SORTIE A PRE-AU-LARD // vos achats de Noël (SC)

Sujet: SORTIE A PRE-AU-LARD // vos achats de Noël (SC) Mer 29 Nov 2017 - 9:34

Apollon Picott grognait dans sa barbichette. Ses mains étaient gelées, ses genoux claquaient, ses dents aussi. Il faisait tellement froid que le concierge rêvait d'une retraite sous les tropiques, lui et son chat, rien que ça, à siroter des cocktails dans des noix de coco...
Mais ce rêve n'était pas encore d'actualité. Non, au lieu de ça, il devait vérifier les billets de sortie de tous ces maudits élèves de Poudlard qu'il détestait tant ! Ils lui rendaient la vie tellement dure ! Et puis s'ils sortaient sous la neige, ils allaient revenir les pieds plein de boue et qui allait devoir nettoyer ? Bibi, évidemment !
Alors lorsqu'on lui tendait un bout de parchemin, il se contentait d'y jeter un coup d'oeil mauvais en grognant un son qui se devait de ressembler à un "oui". Au moins, les élèves à l'extérieur de Poudlard, le cher Apollon Picott allait avoir une bonne partie du château rien que pour lui. Il allait pouvoir s'adonner à sa nouvelle passion, les claquettes ! D'habitude, il avait toujours trop de boulot pour s'entraîner mais aujourd'hui, c'était l'occasion. Surtout qu'il avait reçu la dernière revue illustrée "Les claquettes ou l'art de danser aussi légèrement qu'un Billiwig" et qu'il avait hâte de s'y plonger tout entier !
Trêve de rêverie. Un nouveau grognement, puis la file d'élèves se termina enfin. Apollon Picott remonta le col de son manteau et d'un air bourru, il retourna à l'intérieur du château, en direction de son bureau où l'attendait déjà sa belle paire de pompes cirées.

HORS-JEU » Sortie officielle à Pré-au-Lard, sous la forme d'un sujet commun. Profitez-en pour faire vos achats de Noël ! Toute personne postant dans ce sujet se verra remettre deux dragées. A vos posts !

— Do, mi, sol, do, do, sol, mi, do...
Par ce temps glacial, Janice échauffait sa voix pour le club de chorale auquel elle participait depuis peu. Dans la file en partance pour Pré-au-Lard, la jolie Gryffondor faisait ses vocalises pour le plus grand plaisir de ses camarades qui patientaient avec elle. Certains proches d'elle, qu'elle ne remarquait pas, semblaient vouloir profiter un peu plus encore de son concert improvisé et quittaient la file en maugréant pour rejoindre le bout de la queue, probablement pour être sûrs de l'entendre plus longtemps.
Les mains enveloppées dans une paire de moufles en laine multicolore, une chapka sur la tête et une lourde écharpe rouge et or autour de son cou, la pauvre petite grelottait tout de même et mit de longues secondes à extirper l'autorisation de sortie de la poche intérieure de sa cape. Elle n'entendit pas les soupirs de protestation derrière elle car les oreilles de la chapka la rendaient quasiment sourde à tout bruit extérieur.
— Voilàààà ! s'exclama-t-elle au bout de deux bonnes minutes en secouant son petit papier sous le nez d'un Picott à l'air maussade.
Et toute contente, elle passa les grilles du château pour se rendre au village, bien décidée qu'elle était à faire ses achats de Noël pour sa famille et ses amis. Dans la descente, elle glissa dans la neige et se retrouva les fesses par terre. Oups, faites que personne n'ait vu ça, pensa-t-elle en se relevant précipitamment.

