ϟ la fiche de recensement

NOM - Morrison PRENOMS – Morticia Morgane DATE DE NAISSANCE – 31 octobre1943 AGE – 35 ans VILLE D'ORIGINE - Londres SANG - Sang pur ANCIENNE MAISON A POUDLARD - Serpentard ORIENTATION – Neutre

Morticia est une femme de caractère, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds quel que soit le sujet. La belle a ses idées et les défendra, qu’elle ait tord ou raison ne change absolument rien. D’ailleurs elle ne dira que très rarement si elle a tord, et surtout pas à n’importe qui. Il faut pouvoir la supporter la bougresse, mais si c’est bien le cas vous trouverez vite que passé cette façon d’être un peu brute de décoffrage, elle peut être une femme sympathique. Pleine d’affection même. Elle n’aime simplement pas la contradiction.
Brimée dans son enfance par des règles strictes et selon elle idiotes, elle semble parfois en crise d’adolescence perpétuelle, cherchant parfois un peu trop la confrontation lorsqu’elle se présente. Il lui faut alors se jeter dans la bataille ou si possible compter sur l’aide de quelqu’un qui saurait lui signifier que c’est une piètre idée.
Aussi surprenant que cela puisse être, Morticia est mère de famille. Sa fille est un trésor et elle l’éduque avec sérieux et franchise. Se refusant à faire preuve de trop de sévérité par peur de reproduire ce qu’elle a elle-même mal vécu étant petite, elle sait parfois prendre en main les rennes et serrer la bride. En accord avec le père de la petite, elle a opté pour une grande franchise avec elle. La jeune fille est au courant des activités de sa mère et est même en partie formée aux petites choses de la vie comme la comptabilité ou l’art de l’accueil. Car Morticia est aussi responsable de son entreprise bien qu'elle n'en soit pas la créatrice. Là encore il est peu recommandé d’aller contre elle et son avis. En revanche, dans ce domaine comme dans la vie, Morticia est bien souvent très humaine et sait être à l’écoute lorsqu’on la sollicite.
Il faut pourtant savoir faire attention, la belle peut être très rancunière. Un brin vicieuse, la vengeance est un plat qui se mange froid mais surtout très salé et sans la moindre modération. Pourtant très amicale, la Morty n’est pas difficile à approcher et à mettre de son côté. Il ne sera pas forcément évident de la faire agir dans votre intérêt pourtant. Redoutable en affaires, elle ne ménage jamais ses efforts dans le travail.

VOTRE PATRONUS – Un grand loup gris
VOTRE EPOUVANTARD – Ses parents retrouvant leur emprise sur elle
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Rhum
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Oubliette
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – Philtre d'amour
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Le Gentleman assoiffé... comment ça ça compte pas?
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – La grande Morgane bien sûr
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Le basilic
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Roses, feuille de tabac séchée, et café chaud

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Morticia a une très mauvaise manie qu'elle tente de maîtriser notamment avec sa fille, mais elle a une certaine dépendance aux drogues récréatives et une tendance alcoolique. C'est un fait relativement connu bien qu'elle cherche à le cacher et surtout à limiter les dégats. Dans son travail, le physique, ça compte !

Explications : Deux possibilités s'ouvrent à toi à présent. Tu es libre de choisir SOIT de remplir l'interview du seul et l'unique Machiavel Gondole SOIT de rédiger un texte libre (une lettre, un journal intime, un monologue dans ta baignoire etc.) où tu y fais figurer quelques informations capitales parmi lesquelles : ton métier ; quelques informations sur ton enfance et ta scolarité à Poudlard ; ton orientation politique ainsi que ta situation amoureuse. Libre à toi d'être ou non exhaustif.

