SORTIE A PRE-AU-LARD // vos achats de Noël (SC)

Theo éclata de rire en voyant Hestia dévaler la pente à toute vitesse mais son rire laissa vite place à un « OH ! » choqué lorsque celle-ci s'éclata dans un poteau, voltigeant dans les airs avant de terminer sa course la tête dans la neige. Le Poufsouffle se précipita pour la rejoindre, glissa dans la neige et se rattrapa comme il put aux branches de petits arbustes qu'il trouvait sur son chemin. Lorsqu'il arriva à la hauteur d'Hestia, il se pencha en avant et déposa une main sur son dos.
— Ça va ? s'inquiéta-t-il, rien de cassé ?
En vérité, le sorcier devait se mordre les joues pour ne pas rigoler car, aussi spectaculaire ait été la chute, elle avait quand même été vachement drôle à voir.
— Heureusement que tu es plus douée sur un balai que sur une luge, sans quoi on aurait été mal barré au dernier match, ajouta-t-il en rigolant. Tu peux te relever, tu crois ?

Maya ne sentait plus le bout de son nez et imaginait bien la couleur un peu trop rosée pour être naturelle qu'il devait avoir. Elle avait retrouvé Alexandre et par la même occasion les petits papillons qui habitaient son ventre en sa présence. Il était vraiment mignon. Fraîchement séparée d'Arthur, elle n'avait plus le lourd poids de la culpabilité sur la conscience, ils n'étaient plus dans le pêché.

Est-ce qu'elle avait subitement changé de sexe ? Il n'arriverait pas à la faire douter. Elle rit doucement du garçon, il avait l'air plus dépassé qu'autre chose, lui aussi subissait peut-être cette obligation d'offrir comme un calvaire ? "Hmm, c'est une fille dans quel état d'esprit ?" Parce que si la serdaigle se régalait d'un rien, il n'en était pas de même pour tout le monde. A titre d'exemple, la simple présence de son frère -qui avait quitté la maison depuis pas mal d'années- à leur repas de Noël suffisait pour effacer le fait qu'il ne lui offre jamais de cadeau, et ne lui écrive pas beaucoup de lettres non plus, sois disant passant. Elle ne montra rien de la panique qui l'envahissait et rapidement fit défiler dans sa tête tout plein d'idées cadeaux. Il lui donnait une mission et elle voulait lui montrer qu'il aurait tout à gagner de faire d'elle sa petite amie.

COTÉ DU BIEN

Moran s'amusa pendant quelques instants de la moue de Darius qui ne croyait pas le mensonge de son cousin sur les Serdaigle. Après tout, il était connu que l’Écossais n'était que paix et amour. Il l'écoutait tranquillement décrire ses achats de Noël en hochant la tête : "C'est vrai que ton père oublie beaucoup de choses" s'amusa-t-il. C'est que chez les Abbot, les rumeurs courraient à peu près aussi vite qu'un lièvre lâché dans la cambrousse. "Il faut que j'achète une nouvelle plume à mon oncle. Pour une fois, je ne m'y suis pas pris au dernier moment !" Néanmoins, il n'eut pas le temps d'écouter la réponse de Darius qu'il assista à la magnifique chute de Gardenia, qui jurait les deux fesses sur le verglas. Pris d'un fou rire, le jeune homme ne l'aida même pas à se relever puisque son cousin s'en chargeait pour lui : "Alors, plus à l'aise sur un balai que sur la terre ferme ?" lui lança-t-il avec son accent moqueur. Il pouvait bien se moquer, lui. Il avait faillit se donner en spectacle de la même manière quelques minutes avant !