ORDRE DU PHÉNIX

Les premiers flocons de neige et la seconde sortie de l’année à Pré-au-Lard réjouissaient Marlene. L’hiver était sa saison favorite, Noël sa fête favorite. Son attitude bienheureuse la rendait particulièrement infréquentable pour qui ne partageait pas son bonheur à cette période de l’année. Bertha avait raconté à tout le monde la manière dont elle l’avait aspergée de jus de citrouille ? Et alors ? Azelma avait manqué de lui faire perdre son badge avec une fausse pétition ? Et alors ? C’était noël et rien ne comptait plus que les sentiments positifs. Et comme sous ses airs d’alter-mondialiste, personne n’était plus matérialiste qu’elle, elle comptait bien dépenser tout son argent (celui de poche et de son anniversaire) en tout un tas de cadeaux. Et puis maintenant qu’elle avait une famille sorcière, il y avait vraiment du challenge cette année. Si son petit-frère aussi moldu que McKinnon s’était toujours réjoui de la dernière broutille magique qu’elle trouvait chez Zonko, elle doutait que ses deux aînés Dearborn s’extasient comme lui autour d’une tasse de thé mordeuse ! Complètement assourdie par les deux épais cache-oreilles qui lui protégeaient la tête du froid, elle n’avait pas du tout entendu Moïra et Lily lui donner rendez-vous au pub. « Ah non c’est beaucoup trop cher un nouveau balais, alors trois ?! » rit-elle un peu con finalement. Et enfin, perçant la foule qu’elle dépassait facilement d’une tête maintenant qu’elle était en sixième année, elle rejoignit à son tour le grand froid. Le temps d’arriver aux hautes grilles de l’enceinte, ses joues étaient déjà écarlates et ses yeux brillants à cause du vent glacé. Elle finissait de parcourir une descente fort glissante en apposant maladroitement ses moufles sur un muret lorsque quelqu’un la dévala plus rapidement qu’elle. Marlene sursauta et manqua bien d’imiter cet exemple à son tour. Mais elle pouffa finalement de rire en reconnaissant Janice qui avait dû avoir plus peur que mal. « Ca va l’abominable homme des neiges ? » la salua-t-elle rieuse en extirpant sa baguette de sa poche pour chasser la poudreuse qui recouvrait son manteau.

COTÉ DU BIEN

Moran était accoutumé depuis longtemps aux hivers froids qui parcouraient l'Ecosse chaque années. Les flocons de neige, les pluies diluviennes et le vent glacé ne le dérangeait guère. Emmitouflé dans une cape à double épaisseur, il tendit le mot de son autorisation de sortie au concierge qui bougonna quelque chose qu'il ne comprit pas. Il sortait seul ce jour-là, et il ne comptait pas passer plus de temps que prévu à Pré-Au-Lard. Il avait prévu de passer chez Scribenpenne pour acheter une jolie plume à son oncle, qui était le dernier à qui il n'eut pas encore acheté de cadeaux. Moran aimait s'y prendre à l'avance pour ne pas oublier et se retrouver avec les mains stupidement vides devant le concerné.
Il entendit non loin le rire foutrement désagréable de McKinnon. Elle n'était hélas pas seule, sinon son côté lâche de Serpentard aurait pu sauter sur l'occasion pour lui rappeler vicieusement leur dernière altercation. Il dépassa le groupe de fille qu'il était ravi de ne plus jamais voir les années prochaines et dévala la pente en milieux de groupe. Il faillit glisser sur une plaque de verglas et se dit en se rattrapant de justesse qu'il valait mieux qu'il ne se brise pas les os du derrière pour ne pas passer un affreux noël.

La sortie à Pré-au-Lard. Pour ça, tu aimes bien Poudlard. Enfin, pas que pour ça, mais disons que ça te permet de sortir un peu dehors et profiter d’une petite journée avec tes amis. Tu ne sais pas si tu vas acheter grand-chose, tu n’es pas très dépensier. Mais tu verras bien. Soigneusement, tu montres ton autorisation à Picott qui, visiblement, préférerait se réfugier à l’intérieur plutôt que de vérifier des morceaux de parchemin dans le froid de l’hiver. L’instant d’après tu es dehors à faire des grands pas dans la neige. Tu as l’air malin dans tes bottes. Mais tu ne te préoccupes pas vraiment de quoi tu as l’air. Après tout, c’est bientôt Noël, non ?
Les mains dans les poches, tu souffles bruyamment pour qu’un petit brouillard se forme devant ta bouche. Puis, pas loin, tu aperçois ton cousin. Moran. Un grand sourire se forme sur ton visage et tu t’élances vers lui pour le bousculer de l’épaule quand tu arrives à sa hauteur. « Bah alors vil serpent ? On fait ses courses de Noël tout seul ? » Tu lui lances en rigolant.

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COTÉ DU BIEN

Hestia adorait l'hiver. La neige, Noël, les repas de famille, les cadeaux, les chocolats chauds... Tout était si bien en hiver ! Et aujourd’hui"hui, l'or blanc tombait à foison, faisant frissonner les plus frileux et atterrissant sous forme de boule sur les plus courageux qui se lançaient dans de grandes et belles batailles. La jeune fille aurait adoré y participer, mais elle avait quelque chose de plus important à faire aujourd'hui. Elle partait en mission cadeaux, accompagnée de sa meilleure amie Bertha. Toutes deux, et surement d'autres sorcier, allaient se rendre à Pré-au-Lard. "Dépêchons-nous !" disait-elle à la Gryffondor. Elle était impatiente de trouver tout ce qu'il lui fallait : des friandises et des jeux de farces et attrapes pour son petit frère, une jolie robe et du chocolat pour sa mère, puis une jolie plume d'écriture et des parchemins pour son père.
Après que Picott ait vérifié leurs autorisations de sortie, elles franchirent enfin les portes de Poudlard. Hestia frétillait d'impatience et sautillait presque. Elle glissa sur de la neige et se rattrapa au bras de Bertha. "Pardon" murmura-t-elle, sans vraiment le penser. Après tout, c'était aussi ça, l'hiver : risquer de faire des chutes mémorables, généralement plus drôles que douloureuses !

