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| Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Jeu 13 Mai 2021 - 12:02 | |
| L'homme qui était censé être son critique gastronomique personnel était au prise avec un terrible monstre composé de mozzarella, qu'il s'empressa d'avaler avec autant de dignité que possible. Elle salua l'exploit avec un bruit amusé, avant de faire un signe de tête peu convaincu par sa première réponse.
« Les saucisses cocktail ont l'air vertes. Du fait de ma longue expérience en tant qu'exploratrice de cuisines, je ne m'y risquerais pas, mais.... si vous les validez, peut-être que je ferai une folie. »
Ou pas, hein, Mayra Alushi était naturellement curieuse, mais ses parents tenaient un petit restaurant ; elle avait expérimenté dès le plus jeune âge concernant ce qui était propre à la consommation ou pas (indice : si c'est de la viande, qu'on a exhumé ça au petit bonheur la chance, que ça a une couleur mordorée et que ça ferait crier Maa de dégoût, on passe son chemin).
« Enfin je crois que je vais peut-être commencer par le 8/10, avant les folies. »
Avec un sourire, elle récupéra une part de pizza, se trouvant elle aussi confrontée au défi gorgonmozacheddar ; rieuse, elle vînt couper avec les dents le fil récalcitrant, et hocha la tête, appréciatrice dès la première bouchée.
« Un 8/10. Je retirerai un point parce que je suis impitoyable et qu'il n'y a pas d'huile pimentée. »
Elle lui adressa un petit clin d'oeil, et s'apprêta à répondre à sa question, quand- Du coin de l'oeil, avec un certain désespoir, elle vit l'homme plus âgé se lever et quitter la fête. Ses lèvres s'ouvrirent sur un cri de protestation silencieux, avant de former une petite moue déçue. Bon, il allait falloir changer de plan. Dreq.
« Oui, je suis venue seule. C'est plus pratique, non ? Et plus amusant. On bouge quand on veut, on rencontre des gens intéressants. Enfin quand ils ne disparaissent pas au milieu de la fête. Vous avez dû en croiser, des gens étonnants, ici, non ? »
Elle désigna la foule des danseurs, retrouvant son optimisme.
« Je serais bien curieuse de rencontrer les organisateurs mystérieux. Si ça se trouve, je suis en train de parler avec l'un de ces terribles anarchistes ardents défendeurs du droit sorcier à faire la fête ! » |
| | | Pr Aaron Sheffield MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 92 | AVATARS / CRÉDITS : Ewan McGregor | SANG : Oubliez cette question
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Jeu 13 Mai 2021 - 14:17 | |
| D'abord Hermès Nott, ensuite Stubby Boardman ... La soirée était décidément bien mal fréquentée. Et comme personne n'avait encore remarqué sa présence, il pouvait encore s'éclipser. Raconter à Rosmerta qu'il s'était retrouvé enterré sous une montagne de copies à corriger, ou qu'il avait été cloué au lit par une migraine foudroyante. Aucune de ces excuses ne lui paraissait bien satisfaisante. Tant pis, il se laisserait le temps de descendre ce gin pour trouver une bonne raison de rester. Gin qui, il devait le reconnaître, était plutôt acceptable. Une honte, cette soirée aurait pu être agréable ; le lieu et l'alcool s'y prêtaient, en tout cas. Mais quand il voyait qui s'y était invité, il regrettait presque de ne pas avoir comme mission de faire sauter la pièce. Seulement les Mangemorts n'y avaient que peu d'intérêt. Le Ministère se débrouillait déjà très bien pour faire régner la peur à leur place. Et, dans la foulée, créer la discorde. Cette soirée en était la preuve. Un inconnu s'installant à ses côtés le sortit de ses sombres pensées. Aaron le jaugea d'un coup d’œil, nota la veste en cuir d'un mauvais goût certain, les traits presque enfantins, l'odeur de fumée de cigarette mentholée.
La familiarité avec laquelle l'homme lui adressa la parole lui aurait arraché une grimace, s'il n'avait l'habitude bien ancrée de rester calme et poli en société. Ce n'était pourtant l'envie qui manquait de lui aboyer une réplique bien sentie. Mais chassez le naturel, et il revient au galop. Aaron pouvait s'imaginer aussi désagréable qu'il le voulait, il était incapable de donner une mauvaise impression au premier regard. C'était plus fort que lui. Il fallait qu'il plaise. Même à ceux qui ne lui plaisaient pas. Alors il ravala ses remarques acerbes et les évacua en un soupir blasé. Pour coller à l'humeur que l'inconnu avait manifesté. - Disons que j'espérais mieux, répondit-il donc. Il quitta son verre des yeux pour pivoter vers le nouveau venu. Qui était sans doute moins jeune qu'il ne l'avait imaginé au premier coup d’œil. Cela étant dit, il ne voyait pas trop ce qu'un tel individu pourrait lui apporter - mais comme on dit, on ne peut pas savoir tant qu'on n'a pas essayé. - Aaron. Sheffield, se présenta-t-il en levant son verre. Pas de cavalière ? demanda-t-il d'un ton compatissant. Après tout, c'était leur seul point en commun pour l'instant. |
| | | | Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Jeu 13 Mai 2021 - 14:47 | |
| L’homme présent à côté de moi, me paraissait hautement sympathique. Bien qu’il semblât fortement blasé à l’idée d’être présent à cette soirée. Personnellement, je voyais pas en quoi cet évènement méritait autant de secret. Ça sentait l’alcool, la fourberie et les trucs pas très nets ici. Néanmoins, je savais que Blondie était présente mais peut-être un peu trop occupée à jouer les amoureuses peu farouches. Haussant un sourcil, je me disais que suivant la tournure qu’allait prendre cette petite sauterie improvisée, j’allais l’engueuler. Enfin, « engueuler » ressemblait plus à un haussement de ton et un regard ambré un peu plus durci. Malgré, qu’elle me prenait au sérieux, je savais pertinemment que j’allais pas l’enguirlander bien longtemps. Par contre, son mec, j'allais pas le louper.