MACHIAVEL: Bienv'nue au Ministère, allez, bouge, avance toi un peu. Voilà. File moi ta baguette que je l'enregistre. J'suis sûr qu'tu fais un métier... Incroyable. Allez raconte moi un peu ta vie.
Ha! Et c’est moi qu’on trouve directe… Mais allez, je suis d’humeur bavarde, pourquoi pas. D’autant plus que tu as raison, mon boulot est assez incroyable. Je suis responsable d’une partie du White Raven Group: la White Raven Records. La partie musicale grossièrement. Je n’en suis pas la créatrice ni même la grande patronne, mais je trouve ça déjà pas si mal pour une femme, n’est-ce pas? Au départ moi j’ai juste chanté pour le patron, c’est un petit talent que j’ai. Et puis l'affaire a pris un peu d'importance, j'ai fait quelques grosses scènes, même quelques couvertures de magazines à l'époque. Par la suite j’ai repris cette place à la maison de disque, je suis peut-être plus une femme d’affaire finalement. Je gère ce qui avait été enregistré par mon prédécesseur et ancien collègue et le grand chef a voulu s’orienter vers de l’évènementiel. Je dois aussi et surtout gérer les petits caprices des starlettes qu’on doit produire, et ça crois-moi c’est pas rien! Mais j’aime bien, et je gagne pas mal ma vie, ce qui a son importance. C’est que, plus jeune, j’ai été habituée à un certain niveau vois-tu. J’ai grandi dans ces belles maisons bourgeoises où tout doit être parfait Si, je t’assure! Une fille de sang pur, et oui, une vraie! Avec l’éducation stricte et sans liberté comme on les aime, aucune reconnaissance, et toujours quelque chose à reprocher. Pour moi c’était le caractère. Il paraît que le mien et trop fort. Et du coup dehors la Morty, tu te rend compte? Ah les débuts ont été délicats, ça je ne vais pas te mentir. J’ai eu le temps de m’en remettre et je m’habitue presque à tout depuis le temps, mais c’est bien ces petits détails croustillants que tu voulais entendre non?  

MACHIAVEL: HAHA ! T'sais c'qu'on dit des baguettes ? Elles sont à l'image de leur sorcier, eh ouais, j'invente rien, c'est sorti de la bouche du vieux Ollivander lui-même ! Alors, ta vie amoureuse ? Ça a l'air d'être un sacré désert...  
Ah oui? C’est ma baguette qui dit ça ou la tienne chéri? Oh allez, je plaisante, me regarde pas comme ça… J’avoue ne pas être une pro de la romance. J’ai eu ma chance à un époque pourtant. J’ai même eu une fille, elle a 14 ans maintenant, Morgane que le temps passe vite, avec un homme bien, très bien. Il m’avait même épousé à l’époque, tu te rends compte? Un homme vraiment très bien… J’étais sans doute trop jeune à l’époque, ou simplement un peu stupide, mais j’avais envie d’autre chose tu vois, de plus de liberté, autre chose qu’un mariage sage quoi. C’est idiot hein? La fougue de la jeunesse sans doute. J’ai peut-être bien laissé passer la chance de ma vie à ce moment-là, mais bon, on ne change pas le passé il paraît. On a divorcé après deux ans. Depuis… pas tellement de romantisme dans mon environnement. J’ai tendance à dire qu’il n’y a pas forcément besoin de belle romance pour remplir un lit. Mais avec le temps je crois que c’est le coeur de j’aurais aimé remplir.  

MACHIAVEL: Ah bah, l'récit de ta vie amoureuse a l'air d'être aussi court que ta baguet- hum hum... C'est presque fini, arrête de râler. Alors à Poudlard, t'étais où ? T'as une bonne tête de Poufsouffle. Enfin j'juge pas moi tu sais.  
Non mais ça va oui? Je ne te permet pas! Ma vie amoureuse elle est peut-être courte mais intense! Bon… bref… Non et puis une tête de petit jaune là c’est se moquer de moi. Non, moi j’étais de la maison Serpentard bien sûr. La fierté de notre famille cette maison. Si moi je n’en ai pas été une, de fierté, il fallait au moins que j’entre dans cette case. Ah j’ai fait un parcours impeccable. Bon, un peu de répondant il paraît, mais il faut un peu de caractère dans ce monde. Non en fait c’est plutôt après que ça s’est compliqué. J’avais un frère tu vois, et lui forcément c’était l’aîné, c’était le vrai prince, le petit prodige. Alors moi j’ai voulu faire pareil forcément, j’ai voulu être la meilleure. J’ai même réussi à le surpasser par moments. Mais rien, jamais rien, jamais une petite attention, jamais une remarque positive, une potiche quoi. J’ai jamais supporté ça. Alors après Poudlard, il était question de me marier avec un de ces petits prétentieux des grands noms. Ils avaient sans doute imaginé que je ne dirais rien et que j’allais le faire sagement. Ils ont été surpris les parents Morrison! Bon, du coup j’ai passé un an dans un établissement spécialisé comme ils disent. Un asile quoi. L’idée c’était de m’apprendre à me taire si j’ai bien compris. Autant dire que ça n’a pas fonctionné! Alors ils ont voulu écarter le problème. Ils m’ont renié et ont fait comme si je n’avais jamais existé. Charmante famille n’est-ce pas? J’ai fait mon petit bout de chemin toute seule du coup. Au final je crois que je m’en suis bien sorti …

