SORTIE A PRE-AU-LARD // vos achats de Noël (SC)

La jeune fille était décidé à trouver un cadeau de Noël pour sa mère, Lucius, Livy, mais aussi pour Thomas, elle y tenait. En trouver un pour son père c'était presque inutile quand on voyait son caractère, mais bon elle trouverait bien quelque chose qui inspire la puissance ou quelque chose du style. La neige recouvrait Pré-au-lard, elle aimait beaucoup le blanc, cela lui rappelait son prénom, ses origines. Un peu tout en fait. La neige était blanche, mais cela faisait longtemps qu'elle ne l'était plus, blanche. Vadrouillant dans les rues, elle avait laissé les pimbêches qui lui servaient de troupeaux dans un coin et s'était dirigé vers une bijouterie. Elle avait déjà sa petite idée de cadeaux, mais s'était sans compter qu'elle se retrouva nez à nez avec...

NDA : Qui vous voulez, la place est libre Mouton

CAPITAINE SERPENTARD

... Thomas, qui prit la main de Lys et l'attira sans un mot un peu plus loin, à l'abri des oreilles indiscrètes.
— Qu'est-ce que tu fous ? lui glissa-t-il tandis qu'ils tournaient à l'angle d'une rue. On a rendez-vous, je te rappelle.
Il s'agissait là de la première sortie à Pré-au-Lard de cette année et les SERPENTS comptaient bien en profiter pour se tenir au courant des dernières actualités du monde sorcier. En effet, Thomas avait reçu la veille de la part de son père une lettre lui indiquant de se trouver à la Tête de Sanglier dans l'après-midi dans l'optique d'une discussion avec quelques proches du Lord, intéressés de savoir ce qui se tramait à Poudlard et désireux de tenir les héritiers de l'élite au courant des avancements du Seigneur des Ténèbres. Suite à l'été passé en Transylvanie, les enfants de mangemorts n'étaient plus mis de côté et Thomas avait l'impression d'être déjà une recrue du Lord pour son plus grand plaisir, lui qui , semblait-il, avait su faire ses preuves...
Après avoir montré son autorisation de sortie au concierge, le Serpentard descendit le chemin jusque Pré-au-Lard où il apostropha son amie et, tandis que la plupart des élèves prenaient la direction des boutiques de bonbons ou de farces et attrapes, les vert et argent, en petits groupes dispersés pour ne pas attirer l'attention sur eux, se dirigaient quant à eux vers le pub malfamé du village où les attendaient déjà plusieurs mangemorts que Tom reconnut pour les avoir déjà vu cet été au manoir Travers. A son arrivée, l'un des types lui indiqua d'un signe de tête les escaliers qui menaient à une petite salle à l'étage que le propriétaire des lieux mettait à disposition pour qui souhaitait pouvoir discuter sans être entendu. Thomas grimpa en compagnie de Lys les quelques marches et ils se retrouvèrent dans un salon lugubre, éclairé par quelques torches et par la lueur rougeoyante des flammes dans l'âtre de cheminée. Il s'installa dans un fauteuil moisi tandis que d'autres élèves ne tardèrent pas à les rejoindre et, au bout d'une quinzaine de minutes, lorsque la salle fut pleine, la porte se referma sur les mangemorts qui leur firent face. La réunion pouvait commencer...

COTÉ DU BIEN

La capitaine des Bleus et Argent se promenait dans les rues de Pré-au-lard, rentrant de temps en temps dans une boutique et en ressortant avec un sac, elle aimait Noël, peut-être même trop. Les couleurs chaudes, les chansons, les chocolats chauds, tout ce qui faisait que les tensions s'amenuisaient au château. Mais cette année, Noël se ferait chez les Potter regardant sa maison de temps en temps par la fenêtre en souvenant des hivers précédents. Cette année elle irait balayer deux tombes, créer deux couronnes de houx et penser à deux personnes qui ne sont plus à ses côtés. Mais elle préférait penser que cette année elle passerait Noël peut-être plus joyeusement que les hivers précédents.
Elle sortit d'un magasin de Quidditch, elle avait enfin le cadeau de James et sûrement beaucoup trop de sacs à ses bras. Bon, d'accord elle en avait beaucoup trop, 15 pour être précis. Pourtant il lui manquait encore deux présents, celui de Moran, et celui d'Ewan. Une question persistait, étaient-ils encore ensemble ou non ? Devait-elle lui acheter un cadeau ou non ? Elle souffla en shootant dans un petit tas de neige, en relevant la tête elle aperçu le capitaine des Serpents ainsi de Darius. Elle se rapprocha d'eux en courant et... mauvaise idée, elle glissa et atterrit devant eux : les fesses et ses sacs au sol.