Attendant mon verre, que je voulais être bien corsé pour supporter tout le gratin sorcier, je jetais une œillade à l’inconnu qui avait pris tout son temps pour me lâcher quelques mots d’avec ses lèvres pincées. Avec un léger rire, je m’adossais contre le bar, le barman ayant fait son boulot. Qu’on me sorte pas, que je suis pas assez âgé pour boire : je crois que je le prendrais assez mal.
- Pareil en fait. Je m’attendais à un truc un peu plus violent que des gars et des demoiselles qui se déhanchent sur une musique, que j’aime pas foncièrement. Quand je râle, je le fais généralement bien. A croire, que je suis assez doué pour ça.
Le type inconnu, se présente enfin et j’avoue que j’aime bien sa prestance et son prénom. Je sais pas, avec son accoutrement, ce qu’il peut bien foutre ici. Et en plus, il me souligne qu’il est pas accompagné. Ça m’étonne ça. Je le vois bien terminer sa soirée avec une charmante donzelle accrochée à son bras. Moi, depuis Eden Shane, c’est clairement pas ma priorité. Je l’ai aimé cette future fiancée, qui m’a bousillé le cœur comme le ferait un talon aiguille planté en plein dedans. Buvant une gorgée de ce que je considère être comme le remède à tous les maux, en plus de la clope, je prends comme mon interlocuteur le temps de la réflexion. Avant de me présenter.
- Nollan Blake Emerson. Je tiens toujours à me présenter avec mes deux prénoms. Commençais-je avec un rire sincère. Comme tu peux le voir, non. A moins que je le sache pas ou qu’elle est clairement invisible. Une pause. Non, je suis venu seul et je chemine seul. Depuis un petit temps, maintenant.
Au diable les idées noires et diaboliques. Je suis pas là pour m’apitoyer sur mon sort, c’est pas dans ma personnalité. Alors, je lève mon verre vers le dude qui se nomme Aaron et lui fais signe de porter un toast. Parce qu’il m’a l’air sympathique et qu’il a l’air aussi emballé que moi, d’être ici. C’est dire.
- Ravi d’avoir rencontré, un compagnon d’infortune. Énonçais-je ces quelques mots tout en souriant, et en buvant une gorgée de ce tord-boyaux sorti tout droit des Enfers. |
| | | Emily Pogston NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 23 | AVATARS / CRÉDITS : Luca Hollestelle | SANG : Né moldue
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Lun 17 Mai 2021 - 23:05 | |
| Elle était tombée sur cette étrange lettre d’invitation il y a une bonne semaine. Une soirée clandestine. Pogs avait toujours eu un faible pour briser les règles et dépasser les bornes – une spécialiste en la matière. L’idée de se rendre en cachette à une soirée provoquait de petits feux d’artifices dans son ventre. Enfin un peu d’action ! Quoi de mieux pour oublier le temps d’une nuit ce fichu devoir sur le commerce des Boursoufs. « Franchement ! Je suis pas venu faire l’étude des créatures magiques pour argumenter sur l’économie de ces ... » Elle interrompit sa phrase par un grognement alors qu’elle enfilait ses baskets multicolores. A son sens le Boursouf était bel et bien la créature la plus ennuyeuse qu’elle connaissait. Un porte clefs velu, rien de plus… Elle jeta un rapide coup d’œil a son reflet dans le miroir avant d’enfiler sa fidèle veste kaki bien trop ample pour elle et un vieux foulard. En avant toutes!
Une fois au théâtre indiqué dans l’invitation, Pogs se mit hâtivement en quête du fameux tableau. Elle arpenta quelques couloirs avant de tomber sur plusieurs sorciers de toute évidence accoutré en vue de profiter d’une délicieuse soirée loin des regards inquisiteurs du ministère. Pogs n’avait pas vraiment d’avis sur les dernières restrictions imposées. Nécessaires, liberticides, salvatrices ? Tout ce qu’elle savait depuis ses neufs derniers - et premiers - mois passés au sein du Londres des sorciers était que l’ambiance était au brouillard et aux faux semblant. Le monde était méfiant. Alors bien ou mal, il fallait bien s’amuser de temps en temps.
