Un chat a volé ta langue ? [ NATE ] - Terminé.

Sujet: Un chat a volé ta langue ? [ NATE ] - Terminé. Dim 8 Sep 2013 - 1:43

Spoiler:

Nate n'avait pas l'habitude de demander de l'aide. Il préférait toujours s'en sortir par lui même, quitte à y passer du temps. Mais il fallait bien se l'avouer, l'exercice demandé par le professeur de métamorphose était bien trop difficile pour Nate - qui pourtant s'estimait assez doué en la matière.
L'adolescent paraissait complètement hermétique au sortilège de Disparition ; et pourtant, il avait tout essayé : les petits objets, les objets transparents, ou même, alors qu'il était particulièrement exaspéré, sur un des hiboux de la volière. Mais rien n'y faisait : les objets ne changeaient en rien et le hibou avait fini par s'envoler, courroucé par le manège de Nate. Le pire, dans tout cela, c'est qu'il y avait de fortes chances pour que cet exercice tombe le jour de l'examen...

C'est dépité que Nate était allé demander de l'aide à son professeur. Ce dernier, un petit sourire au coin des lèvres, l'avait encouragé à continuer les exercices. Nate pensait en rester là, mais il reçut quelques jours plus tard un hibou lui fixant un RDV pour un cours particulier. Cela avait laissé le garçon songeur ; comment pourrait-on l'aider ? Si ça se trouve, à cause de son mutisme, il ne pouvait pas réaliser l'enchantement. Peut-être que quelque chose se passait mal quand il pensait au sort dans sa tête. Comment l'autre élève allait faire pour savoir ce qui n'allait pas ?

D'autant plus qu'il risquait de se trouver bête lorsqu'il verrait que Nate était véritablement muet...

C'est donc avec plein d'interrogation que Nate se dirigeait vers la salle du cours particulier. Il ignorait qui lui ferrait cours : le papier était signé d'un élégant 'P. Yaxley' - une écriture que Nate jugeait féminine, mais il n'en était pas sûr. La porte, légèrement entrebâillée, semblait l'inventer à passer le pas. Nate toqua trois petits coups à la porte avant de la pousser.
Il découvrit une jeune fille aux longs cheveux bruns, penchée sur un manuel posé sur une vieille table en bois. Il savait qu'elle était à Serpentard, un peu plus âgée que lui, mais il ne l'avait jamais approché. Elle leva la tête et l'observa un moment. L'adolescent la salua d'un signe de la tête.

Nate trouvait toujours ces moments gênants. Il ne savait pas trop comment se comporter avec ceux qui ignoraient son mutisme. Que faire, en vérité ? Faire savoir, de suite, à l'autre qu'il ne parlait pas, ou le laisser découvrir le pot aux roses ? Les gens étaient tellement... différents que Nate improvisait toujours. Et puis, peut-être que le professeur aura eu la présence d'esprit de mettre au courant la jeune fille...

Tu dois être Nate, non ? … Moi c’est Philippa Yaxley.

Bon, le professeur MacGonagall m’a dit que tu avais de la difficulté avec le sort de Disparition, mais que tu es un très bon élève en Métamorphose. Et comme tu le sais probablement déjà, ce sort est au BUSE. C’est un sort assez complexe à réaliser, mais avec de la pratique et du vouloir, rien n’est impossible. Et comme tu es assez fort avec les bases de métamorphose, je ne crois pas que tu vas avoir trop de problèmes à réaliser le sort. J’aimerais savoir, pour pouvoir t’aider, qu’arrive-t-il lorsque tu fais le sort de Disparition ? Rien ne disparait ? Seulement une partie ?

Conscient qu'il devait passer pour un idiot à rester devant l'entrée de la salle, Nate s'avança un peu et referma la porte derrière lui, produisant un petit bruit sec.

- Tu dois être Nate, non ? … Moi c’est Philippa Yaxley, lança la sixième année en désignant de la tête les tables sur lesquelles ils allaient travailler.