COTÉ DU BIEN

Le froid de la neige commençait à engourdir le visage d'Hestia. La jeune-fille sentit une main dans son dos en, malgré la neige qui s'était logée dans ses oreilles, elle entendit la voix de Théo lui demander si ça allait. Tant bien que mal, elle se releva. Elle le regarda sans rien dire, elle était trop sonnée pour répondre tout de suite. "Heureusement que tu es plus douée sur un balai que sur une luge, sans quoi on aurait été mal barré au dernier match" dit-il. La Poufsouffle éclata alors de rire, incapable de se contrôler. Elle bascula sur le dos et devait se tenir le ventre tant elle se tordait de rire. Jamais elle n'avait chuté comme ça, et elle voyait bien que Théo se retenait de rire, mais elle ne le pouvait pas. Elle se sentait vraiment trop maladroite, elle était rentrée dans un poteau ! Un poteau ! Qui pouvait en dire de même ? Personne, et c'est bien ça qui la faisait rire. Son rire raisonnait surement jusqu'à la rue commerçante de Pré_au-Lard, mais elle s'en fichait, elle était de toute façon incapable de le retenir.
"Tu peux te relever, tu crois ?" demanda le jeune homme. "Oui oui, attends deux secondes" demanda Hestia qui tentait de se calmer. Elle essuya ses joues, toujours pleines de neige, et se releva. "Pardon", dit-elle avec un léger rire. "Je ne suis vraiment pas douée, même sur un balai ! Ca s'est vu au dernier match je crois... Mais là, c'était vraiment pire que tout avec cette luge !". Elle essuya ses vêtements et leva les yeux vers Théo "Toi par contre, tu te débrouille vraiment bien sur ton balai !" le complimenta t-elle. Il était vrai qu'elle avait été impressionnée par sa dextérité en vol, presque envieuse même.

COTÉ DU BIEN

Kalia avait vu l'affiche en sortant de la grande salle. Elle se dit qu'un peu d'air frais ne pourrait pas lui faire du mal mais avait-elle vraiment des cadeaux de Noël à acheter ? Ses relations avec sa famille étaient toujours très tendues et elle ne s'attendait pas à profiter d'un Noël très agréable chez les Lumpik. Mais bon, il neigeait et elle adorait Pré-Au-lard, ces arguments lui suffirent et elle suivit le groupe d'élèves tout excitée. Elle était bien emmitouflée sous son écharpe et son bonnet et elle s’émerveillait des décorations alentours.
Contrairement à ses camarades, l'urgence des cadeaux n'étaient pas primordiales pour elle, quoique. En y pensant, elle passa à la boutique de sucreries et acheta un paquet de mini-marshmallows pour Bertha, et pour Hestia, devait-elle lui offrir un cadeau?
Elle réfléchissa surtout à Maude et à son soutien après Saul, elle avait vraiment été super et elle se dit qu'elle avait bien envie d'offrir un petit quelque chose à la Serpentard pour la remercier. En s'arrêtant près des boutiques, elle se rendit compte qu'elle ne connaissais pas trop les goûts de son amie... Des sucreries, une petite décoration, quelque chose d'utile. En slalomant à travers les élèves, elle remarqua une bougie vert pomme qui changeait d'odeur selon l'humeur de son propriétaire ainsi qu'un porte clé chaton, cela pouvait paraître idiot, mais elle lui faisait un peu penser à la verte, adorable mais qui pouvait sortir les griffes. Toute contente d'elle, elle sortit de la boutique avec ses achats dans un petit sac et ressortie dans la route enneigée avec un sourire aux lèvres.