« Pirouette cacahuète c’est la fête » lâcha-t-elle dans un mélange d’appréhension et d’excitation. Le tableau s’ouvrit au son du soupir de la comtesse Desmarais-de-Cheshire. Pogs bascula de l’autre coté du miroir. Tout prit un aspect plus coloré. Il était évident que l’ambiance entre chiens et loups de Londres persistait au sein même de la fête. Cependant dans cet univers parallèle alcool et danses étaient de mise. Tout en fendant la foule elle s’empara d’un whisky pur feu qu’elle descendit d’une traite. Alors que le breuvage attisait sa gorge tel le brasier d’un Boutefeu Chinois elle décida de serpenter à travers la foule à la recherche d’occupation. Tant pis si cela lui prenait cinq breuvages de plus pour y parvenir. |
| | | Cecil Walsh NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 84 | AVATARS / CRÉDITS : finneas | Squirrel | SANG : mêlé
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Jeu 20 Mai 2021 - 14:02 | |
| "Vous croyez ?" s'étonna Cecil en jetant un oeil vers les saucisses. Elles lui paraissaient bonnes, mais comme il était aussi du genre à oublier son lait trop longtemps dans son frigo, il n'était peut-être pas la personne à qui faire confiance quand il était question d'aliments périmés ou non. Le fait est qu'il n'était pas du tout indépendant et que c'était une chance pour lui de ne pas être tout seul chez lui. Il l'avait été, pendant quelques années. Et ça c'était très mal terminé. Mais la jeune femme ne semblait pas déterminée à tenter des choses trop téméraires, puisqu'elle suivit son conseil sur la pizza. Cecil espéra que la pâte n'était pas passée aussi. Manquerait plus que ce soit le cas et qu'il lui ait conseillé quelque chose qui la rendrait malade ! Mais non, apparemment, elle était du même avis que lui. Une bonne pizza comme on les aime. "C'est vrai ça" fit-il à la réflexion sur la sauce. Il se détourna brièvement d'elle pour en chercher sur le buffet, mais effectivement, rien de rien. "Quelle déception !". Et il était sérieux, en plus de cela, son air catastrophé était véritable. La jeune femme continua en lui demandant s'il avait pu croiser ici des gens étonnants et l'irlandais se mit à rire en la laissant finir. Bon, la personne étonnante ici, ce devait être lui, tout de même. Avec son presque deux mètres et ses cheveux rouquins, on pouvait difficilement rater le gérant de Scribenpenne. "Je n'aurais pas été capable d'organiser une soirée pareille" avoua-t-il sans aucune honte, "je ne suis pas assez organisé, DU TOUT !". Sa propre emphase le fit rire. "Quand à savoir si j'ai croisé des gens étonnants, je crois que ce sont les gens de façon générale qui m'évitent !". C'était peut-être triste, mais c'était la vérité vraie. Cecil redonna un coup de dent à sa pizza en réalisant qu'il avait été bien impoli en ne se présentant pas à la demoiselle : "Je m'appelle Cecil, d'ailleurs, spécialiste en évaluation de pizza depuis 1979". |
| | | Athos Greyson NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 500 | AVATARS / CRÉDITS : Nick Jonas by non uccidere | SANG : Pur, moitié américain.
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Sam 22 Mai 2021 - 21:06 | |
| A force d’avoir chassé une ombre, Athos avait fini par en devenir une. Lui autrefois si flamboyant avait comme perdu de son éclat, et la fougue qui était sienne semblait dormir profondément, le plongeant dans une sorte d’état apathique dont il ne parvenait pas à s’extraire. Même son fils ne savait plus rallumer la petite étincelle de vie désormais absente de ses prunelles sombres et tristes. C’était dire si les événements sociaux lui demandaient un surplus d’énergie qu’il était incapable de fournir. Alors pourquoi venir, hein, pourquoi ? Parce qu’une mauvaise décision de plus ou de moins, après tout, quelle différence cela faisait ? Athos n’avait juste pas prévu qu’une sorcière aussi minuscule que Magda ne vienne troubler sa fête très privée en tête-à-tête avec lui-même - et quelques verres, bien sûr. La faute à son costume, visiblement. Foutu sens de la mode qu’il avait, enfin, qu’il avait retrouvé l’espace d’une soirée car le reste du temps, Athos était plutôt fourré dans un jogging ample que dans une tenue seyante. Peut-être aurait-il du choisir du noir pour se fondre dans la masse des gens. Peut-être, oui. Trop tard, de toute façon.
Après avoir avalé sa longue gorgée, Athos eut à peine une grimace, habitué qu’il était à s’empoisonner les veines en ce moment. Mais sans doute que sa politesse avait envoyé le mauvais signal à la petite intruse, qui répliqua, évidemment - évidemment. En temps normal, il aurait sans doute apprécié l’audace. Pour l’instant, il n’en avait juste pas grand chose à faire, et ce fut peut-être le son de sa coupe contre son verre qui le rappela parmi les vivants. « Vous connaissez pas votre chance. » lâcha-t-il, sarcastique, après qu’elle eut avoué être en terre inconnue. Voilà donc qu’elle ne connaissait personne, et qu’elle avait jeté son dévolu sur lui, su-perbe. Le hasard et Athos en ce moment, c’était quand même compliqué. Et voilà qu’elle voulait même savoir qui il était, lui, le grand paranoïaque à l’air déprimé. À quoi bon, hein ? Il eut envie de lui répondre par le nom dont elle l’avait affublé en arrivant, mais il ne s’en rappelait même pas. C’était que l’alcool commençait à sérieusement taper. « Athos. » dit-il finalement avec désinvolture dans un élan d’honnêteté assez inattendu en crachant une nouvelle bouffée de sa cigarette dans les airs. Trop bourré pour réfléchir, pour jouer à brouiller les pistes.