- Saleté de verglas ! s'ecria-t-elle, en entendant deux rires s'élever au dessus d'elle. Décidément cette sortie aurait dû se faire en été....

Plus les années passaient, et plus il était devenu rare de voir Evan Rosier arpenter les ruelles du village voisin. Il aurait préféré, en ce jour de grand froid, profiter de la torpeur de sa salle commune pour écrire à Cassiopeia une missive. Mais un autre rendez-vous l’attendait. Alors il s’enveloppa de sa cape fourrée la plus chaude pour se joindre à la bienheureuse assemblée d’élèves amassée dans le hall du château. Il se tenait en retrait accompagné de celui de ses cousins qu’il avait toujours préféré. Regulus. Le jeune garçon, en plus de correspondre à l’image du parfait sang pur, n’avait pas le malheur de porter le nom de Rosier. Il voyait ainsi en lui non pas un adversaire à écarter mais un véritable ami duquel s’entourer. Tous deux fermaient la marche un peu en retrait, laissant les élèves piétiner le verglas glissant sous leurs bottes ou leurs fesses, et évitant eux même quelque dérapage maladroit. Evan était très fier du rôle qu’avait joué son petit cousin dans l’ensorcellement du cognard lors du dernier match car cela démontrait une excellente capacité magique en considération de son jeune âge. Ce fut occupé à souligner son brillant potentiel qu’ils arrivèrent, sans feindre un détour vers les boutiques, à la Tête de Sanglier. Thomas et Lys étaient déjà présents mais ce fut davantage sur le visage des mangemorts, qu’il rejoindrait d’ici quelques mois, que son regard s’attarda. Il était heureux de ne pas reconnaître parmi eux son cousin Achilles. Il laissa pour une fois sa nonchalance au placard et s’adossa le dos droit et les bras croisés non loin de l’âtre de la cheminée après s’être défait de sa cape d’hiver.

NEUTRE

Pendant que sa copine s'émerveillait devant la magie de Noël et tout le tralala qu'elles voyaient tous les ans, Bertha voyait déjà la tonne de sucre qu'elle allait engloutir ! A l'entrée du magasin, elle attrapa un panier et voilà qu'elle était lancé ! Des patacitrouilles, des chocogrenouilles, des gommes de limaces, elle ne prêtait même pas vraiment attention à ce qu'elle y mettait mais tant qu'à faire des réserves, autant le faire en bonne quantité. Elle rejoignit Hestia après avoir payé et tandis qu'elles allaient retrouver la rue pour avoir accès à la boutique suivante, la jaune s'arrêta net devant la porte qui venait de s'ouvrir ce qui obligea Bertha à lui rentrer dedans. "Oh !" C'est qu'elle en avait presque renverser ses achats ! Elle allait faire une leçon de moral comme quoi on laissait toujours sortir les gens avant de rentrer mais se retint en voyant Peter. Peter qui s'excusa et réveilla en Bertha la flamme qui somnolait. "Euh... Hestia je te rejoins plus tard !" Elle laissa son amie en plan sans lui demander son avis et s'élança à la poursuite de son petit gros (Pettigrow, petit gros) avec pour but d'avoir cette foutue conversation qu'elle attendait depuis des jours.

