne garantis pas que Pomelo ne s’approchera plus de Libellule. »
Il ne comptait, à aucun instant, interdire à son elfe de la voir. Il n’avait rien à lui interdire concernant ses activités sur ses temps libres.
« Si dans l’avenir vous rencontrez un problème similaire, ce ne sera pas la peine de toquer à ma porte. »
Le concerné arriva et sa mine se décomposa de déception quand Stubby lui annonça qu’ils partaient. Il adressa un regard suppliant – mais hélas vain – à Madame Lowe. Stubby salua Perseus d’un aimable sourire. Puis, il se détourna et posant une main réconfortante sur l’épaule de Pomelo à la triste bouille en le rassurant sur le fait qu’il allait revoir Paillette. Ainsi, ils quittèrent la demeure de Sinistra Lowe.