Voilà donc à quoi correspondait le 'P.Yaxley' du parchemin. Une jolie jeune fille, plutôt aimable, bien qu'elle soit à Serpentard et qui avait l'air sérieuse. Nate lui adressa cette fois-ci un sourire franc. Il n'était pas tout à fait à l'aise, ne sachant toujours pas si elle était au courant de son mutisme, mais préférait paraître détendu et sûr de lui. Il était là pour sa métamorphose et non pas pour jouer au pauvre petit garçon qui ne parlait pas.
Si Philippa attendait une réponse, elle ne laissa rien paraître et enchaîna.

Elle est au courant, pensa l'adolescent en posant son manuel sur la table et l'ouvrant aux pages qui les intéressaient.
Elle était au courant et ne semblait pas s'en formaliser. Un bon point pour elle. Cependant, le garçon déchanta assez rapidement lorsqu'elle enchaîna :

- Bon, le professeur MacGonagall m’a dit que tu avais de la difficulté avec le sort de Disparition, mais que tu es un très bon élève en Métamorphose. Et comme tu le sais probablement déjà, ce sort est au BUSE. C’est un sort assez complexe à réaliser, mais avec de la pratique et du vouloir, rien n’est impossible. Et comme tu es assez fort avec les bases de métamorphose, je ne crois pas que tu vas avoir trop de problèmes à réaliser le sort. J’aimerais savoir, pour pouvoir t’aider, qu’arrive-t-il lorsque tu fais le sort de Disparition ? Rien ne disparait ? Seulement une partie ?

Nate fut déstabilisé durant quelques secondes. Manifestement, il s'était trompé. Les questions qu'elle lui posait lui parurent comme un flot de paroles sur lesquelles il n'avait aucune prise. C'était à peine s'il les comprenait. Le rouge et Or se passa la main sur le front en réfléchissant au moyen de révéler avec tact son mutisme. Il était déçu, en réalité. Déçu qu'il doive en arriver là, à se mettre la main sur la gorge, comme un parfait imbécile. Et encore, pas sûr qu'elle comprenne...

La chatte de Rusard a volé ta langue ?

- La chatte de Rusard a volé ta langue ?

Nate secoua la tête, mi-exaspéré, mi-amusé par la question. On ne lui avait encore jamais servi celle-là, mais, au fond, peut-être aurait-il préféré qu'on lui vole sa langue. La retrouver elle aurait été sûrement plus facile que de retrouver sa voix !
La jeune fille qui lui faisait face perdait visiblement patience. Elle s'était calée contre le dossier de son siège, les bras croisés sur la poitrine et les sourcils froncés. Elle attendait une réponse.

Soucieux de ne pas la mettre en colère, Nate tira alors la chaise, qui racla désagréablement le sol, et s'y assit. Le cœur battant, il fouilla dans son sac un petit moment, le temps de tirer un bout de parchemin qui dépassait de son livre de potion et d'extirper une de ses plumes de sa trousse et se mit à écrire précipitamment.

Je suis muet...

La vérité apparaissait désormais noir sur blanc et s'évanouissait dès lors l'espoir de Nate d'être pris pour quelqu'un de normal. Il resta un petit moment avec le bout de papier entre les doigts mais il ne trouvait pas de formule qui permettrait d'atténuer son message. Ses yeux couleur ardoise allaient et venaient du parchemin à Philippa. Il connaissait cette situation depuis ses huit ans ; il devrait avoir l'habitude - et puis, ce n'était pas comme s'il n'avait qu'un œil ou du sang de troll dans les veines ! Et pourtant chaque fois, cela le gênait d'avouer son mutisme. Cela le gênait de voir le regard des autres se remplir de pitié. Cela le gênait d'avouer qu'il n'était pas comme les autres.

Cependant, dans cette salle désaffectée, il n'avait pas d'autre issue. La jeune fille avait accepté de l'aider, avait pris sur son temps libre pour venir et s'était montrée correcte depuis le début. A lui, maintenant, de lui montrer qu'il ne se moquait pas d'elle.
Doucement, il avança la main vers elle, poussant le petit bout de papier qu'il retourna pour qu'il soit à l'endroit pour elle.