Le nez de Maya avait pris une teinte rouge à cause du froid tout comme moi. Je trouvais cela juste adorable sur elle ! Sur moi, j'avais juste l'impression que cela faisait ridicule. Comme sur n'importe quel individu de sexe masculin, par ailleurs. Même si encore là, cela dépendait desquels.
Maya devait s'amuser de ce que je lui demandais. On ne lui demandait pas cela tout les jours, j'imagine. Je ne savais pas vraiment de quoi avait envie les jeunes femmes de moins de vingt ans. J'avais souvent du mal à les saisir réellement même si j'étais beaucoup en contact avec cette catégorie de personne. A seize ans, c'était normal pour un garçon d'être maladroit avec les filles. J'étais en pleine phase de découverte, dans le fond. Maya me posa une question concernant ma soeur dont j'estimais pouvoir être en mesure de répondre.
« Elle a tendance à toujours avoir des idées de cadeau grave biens. Elle aime faire les choses bien, tu vois ? En fait, mes parents nous ont jamais fait croire au Père Noël. Donc pour nous, c'est vraiment une fête de partage où on fait plaisir à tout le monde. »
Ma mère eut toujours refusé de nous faire croire à ce bon vieux barbu donnant des cadeaux aux enfants portant un costume et un bonnet rouge. Elle préférait nous présenter Noël comme une fête purement païenne et nullement religieuse sans en oublier cette dernière dimension pour autant qui était un fait culturel à ne pas négliger. Nous n'avions jamais été à la messe de Noël, n'avions jamais eu de crèche ou quoi. Nous n'avions jamais laissé de lait et de biscuit pour le Père Noël et ses rennes. Juste un sapin sous lequel tout le monde mettait les cadeaux de tout le monde.
« Elle aime beaucoup passer des heures dans la salle de bain pour se pomponner. Je pensais lui offrir un truc comme ça mais je sais pas quoi prendre ! Je sais même pas si elle a la peau "grasse", "sèche" ou quoi. Par merlin, que ces termes sont barbares. J'sais juste qu'elle a les cheveux lisses. Je ne vais pas aller bien loin. » poursuivis-je.
Je ne comptais plus le nombre de fois où je me disputais avec ma soeur par rapport au temps qu'elle passait dans la salle de bain. Et pourtant, nous avions deux salles de bain à la maison ! J'espérais que Maya parvienne à suivre ce que j'étais entrain de lui dire. Je parlais un peu vite, en fait.

COTÉ DU BIEN

Quelle idée elle avait eu de courir alors qu'il y avait du verglas ! Franchement il n'y avait qu'elle pour réussir cet exploit monstre. Elle se frotta le dos tandis que les garçons éclatèrent de rire, franchement ils n'avaient plus l'air plus l'air de se souvenir à qui ils avaient à faire !
Alors qu'elle allait saisir la main de Oscar, ou Darius pour les intimes, son cousin fit irruption. Elle l'écouta déballer son speech qui était d'ailleurs le même tout les ans, franchement elle ne savait pas comment il faisait pour dépenser autant d'argent ! Mais elle ne lui en voulait pas, après tout James était James et ne changerait jamais. Surtout quand il faisait la moue en essayant de l'attendrir.
Elle regarda les Serdaigles rire aux éclats ainsi que son cousin et esquissa un sourire mauvais en regardant le Serpent, elle attrapa la main de Darius pour prendre appuie et offrit une magnifique balayette à son frère de coeur qui se retrouva allongé de tout son long au sol. "Merci du coup de main Oscar !" fit-elle en souriant, fière de son coup. Elle n'avait jamais appelé Darius par son prénom, et ça ne changerait certainement pas tout de suite. " Et bah alors Powell ? Plus à l'aise sur un balais que sur la terre ferme ?" se moqua-t-elle tandis qu'elle était morte de rire. Elle s'éloigna pourtant de quelque pas histoire de ne pas subir sa vengeance. Il l'avait cherché.
Elle revint ensuite à son cousin qui avait l'air de bien rigoler aussi. Tant mieux, pour lui, elle se pencha doucement vers le sol pour ramasser ses sacs et les réduit pour pouvoir les mettre dans sa poche, et oui, la majorité ça sert de temps en temps ! "Alors comme ça, tu veux que je te prête de l'argent, cher cousin ?" dit-elle d'une voix qui ne présageait rien de bon. "Combien tu veux ?" fit-elle en faisant mine de fouiller dans sa poche. Ils ne s'en sortirait pas comme ça. Aucun des trois. Au moment de sortir quelques gallions de sa poche, elle balança un énorme tas de neige à l'aide de sa baguette sur le jeune lionceau. C'est parti : la bataille est déclarée.