Considérant son verre quasi vide, Athos interpella un serveur qui passait. « Hé. Ca te dirait un complément de salaire ? » Le pauvre garçon avait l’air à peine majeur, et portait un masque d’innocence dont Athos se méfiait bien désormais, la faute à vous-savez-qui. Après avoir considéré son hochement de tête, l’ancien aristocrate glissa une poignée de gallions, sans doute un peu trop, dans sa main libre qu’il referma dessus. « Tu vois un verre vide dans ma main, tu viens le remplir. Dans les, disons, trois minutes maximum. Compris ? » Nouveau hochement de tête, et l’on entendit enfin la voix du brave garçon. « Pour madame aussi ? » Madame. Elle était bonne celle-là. Athos eut un haussement d’épaules et souffla à nouveau sa fumée dans la direction opposée à la jeune femme. « Si ça m’coûte pas plus cher, tu peux étendre le service à Princesse America. » C’était qu’il ne lui avait pas demandé son prénom, et qu’il n’avait pas l’intention de le faire. À quoi bon ? Lui qui n’aimait pourtant pas que les autres soient drapés de mystère quand lui-même s’était dévoilé, c’était dire si le cerveau d’Athos était complètement flingué. |
| | | | Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Dim 23 Mai 2021 - 0:21 | |
| Longtemps j'ai hésité avant de me rendre à cette soirée clandestine. Forcément, qu'elle était de nature illégale puisque le ministère de la magie avait interdit tout divertissements culturels donc les soirées aussi, cela avait du sens. Je regardais encore cette lettre sortie de nulle part d'une personne inconnue, puisqu'elle était anonyme. L'écriture ne me disait fichtrement rien, je ne la reconnaissais pas, puis d'un côté qui dans mes connaissances m'inviteraient à une soirée en ce moment ? Devais-je y aller ? Le risque en valait-il la peine ? Et si c'était une ruse des mangemorts ? Vigilance constante comme le dit ce monsieur de l'ordre. J'ai fini par me décider ce matin après être allé prendre un chocolat chaud au Tsarducks Coffee avant de travailler sur mes devoirs à rendre aux professeurs la semaine prochaine. Pour une fois que mon frère et son épouse ne me demandait pas de garder mon neveu, je l'adore ce n'est pas le soucis, mais j'aimerais bien vivre un peu ma vie aussi et ne pas être babysitteur sur toutes mes heures de libres.
Je vérifiais une dernière fois que j’avais bien ma baguette magique dissimuler sous la manche de mon chemisier sous ma veste, oui j’avais opté pour un chemisier et une jupe et des chaussures avec des petits talons. J’étais enfin à partir pour cette soirée, il n’y a qu’une fois sur place que je verrais si je vais le regretter ou pas. Si je ne connais personne je n’ai pas l’air bête à rester dans mon coin seule après. Bon aller, direction le lieu de la fête, vérifions une dernière fois l’adresse sur ce morceau d’invitation et le mot de passe à donner. Je décide de transplaner pas très loin du lieu de la soirée dans un endroit reculé dans l’ombre pour ne pas être vu de potentiel moldu. D’après ce que j’ai compris cela se passe dans un théâtre moldus désaffecté ? Je m’avance doucement dans la rue avant de pénétrer dans l’établissement et de prendre la direction du tableau de la comtesse Desmarais-de-Cheshire pour lui donner le mot de passe. Elle se renfrogna un peu, mais pivota tout de même pour me laisser entrer. Je pouvais apercevoir une multitude de personne et beaucoup de tête ne me disait rien, puis possible que je ne remarque pas celles que je connais. Allons prendre directement un verre au niveau du bar, on va démarrer la soirée ainsi. |
| | | | Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Lun 24 Mai 2021 - 20:13 | |
| Détester une personne ? Archie se demandait si c'était possible. Il avait bien eu dans le passé, des ennuis à cause d'un élève stupide, qui se croyait meilleur que les autres... Il lui en tenait rigueur certes. Enfin bref, cette personne devait avoir fait quelque chose de grave !!! S'adressant à Isaac, il espérait satisfaire sa curiosité, finalement. C'était plus fort que lui. - Je ne sais pas qui c'est, ni ce qu'elle à bien pu faire, mais ça devait pas être joli joli !!! Il riait à nouveau. A son âge, on ne le changera plus désormais.
Au tour de Stubby de répondre. Le jeune homme lui avait souhaité de passer une bonne soirée, et de trouver son bonheur. Selon lui, ça ne serait pas trop difficile. Il était à son aise dans ce genre d'évènement. La formule était drôle. Et le chanteur des Croques Mitaines le connaissait assez, pour ne pas s'en offusquer. - Je ne me fais pas de soucis là-dessus va !!! Plaisantait-il à son encontre. Il buvait une autre gorgée de sa boisson, en collant à son visage, son éternel sourire.
Desmond et Jules étaient donc présents ? Une bonne occasion d'aller les taquiner. Peut-être que la scène lui manquait. Il n'avait pas encore vu la tête du pianiste. Quand à Jules... Mais puisqu'elle était là également, elle ferait les frais de ses bêtises. Il regardait son meilleur ami d'un air amusé. - Je pense qu'il est de notre devoir d'aller les voir non ? Qu'en penses-tu ? Ca fait un moment que je ne les aient pas embêtés ces deux-là !!! Il s'en réjouissait en avance, même si les principaux intéressés n'étaient pas de cet avis.
Trinquer, quelqu'un avait parlé de trinquer ensemble ? Il levait son verre dans la foulée. Isaac tenait une assiette où trônait des canapés. Archie y jetait un coup d'œil curieux. Il se souvenait du vernissage et bon, il comptait rester sur ses pieds en rentrant. En même temps, que risquait-il à en goûter un seul ? La salle se remplissait au fur et à mesure que les minutes passaient. Mais toujours pas de belle brune... - A la notre les gars ! Hum, je me méfie de ces canapés, mais j'ai faim.... Il les gratifiaient d'un clin d'œil, et terminait sa boisson d'un trait. Il devrait songer à retourner en chercher une autre bientôt. |
| | | | Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Lun 24 Mai 2021 - 20:31 | |
| Elle eut une moue à la fois confuse et attendrie, parce que.... le grand homme roux était désarmant de spontanéité. Tant dans ses surprises que sa façon de réagir à la cruelle absence d'huile pimentée, comme s'il était personnellement responsable du succès de la pizza ou du bien-être des papilles alushiennes... Malgré ses centimètres, il rappelait un adolescent un peu perdu, et ça la fit rire. Moui, bon, il lui faudrait sans doute chercher ailleurs pour identifier les instigateurs de tout ceci. Cependant, il semblait sympa, riant de bon cœur, ce qui en retour amusa la jeune femme ; avec 30 centimètres de plus que Mayra, il avait à n'en pas douter une vision bien plus globale de la situation.