Je suis muet...

Ah bien…d’accord…

Comment ça fonctionne…enfin je veux dire comment on fait ? Je te pose seulement des questions que tu peux répondre par oui ou non ? Ou tu écris… enfin je sais pas.

Nate observa avec attention Philippa, dont les yeux restèrent un moment figés sur le bout de parchemin qu'elle tenait entre ses doigts. Elle ne s'attendait pas à cela, bien entendu. Qui, de toute manière, aurait anticipé une telle nouvelle ? Enfin, elle finit par relever les yeux et ce fut elle qui observa Nate. Il lisait sur son visage la stupéfaction et également qu'elle se posait plein de questions. Le garçon soutint son regard, essayant de rester sérieux, même s'il arborait un petit sourire - mais ce dernier était davantage destiné à faire passer la pilule qu'à se moquer de la Serpentard. Il montrait aussi, par ce sourire, qu'il assumait son mutisme et qu'il était inutile d'avoir pitié de lui.

Enfin, elle rompit son observation, son regard papillonnant autour de Nate. Elle était gênée. Mais elle se maîtrisait tout à fait. Les filles, en général, avaient tendance à réagir à grand renfort de "Oh mon Dieu !" avant de le considérer comme un brave chiot. Il y en avait peu qui, à l'instar de Talya ou de Éléanoir, réagissaient à peu près calmement. Nate était conscient qu'il s'agissait d'une nouvelle importante et troublante car elle induisait un mode de communication que les non-muets utilisent rarement (dixit la psychomage que l'adolescent consultait).

- Ah bien…d’accord, finit par dire la sixième année.

Elle n'avait pas le choix, il faudrait faire avec. Au fond, Nate était désolé de lui imposer cela - la leçon s'annonçait pour le coup corsée et Philippa allait devoir faire face à des difficultés supplémentaires. Tout aurait été seulement plus facile si le professeur avait bien voulu bien voulu mettre au courant Philippa avant ce cours particulier.

- Comment ça fonctionne…enfin je veux dire comment on fait ? Je te pose seulement des questions que tu peux répondre par oui ou non ? Ou tu écris… enfin je sais pas.

C'était sûrement plus simple comme ça. Mais au fond, Nate regrettait de n'être pas venu avec Talya, qui auarit su expliquer le problème et le désamorcer. Mais il avait préféré se débrouiller tout seul. Et voilà le résultat.
De nouveau, il fouilla dans son sac et en tira un parchemin, plus grand cette fois-ci.

Je te répondrai par geste quand je le pourrai. Sinon, je t'écris.

Il déchira le mot et le donna à Philippa avant de continuer à écrire sur le bout qui lui restait.

J'utilise les informulés. Et je crois que c'est ça qui bloque.

Puis, sautant une ligne, il continua :

Es-tu toujours d'accord de m'aider ?

Il lui permettait ainsi de mettre un terme à la leçon si elle ne se sentait pas de l'assurer, tout en espérant qu'elle n'en ferait rien. Il lui tendit la feuille et attendit sa réponse, la gorge un peu nouée. Si elle décidait d'en arrêter là, Nate savait qu'il serait vexé mais qu'il ne pourrait véritablement pas lui en vouloir.

Es-tu toujours d’accord de m’aider ?

Bien sûr que je vais t’aider. Ne t’inquiète pas.

Bon ! Maintenant, le sort de Disparition. Je vais te faire le sort et t’expliquer ce que je fais, comment je me sens, ce que je visualise. Ça te va ?

Evanesco.

Le manuel de métamorphose disparu.

Donc pour ce sort, il suffit de faire un petit coup de baguette et de prononcer Evanesco. Pour toi, prononce-le dans ta tête, comme un sort informulé. Il est aussi important que tu imagines l’objet disparaître, image l’endroit où il est situé sans cet objet en question. N’oublie pas, l’objet disparaît, mais il existe toujours. Finite Incantatem.

Le manuel réapparut.