ORDRE DU PHÉNIX

Lorsque Janice évoqua des notions de tricot, Marlene pouffa de rire comme s’il s’agissait d’un vrai truc. Même quand sa camarade lui rappela très justement la triste allure du gilet de leur garde-chasse, la préfète se dit que c’était parce qu’il avait de grosses mains. « Je suis sûre que je suis très douée en tricot - fit-elle bien trop confiante en se dirigeant instinctivement vers le coin tricot du magasin - Et puis il s’agit juste de choisir les bonnes couleurs » conclut-elle en prenant dans une main une pelote couleur abricot et dans l’autre une couleur kaki pour les mettre à côté avant de douter … à raison. Elle les reposa dès que Janice attira son attention sur une écharpe génialissime. « GÉNIAL ! » s’extasia-t-elle alors que la procession de couleurs menaçait de lui déclencher une crise d’épilepsie. « Ma grand-mère va adorer ! » s’en empara-t-elle de manière compulsive. « Oh puis ça aussi c'est rigolo tiens ! » prit-elle à son tour le portefeuille sans encore savoir à qui l’offrir. Marlene avait beau avoir découvert le monde magique depuis maintenant six années, elle n’en finissait pas de s’émerveiller. « Et ça ! Puis encore ça ! » continua-t-elle à dépouiller les rayons de chaussettes à motifs de vif d’or, licornes, elfes de maison et de bonnets impervius. Elle n’aurait jamais assez de gallions pour tous ses autres achats ! Mais elle manqua de tout laisser tomber quand elle remarqua une magnifique robe de bal dorée vers laquelle elle pointa son doigt. « Regarde Jane ! Elle est trop belle ! Il faut trop que tu te l’achètes pour le bal ! Elle t’irait trop bien ! ». Marlene était persuadée que la petite Janice Thickey brillerait de mille feux dedans. Elle était menue et pouvait complètement se permettre ce genre de folies.

"Ah non me dis pas ça, tu vas me mettre la pression !" Il n'avait pas eu besoin de lui dire que sa sœur faisait de supers cadeaux pour qu'elle ne l'ait. Elle préférait user de l'humour pour essayer de cacher le fait qu'elle n'avait aucune idée de comment se sortir de là. "Attends, quoi ? T'as jamais cru au Père Noël ? Genre jamais jamais ?" Elle qui avait été si niaise, avec cette histoire de rennes volants et de gros bonhomme qui arrive à passer par la si mince cheminée, ne pouvait pas imaginer qu'il n'en ait pas été de même avec tous les autres enfants. Elle avait découvert la supercherie en se réveillant durant la fameuse nuit et était tombé sur ses parents en train de déposer tout innocemment les cadeaux de son frère et elle sous la sapin. Elle avait d'abord cru à un mauvais rêve mais en découvrant les mêmes emballages le lendemain avait pleuré l'équivalent d'un bon gros verre d'eau.

Elle écoutait attentivement les paroles du garçon, il se mettait même à utiliser des mots qu'elle ne comprenait qu'à moitié. "OK je vois, ce serait plutôt du cosmétique alors." Elle se sentait stupide maintenant de n'avoir pas terminé le numéro du mois de décembre de Sorcières Hebdo, elle était certaine de pouvoir y trouver son bonheur. Elle cherchait, elle cherchait, elle cherchait..."JE SAIS !" Elle s'était laissé emporté par le stress et ne savait plus trop si elle avait une bonne idée ou non alors elle hésitait. Allez, tant pis."Ils font des crackers de Noël, dedans y'a pleins de petits cadeaux et tu peux t'en sortir pour pas cher du tout ? Ou alors une pinata surprise mais bon tu sais jamais sur quoi tu vas tomber... Ou y'a des coffrets bains aussi si tu dis qu'elle passe beaucoup de temps dans la salle de bain par contre ça risque d'empirer." Elle avait tellement froid que parler de chaleur lui donner bien trop envie. "Oh oui, qu'est-ce que je ferai pas pour prendre un bon bain chaud !" Elle soupira tragiquement, que la vie était dure ! Elle avait été préfète et connue la merveilleuse salle de bain en conséquence et quelle tristesse de ne plus pouvoir s'y rendre...

