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| Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Sam 12 Juin 2021 - 10:07 | |
| En son fort intérieur, Gauwain n'aimait pas nécessairement la voir s'éloigner. C'était comme un instinct, contre lequel il lutta en se rappelant qu'en duel, elle était plus douée que lui, et que si ça tournait mal, elle saurait se défendre, efficacement et sans épargner des adversaires. Et puis bon, à supposer qu'on les associe l'un avec l'autre, dans un binôme en tant qu'Aurors, ils n'allaient pas passer toutes les missions l'un avec l'autre. Enfin, consulter discrètement l'Auror Emerson était stratégiquement important.
Aussi, il abandonna une dernière caresse le long de son dos, sourit à ses baisers rassurants et la laissa partir dans la foule. Elle ne se dirigea pas directement sur Emerson, ce qui aurait pu sembler bizarre à un observateur extérieur, mais fit un arrêt aux côtés d'une de leurs connaissances communes qui avait l'imprudence de se trouver là.
C'est en plein haussement de sourcil qu'Hestia Jones l'approcha, avec une boutade. Le sourcil de Gauwain resta dans les cimes. Etait-elle en train de lui faire passer un message ? Etait-elle intégrée à leur insu à une autre partie du dispositif d'observation et de surveillance ? Ce serait ironique si elle avait eu les mêmes pensées que Gauwain, depuis le début de la soirée, en le trouvant ici, lui et Meredith. ….Mais peut-être que ça n'était qu'une coïncidence. Aussi, il opta pour une réponse prudente et contenant le même sous-entendu que celui dont avait usé Hestia :
« Qui sait, je suis peut-être en pleins travaux pratiques ? »
Il lui adressa un sourire faisant paraître sa remarque pour une plaisanterie détendue, à un observateur extérieur, mais le regard brun, lui, restait sérieux. Si elle n'était pas missionnée pour se trouver là, il venait de sous-entendre quelque chose qui pourrait alerter sa camarade et lui permettre d'éviter des complications éventuelles. Ce geste ne serait sans doute pas validé par leur hiérarchie, mais... il appréciait la Poufsouffle. Il avait fallu du cran pour se réorienter comme elle l'avait fait, et une certaine dose de confiance dans ses ambitions personnelles. Il respectait ça. Et puis... Sur le terrain, mieux valait ne pas avoir de coéquipiers ayant conçu du ressentiment pour vous, parce que vous les avez laissés potentiellement dans la mouise. Mais ce serait à Hestia de comprendre l'avertissement à demi-voilé.
« Tu es venue seule... ? »
Tu parles, comme si Gauwain n'avait pas passé les derniers trois quart d'heures à observer la foule et les groupes de fêtards.
Il en était là de sa conversation à double sens, quand il fut attiré sans ménagement dans une accolade qui ne pouvait venir que d'une seule personne.
« Fy Mwrad... ! »
Mais flûte, quoi ! Il ne pouvait pas avertir la moitié des fêtards, quand même !! Hestia, c'était une chose, elle était de la maison. …......mais Isaac était Isaac, et il lui avait sauvé la mise de nombreuses fois. S'arranger avec les règles un peu discrètement, prudemment, ça ne porterait pas à conséquence, non ?