— Ouais, ça va, je crois, répondit une Janice toute honteuse d'avoir été surprise en si mauvaise posture par sa copine Marlene, ce qui aurait pu être pire, c'est en tout cas ce qu'elle se dit lorsqu'elle vit passer non loin d'elle une paire de Serpentard.
Elle se releva avec difficulté, manquant de tomber de nouveau et tenta d'arborer un air digne qui la rendait un peu ridicule avec le cul tout blanc. C'est que ça glissait sévère, personne n'avait donc prévu le coup en déneigeant ? Albus Dumbledore observait-il ses élèves depuis son bureau en s'esclaffant à chaque chute ?
— Fais comme si de rien était, dit-elle avant de glisser son bras droit dans le creux du bras gauche de son amie. Personne n'a rien vu, restons naturelles.
Et Jane escorta sa préfète jusqu'en bas du chemin.
— Tu vas où, tu vas faire quoi une fois au village ? demanda-t-elle innocemment, elle qui n'avait aucun plan de prévu et n'avait pas non plus très envie de rester toute seule dans un pathétisme absolu.
Au pire, elle se grefferait sur le couple Ophelia/Glinda si vraiment elle ne trouvait personne d'autre avec qui passer l'après-midi.

COTÉ DU BIEN

Hestia regarda son amie se précipiter pour suivre Peter Pettigrow. Il venait de lui rentrer dedans, mais avait présenté des excuses à Bertha ! Étrange... Hestia sourit en pensant à Bertha qui espérait depuis quelques jours déjà avoir la possibilité de discuter avec le jeune Gryffondor : enfin elle l'avait ! Intérieurement, elle lui souhaita bonne chance et partit pour continuer ses achats seule.
Après avoir acheté tous les cadeaux dont elle avait besoin, et même un pour ses meilleures amies même si l'une d'elle venait de la lâcher, elle se dirigea vers la sortie de Pré-au-Lard. Elle avait envie de voir les paysages enneigés, peut-être que la cabane hurlante était plus jolie blanchie ? Bon, franchement, pas vraiment. Même avec une épaisse couche de neige, elle faisait toujours aussi peur. Mais ce n'est pas sur cette maison hantée que son regard se posa : quelqu'un était en train de faire de la luge dans un champ, ou une clairière, elle ne savait pas vraiment quelle était la différence. Au vu du nombre importants de traces qu'il y avait dans la poudreuse, ce petit manège devait durer depuis un petit moment.
De loin, Hestia reconnut un de ses camarades Poufsouffle : Théo Wadge, qu'elle avait vu dévaler la pente vers le petit village à la sortie de Poudlard. Se remémorant ses sourires et ses paroles réconfortantes pendant le match, durant lequel il avait été le seul à lui prêter de l'attention, elle osa se diriger vers lui.
Arrivée à sa hauteur, elle dit joyeusement "Salut, Théo ! Bonne idée, la luge. J'aurais dû y penser ! Tu crois que tu me laisserai faire une descente ?". Hestia n'avait jamais vraiment parlé avec lui, sauf les "bonjour, au revoir" basiques des gens partageant la même maison. Peut-être par manque de temps, ou alors par manque de confiance en elle, elle n'était jamais allée vers lui, alors qu'il lui avait toujours parut sympathique. Mais aujourd'hui, elle avait décidé de se lancer, après tout, parfois il faut provoquer le destin pour qu'apparaissent une belle amitié.

