Un joyeux brouhaha mêlé de quelques applaudissements répondit à la conclusion du discours du vénérable Directeur de Poudlard, et ce dernier se rassit gracieusement avant de se tourner vers Horace Slughorn, installé à sa gauche : « Mon cher Horace, à ma plus grande admiration il semblerait que vous parveniez toujours à rassembler autour de vous tout ce qui se fait de mieux... Auriez-vous l'amabilité de me transmettre le ragoût, je vous prie ? » Cette doléance, adroitement enrobée d'une allusion flatteuse et à peine voilée au fameux petit Club auquel le Professeur de Potions consacrait tant de temps et d'énergie, ne pouvait dès lors qu'obtenir satisfaction et Albus Dumbledore commença à se servir... Jusqu'à ce qu'un bruissement inhabituel, associé à des exclamations de surprise de part et d'autres de la Grande Salle, l'amènent à lever les yeux à temps pour voir une nuée de hiboux faire irruption dans la pièce, chargés de paquets qu'ils laissèrent simultanément tomber devant de nombreux élèves attablés, comme ils le faisaient tous les matins lors du petit-déjeuner au moment de la distribution du courrier. Dumbledore n'eut qu'à échanger un rapide coup d'oeil avec le Professeur McGonagall pour acquérir la conviction que la situation n'avait rien d'anodin, et se leva prestement de son siège pour clamer haut et fort : « Que personne ne touche à ces paquets ! » Sa voix résonna dans toute la Grande Salle, mais il était trop tard, de nombreux élèves avaient déjà commencé à arracher joyeusement le papier enveloppant les fameux courriers...

Citation :

Alors, que se passe-t-il, qu'y a-t-il dans ces paquets ? Votre élève a-t-il eu le temps d'ouvrir le sien ? C'est maintenant au dé de trancher. Vous avez 3 chance sur 6 d'ouvrir le paquet (soit parce que vous avez été rapide, soit parce que vous décidez de l'ouvrir malgré l'avertissement de Dumbledore) et 3 chances de ne pas le faire (parce que vous êtes obéissant, ou pas assez rapide, à vous de voir ).

1, 2, 3 : Vous avez le temps d'ouvrir le paquet.
4, 5, 6 : Le paquet reste sagement emballé en face de vous.

Vous avez jusqu'au dimanche 13 janvier pour poster, ensuite vous saurez tout

Fort étonnamment, Hestia n'hésite pas un instant avant de s'installer à côté de moi, et j'ai un peu de mal à retenir un sourire satisfait et garder l'air tranquille, comme si c'était n'importe qui, cette fille, moi je suis juste sympa comme je le suis avec n'importe qui, et c'est pas du tout ma copine non vraiment je vois pas d'où vous sortez ça, d'ailleurs j'ai un alibi j'étais au cinéma, enfin, aux toilettes avec Ludo plus précisément si vous voulez tout savoir, et je sais pas du tout pourquoi je sens soudain la petite main de la Miss Jones qui entre en contact avec ma cuisse, non vraiment je suis incapable de l'expliquer, mais tout à fait discrètement (du moins je trouve) je me penche en avant pour poser mes avant-bras sur la table du festin pour tenter de cacher de la vue de Ludo le bras d'Hestia qui est étrangement proche de ma personne, un grand sourire innocent aux lèvres tandis qu'il fait une allusion étrange à des gens qui pourraient tenter de duper d'autres gens...
— Nous, te duper ? je m'enquiers en me tournant vers Hestia, la mine faussement étonnée, mais pourquoi Merlin ferions-nous cela ? Hestia, as-tu quelque chose à révéler à Ludo ? Moi, je vois p... Mais l'irruption de centaines d'oiseaux dans la Grande Salle m'interrompt, et j'ai à peine le temps de me redresser brusquement qu'un paquet atterrit juste à l'endroit où j'avais mes mains croisées un instant plus tôt, d'autres n'ont pas cette chance et se prennent les paquets sur la tête, tout le monde a l'air assez étonné et j'avoue que je le suis aussi, et curieux surtout, donc sans attendre je pose mes mains sur le paquet, au moment où Dumbledore se lève de sa place pour nous dire de ne pas y toucher...

1, 2, 3 : Mais c'est trop tard, j'ai déjà arraché le papier qui entoure le paquet, et là...
4, 5, 6 : L'intervention de Dumbledore, qui n'a pas l'air au courant de ce qui se passe, suffit à me dissuader d'ouvrir le paquet avant d'en savoir plus...