« J'attends que Meredith revienne, on va sans doute pas tarder, ça manque d'ambiance. Je pensais pas te trouver ici... »
Il hocha la tête, ayant aperçu le signe du sportif ; quand celui-ci les quitta, il grogna intérieurement. Pourquoi la moitié de ses connaissances avaient décidé de se foutre dans ce plan foireux, au juste ? |
| | | Aurora Sinistra NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 219 | AVATARS / CRÉDITS : Zoe Kravitz ★ squirrel o/ ∴·.✧·✫✩·✭·✶·✰·✮·★.·∴ | SANG : ★ Mêlétoilé
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Sam 12 Juin 2021 - 12:27 | |
| Aurora est complètement dans son monde. S'il restait un semblant de ce fil qui l'empêchait de léviter jusqu'au plafond ou dans quelque autre univers -comme un ballon, pense-t-elle, coloré et lisse et empli de gaz hilarant- il était devenu si ténu que les mots de Galaad se fondent dans la musique et les couleurs, dans ses yeux de rêveuse qui se ferment pour mieux ressentir et s'évader... S'oublier. Dernière pensée cohérente avant que l'alcool ne se mélange à son sang et que la sagesse se mette en état de veille. Aurora n’était pas une grande danseuse, loin de là, danser avec elle c’était courir le risque de se faire écraser les pieds de façon répétitive. C’était donc une bonne chose qu’elle soit pieds nus. Ou qu’elle n’ait pas les pieds à terre. Sauf pour les pauvres verres de shooters, qui auraient continués à connaître une fin tragique si elle n’avait pas été enlevée par l’irlandais comme un dragon venu à la rescousse de l’alcool. Ou plutôt comme un chat. Aurora rit, sans retenue, quand il la soulève comme si elle était vraiment aussi légère qu’un ballon, lui évitant par la même occasion de marcher sur des éclats de verre -ce qu’elle ne remarque évidemment pas. Le monde tourne et elle vole, vole, vole, vole, vraiment, et Galaad lui offre une attraction des plus distrayantes. Elle se repose un instant contre lui, parce que ça continue de tourner un peu même quand elle n’est plus dans ses bras. « La réception est mauvaise depuis la lune, navrée. » elle sourit plus que d’habitude, commence déjà à se mouvoir vers une autre direction. Les paroles entrent dans une oreille et ressortent dans l’autre déjà oubliées, comme des volutes de fumée, et pourtant elle le regarde de haut en bas en secourant la tête. Pour qu’elle arrive à l’éborgner encore eut-il fallu qu’elle ait quelques centimètres en plus… « Prend plutôt garde à tes pieds… » Elle lui tire la langue à son tour et sautille, s’arrête juste quand le roux d’une chevelure comme une traînée de flammes dans le noir attire son œil. Si Galaad lui propose un verre -et elle avait bien compris avec le temps qu’il n’y avait que comme ça qu’il avait l’impression de pouvoir respirer, avec des verres comme goulées d’oxygène- Aurora penche la tête sur le côté et observe la demoiselle couverte de constellations.
« Tu as l’air parfaite comme tu es… constellée d’étoiles naturelles… » remarque-t-elle, admirative, rêveuse, et sans doute moins sobre qu’elle ne l’était cinq minutes plus tôt. Car elle tend la main comme pour toucher les taches de rousseur étoilées sur la peau pâle de la jeune femme. Elle aurait aimé avoir sa plume et son encre, mais rien de tel alors après un dernier regard elle continue sa route, vite rattrapée par Galaad. Aurora tend la main aveuglément pour attraper la manche qu'elle pensait appartenir au garçon derrière elle. Et continue d’avancer-danser, sans savoir ce qu’elle cherchait, peut-être un passage vers les balcons, si c’était possible. Ou juste un endroit pour lui écraser les pieds en silence. Elle hausse la voix pour qu'il l'entende, derrière. « Fais attention quand même, si tu offres des verres à des inconnus on risque de te regarder de travers. Enfin, c'est ce que dirait mon père. » Elle est perdue, songe-t-elle trop vite. Aurora se retourne. Oups. Ce n’était pas la main de Galaad qu’elle avait attrapé, mais d’un autre brun aux cheveux bouclés, plus âgé et incroyablement familier. Mais là ou n’importe qui d’autre aurait aussitôt pu mettre un nom sur la trèès connue face de Stubby Boardman… Elle cherche sans succès autour d’elle, Galaad a disparu, remplacé par ce changeling qu'elle pensait connaître. Elle est vraiment perdue, dans tous les sens du terme. « Tu n’es pas Galaad. » remarque-t-elle surprise et trop flottante pour dire autre chose qu’une évidence. « Je vous connais, non ? Vous savez s'il y a des escaliers quelque part ? » Les pensées volètent d'un sujet à l'autre et Aurora tourne sur elle même comme si ça allait lui donner la réponse à ses questions. Parfois, il suffisait d'un peu d'observation. |
| | | Athos Greyson NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 500 | AVATARS / CRÉDITS : Nick Jonas by non uccidere | SANG : Pur, moitié américain.