ORDRE DU PHÉNIX

Janice et Marlene descendirent solidaires la pente jusqu’aux premières maisons qui, recouvertes d’un épais tapis blanc, donnaient au village des allures de construction en pain d’épices. « Les courses de noël ! Tu viens avec moi ? Ma mère a trop flashé sur mes chaussettes licornes l’année dernière, alors faut que je passe voir s’ils en font encore chez Gaichiffon ! Il faut aussi que je trouve une bêtise pour mon petit-frère chez Zonko, et plein de confiseries pour mes amis chez Honeydukes ! ». Elle leva les yeux au ciel devant autant de cadeaux qu’elle devinait un peu nuls du point de vue d’une jeune fille qui avait grandie dans une famille sorcière. « C’est des moldus alors ils sont faciles à satisfaire ! » se sentit-elle obligée de se justifier par habitude de se faire railler. « Par contre je sais pas quoi offrir à mon père et mes grand-frères ! C’est les premiers cadeaux de noël que je leur ferai et c’est des sorciers … j’aimerais bien un truc un peu spécial … tu sais si c’est facile de tricoter avec des aiguilles ensorcelées ? ». Et comme elle était une véritable pipelette, elle tenait toujours le bras de Janice quand elles arrivèrent devant la vitrine colorée de Gaichiffon. PAF ! Marlene y colla sans l'autorisation de la gérante l'autocollant d'un elfe avec un bonnet de noël qui souriait avec la mention de son label "Free House Elves" pour signifier qu'aucun elfe n'était ici employé pour renforcer les effectifs en période de fêtes. Pensez bien qu'elle avait mené son étude lors de sa dernière visite ! « Bonjouuuuur » fit-elle en entrant encore plus polie que d'habitude (car un peu faux-cul pour que son autocollant passe inaperçu) tandis que le carillon de la porte teintait joyeusement.

Theo passa par l'auberge des Trois Balais et commanda une bièraubeurre qu'il emporta à l'extérieur. La chaleur du mug lui réchauffa les mains et c'est en sirotant sa boisson qu'il prit la route vers la sortie du village. Il avait la flemme de faire ses achats de Noël et préférait profiter des pentes de Pré-au-Lard pour s'éclater avec son bout de carton. Probablement qu'il existait des méthodes sorcières pour savourer les glissades mais Theo était plus branché méthode moldue, les choses qu'il connaissait bien, quoi. Il fit quelques descentes, des copains arrivèrent, s'amusèrent avec lui pour le laissèrent et vint Hestia qui l'apostropha alors qu'il était en train de remonter.
— Hé, salut Jones, lui dit-il, tout sourire. Bien sûr, viens essayer ! Tiens, installe-toi.
Et il déposa le carton au sol pour qu'elle puisse prendre place.
— T'as juste à éviter les deux poteaux là en bas, et l'enclos à vaches, elles ont pas l'air commode. A toi de jouer ! Comme au quidditch, tu vas gérer.
Et il ponctua sa phrase d'un clin d'oeil.

COTÉ DU BIEN

Théo Wadge était un vrai soleil. Son sourire réchauffait Hestia et lui donnait envie de faire la même chose. Ce qu'elle fit donc. Elle se demanda pourquoi elle ne lui avait jamais parlé avant, il était décidément très gentil. Il la mettait facilement à l'aise.
Elle déposa ses sacs au sol, après tout rien de ce qui avait dedans ne craignait le froid ou la neige donc ce n'était pas grave s'ils étaient au sol, et sinon où les mettre de toute façon ! "Merci de me prêter ta luge !" dit-elle en souriant. Elle s'assit ensuite sur le carton que le jeune homme avait soigneusement déposé au sol. "T'as juste à éviter les deux poteaux là en bas, et l'enclos à vaches, elles ont pas l'air commode. A toi de jouer ! Comme au quidditch, tu vas gérer.". Hestia regarda ce que Théo lui montrait. Qu'entendait-il par "juste éviter" ? Nan mais elle n'avait jamais conduis de luge ! C'était toujours son père qui le faisait ! La remarque sur le quidditch la fit sourire, et son clin d'oeil finit d'étirer complètement ses lèvres. "Tu rigoles j'espère ? J'était nulle pendant le match, en plus je..." Elle sentit le bout de carton glisser, et sans qu'elle puisse dire ouf, ou même terminer sa phrase, elle dévala la pente. Un petit cri aigu sorti de sa bouche, autant de surprise que de joie. La seule ombre au tableau ? Un des poteaux dont parlait Théo, qui était en train de foncer tout droit sur elle. Enfin, c'était plutôt elle qui fonçait sur lui. Et pas aussi lentement qu'un escargot, malheureusement. "NOOOOOOOOOOOOOOON". L'impact fut irrémédiable et provoqua un bruit sourd. Hestia fut projetée un ou deux mètres plus loin, la tête la première dans la neige.