Après avoir refilé son autorisation de sortie à Picott, Theo installa sur le sol recouvert de neige un moreau de carton assez large pour supporter son derrière, puis il s'asseya dessus. De ses mains, il poussa vers l'arrière pour se donner de l'élan et vas-y qu'il dévala toute la descente à grande vitesse !
— Attentiooooon, poussez-vous ! cria-t-il à l'attention de ses petits camarades qui peinaient à descendre jusqu'au village sans se casser les os du cul sur le sol gelé.
Le Poufsouffle arriva en bas avant tout le monde et il replia son bout de carton qu'il glissa sous sa cape dans l'intention d'aller faire quelques glissades dans la clairière à la sortie de Pré-au-Lard. Il était d'humeur jouasse, ce jour-là, du moins c'est l'air qu'il donnait. Depuis ce qui lui était arrivé dans les couloirs en début d'année, depuis son court passage à St Mangouste qui avait suivi, il était bien décidé à faire comme si de rien était, ignorant chaque jour ses agresseurs en arborant un sourire qui, du moins l'espérait-il, leur donnait grave le seum. Certes, il n'était pas loin de crever, mais c'était ainsi tous les jours depuis qu'il était tout petit, il avait alors appris à relativiser sur la question. Du coup en ce jour de sortie à Pré-au-lard, il avait bien dans l'idée de s'éclater, encore plus que d'habitude, quitte à prendre encore plus de risque que les autres jours. N'en déplaise aux trous de balle.

J'aimais l'hiver. Il s'agissait de ma saison préférée pour diverses raisons. Les premières neiges étaient arrivées rapidement dans ce paysage écossais. Le lac noir n'allait pas tarder à geler. Cela aurait été mentir de dire que je n'avais pas froid, d'autant plus que j'avais chopé un rhume. Cela ne m'avait pas empêché de sauter sur l'occasion d'une sortie à Pré-au-Lard pour acheter des cadeaux de Noël à ma famille. Une bonne partie de mes argents de poche de septembre, novembre ainsi que l'argent que m'avait donné ma vieille voisine en échange de services des vacances de novembre (c'était de l'argent moldu que j'avais fait convertir à Gringott's) allaient y passer.
Emmitoufflé dans mon écharpe vert et argent et le nez rouge, je suivais le groupe d'élève participant à la sortie. Je connaissais la totalité des têtes. En passant à côté de Bertha, je lui avais donné un coup sur l'arrière du crâne avant de continuer mon chemin comme si de rien était. Quant à Theo, il semblait aller mieux après son passage à Ste-Mangouste. Merlin soit loué. Pour être honnête, je fuyais sa présence autant que faire se peut, rongé par les remords dont j'eus parlé à Kieran dans l'une de mes missives. Ainsi, quand il arriva transporté par le biais d'une luge improvisée, je me détournais rapidement. J'avais honte.
Distraitement, je regardais les vitrines, cherchant pensivement ce que j'allais pouvoir offrir, disposant d'approximativement 23 galions.

— Une sortie ? Où ça ? Oh, non, merci mais non. Vas-y sans moi, amuse-toi bien.
Saul n'avait daigné quitter sa salle commune, dissimulé qu'il était derrière une très haute pile de grimoires. Il était tant concentré qu'il ne voyait pas la neige tomber à gros flocons sur le parc du château. Il était à jour dans ses devoirs, et même plus qu'à jour et pourtant, il trouvait toujours de nouvelles choses à apprendre, de nouveaux sujets qui attisaient sa curiosité. Ce jour-là, c'était sur l'Obscurus qu'il faisait ses recherches et malgré toute sa bonne volonté, tout son temps passé à feuilleter nombre et nombre de bouquins, il ne trouvait rien pour assouvir ses besoins primitifs de connaissance. Alors quand on lui parla d'une sortie à Pré-au-Lard, la frustration était trop grande pour qu'il perde ne serait-ce qu'une seconde de son temps pour aller se geler le cerveau à l'extérieur du château. Il préférait rester dans sa salle commune, il finirait bien par trouver quelque chose...