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Dim 13 Juin 2021 - 19:38 | |
| Des âmes charmantes ? À Londres ? Athos eut un demi-rire sarcastique devant pareil optimisme. Lui qui n’avait jamais été du genre à voir le bon en chacun, autant dire qu’en ce moment, sa vision s’était encore obscurcie. Londres était une ville qui n’avait rien de charmant quand on apprenait à connaître la réalité des gens qui y habitaient. Peut-être était-ce partout pareil, d’ailleurs, mais lui ne connaissait que cette capitale infâme ou presque. Lors de son exil, il avait été de passage partout, ne se fixant nulle part. Et la seule âme qui avait accroché son coeur était en train de lui échapper en ce moment même. Merde. Décidément, quel que soit le sujet, Athos trouvait toujours le moyen de revenir sur la pente de la déprime absolue.
Sa petite interlocutrice, à qui il ne prêtait qu’une demie-attention, semblait en tout cas aussi à l’ouest que lui l’était en étant alcoolisé. Sauf qu’elle était, et il l’ignorait, à jeun. Elle marmonna son prénom comme une mélodie - encore aurait-il fallu qu’il pose son regard sur elle pour s’en rendre compte - avant de lui en faire une analyse. Quoi ? Athos la toisa, intrigué, surpris. Le regard surtout empli de jugement. Un prénom, c’était un prénom, point. Un mot choisi par des géniteurs et dont on ne pouvait se défaire. Un mot choisi quand on est à peine né, parfois même pas encore. Ça ne voulait rien dire, rien dire du tout. Alors quoi ? Elle projetait sur lui des choses, fausses, et il eut un lourd soupir en recrachant une bouffée de sa cigarette. « C’est qu’un prénom. » Mieux valait couper court plutôt que de l’entendre soliloquer encore sur la nature du pourquoi ses parents l’avaient affublé d’un prénom de mousquetaire - ce qu’il détestait parfois les filles cultivées, et qui aimaient le prouver…
Athos préféra donc détourner la conversation vers le serveur et son besoin infini de se tamponner la tête à coup de boisson. Open bar après tout, autant en profiter. Mais visiblement, la demoiselle n’était pas familière du concept, puisqu’elle avait l’air toute contente qu’il l’invite. Quitte à lui rendre la pareille. Bien sûr, oui… Comme si elle n’était pas qu’une rencontre de passage dans un lieu sans intérêt, au milieu de gens sans intérêt - dont il faisait évidemment partie. « Encore faudrait-il me retrouver… » lâcha-t-il, énigmatique. D’ordinaire, il y aurait associé un sourire de fierté absolu. C’était souvent Athos qui vous trouvait, et pas l’inverse. Mais là, ça n’était rien d’autre qu’une volonté de fuir, disparaître des radars pour qu’on l’oublie le temps qu’il guérisse, si tant est qu’une telle chose soit possible.
Impoli comme tout, trop bourré et préoccupé surtout pour rendre la pareille, Athos n’avait pas demandé son nom à cette fille qui lui collait au train. Mais ça n’avait pas tellement l’air de l’ennuyer, et puisqu’elle avait l’air prête à faire la conversation toute seule, soit. Alexis, donc, voilà un prénom qu’il oublierait sans doute dès le lendemain. Elle lui tendit une main qu’il considéra, perplexe, avant de jeter son mégot par terre et de l’écraser du talon de sa chaussure. Sa main désormais libre serra la sienne, sans grand entrain, alors que l’autre était toujours vissée à son verre comme si c’était une bouée de sauvetage. « J’vous invite à rien trouver d’appréciable chez moi. » C’était un foutu miracle qu’il ait réussi à réutiliser des mots qu’elle avait employés, vu son état. « Demain, je compte bien m’rappeler de rien. » conclut-il en buvant la dernière rasade de son verre, que le serveur empressé vint remplir dans la seconde. Comme s’il l’avait guetté pour mériter son dû. Brave gosse. « À la santé de l’oubliette liquide ! » lâcha-t-il, sarcastique, en levant son verre rempli sans penser cette fois à le vérifier. À quoi bon après tout ? Si on voulait sa mort, il n’y aurait pas à faire beaucoup d’efforts, vu comme il était en train d’endormir ses réflexes à coup de gnôle. C’était sans doute ça qu’on appelait la résignation… |
| | | Hestia Jones COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 501 | AVATARS / CRÉDITS : Elizabeth Olsen - Bazzart | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Jeu 1 Juil 2021 - 10:16 | |