— Des aiguilles ensorcelées ? Pour tes frères ?! questionna Janice, sourcils froncés, avant qu'un lumos ne se fasse dans son cerveau. AH ! Pour que tu leur tricotes un truc ? Ecoute, d'après ma mère, il faut déjà avoir des notions de tricot sans quoi tes oeuvres vont ressembler au nouveau gilet d'Hagrid, non mais tu l'as vu depuis quelques jours avec son truc marron sans manche, là ? On ne sait même pas si c'est une nape, une serpillière ou, ou, ou je sais pas mais c'est vraiment trop moche.
Et les deux copines arrivèrent bras dessus, bras dessous jusqu'à la boutique de prêt-à-porter Gaichiffon sur la porte de laquelle Marlene colla un de ces autocollants « Free House Elves ». Ah lala, quel bonheur c'était pour Jane d'être amie avec une militante qui ne comptait pas ses heures lorsqu'il s'agissait d'oeuvrer pour des causes importantes... Quel fierté pour la petite rouge et or !
— Bonjour ! fit-elle à l'attention de la vendeuse avant d'attirer sa copine vers le rayon pour hommes. Je suis sûre qu'on va trouver quelques choses pour ton père et tes frères, ici. Regarde, une écharpe qui change de couleur pour s'assortir à la tenue que tu portes, c'est génial !
Et Janice de l'enrouler autour de son cou, l'écharpe virant aussitôt au vert, puis au jaune, puis au rouge, puis au bleu, puis au... prenant ainsi toutes les teintes de ses moufles multicolores.
— Bon, c'est pas si ouf, maugréa-t-elle en reposant l'écharpe sur son présentoir. Oh, et ça ? Un porte-feuille à reconnaissance digitale ! Qui cache son contenu à qui n'est pas le propriétaire ! Sympa, non ?

« Aye, tu me connais bien. C'est pour éviter les Serdaigle. » Tu lèves les yeux au ciel. Tu sais bien qu'il n'en pense pas un mot, mais il est vrai que vous vous taquinez souvent à ce sujet. Un amitié Serdaigle/Serpentard, on ne va pas dire que cela fait partie des traditions poudlariennes... Mais la famille reste la famille ! « Tu as quoi à acheter toi ? » Forcément, il fallait que tu t'attendes à cette question. Et à ton cousin, hors de question de mentir. Tu te grattes la tête et souffle dans tes mains pour les réchauffer. Diantre, il fait de plus en plus froid dans ce pays ! « Une cape pour ma mère, elle m'a décrit le modèle qu'elle voulait, un Rapeltout pour mon père, il a tendance à oublier plein de choses... tu réponds tout d'abord avant de reprendre. ... Et je dois chercher un cadeau pour quelqu'un. Je ne sais pas encore quoi. » Comment dire à ton cousin que ce quelqu'un n'est autre que la Poufsouffle que tu as rencontré ces vacances, Luzia Ozores ? « Et toi ? » tu demandes innocemment.
Soudainement, quelque chose tout bleu court dans votre direction. Nia. Un sourire s'étend sur ton visage, et tu t'apprêtes à la saluer en bonne et due forme lorsque la bleue finit... les fesses dans la neige. Avec Moran, vous riez de sa chute et tu lui tends la main pour qu'elle puisse se relever. « Rien de cassé ? » tu lui fais tout sourire.

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Perdu dans mes pensées, je contemplais les vitrines de Noël à la recherche d'inspiration. Je devais offrir des cadeaux à pas mal de monde cette année là. On allait fêter Noël avec toute la famille. Par conséquent, je devais trouver des cadeaux pour ma mère, mon père, mon frère, ma soeur, ma grand-mère, mon cousin, mon oncle et ma tante. Selon mes calculs et mon budget cadeau, j'allais investir environ trois galions par personne.* Je n'étais pas à dix mornilles près.
Une fois familière me salua alors. Je reconnus presque instantanément la voix de Maya, je me tournai vers elle affichant subitement un grand sourire. « Salut ! » la saluai-je en retour. J'étais content de la voir. Je m'étonnais qu'elle ne soit pas avec ses amies. Mais cela me faisait plaisir qu'elle vienne me parler, ayant éventuellement lâché ses potes (ça, je n'en savais rien). A ce moment là, j'ignorais toujours que Maya avait rompu avec McLane et j'avais toujours en tête la sensation de tenir sa main dans la mienne.
« Tu tombes à pic ! T'es une fille nan ? Est-ce que tu sais ce qu'une fille, d'environ ton âge, aimerait recevoir pour Noël de la part de son frère ? » demandai-je aussitôt car c'était vrai: elle arrivait au bon moment.
J'étais persuadé que cela n'allait pas la déranger de m'aider pour au moins trouver un cadeau à Agapia. Je lui faisais confiance, je savais qu'elle allait savoir me donner de bons conseils. Je lui souriais en analysant discrètement les traits de son visage en détail.