HJ : ouais, aucun intérêt mais j'avais envie de poster

C'est qu'elle l'avait attendu cette sortie à Pré-Au-Lard ! Et elle attendait encore plus les vacances pour enfin rentrer chez elle et laisser sa maman-chérie la chouchouter comme jamais avec de bons gros plats bien goûteux. De la dinde, des pommes de terre, des champignons, de la bûche, du chocolat, des biscuits, olala ce qu'elle avait hâte ! D'autant plus que cette année, sa tante et ses cousins se joignaient à eux. Tout serait absolument parfait mais il lui restait un petit point à régler, l'horrible corvée des cadeaux !

Elle avait décidé d'y aller seule, en fait, elle n'avait surtout envie que d'une chose, trouver au plus vite de quoi soulager sa conscience et retourner s'emmitoufler dans sa couette pour le reste de l'après-midi. Bonnet, écharpe, gants, elle avait essayé de recouvrir au mieux chaque centimètre de sa peau exposée, elle avait même lancé un sort à ses chaussures pour qu'elles n'aient pas la bonne idée de glisser sur la neige. C'est donc d'un pas décidé qu'elle s'engouffrait dans cette affreuse descente et riait doucement des premières chutes. Une fois au village, elle entra dans un magasin mais en ressorti bien vite les mains vides, c'était mal parti. Elle aperçu Alexandre quelques vitrines plus loin et hésita à l'aborder, si elle lui parlait elle savait que l'envie d'offrir aurait disparu... Mais après tout, il lui restait pas mal de temps avant les fêtes, elle trouverait bien une solution. "Salut !" Lui lança-t-elle alors qu'elle arrivait à sa hauteur.

NEUTRE

Noël, fête commerciale. Bertha se laissait traîner à Pré-Au-Lard par l'enthousiasme d'Hestia. Les cadeaux pour ses parents, c'était déjà réglé depuis un moment. Comme chaque année, elle offrirait une boîte de caramels dorés à son père, un coffret de thé et d'infusions pour sa mère.

Elles sortirent enfin de Poudlard, toute cette file de gosses entassés ça lui donnait mal au crâne. Son agaçement se dissipa rapidement, elle n'était pas de si mauvaise humeur en fin de compte. La jeune Gryffondor ne put retenir un sourire, bon, l'ambiance des fêtes de fin d'année n'était peut-être pas si désagréable que ça. Elle pourrait se prêter au jeu et pourquoi pas chercher quelques bricoles supplémentaires à offrir à ses parents. Exceptionnellement.

Elles s'engagèrent dans la pente, Bertha veillait avec précaution aux endroits où elle posait les pieds. Elle reçut un coup derrière le crâne et quand elle se retourna pour incendier le coupable ne trouva personne à accuser, elle avait bien une petite idée tout de même. Elle allait entreprendre de créer une boule de neige et la jeter sur Alexandre mais au même moment Hestia se rattrapa à son bras ce qui l'en dissuada. Il ne perdait rien pour attendre. "Bon allez!" Dit-elle en balayant les excuses de son amie. "Tu veux commencer par quoi ?"

Noël ... l'une des périodes qui t'enchantent le moins par rapport aux autres. Tout le monde semble aimer Noël. Noël est synonyme de joie, de bonheur, c'est la famille, la neige, le chocolat chaud et les cookies. C'est les guirlandes, les sapins et les cadeaux. Oui tout le monde aime Noël. Sauf toi. Ce n'est pas pour paraître grincheuse ni rien. Tu ne tires pas la gueule, tu n'empêches personne de ne le fêter c'est juste que tu n'ai pas aussi heureuse que le reste du monde, tout comme ton père. Pour vous, Noël est synonyme de tristesse. Pourtant ça n'a pas toujours été comme ça. Avant tu adorais Noël, tu faisais des batailles de boule de neige avec tes cousines, tu construisais des bonshommes avec ta mère et ton père, des marshmallows que Saphi faisaient fondre pour toi et tes cousines. Le soir venu, ta mère préparait le repas pendant que ton père te racontait une histoire de dragonniers devant le feu. Saphira étant toute petite elle avait le droit de venir et se caler contre toi comme un doudou. Un gros doudou. Mais depuis que ta mère vous a quitté, vous avez du mal ton père et toi a faire la fête. Ta mère vous manque, son absence pèse sur la maison durant cette période. Il y a eu trop de morts dans la famille. Tes cousines et toi avez grandis. Vous ne faîtes plus de bataille ni de bonshommes. Noël est triste pour toi.

