Y'a au moins deux filles qui sont entrées dans les toilettes, parce que c'était la pause tu vois, on avait décidément tout prévu comme des patrons, avec Woody. c'est difficile de savoir combien elles sont, parce que y'en a qu'une qui parle, du coup j'imagine qu'elle parle pas toute seule, donc j'pense qu'elles sont au moins deux. c'est cool, mais c'est pas assez, il faut qu'on en attende encore une ou deux, ça serait cool, parce que là c'pas marrant, Woody et moi on voit grand ! le souci c'est que ma baguette me démangeait trop, et j'avais trop hâte de commencer ma mission d'arrosage. sauf que tu vois, une fille mouillée ça hurle, du coup a) ça attire les emmerdes (Mimi Geignarde et autres Picott, préfet etc) et b) ça repousse les autres victimes. du coup, ben j'ai lancé un sort d'insonorisation, pour pas que de dehors, on se doute que c'est le bordel ici.
la porte s'est une nouvelle fois ouverte, et une autre fille dont je ne connaissais pas la voix est entrée, râlant contre Binns qui était le fantôme le plus soporifique de l'univers. j'étais tellement d'accord avec elle, tu vois, que j'en ai presque hésité à l'arroser. mais pas longtemps, j'te rassure ! parce que là, il était temps, alors j'ai lancé un petit coup d'oeil à Woody et j'ai hoché d'la tête, genre à l'attaque tu vois, et j'ai approché ma baguette de la paroi d'notre cabine. Aguamenti... ai-je pensé très fort, et une impressionnante gerbe d'eau a jaillit de ma baguette, est passée par-dessus la paroi, et est allée s'écraser sur le carrelage en un splash des plus réjouissants.