Conversion Galion - Euro:

ORDRE DU PHÉNIX

C'était toujours compliqué de faire les achats de Noël. James n'avait presque plus d'argent de poche, parce qu'il avait dû refaire son stock de bombabouses dès la rentrée : il pensait avoir bien caché celles qu'il lui restait l'année précédente dans le dortoir pour éviter d'avoir à les ramener chez lui pendant l'été, mais en revenant en septembre, elles n'étaient plus là. Les elfes de maison avaient du trouver sa cachette. Du coup, il était ric-rac sur le budget cadeaux de Noël pour la famille et il devrait justement attendre Noël pour se renflouer...
Tout le monde était dans l'euphorie de cette sortie à Pré-Au-Lard et tout le monde semblait avoir perdu sa stabilité. Il aperçut au loin sa cousine finir au sol. Il ne fit pas attention aux deux amis de la serdaigle qui s'approchaient d'elle, glissa adroitement sur la neige gelée jusqu'à elle, et s'accroupit pour se mettre à son niveau, c'est-à-dire au niveau du sol.

« Je vous interromps une minute ! » fit-il en levant un doigt à l'intention des garçons. « Dis-moi, chère cousine que j'adore et à qui j'aimerais faire un cadeau topitop... Mais aussi à mes supers parents qui le méritent vraiment... T'aurais pas quelques gallions à me dépanner ? Promis je te rembourse à Noël... »

Il fit une petite moue qui se voulait attendrissante à l'égard de Nia, espérant la prendre en pitié...

ORDRE DU PHÉNIX

Rien de tel qu'une petite sortie à Pré-au-lard pour égayer un peu l'atmosphère. Noël était à la porte et la liste de cadeaux de Lily était loin d'être remplie ! Aussi quand Moïra avait proposé qu'elles y aillent ensemble avec Marlène, Lily avait sauté sur l'occasion. Bon, en fait, Mo' et elle étaient bien parties premières, soucieuse d'honorer le rendez-vous aux Trois Balais. En ce qui concernait Marly, c'était une autre affaire.
Il faisait un froid de tous les diables et son amie semblait de plus en plus agaçée par l'attente.
- Tu sais quoi ? proposa Lily au bout d'un bon quart d'heure sentant que leur patience serait bientôt épuisée- or, il allait de nouveau leur en falloir une fois la préfète arrivée. On a qu'à aller à l'intérieur pour l'attendre. On se met au bar comme d'habitude et Cooper va nous divertir de ses histoires.

Ce dernier était l'un des employés du bar. Père célibataire, jovial et véritable pipelette il adorait lorsque Lily débarquait avec ses amies et elles avaient souvent droit à au moins une tournée gratuite quand sa patronne ne le regardait pas.

- De toute façon ce sera toujours mieux que d'attendre dans le froid. Je te paie la première tournée ! invita-t-elle tandis qu'elle la tirait à l'intérieur.

Une fois installées au bar derrière une grande chope de bieraubeurre, la rouquine jeta un dernier coup d'oeil à sa montre. Elle avait pas mal d'achat à faire et si la préfète ne les rejoignait pas, tant pis pour elle ! Lily devrait bien s'exclipser pour les faire. Noël approchait à grand pas.
- Tu as des achats à faire Mo' ?

Sujet: Re: SORTIE A PRE-AU-LARD // vos achats de Noël (SC)