Son aveu quant au fait que les gens l'évitaient était un peu triste, effectivement ; le monde sorcier avait des licornes et des trolls, on aurait pu croire qu'un grand rouquin ne les aurait pas rebutés. Pour le faire rire à nouveau et éviter de s’appesantir sur les convives frileux, elle s'amusa à le taquiner :
« Vous pourriez très bien essayer de détourner mes soupçons, en me disant cela ; je ne crois pas qu'il faille des capacités d'organisation pour créer une fête clandestine. Il suffit d'avoir les clés de ce genre d'endroits, et un énorme carnet d'adresses. Alors... je ne vous innocenterai que lorsque j'aurai vu le votre ! »
Avec un sourire, elle l'imita, mordant dans sa pizza (et regretta encore une fois l'huile pimentée ; que pouvait-elle dire pour sa défense ? Avec une mère pakistanaise, la cuisine anglaise paraissait souvent manquer d'épices).
« Enchantée, Monsieur Cecil, c'est un honneur de rencontrer un goûteur de pizza de votre niveau. Je suis Mayra, mandatée par les producteurs de piment cajun pour tenter de vous gagner à notre cause. »
Elle lui tendit la main d'un air to-ta-le-ment protocolaire, faussement sérieuse, ce qui était un petit exploit, vu qu'elle dut s'efforcer de rattraper un filament de fromage l'instant d'après. Oupsie.
« Alors, Monsieur Cecil, si vous n'êtes là ni avec une petite amie ni avec un groupe d’aficionados de tapas, que diriez-vous de m'aider à résoudre ce mystère ? A votre avis, qui est derrière tout ça ? »
Elle laissa ses yeux parcourir la foule, lui désignant des convives, un peu au hasard.
« Le groupe d'étudiants fêtards, pour relâcher la pression ? La jeune femme à l'air innocent qui se faufile entre les danseurs, et qui serait en fait une terrible trafiquante de drogue ? Les deux ténébreux qui sont en train de se raconter des douceurs, au bar ? Pour avoir une excuse pour se retrouver discrètement loin de leurs épouses ? » |
| | | | Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Lun 24 Mai 2021 - 20:53 | |
| Sous l'apparence d'amoureux en proie à une fièvre lascive, vêtus d'ombre, qui ferait attention à eux ? (….à part des pervers voulant se rincer l'oeil, d'accord, il y avait peut-être une faille à ce plan ; il n'avait nullement l'intention de se griller en étant obligé de mettre un poing dans la gueule ou un Petrificus à un abruti ayant décidé que non seulement il voulait regarder, mais il souhaitait aussi participer).
Pour l'heure, cependant, nul intrus. Ils étaient libres de poursuivre leur surveillance. Gauwain avait essayé de parler par noms de codes ou par prénoms vagues, évitant au cas où d'employer des noms. Et si la plupart étaient clairs pour sa compagne elle afficha une petite moue intriguée au dernier. Une adorable moue. Il eut un sourire.
« Ca date de Poudlard, un surnom perso. Trois filles qui étaient amies proches et dont les noms se finissaient en A. »
Il évita de mentionner qu'une des trois amies était Amelia, parce qu'il connaissait sa petite amie, et qu'il savait que certaines allusions pouvaient, parfois, lui causer de la peine. Vu le lieu, l'information suivante, il la murmura à son oreille, ne souhaitant pas être entendu :
« Impliquée en tant que témoin dans l'un des meurtres du tueur au Diffindo, celui des Bones. Non-assistance à personne en danger. »
Le Ministère ne l'avait pas poursuivie, donc on pouvait considérer qu'elle avait été levée de toutes charges à son encontre dans cette affaire. Et de ce qu'il avait aperçu d'elle durant leur scolarité, Gauwain ne la pensait pas dangereuse. Cependant, mieux valait savoir. Au cas où.
Ils avaient plus problématique sur les bras. Parce que... dans la foule, il se trouvait nombre d'anciens camarades. Et une de leurs camarades actuels. C'était ça, par dessus tout, qui le faisait grommeler, même s'il dissimulait ça dans des baisers, dans le cou de sa compagne. A moins qu'Hestia, comme eux, ait été envoyée là pour aider à surveiller et pour pouvoir agir rapidement, le cas échéant ? Il fallait l'espérer.
Et il fallait espérer que sa petite amie disait vrai. Il ne voulait pas avoir à aider à appréhender Galaad, Lupin ou.... pitié, qu'il n'aie pas à aider à arrêter Isaac.
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| | | Hermes Nott MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 147 | AVATARS / CRÉDITS : Vianney / Ava by jenesaispas / Icons by Renegade, Code by Drake | SANG : Pur, de toute évidence
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Mer 26 Mai 2021 - 2:56 | |
| Mais quelle vulgarité sans pareille…
Et cette fois hélas, ses pensées n’étaient uniquement tournées vers la soirée d’un bien trop mauvais goût pour un homme comme lui qui les avait si luxueux, mais bel et bien pour sa cavalière qui se fendit d’un geste outrancier à l’attention d’Isaac. Ciel ! Sa beauté parfois lui faisait oublier à quel point elle n’était qu’une femme du peuple, absolument pas habituée aux codes de la société. Mais serrant les dents, Hermes ne dit rien, se fendant même d’un rire de circonstance. Comme si pareille attitude était acceptable. « Personne ne te cherchera, je t’en fais la promesse. » Conclusion de la conversation qu’il précipita, de peur qu’elle n’affuble l’imbécile d’autres noms d’oiseaux qu’il n’avait pas la moindre envie d’entendre.