Regulus n'aurait jamais admis ressentir une pointe d'appréhension en suivant la foule se rendant à Pré-au-Lard. Après tout, aucune attente ne l'ennuyait plus que celle qui le séparait du projet qu'il partageait avec ses camarades Vert&Argents. Attente qui s'estimait encore plus longue pour lui, vu son jeune âge. Et en même temps, peut-être que le fait de voir tout cela se concrétiser chaque jour un peu plus l'effrayait un peu. Mais cela passerait rapidement, il en était certain, et c'est d'une démarche décidée et sans prononcer un mot qu'il se rendit à la Tête de Sanglier.
Lui et Evan, qui était à côté de lui et se trouvait être tout aussi silencieux, marchaient dans les traces que les autres élèves avaient laissées auparavant, puisqu'ils faisaient partis des derniers du cortège. Regulus avait, depuis son arrivée à Poudlard, finit par voir le Serpentard comme une sorte de modèle. Le septième année était tout ce qu'il aspirait à être : confiant et sachant exactement ce qu'il voulait, et semblant être prêt à tout pour s'accaparer de ce qu'il désirait, justement. Il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il aurait sûrement fait un bien meilleur grand frère que son aîné - ce qu'il était un peu devenu, au final. Et évidemment, il appréciait le fait que Rosier semble approuver ses agissements, tout comme il comptait bien faire en sorte que cela dure. Les deux d'entre eux finirent par arriver dans l'auberge, montèrent quelques marches et se retrouvèrent finalement dans une pièce qui n'était occupée que par ceux sensés se joindre à leur rendez-vous. Les mangemorts présents attirèrent son regard un instant, mais il finit par reporter son attention sur ses camarades. Sachant à quel point ce genre d'événement était important, le jeune Black fit de son mieux pour paraître détendu et relativement sûr de lui.

Je suis pas du tout en retard, je vois pas de quoi vous parlez GOSH

La blonde ne compris pas tout de suite comment elle s'était retrouvé à plus de dix mètres de son objectif. Jusqu'à ce que Thomas ouvre la bouche et qu'elle se rende compte qu'elle avait complètement oublié la réunion des Serpents prévue dans la journée. Dignement, elle se redressa et repris contenance, elle devait se comporter comme la Sang-Pure, glaciale, immorale qu'elle se devait d'être, il en valait de son honneur. Pourtant cette façade n'en n'était qu'une qui ne prenait pas effet lorsqu'elle était seule ou encore avec son frère ou Thomas. « Rien qui ne te regarde, je comptais m'y rendre. » dit-elle maliciusement à Thomas. « Il fallait que j'aille chercher ton cadeau, mais puisque tu insistes. Allons-y. » termina-t-elle sur un ton posant une fin de discussion. Ils marchèrent tout deux jusqu'au pub au nom barbare et grimpèrent les escaliers aussi miteux que le reste du bar. Heureusement qu'elle était forcé d'y mettre les pieds, sinon elle aurait tout fait pour le réduire en bouillie. Et la salle était tout aussi... pittoresque ? Moisie ? Pauvre ? Horrible. Elle s'assit sur ce qui était censé être un fauteuil aux côté de son ami, tandis qu'elle observait les visages présents, elle en avait déjà vu beaucoup. Elle repéra son frère dans un coin, mais ne releva pas. Bien entendu, sa soeur n'était pas présente. Qu'allait-il se passer ?