MACHIAVEL: Par les chaudrons de Merlin ! T'dois avoir de sacrées ambitions, non ? Raconte un peu, t'veux faire quoi de plus ? Moi, quand j'étais gosse, j'rêvais d'être joueur de Quidditch, j'ai l'physique mais pas l'mental, ça crève les yeux d'Oedipe, non ?
Pour arriver à ma place mon chou faut forcément un peu d’ambition. Bon, pour monter encore dans la hiérarchie je vais avoir du mal. Je suis déjà la gestionnaire de WRR (White Raven Records), c’est déjà mon petit business, mon bébé quelque part. Sauf qu’au-dessus, le grand patron, ben ça m’embêterait de lui passer dessus. C’est mon ex-mari. Le père de ma fille quoi. Et effectivement, bosser pour lui c’est pas forcément simple… Alors je suis plutôt à mon aise dans mon boulot, mais j’aurais clairement de mal à monter plus que ça. Non, je crois que pour parfaire mon bonheur, je vais compter sur ma fille, j’aimerais la voir réussir tu vois, j’aimerais qu’elle finisse bien, confortable, bien placée si possible. Allez, si je devais rêver complètement, je dirais que je pourrais vouloir voir la chute de mes parents, la disgrâce la vraie la pure. Juste pour les voir tomber et essayer de se relever, pour les voir là où j’étais il y a des années alors que moi je serai déjà remonté. Ouais, ça je crois que ça me plairait bien finalement…

MACHIAVEL: Alalalala... Regarde c'vieux Minchum qui passe. Y s'prend pas pour n'importe qui... Enfin... Magie blanche, magie noire, de toi à moi, de moi à toi, tu préfères quoi ?
Juste comme ça entre nous? Celle qu’il faut. Ha, qu’est-ce que t’as à répondre à ça? Disons que j’utilise celle qui me permet de faire ce que je vise. J’ai mes petits contacts, mes petites combines. Moi-même j’étais assez bonne en potions si tu vois c’que j’veux dire. Oh allez fais pas cette tête, j’ai rien glissé dans ton verre non plus.

MACHIAVEL: Allez, ouste, c'est bon, elle est enregistré ta baguette. Au plaisir de n'plus t'revoir !

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Que des grandes filles! Où avez vous connu le forum ?  C'était il y a un bon moment à force là... Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui + Mercredi murlap

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Vous devez choisir un RP au choix parmi toutes ces propositions (300 mots minimum demandés) :


AUTRE :
— Exemple de post de façon RP de votre choix.

L’heure tourne et elles ne sont toujours pas parties. Pourtant il y a tellement à faire. Ce soir Morticia devait s’assurer du bon déroulement d’un concert de plein air. Et Merlin seul savait à quel point c’était une plaie. Si dans la théorie tout était déjà prêt et depuis plusieurs jours, dans la pratique il y avait toujours une multitude de choses qui ne fonctionnaient pas. Et encore, elle n’avait pas à chanter ce jour-là, ce qui éliminait des risques que les choses ne se passent mal. Pour faire bonne impression tout de même, la femme d’affaire avait posé sur ses traits un maquillage assez marqué pour supporter la lumière de la scène où elle devrait prononcer quelques mots tout de même. Elle avait également noué ses cheveux en un chignon chic et élaboré agrémenté de quelques perles blanches pour mettre toutes les chances de son côté. Une belle robe qui lui donnait tout de même un aspect un peu strict et elles pourraient se mettre en route.

-Eupraxia dépêche-toi s’il te plaît! Tu sais que je déteste être en retard!