| A la réponse de Gauwain, la jeune femme laissa échapper un petit rire. "En plein travaux pratique ?" répéta-t-elle entre deux éclats de rire. "J'imagine la tête de nos profs si tu leur disais qu'aller en soirée faisait partie des travaux pratiques" déclara-t-elle en voyant d'ici l'expression désabusé de leurs différents professeurs, quoi qu'un ou deux seraient potentiellement partant vu leur caractère. "Mais ça pourrait faire venir du monde dans notre filière au moins !" ajouta-t-elle avec un clin d'oeil. Son camarade lui demanda ensuite si elle était venue seule, ce à quoi répondit Hestia par une petite moue en premier lieu. Elle serait bien venue avec Wilda, mais celle-ci n'était pas au courant de sa venue au départ, puis elle était partie au milieu de la foule et sa colocataire ne parvenait pas à remettre la main dessus. "Oui, mais j'ai retrouvé quelques personnes... Et toi, tu es venu avec Meredith c'est ça ? ça a l'air de bien coller entre vous !" observa la brunette avec un petit sourire. Un jeune homme, assez mignon, arriva pour saluer Gauwain. Hestia fit un hochement de tête pour le saluer et en profita pour s'éclipser. "A plus tard Gauwain. Monsieur." dit-elle en se frayant un chemin jusqu'au bar. Arrivé au comptoir, l'aînée Jones se demanda s'il était sérieux de demander une bierraubeure à une soirée comme celle-ci, surtout à son âge. Mais en même temps, elle n'avait pas envie d'alcool fort qui la mettrait mal. Perdue dans ses pensées, Hestia sursauta légèrement lorsque le barman lui demanda ce qu'elle voulait. "Heu... Oui... Une bierraubeure ?" tenta-t-elle en rougissant légèrement devant son côté si enfantin. L'homme derrière le comptoir hocha la tête avec un petit sourire moqueur avant d'aller préparer sa pinte. |
| | | | Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Dim 4 Juil 2021 - 16:48 | |
| Elle eut un petit rire rusé, devant la question du géant roux :
« C’est un métier où on dit la vérité à la fin. Quand on a découvert quantité de choses intéressantes. Cependant, pour parvenir à ça, il est parfois nécessaire d’user d’artifices. C’est impressionnant la quantité de politiciens véreux qui vous claquent la porte au nez quand vous annoncez vouloir discuter avec eux de leurs petites magouilles ou de leurs liaisons supposées. »
Elle fit la moue, comme si elle trouvait ça bien fâcheux et bien injuste, pourtant ses yeux luisaient d’amusement. Quant au reste, sa grimace était plus sincère :
« La Gazette ne me paiera pas pour un article sur une soirée clandestine, ils doivent déjà être au courant. Vous avez vu la diversité des personnes présentes ? Si tous ont reçu une invitation, c’est que la moitié du Londres sorcier est informé de cette petite session. Par contre… si je peux leur livrer le nom des organisateurs, avant que le Ministère ne communique dessus… »
Ca, ça valait au moins un mois de loyer, non ? Ou alors…. S’il y avait un incident durant la soirée, ça aussi, ça pouvait faire grimper les enchères. Il n’y avait plus qu’à espérer, conclut-elle avec un sourire fin, et une pointe d’inconscience tout à fait seyante à une journaliste en terrain de guerre.
L’aveu de son interlocuteur la fit rire ; elle connaissait l’enseigne, pour avoir dû acheter des fournitures scolaires sur le chemin de traverse, et pourtant, elle secoua la tête :
« Je trouve la papeterie moldue plus pratique, mais qui sait, je passerai peut-être pour voir ce que vous cachez comme items dans l’arrière-boutique, et je changerai peut-être d’avis. Sur les accessoires sorciers ou sur la mozzarella premium. Pour vous aider à conquérir le monde. C’est toujours pratique d’avoir des alliés en haut lieu. »
C’était une semi-plaisanterie, avec un fond de vérité : lorsque vous étiez ami avec le commissaire du district, vous aviez moins de risques de passer la nuit au poste, supposait-elle. Dans un coin de sa tête, elle nota la façon dont l’homme avait formalisé sa deuxième phrase et se demanda si même au royaume sorcier, les affaires d’un vendeur de parchemins et de plumes pouvaient tourner au ralenti.
Cet homme maladroit était attendrissant.