Fort heureusement, la tenancière était plus facile à distraire qu’un fléreur à qui on tendait une pelote de laine. Il suffit d’une simple évocation de son lien de parenté avec la poursuiveuse d’il ne savait plus quelle équipe pour qu’elle se détourne de sa rage ridicule, avant que l’américain outrancier ne les interrompe. « Soit. » Réponse ironique s’il en était à une phrase qui l’était tout autant, car Rosmerta ne pouvait pas tellement se vanter de ses manières après son attitude grossière. Mieux valait donc changer encore de sujet, et cracher son venin sur l’héritier Stomby, mais sa cavalière ne perdait pas le nord et remit sur le tapis l’information lâchée tout à fait consciemment. « Cousine oui. C’est une bien curieuse histoire d’ailleurs. » Cousins qui s’ignoraient, du moins en apparence car Hermes savait tout de l’histoire honteuse qui se cachait derrière l'éviction des Griffiths. Volontairement donc, il n’ajouta rien de plus, surenchérissant sur le jugement d’une vulgaire gitane aux bras de Galaad. Était-ce une provocation inutile de sa part de s’enticher de pareille fille de bas-étage ? « Que veux-tu… La médiocrité appelle la médiocrité. » Qu’il était bon toutefois de pouvoir ainsi juger à haute voix avec une oreille attentive.
Mais l’heure était désormais à la danse… Du moins, si on les laissait accéder à la piste ! L’homme sur leur route et son pull ridicule était un obstacle distrayant toutefois, et Rosie semblait comme presque gênée de son attitude. Vraiment ? N’était-il pas plus digne qu’elle, à agresser les gens avec des sarcasmes plutôt qu’avec des gestes déplacés ? Aussi essaya-t-elle de, quoi, rattraper les choses ? Ridicule. Rien que le mot caleçon lui sembla tellement bas-peuple qu’il aurait pu en soupirer de lassitude, mais évidemment, son sourire de façade subsistait. « Merlin oui, sans aucun doute. Peut-être était-ce un de vos camarades de classe ? » Voilà tout de même une insulte plus élégante. Mais déjà, le mal fagoté disparaissait pour leur laisser place nette, direction la piste de danse. C’était sans compter sur le regard d’Hermes qui capta une ferveur du côté de sa lignée destituée. Une aubaine que décemment, il ne pouvait laisser passer. « Excuse-moi, Rosie, peux-tu survivre sans moi quelques minutes ? J’ai besoin de me rafraîchir un peu. » S’extraire surtout de cette assemblée déshonorante pour quelqu'un de son rang, mais il ne pouvait décemment pas confesser pareille pensée. Après lui avoir embrassé délicatement la joue donc, Hermes abandonna Rosmerta et quitta la pièce principale en direction des toilettes, mixtes - quelle chose étonnante et terriblement populaire - où il retrouva celle qu’il cherchait, en proie à semblait-il une grande émotion. « Wilda ? » Sa main sur son épaule était délicate, comme s’il essayait d’apprivoiser une bête apeurée. « Si c’est cette tache qui te chagrine, laisse-moi arranger ça pour toi. » Quelle sollicitude. Sa main s’était approchée de sa baguette sans la sortir pour autant, pour ne pas la braquer. Après tout, l’instant risquait d’être chargé en émotions, comme toutes bonnes retrouvailles familiales, non ? Par pour lui, certes, mais au moins saurait-il faire semblant. |
| | | Wilda Griffiths ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 631 | AVATARS / CRÉDITS : Daisy Ridley | SANG : Mes deux géniteurs sont sorciers, mais ma lignée n'est très certainement pas pure (même si mon père est un Nottt)
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Jeu 27 Mai 2021 - 19:45 | |
| Wilda avait l’impression que la situation lui glissait entre les doigts tel un souffle qui réceptionné dix centimètres trop loin. Elle ne le savait pas, mais le rythme de son pouls tendait dangereusement vers la crise de panique. L’athlète ressentait un vif besoin de se ressaisir, de régulariser sa respiration, d’essayer ses larmes de madeleine, mais il ne savait pas comment. Elle se sentait impuissante. Du coin de l’œil, elle nota Hestia quitter le groupe pour se diriger vers la salle de bain, là ou elle-même avait prévu se réfugier. L’idée de se retrouver entre quatre murs avec une personne aimé, qui l’inciterait à se confier – ce qui déclencherait sans aucun doute une perte du peu de contrôle qui lui restait – suffit à Wilda pour stopper sa course. Elle appuya une de ses paumes contre le mur de pierre et pris une respiration saccadée. Vraiment, il y avait pour l’Ordre de quoi être gêné par l’échec de son apprentie. Elle-même ne s’expliquait pas ce qui se passait.
Une main se posa sur son épaule et, au lieu de sursauter, Wilda sembla perdre toute mobilité, le souffle retenu. La voix qui accompagnait le touché ne pouvait être familière, aussi ironique était-ce, mais elle n’était pas non plus inconnue. Par réflexe – probablement dû aux bonnes manières que sa mère lui avait inculquées si tôt – l’Harpie se redressa d’un coup, les épaules droites et le menton fier. Son visage devait être un désastre. Hermes esquissa un mouvement vers sa baguette, et elle aussi. Ses doigts se refermèrent sur le manche de celle-ci, mais elle ne sa dégaina pas. Elle n’était pas complètement folle. « Non » dit-elle brusquement, mais fermement. Cette rencontre imprévue étrangement invasive lui avait eu l’effet d’une douche froide. Avec un certain délai les paroles de son très certainement cousin s’enregistrèrent dans son esprit. Un éclair de défi passa dans son regard et elle se mordit l’intérieur des joues pour ne pas l’envoyer promener, lui et son insinuation réductrice : comme si elle pleurait pour une tâche sur un t-shirt. Non seulement était-elle sorcière, mais elle était beaucoup moins insipide que cela. Wilda força un sourire poli. « Non merci » reprit-elle plus doucement, « je peux très bien m’en charger, mais c’est gentil » menti-t-elle par politesse.