Ce soir-là la jeune fille devait se rendre chez son père pour y passer le week-end. Elle ne se faisait généralement pas prier pour s’y rendre mais se laissait par moment simplement prendre par ses activités à en perdre la notion du temps. Les deux parents s’arrangeaient entre eux pour prendre soin de leur petite fille adorée et se pliaient aux obligations de chacun pour cela. Une chance que leur bonne entente leur laissait. Une fois Morticia bien placée sur ses chaussures à talons (très) hauts, elle sourit à sa fille qui descendait les marches de l’escalier pour la rejoindre, prête elle  aussi. Les deux avaient donc pris la direction du pub, fief du père de la jeune fille, là où il passait le plus clair de son temps.

Elles marchaient à un bon rythme, Morticia étant inquiète d’être en retard autant pour laisser sa fille que pour ses obligations professionnelles. Elle ne prêtait ainsi aucune attention à ces regards qu’elle pouvait retourner sur son passage. Cela pouvait arriver lorsqu’elle prêtait une si grande attention à sa tenue et son maquillage. Aux côtés de sa petite Eupy pourtant, elle ne leur accordait pas la moindre attention. D’un pas soutenu elles furent ainsi rapidement arrivés au Gentleman Assoiffé. Saluant la montagne à l’entrée sans lui confier sa précieuse baguette comme les autres, Morticia avait passé la porte à la suite de sa fille. L’endroit était encore calme à cette heure, ce qui était plus agréable qu’un brouhaha continu comme il pouvait l’être. Marius était derrière son bar, ce qui, pour le bien du timing, était un avantage. La jeune fille s’était donc précipitée dans les bras de son père, Morticia la suivant d’un pas bien plus mesuré.

-Bonjour chérie, tout va bien?

Marius lui avait ensuite offert son habituelle bise. Une habitude française qu’il avait gardée sans que son ancienne épouse n’en comprenne réellement le sens. C’était une de ces nombreuses habitudes que l’ancien couple avait gardé avec le temps. Comme ces surnoms qu’il lui accordait encore malgré la séparation. Une forme de proximité qu’ils maintenaient sans en avoir réellement.

-Tout va bien, elle a toutes ses affaires, je te l’abandonne jusqu’à dimanche soir, ça te va?

Une habitude, une autre, un rituel parfaitement rodé entre eux. Si ils ne s’étaient jamais réellement fixés dans les dates les choses se déroulaient toujours dans de bonne conditions. C’était une décision commune. Marius avait toujours veillé à ce que sa fille ne manque de rien, et par extension son ex-femme non plus. Morticia trouvait rarement de quoi se plaindre sur le sujet. Cela finissait par arranger tous le monde. Surtout qu’elle profitait encore par moments des attentions de ce cher Marius. Ils passaient encore beaucoup de temps ensemble, quoi que surtout autour de leur fille. Dans ce cas et comme toujours, il avait finit par acquiescer avant de lui proposer à boire. Ayant déjà anticipé, la belle avait déjà fait signe à sa fille de revenir vers elle avant de refuser l’offre du patron de pub. Comprenant rapidement, Marius avait déjà repris sa  place au service, Eupraxia offrant une douce étreinte à sa mère. Elle lui avait comme toujours rappelé avec douceur les règles de bonne conduite avant de l’embrasser. Saluant ensuite son ancien compagnon, elle avait quitté les lieux avec une certaine rapidité, son timing serré toujours bien en tête.

Morticia avait rapidement rejoint sa fine équipe, prête à prendre les choses en main, et si l’après-midi commençait à peine, il y avait de quoi faire avant que le premier artiste ne monte sur scène. Elle allait encore faire des kilomètres dans cette journée, elle le sentait. Mais perchée sur ses talons, il en fallait plus pour l’effrayer. Courant de droite à gauche pour tout vérifier, réglant quelques petits problèmes au passage, avec un manque de finesse qui lui était habituel, le temps avait filé aussi vite qu’elle. Finalement la scène s’était illuminée, le public était bien là, la nuit était tombée, elle n’avait plus qu’à lancer les hostilités. Montant les quelques marches pour aller sur la scène, souriant comme elle en avait l’habitude lorsqu’on le lui demandait, les lumières en plein visage, elle avait attendu que le calme des applaudissements ne retombe pour prendre la parole.