Voyant Hestia rigoler, Theo en fit de même et, s'il était soulagé qu'elle n'ait rien, il ne pouvait s'empêcher pour autant de revoir la chute de la Poufsouffle dans sa tête et le bruit qu'elle avait fait en s'enfonçant dans la neige, comme un doigt qu'on insère dans un pot de gelée : pop ! Et la voir ainsi se tordre de rire et les regards qui convergeaient dans leur direction ajoutaient encore un peu plus d'absurde à cette situation.
— Arrête, qu'est ce que tu dis ! lui dit-il en sortant sa baguette afin de retirer la neige qui s'était accumulée sur les vêtements d'Hestia, tu étais très bonne lors du match ! Mais je confirme que sur la luge, c'était pire que tout !
Et il rigola de nouveau. Il rangea sa baguette dans la poche intérieure de sa cape d'hiver et ramassa le bout de carton qu'il traîna dans la neige en remontant la côte.
— Disons que j'ai l'habitude de monter sur un balai, dit-il, mon frère m'emmenait partout sur sa mobylette, quand j'étais gosse, tu vois c'que c'est une...? non, laisse tomber.
Il reposa le bout de carton au sol et s'installa dessus, mais il ne s'élança pas dans la descente, il regardait Hestia debout devant lui et plissait les yeux car sa camarade était dans le champ du soleil.
— Si tu veux, j'pourrais te donner quelques astuces à l'occas', lui dit-il en relevant les genoux vers lui afin qu'aucun morceau de corps ne dépasse de sa luge improvisée. Des p'tits trucs pour que tu sois plus à l'aise sur ton balai, si c'est ce qui te dérange.

COTÉ DU BIEN

Lorsque Théo la complimenta, Hestia se mit à rougir, ce qui ne se vit surement pas tant ses joues étaient déjà rougies par le froid. "Merci..." murmura-t-elle avant de lâcher un rire quand il confirma que la luge n'était pas son fort.
Alors que le jeune homme se confiait sur ses souvenirs d'enfance, il s'arrêta net, pensant qu'Hestia ne pourrait pas comprendre de quoi il voulait parler. "Je sais ce qu'est une mobylette, Théo ! Je ne vis pas dans un grand manoir loin du monde des moldus tu sais. Ma maison se trouve à Liverpool, dans un quartier tout à fait normal ! Je n'ai pas grandit dans le monde des sorciers à proprement parler" confia la jeune fille en le regardant s'installer sur le bout de carton.
Arrivé en haut de la côté, il s'assit mais ne descendit pas tout de suite. Il regarda Hestia avant de lui proposer de l'aider à améliorer ses prestations en vol. "Tu voudrais bien ?" demanda-t-elle, des étoiles dans les yeux et une gratitude immense faisant trembler sa voix. "Ca m'aiderait je t'avoue... Si seulement ça ne te prends pas trop de temps et ça ne t'embête pas, bien sur !. Hestia s'était dit, après son premier match, que c'était finalement vraiment sympa de jouer au Quidditch, même si son meilleur ami ne cessait d'essayer de l'en convaincre depuis leur première année... Maintenant, elle avait envie de tenter d'entrer dans l'équipe, et pour ça, il fallait bien voler. Peut-être que Théo Wadge était la solution à son problème.