Spoiler:

Dernière édition par Nate R. Curtis le Dim 3 Nov 2013 - 14:19, édité 1 fois

Comme Pippa lisait son dernier mot, Nate fut de suite rassuré par l'expression de son visage. C'était comme si jamais elle n'avait songé à interrompre la leçon, même si elle était consciente des difficultés qui les attendaient.

- Bien sûr que je vais t’aider. Ne t’inquiète pas.

Elle relevait le défi - car c'en était un. Nate se demandait encore comment elle allait faire, mais il la voyait plutôt déterminée. Lui, de son côté, était vraiment soulagé. Il la regardait d'un œil neuf car au fond, il n'aurait jamais cru qu'elle puisse réagir ainsi. Il était là, avec ses préjugés sur les Serpentards, mais Philippa prouvait qu'ils n'étaient pas tous des pourris. Maintenant que la surprise de l'annonce s'était dissipée, la jeune fille observait Nate sans aucune gêne. Nate le savait, les muets intriguaient : on considérait qu'ils étaient secrets, discrets, sensibles et fragiles. Le garçon ne niait pas qu'il ne réunissait pas toutes ces caractéristiques, car même si, avec ses potes, il se donnait un air assuré, il était loin d'être très à l'aise avec tout le monde. Et même, il avait parfois du mal à être à l'aise avec lui même.

- Bon, s'exclama la jeune fille en le ramenant à la réalité. Maintenant, le sort de Disparition. Je vais te faire le sort et t’expliquer ce que je fais, comment je me sens, ce que je visualise. Ça te va ?

C'était parfait, il lui fallait reprendre les bases, quitte à voir ce qu'il maîtrisait déjà, pour voir où ça coinçait. Aussitôt, baguette en main, Philippa lui expliqua tout le protocole. Lorsqu'elle prononça le sort, le manuel disparut : impressionnant, comme si ce n'était guère plus difficile que de faire léviter une plume.

- Pour toi, prononce-le dans ta tête, comme un sort informulé. Il est aussi important que tu imagines l’objet disparaître, image l’endroit où il est situé sans cet objet en question. N’oublie pas, l’objet disparaît, mais il existe toujours. Finite Incantatem.

Et à ce moment, dans un petit 'plop', le manuel réapparut. A son tour, maintenant. Nate se saisit de sa baguette et se concentra. Les dernières paroles de la jeune fille lui revinrent en mémoire : penser à l'objet qui disparaît, imaginer l'endroit sans lui. Et, en lui même, le garçon se rappela de penser distinctement au sortilège.

Evanesco

Rien ne se produisit. Mais c'était normal, l'exercice était difficile. Nate ne voulut pas regarder la sixième année et préféra retenter. Il inspira, visualisa la table un peu craquelée et couverte de graffitis, et remua sa baguette en répétant le sort.

Evanesco

Cette fois-ci, le manuel avait prit la teinte de la table, mais il était toujours là. Nate posa la main sur le livre, sentit la mollesse des pages. L'objet avait en fait pris l'aspect du bois, mais il était toujours là.

Finite incantatem.

Le manuel reprit sa forme d'origine et le garçon en ressentit une pointe de fierté. Le manuel avait presque disparut, signe incontestable de son progrès. Voilà, pensa-t-il en relevant la tête vers son vis-à-vis.

Spoiler:

C'est bien, c’est un bon début, mais le livre n’est toujours pas disparu complètement. On savait qu’il y avait un livre qui s’y trouvait.

Fait en sorte que ton coup de baguette soit plus ferme. Cela va t’aider dans la réalisation du sort. Et puis, peut- être que tu visualises le livre comme la table, au lieu de la table sans le livre. En fait, je ne sais pas ce que tu visualises puisque je ne suis pas dans ta tête.

Dernière édition par Nate R. Curtis le Ven 15 Nov 2013 - 16:09, édité 1 fois

Nate vit que Philippa souriait légèrement et cela augmenta sensiblement sa fierté.