Son cœur faisait encore un vacarme contre ses tympans. Ses prunelles brunes détaillèrent le visage aux traits droits et nobles du Nott. Elle était incertaine quant à son approche, mais elle voulu penser qu’il n’était pas foncièrement mauvais. Après tout, l’histoire prouvait que plusieurs Nott était des bons vivants refoulés. La poursuiveuse osa donc la carte de l’honnêteté, considérant qu’elle aura plus rapidement l’heure juste sur ce nouveau membre de sa famille. « Je ne m’attendais pas à avoir une telle réaction en public, j’ai l’habitude d’être un peu plus distinguée, mais, vois-tu, on m’a empoisonné au Vernissage. Un potionniste d’exception, crois-moi » termina-t-elle avec une grimace. De sa main gauche, elle essuya les larmes de ses joues, puis releva encore un peu le menton en concentrant son regard sur Hermes. Aussi impossible que cela pouvait l’être, focusser sur lui lui permettait de garder les deux pieds sur terre. Elle n'eut pas le coeur d'en dire plus, après tout, c'était l'évidence qu'elle venait d'avoir un moment d'anxiété.
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| | | Cecil Walsh NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 84 | AVATARS / CRÉDITS : finneas | Squirrel | SANG : mêlé
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Dim 30 Mai 2021 - 2:35 | |
| En général, soit on aimait, soit on aimait pas Cecil. C'était vite vu, vite décidé. Parfois, les gens étaient trop snobs pour s'intéresser à lui, il fallait dire qu'avec ses airs de gamin, il ne donnait pas trop l'impression d'avoir de la conversation. Mais l'irlandais était surtout un homme d'écoute, en réalité, plus que de bla-bla. Il pouvait bien parler de pizza pendant des heures comme écouter quelqu'un se plaindre d'un mariage dans une impasse. Il était suffisamment bon pour hocher la tête quand il fallait, tapoter l'épaule quand c'était nécessaire aussi. Mais il préférait parler mozza, pizza, sauce piquante. « Mais qui diable tient encore un carnet d'adresse ? » demanda-t-il du tac au tac. Il oubliait déjà ses vêtements dans une machine à laver, alors se souvenir d'inscrire une adresse dans un carnet, ou pire, ne pas perdre le dit carnet, ça relevait de l'exploit. Et bien entendu, il avait pris sa phrase au sens propre, pas figuré. Sinon, ce n'était pas drôle.
C'était quand même une charmante rencontre tout à fait inopinée. Cecil était ravi de découvrir un visage inattendu, une jeune femme si gentille qui partageait tout de même des goûts excellents en matière culinaire. De toute façon, venant d'un homme qui pouvait tout aussi bien passer quatre jours à manger des milky ways, on voyait le niveau. « Je signe la pétition quand vous voulez » chantonna-t-il avant d'ajouter : « Pour le salut de nos papilles ». Il se retint franchement de justesse d'ajouter un 'hourra !'. Il continua de planter ses dents joyeusement dans sa part, la finit d'ailleurs et prit un verre d'une substance qui semblait être du jus de citrouille pour se l'enfiler net dans le gosier. Mayra était décidément bien curieuse sur les organisateurs de la soirée, là où l'irlandais se satisfaisait juste d'avoir reçu une invitation. Probable que si son frère avait été au courant, il l'aurait confiné dans sa chambre en le menaçant d'expulsion, ou quelque chose dans le genre. Alors, tout aussi excité avait-il été par l'événement, il avait tenu sa langue. Parce que bon... « Mm... Bonne question » - un génie aurait pu se faire la réflexion que sa curiosité mal-placée était un signe de culpabilité, mais n'allons pas jusque-là - « Pourquoi pas le damoiseau et la demoiselle là-bas ? ». Il pointa du doigt deux jeunes gens qui avaient sans doute son âge, dont l'homme justement fumait une cigarette. Ou peut-être... « Et lui là ? Il a l'air suspect, non ? ». Il envoya un coup de menton en direction d'un homme à l'âge respectable qui se faufilait entre les invités. Il avait l'air franchement louche. « Pourquoi cela vous intéresse-t-il de savoir ? ». Autant demander, après tout... |
| | | | Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Lun 31 Mai 2021 - 12:53 | |
| Non. La petite sorcière brune ne connaissait pratiquement personne en Angleterre. Habituée, aux grandes tablées américaines, qui lui lassaient avoir une place de choix parmi les familles sorcières ou encore d’ascendance moldue. Pour les personnes évoluant dans le vieux continent, ils étaient souvent de passage dans l’esprit éthéré la micro sorcière. Alexis les peignait tout de même pour les garder dans une partie de sa mémoire ou de son esprit qui divaguait souvent. Ici, le seul point d’ancrage de cette soirée bien trop colorée, était ce costume bleu merveilleusement assorti avec celui qui le portait. Et qui semblait, en deçà de sa propre Réalité. Parce qu’elle aimait le gris, digne couleur héritière de ses prunelles, la minuscule Peintre entrapercevait facilement les ombres qui gravitaient autour de ce jeune homme encore inconnu. Qui sembla, reprendre une goulée d’air quand elle fit trinquer leurs deux verres, avec un sourire engageant.