Janice regardait en riant sa copine papillonner entre tous les étals de vêtements et autres accessoires. Mais lorsqu'elle s'arrêta devant une robe magnifique en priant Jane de l'acheter, celle-ci grimaça.
— Oh lala Marlene, c'est que j'ai pas tout Gringotts dans ma poche, tu sais... dit-elle en s'approchant malgré tout de la tenue qui s'avéra encore plus belle lorsqu'elle la regarda de plus près.
la rouge et or avança sa main, vint caresser le tissu et tout de suite elle s'imagina au bal, scintiller de mille feux avec les flammes des chandelles qui se refléteraient dans les dorures de la robe... Le rêve ! Mais le prix ! Lui aussi était du domaine du rêve, malheureusement.
— Elle t'irait probablement mieux qu'à moi ! Moi, j'aurais assez pour m'acheter ça... dit-elle d'un air dégoûté en désignant une espèce de robe de nuit bleu moche. Mais je crois que je préfère encore y aller toute nue. Enfin quoique non.
Féministe, d'accord, mais de là à se balader nue dans les couloirs du château, c'était au dessus de ses forces. Rien que d'imaginer que ses frères pourraient la voir lui hérissait les poils des bras.
Elle regarda une dernière fois la robe avec des étoiles dans les yeux puis, à contre coeur, se détourna en soupirant.
— Tu as déjà ta robe pour le bal, toi ? demanda-t-elle en farfouillant dans une caisse de chaussettes farfelues. Moi, je pense que je vais devoir y aller avec la vieille robe de soirée de maman, le truc trop kitsch, j'aurais l'air d'un épouvantard...
Elle se doutait bien que, comme toujours, Marlene serait superbe, originale comme elle savait l'être mais sans aucun doute magnifique. Elle passait difficilement inaperçue, Marlene, contrairement à Janice qui était beaucoup plus effacée qu'elle. Qu'importe, sa gloire viendrait bien un jour, c'est en tout cas ce qu'elle se disait.

« C'est vrai que ton père oublie beaucoup de choses. » Effectivement, ton père a la mémoire aussi grosse qu’un gnome. Pourtant, cela ne l’a pas empêché de finir au Ministère et d’aimer son travail, aussi tête en l’air soit-il. M’enfin bon. Il te décrit le reste de ses achats, mais avant que tu ne puisses lui répondre, des cheveux bleus arrivent et se cassent la gueule. Nia. Avec un grand éclat de rire, tu lui demandes si tout va bien et, en gentil altruiste que tu es, tu lui tends ta main. C’est à ce moment-là que James Potter accourt et se met à la hauteur de sa cousine afin de lui demander un peu d’argent. Tu souries. Ils ont l’air tellement complices, et puis tu as l’impression que Nia va beaucoup mieux depuis le décès de sa mère. Cela doit être tellement dur pour elle… Tu la vois alors regarder Moran assez vilainement et... Oh. Tu sens qu’elle prépare quelque chose. La jeune fille attrape ta main et d’un coup, fait basculer le Serpent sur le dos pour qu’il finisse par terre. Tu éclates de rire. Elle semble plutôt fière de son coup, et tu la comprends. Pour une fois que l’aigle est plus rusé que le serpent… « Pas de quoi ! » tu lui lances en retour. Vous aimez bien vous appeler par vos deuxièmes prénoms. Depuis votre première année, c’est un peu comme un jeu pour vous. Mais étant donné que son deuxième prénom n’est nul autre que celui de sa mère, tu n’oses pas vraiment le prononcer, de peur que cela lui rappelle de mauvais souvenirs. Alors, de temps en temps, tu l’appelles Nia. Comme tous les autres.
Tu la laisses alors vaquer à ses petites affaires avec son cousin pendant que tu regardes le tien d’un air moqueur. Lui alors… Il finit toujours dans de belles capes. Mais bon, tu as quand-même un peu pitié de lui, alors tu tends ta main de nouveau et tu l’aides à se relever. Sacré Moran. Soudainement, tu entends un petit juron étouffé suivi d’un éclat de rire. Tu te retournes, pile pour voir James qui se débarrasse de la neige sur lui. Un sourire éclaircit ton visage et tu te décides à suivre le mouvement. Discrètement, tu sors ta baguette et, d’un geste vif, envoie une boule de neige pile au sommet du crâne de la Serdaigle… Avant de partir dans un grand éclat de rire. Cependant, tu n’es pas assez méfiant… Le karma, fais attention au karma…

Citation :: • Participer à un SC ▬ 2 dragées ▬ Sans le nom du perso ▬ 2 dragées ▬

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