C'est avec un ennui à peine moins dissimulé qu'Azelma accueillit Lys Malefoy à leur table, lorsque cette dernière se matérialisa derrière Thomas avec l'intention manifeste de s'incruster et face à elle, et dans sa conversation avec son cousin.
— On reconnaîtra que lui, au moins, assume au grand jour ses penchants naturels, répondit-elle un peu mystérieusement à la sortie de sa blonde voisine, se sentant bien plus de respect pour la sombre bêtise de Carrow que pour les manigances amoureuses entre son cousin et de son ancienne amie. Mais le temps n'était pas vraiment à la prise de bec, car soudain une pluie de paquets s'abattit sur la table des Serpentard, et Azelma se retrouva affublée d'un vulgaire courrier enveloppé de papier brun, aux antipodes des luxueux présents qu'elle était habituée à recevoir. Malgré tout, la benjamine Travers le souleva pour l'inspecter, tandis qu'à l'autre bout de la salle Dumbledore les encourageait à les reposer.

1, 2, 3 : Ignorant ostensiblement les mises en garde du Directeur de Poudlard, Azelma entreprit d'ouvrir le paquet... Que pouvait-elle bien craindre ?
4, 5, 6 : Prudence étant mère de sûreté, et craignant de se retrouver éclaboussée d'une quelconque substance malodorante, la Serpentard reposa le paquet devant elle.

Il était particulièrement jouissif pour la Serdaigle de voir Wilda se faire alpaguer de tous les côtés. Elle y alla elle-même de son petit commentaire, lancé avec un air satisfait, mais sa camarade répliqua bien vite si bien qu'elle vira au rouge cramoisie. Agatha se contenta de lever les yeux au ciel et de continuer à manger, en suivant distraitement une conversation que Saul semblait mener - ou subir. Brusquement, toutefois, des bruits d'ailes se firent entendre et elle réajusta ses lunettes pour voir des hiboux leur lâcher des paquets devant eux. Le sien atterri miraculeusement à côté de son plat, et elle l'observa d'un air circonspect avant de se dire que ce devait être un cadeau de noël de Dumbledore. Ses doigts fins lâchèrent ses couverts pour s'attaquer à l'emballage lorsque la voix du directeur leur tonna de ne rien toucher.

1.2.3 : Agatha jette un coup d'oeil à ses camarades et les voit en train de continuer de déballer. Serait-ce la première fois qu'elle désobéit aux règles ? Peut-être. Elle l'ouvre donc d'un air joyeux.
4.5.6 : Non non non, ce ne devait pas être une farce du directeur vu son air austère... Sans parler de celui du Professeur McGonnagall. Agatha préfère reposer la bête d'un air sage, en veillant bien à juger Wilda pour son intolérable besoin d'enfreindre les règles.

Jyn crédita Adam Chester d'un regard peu encourageant, ce qui fit fuir le garçon. Satisfaite de cette propre solitude qu'elle s'était créée, elle mangeait avec un appétit tout particulier sa soupe, qu'elle avait prévu de finir en vitesse pour s'attaquer ensuite à la légendaire purée de patate du château. Elle se lécha les babines PILE lorsqu'Ambrosius s'assit en face d'elle. Jyn l'observa d'un air interdit. Il venait de lui parler et il mangeait en face d'elle ? Était-ce un miracle ? Elle écarquilla les yeux en s'essayant au périlleux exercice du sourire amusé : cela ne rendait pas aussi bien qu'elle essayait de s'en convaincre : « Il ne faudrait pas qu'il t'entende » lui dit-elle en enfournant une énorme cuillère dans sa bouche. Il ne restait qu'un fond de soupe, et la petite sorcière avait déjà armé son bras pour s'emparer de la purée lorsque des hiboux pénétrèrent dans la salle pour distribuer des paquets. Forcément, le sien arriva dans son assiette et lui éclaboussa la figure. Elle leva ses yeux clairs sur ceux de son camarade, comme s'il détenait la réponse à toute cette histoire : « Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée d'ouvrir » lui dit-elle en commençant pourtant à déballer le sien. Fichue curiosité !

1.2.3 : Jyn finit par le déballer lorsque le directeur leur intime de ne pas le faire. Shit.
4.5.6 : Finalement, après mûre réflexion, elle préfère s'abstenir et se contente de soulever la chose dégoulinante de soupe avec un regard dégoûté, pour le poser à côté. Mission purée maintenant !