- Je ne sais pas si cela est une chance, de ne connaître personne parmi toutes ces âmes charmantes. Avait murmuré la petite jeune demoiselle américaine, ses lèvres posées sur son verre et son regard gris sur son interlocuteur, décidément bien trop grand pour elle.
Par politesse et par curiosité aussi, -surtout-, l’Artiste au Don précieux, lui avait demandé son prénom. Sans garantie de l’obtenir, vu l’air maussade que son vis-à-vis arborait sur son charmant visage. Lorsqu’il lui avoua son prénom, la petite sorcière américaine perdue parmi les dévoreurs de jelly eut une pensée pour un Mousquetaire connu et reconnu. La née-Moldue connaissait ses classiques et Alexandre Dumas et ses Mousquetaires en faisaient partie. Bien, qu’elle préférât attribuer une identité grecque à cette intonation qui sonnait comme telle. Imperceptiblement, elle murmurait et répétait ces deux syllabes que composait ce doux verbe. En ne le regardant pas de prime abord, puis en plantant ses iris argentés dans les siens, à la couleur de tempête.
- Ça résonne à la fois, dur et doux. Dans le même temps. Le A, pour calmer et adoucir. Et le Thos, pour claquer. Comme un fouet. On ne choisit jamais réellement son prénom, mais le vôtre, je trouve qu’il vous correspond. Un petit sourire énigmatique, avant de suivre de son regard d’argent, la suite des évènements. Et quelle suite ! La petite sorcière brune, ne s’attendait nullement à ce genre de considération. Qu’on lui offre autant de verres, pendant une soirée de ce genre était … appréciable.
Oui. Appréciable.
- Merci beaucoup. Mais, la prochaine fois, c’est moi qui vous invite. Même s’il répondrait par la négative, elle comptait bien honorer ses dires. Et, bien que ce titre est appréciable, venant de votre part, vous pouvez me prénommer Alexis. Un sourire enchanté et une poignée de main. Pour se saluer. Ou une bise ?
Si c’était comme ça que se saluaient les Anglais, et leurs manières ô combien rigides, la sorcière lilliputienne devrait se mettre sur la pointe des pieds pour prétendre atteindre la joue du grand Mousquetaire. Et, ça, ça n’était pas du tout aisé. Au contraire. |
| | | | Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Lun 31 Mai 2021 - 13:18 | |
| Tranquillement lovée dans les bras de Gauwain Robards, Meredith Hawthorne observait. Le couple d’aspirants Auror passait inaperçu, alors qu’ils se livraient à une contemplation discrète et silencieuse, des sorciers et sorcières arpentant cette étrange soirée qui faisait un pied de nez conséquent au Ministère de la Magie et à ses codes étriqués. La belle blonde, hochait la tête à l’écoute des explications de son amant. Explications, qui furent ponctuées d’un froncement de sourcils et d’une moue quelque peu intriguée. Toujours, quand il s’agissait du passé de son ancien camarade de maisonnée, la Présidente du BDE arborait souvent un regard couleur de fée verte quelque peu voilé. Et, des labiales rouges, qui perdaient de leur intensité. Parce qu’il y avait eu un Avant et qu’il lui était toujours difficile de le digérer sans avoir ce goût de rancœur, coincé au fond de la gorge. Malgré le sourire bienveillant et amoureux.
- Je vois. Un surnom charmant pour trois demoiselles. Et, très bonnes amies de surcroît. Concéda la demi-Vélane tout en suivant de son regard vert peu commun, la demoiselle indiquée. Demoiselle, qu’elle connaissait mais à qui, elle n’avait jamais vraiment parlé. Le murmure au creux de son oreille attisa un intérêt soudain. Pour celle qui se destinait à être une future Auror. Ça doit lui porter préjudice, vu ce qui s’en est suivi.
Le tueur au Diffindo avait été appréhendé mais rien ne garantissait qu’une nouvelle attaque, comme celle perpétrée au sein de la Vermentino Art Gallery était sporadique. Les temps étaient sombres, et remplis de ténèbres. Il fallait rester sur le qui-vive, pour daigner être entiers. Ne pas perdre un membre, être empoisonné, ou perdre la vie était le lot quotidien, désormais. Avec un intense soupir, la bouche rouge restait pincée. Les prunelles vertes peu amènes, car l’idée même était de surveiller. De tout passer au crible. Les moindres personnes présentes étaient analysées. Rien ne devait être laissé au hasard. Bien que l’invitation restait anonyme, il n’y avait pas à exclure qu’une mauvaise entité avait pu se glisser parmi les convives. Et, comme le disait Nollan Blake Emerson, en sa qualité de tuteur présent non loin : prudence est mère de sûreté. Et, par ailleurs, le mauvais pressentiment de la jeune femme survenu deux mois plus tôt, ne l’avait pas trompée.
- On devrait peut-être se mélanger à la foule. Qu’en penses-tu ? Bien que l’on ait une vue d’ensemble, rester au même endroit à observer les entrées et les sorties, peut paraître suspect au bout d’un moment. Une légère pause et un murmure presque inaudible. Et, j’ai envie de danser. Même si je ne perds pas de vue, notre objectif premier. En disant ces quelques mots, Meredith Hawthorne s’était retournée vers Gauwain Robards. Silencieuse. Attendant son approbation.
Parce qu’après tout, n’étaient-ils pas des jeunes adultes comme tous ceux présents à cet évènement clandestin ? La fille unique de la Comtesse de Vermandois n’avait jamais réellement dansé. Et, surtout pas avec lui. Le grand Gallois qui partageait sa vie, auquel, elle destinait une main fine et délicate pour la suivre à travers la foule et sur la piste de danse. Si et seulement si, il trouvait cela judicieux. |
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