- C'est bien, c’est un bon début, mais le livre n’est toujours pas disparu complètement. On savait qu’il y avait un livre qui s’y trouvait.

Certes, son sort était loin d'être réussi. Néanmoins, Nate avait progressé, au moyen de quelques conseils ; il avait espoir de maîtriser parfaitement le sort d'ici la fin de la séance, ce qui le motivait davantage. Philippa réfléchissait, les bras croisés sur la poitrine, le dos appuyé contre le dossier de sa chaise. Elle devait probablement analyser ses erreurs. Le garçon l'encouragea à continuer d'un regard afin qu'elle formule à haute voix ce à quoi elle pensait.

- Fais en sorte que ton coup de baguette soit plus ferme. Cela va t’aider dans la réalisation du sort. Et puis, peut- être que tu visualises le livre comme la table, au lieu de la table sans le livre. En fait, je ne sais pas ce que tu visualises puisque je ne suis pas dans ta tête.

Coup de baguette plus ferme, répéta Nate.

Il fallait y croire et y aller franchement, en fait. C'était ainsi qu'il avait appris à lancer des informulés au début de sa première année. Les professeurs lui avaient dit de forcer sur le coup de baguette, quitte à exagérer, pour favoriser le sortilège.
Quant à la table, il lui semblait qu'il l'avait visualisée sans le livre, qu'il s'était concentré sur les dessins et les aspérités de la table. Visiblement, il n'avait pas été assez méticuleux.

Il fit signe à Philippa qu'il allait recommencer. Puis il se concentra de nouveau, le temps d'imaginer la table sans le livre.

Evanesco

Coup de baguette bien prononcé.

Ce fut comme la fois précédente. Nate fit une moue découragée, considérant le livre d'un air dédaigneux. Mais c'est alors qu'il s'aperçut que le sortilège n'avait pas tout à fait échoué. Sur la double page, des lettres avaient disparu, rendant la lecture impossible.

Il poussa un long soupir de soulagement avant de tendre le manuel à son professeur improvisé, les yeux pétillants de malice. Il avait réussi. Les lettres étaient petites ce qui avait facilité la chose. Le livre était toujours là, solide, entre ses mains, mais Nate savait désormais qu'il en était capable. Il lui suffirait de s'entraîner.

Bravo. C’est la meilleure de tes tentatives. Si tu veux, continue de te pratiquer de ton côté avec les conseils que je t’ai donné. Ensuite, on pourrait se revoir pour voir où tu en es avec ce sort ? Envoie moi un hibou quand tu veux et si tu as des questions aussi.

La jeune fille ne comprit pas tout de suite où Nate voulait en venir en lui rendant son manuel. Mais, très vite, elle se rendit compte que des lettres avaient disparu et elle eut la même réaction que le garçon : un étincelant sourire illuminait son visage.

- Bravo. C’est la meilleure de tes tentatives. Si tu veux, continue de te pratiquer de ton côté avec les conseils que je t’ai donné. Ensuite, on pourrait se revoir pour voir où tu en es avec ce sort ?

Comme Nate hochait la tête, elle poursuivit :

- Envoie moi un hibou quand tu veux et si tu as des questions aussi.

Elle ferma le fameux manuel et le glissa dans son sac. Nate fit reculer sa chaise, se leva, passa la main dans ses cheveux et hissa son sac sur son épaule. Une bonne chose de faite. Comme tous les deux se trouvaient devant la porte, Nate posa sa main sur la poignée, et l'ouvrit. Silencieusement, ses lèvres articulèrent un merci et, comme il avait l'habitude de faire pour donner plus de force à ses mots qui n'en étaient pas, il plongea ses yeux dans le regard de Philippa.
Puis, il lui fit signe de passer devant lui, ferma la porte et lui lança un salut de la main, avant de s'éloigner de son côté, vers la tour de Gryffondor.

Il avait au moins appris une chose aujourd'hui, en plus du sortilège : les Serpentards n'étaient pas tous des pourris. Et grâce à la sixième année, il manquerait des fauteuils, ce soir, dans la salle commune !

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