« Vous ne me monopolisez pas. C'est agréable de discuter un peu, et puis... je compte sur vous pour m'aider dans ma quête. Vous êtes plus grand que moi, vous devez pouvoir embrasser toute la salle du regard. Repérer les comportements louches. Tiens, j'ai une idée. Que diriez-vous de faire un petit tour de salle. Vous prenez à droite, je prends à gauche, on se retrouve, hmmm.... Là-bas! En face. Et si on a aperçu des choses louches, je vous offre un café dans la semaine. »
....pas un café trop cher, tout de même. Un expresso.
Avant qu'ils ne puissent lancer cette expédition, cependant, un nouvel arrivant les rejoignit. Et quel nouvel arrivant! Wellington, qui semblait avoir oublié les circonstances anciennes et plus récentes dans lesquelles il avait rencontré Mayra. Elle ne s'empresserait pas de lui raviver la mémoire.
Maintenant qu'elle le voyait 1) de face 2) sans être bousculée, elle avait confirmation de ce que lui avaient appris les journaux : c'était les mêmes yeux qu'à Poudlard, intenses et prédateurs, même s'il paraissait détendu, en cet instant. Les mêmes yeux, et pourtant un corps plus puissant, à même de lui garantir une victoire ou de lui assurer un chemin à travers la foule (...ou à travers les journalistes en plein travail de collecte d'information ; elle était sûre d'avoir un bleu - quelque chose lui disait que ça n’émouvrait pas le sportif).
Elle garda son sourire éclatant, et offrit une réponse légère, mais intéressée :
« Notre comité d'experts a validé la pizza, et nous cherchons à présent qui remercier pour cette révélation culinaire, n'est-ce pas? »
Elle adressa au grand rouquin un regard encourageant, pour l'inciter à approuver cette pirouette. |
| | | Pr Aaron Sheffield MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 92 | AVATARS / CRÉDITS : Ewan McGregor | SANG : Oubliez cette question
| Sujet: Re: Soirée clandestine en temps de guerre | SUJET COMMUN ADULTES Lun 23 Aoû 2021 - 19:06 | |
| Il n'était pas bête, ce Nollan, il fallait le reconnaître. Il n'y avait pas eu besoin qu'ils échangent beaucoup de mots pour qu'il fasse une supposition très éclairée sur les activités de son interlocuteur. Ses activités légales, bien sûr, car il aurait fallu un voyant pour imaginer que le professeur propre sur lui puisse tutoyer des sphères plus obscures. Aaron se garda de répondre, préférant se contenter d'un sourire vague, le genre qui ne vous informe absolument pas, avant de prendre une nouvelle gorgée de gin. Si Nollan se trompait sur un point, c'était que ses élèves à lui ne risquaient pas de passer à cette soirée. Non, ils étaient sagement enfermés à Poudlard, libres d'y organiser des soirées dans des murs mieux fréquentés. Leur professeur de runes n'aurait pas craint d'être reconnu par l'un d'entre eux, cependant. Au contraire, cela l'aurait aidé à cultiver cette image d'enseignant décontracté et abordable qu'il affectionnait tant. Nollan était plus bavard que lui, et plus enclin aux confidences, apparemment. Aaron l'écouta en affichant une empathie qu'il ne ressentait pas vraiment. On ne lui avait jamais "faite à l'envers" comme disait l'autre. Pas romantiquement parlant, en tout cas. Il était bien trop prudent, trop observateur, pour s'engager dans une relation où il pouvait être quitté - du moins préférait-il le croire. Nul doute qu'un évènement pareil aurait laissé une douloureuse cicatrice à son égo ... - Elle a sans doute plus perdu que toi, grimaça-t-il. La réponse était un peu toute faite, un peu entendue, mais Aaron n'était pas d'humeur à jouer les réparateurs de cœur. Et puis, il avait l'air solide ce type. Pas le genre à venir vous pleurer sur l'épaule. Ce qui ne le rendait que plus sympathique - même si les pleureurs étaient les plus faciles à manipuler. La foule s'agitait non loin d'eux, au rythme de la musique, mais aussi des bousculades causées par l'alcool. Le niveau sonore était monté au cours des dernières minutes, et Aaron eut presque du mal à entendre que Nollan lui offrait un verre. D'un geste, il déclina, pour proposer une alternative. - Et si nous continuions cette discussion ailleurs ? Je connais des endroits mieux fréquentés - et plus calmes.la suite ici |
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