Tu ne voulais pas accompagner les filles à Pré-Au-Lard. Mais elles ont insistés. En soupirant tu as fini par dire oui. Alors te voilà dans le froid, gant, bonnet, écharpe, cape d'hiver bien chaude, bottes fourrées. Merlin merci, grâce à ton don, tu ne crains pas vraiment le froid. Tu es un chauffage ambulant. Lily et toi passez dans les premières et donnez rendez-vous à Marly qui évidemment, ne comprend rien. Tu soupires. - C'est une blague cette nana, tu maugréés. Le bar tête de botruc ! tu lances à Marly. Puis vous commencez à avancer, doucement, en vous tenant l'une à l'autre sur le verglas. Vous arrivez au village sans trop d'encombres et vous attendez que Marly arrive enfin.

COTÉ DU BIEN

Hestia avait regardé Théo glisser sur son bout de carton avec admiration. Mais comment avait-elle fait pour ne pas y penser elle aussi ?! Ce qu'elle avait envie de dévaler la neige, elle aussi ! Ça lui rappelait tant quand elle était plus jeune et qu'elle faisait des courses avec son père et son petit frère...
"Tu veux commencer par quoi ?" demanda Bertha, la faisant sortir de sa contemplation. Oui tiens, par quoi commencer ? "La boutique de confiseries ? On se réchauffera en mangeant du chocolat !"
Le village était très joli sous la neige, presque chaleureux, avec la fumée qui sortaient des quelques petites cheminées. On aurait dit que tout Poudlard s'était donné rendez-vous ici, ce qui n'était pas vraiment faux !
Lorsqu'elles arrivèrent dans le magasin, une délicieuse odeur sucrée chatouillait leurs narines et ouvrait leur appétit. Hestia ne savait plus où donner de la tête ! Il y avait pleins de bonbons aux couleurs inimaginables ! C'était beau et qu'est-ce que ça donnait envie !
Elle acheta un peu de tout pour son frère et une grande boite de chocolat pour sa mère, qui en raffolait ! "C'est bon pour moi ici !" dit-elle à l'intention de Bertha.

James et Sirius avaient foncé aussi rapidement que des comètes à Pré-au-Lard et Peter, qui ne grandissait plus depuis la troisième année, se mettait sur le bout des orteils pour distinguer les cheveux de son ami Remus dans la petite foule compactée à l’entrée du château. Son coeur palpitait avec violence et il tordait ses doigts entre eux. Quand ses meilleurs amis n’étaient pas là, il devenait agoraphobe (ou même juste phobe en fait !). Il sursauta et manqua de tomber dans les pommes quand un petit groupe exprima sa joie en faisant exploser des pétards du Dr Flibuste (ah bah ils s’étaient fait punir du coup, bien fait pour eux ! pensa méchamment le blondinet qui était pourtant un habitué de ce gag là quand il était avec le reste de sa bande). Il passa le reste du chemin à avancer prudemment à la recherche d’un visage amical autant que à éviter les terribles dangers (un poufsouffle qui faisait de la luge avait bien failli le renverser). Dès qu’il arriva au village de Pré-au-Lard, il se réfugia immédiatement dans celle qui lui paraissait la plus rassurante des boutiques la bien nommée Honeydukes. Par malheur, il manqua en ouvrant la porte de la boutique de bousculer une jeune fille de la maison des blaireaux qui traînait souvent - et encore aujourd’hui ! - avec Bertha Jorkins. « Euh … pardon ! » bafouilla-t-il à l’égard de sa camarade de maison plutôt qu’à celui de l’intéressée en s’enfuyant rouge comme un souaffle de l’autre côté de la salle. Le dernier échange qu’il avait eu avec la plus grande pipelette du château lui avait laissé un souvenir très gênant.

COTÉ DU BIEN

Les mains dans les poches en bougonnant contre Dumbledore pour avoir organisé une sortie avec autant de verglas, Moran se dirigeait paisiblement vers la rue principale du pittoresque village de Pré-Au-Lard. Il s'amusait toujours de l'allure de ce petit village, qui ne ressemblait en rien à celui de Callander, là où il vivait et qui d'ailleurs se trouvait non loin de là. Il sursauta lorsque son cousin Abbot le rejoignit pour le créditer d'une tape amicale sur l'épaule : "Aye, tu me connais bien. C'est pour éviter les Serdaigle" s'amusa-t-il à le taquiner sans en penser un traître mot. "Tu as quoi à acheter toi ?" lui demanda-t-il finalement alors qu'ils s'engageaient tous les deux dans l'allée principale.

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